Date de publication : 2019-02-23
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Au moins une tranche supplémentaire sur les plus hauts revenus - La fuite est une fausse excuse, des riches pourris, il y en aura toujours et souvent ils sont déjà partis dans ds paradis fiscaux - D'autres ont des hauts revenus et sont solidaires, ils resteront en France - Quelqu'un qui gagne 1000000 € et reverse 70 %, il lui reste 300000 €, ce qui fait 20 x le smic environ. Ca laisse de quoi vivre. Quel travail mérite un tel salaire ?

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il faut simplifier l'impôt et supprimer les niches fiscales qui ne profitent qu'aux plus riches

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impôts|augmentation par une tranche supplémentaire et par la suppression de niches fiscale - augmentation de la lutte contre la fraude fiscale, qui coûte plus à la société que la fraude sociale (due plus aux employeurs qu'au administrés)

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

None

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La TVA sur les produits de 1re nécessité doit être revu, et la nourriture ne doit pas être la seule concerné (exemple couches pour bébés)

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Plusieurs acteurs : associations, syndicats parce qu'ils n'ont pour la majorité pas d'intérêts personnels - députés (pas les sénateurs) mais ils sont en général "aux ordres" du Président et donc plus suffisamment représentant du peuple - Maires pour la proximité et les besoins sociétaux du quotidien

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Organisations syndicales réformistes (les contestataires n'apportent rien) dans le monde du travail, mais aussi au delà dans la société car un grand nombre de décisions impactent le monde du travail - associations de tous types - Un fonctionnement qui associe démocratie représentative et démocratie sociale.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les élus ne soient pas que la courroie législative du gouvernement mais représente les personnes qui les ont élus. Que les élus, comme le gouvernement, fasse preuve de pédagogie pour expliquer simplement (et pas de façon simpliste) le contexte qui influe sur les décisions - Que les élus arrêtent de chercher des boucs émissaires (l'union européenne est affaiblit à cause de cela d'ailleurs) et reconnaissent leurs erreurs et les corrigent

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Pour faire bien son travail, il faut être concentrer sur son mandat et ne pas cumuler plusieurs mandats qui donnent plutôt l'impression de chercher des indemnités - Un salarié à temps complet n'a qu'un travail, et il ne le fait pas en 10h ou 15h mais en 35h. On peut travailler très vite et très longtemps, mais est-ce efficace ?

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Introduire de la proportionnelle dans les élections législatives, mais doser celle-ci pour que l'assemblée puisse légiférer et ne soit pas en permanence sur des recherches de compromis qui dilueraient trop les lois

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Entre mairies et communauté de communes, il y a trop de doublons - Les conseils départementaux doivent être réduits également, ainsi que les conseils régionaux. Ceci dit, même si ce n'est pas demandé, l'utilité des sénateurs reste à démontrer puisque c'est l'assemblée nationale qui décide au final.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Participation faible - L'obligation de voter est une fausse réponse car le contrôle est quasi impossible et quelle sanction appliquée en cas d'absence. Il faut redonner de l'intérêt aux élections, mais pour cela, il faut que les élus représentent vraiment les citoyens et que ceux-ci aient un retour des actions et des votes, et des motivations

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Pas tel quel car ça bloquerait les institutions, mais il faut déjà que cela génère un engagement moral de l'élu à interroger le peuple sur de grandes orientations (référendum) car quand un élu ne réunit que 20 % des électeurs, il ne peut pas dire qu'il est pleinement légitime, même si les citoyens n'avaient qu'à se déplacer. Le vote blanc peut servir pour désavouer un élu, par un vote référendaire par exemple où le taux d'abstention et le nombre de votes blancs devrait être inférieur à ceux de l'élection (ce système existe aux Etats-Unis). Cela peut faire l'objet d'un RIC, mais attention, si une demande de référendum peut se faire par Internet, le vote, même s'il est plus coûteux, soit se faire à l'urne, car c'est trop facile de cliquer sur un bouton depuis chez soi.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

De la pédagogie - des référendums mais seulement sur des grandes orientations, peu souvent, et si l'élu n'a pas obtenu au moins 25 % ou 33 % des voix, intégrant les votes blancs - Dédier une part du budget sur des actions décidées par les citoyens, par des débats et des votes; cela se fait dans certaines communes, mais ce sera sans doute difficile en présenciel, mais ça peut se faire par Internet, y compris avec des questions/réponses en direct avec des élus.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Faire de la pub et de la pédagogie - Permettre que le RIP soit aussi à l'initiative de citoyens, mais avec un soutien d'un certain nombre de parlementaires - Il faut aussi instaurer un droit de veto des parlementaires pour éviter des dérives nauséabondes (référendum sur les étrangers, la peine de mort, l'avortement par exemple) ou alors circonscrire les thèmes qui peuvent être à l'initiative des citoyens.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Solliciter les avis (et les les votes) des citoyens, par Internet, et si plus de 50 % ou plus de 2/3 ont des avis négatifs, enclencher des débats par Internet pour expliquer les décisions

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

J'ai un doute sur le fait que les sénateurs représentent leur territoire. Ils représentent surtout des courants de pensée politiques souvent en décalage avec la volonté des citoyens. Le CESE et les CESER, constitués d'acteurs de la société civile, représentent beaucoup plus les citoyens dans leurs différentes dimensions. C'est une forme de démocratie sociale représentative

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Suppression du sénat ou au moins diminution drastique des sénateurs, car ils n'ont pas besoin d'être aussi nombreux pour représenter des courants politiques.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Les réponses actuelles semblent satisfaisantes.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Une charte républicaine, simple, courte (recto-verso) rappelant les droits et les devoirs fondamentaux de tout citoyen.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Je pense que l'engagement citoyen existe dans le pays, par le biais des associations et des organisations syndicales. Il faut simplement donner plus de poids à la société civile et ne pas s'appuyer que sur la démocratie représentative, voire sur une poignée de personnes dont la plupart n'ont pas été élues.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

les actes solidaires, le respect d'autrui, le respect de la liberté d'opinion (dans le cadre du respect d'autrui)

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

redonner confiance en les élus et que ceux-ci se comportent afin d'être considérés comme représentants du peuple et non pas comme élite - Charte républicaine (cf. ci-avant) afin que chacun ait conscience de ses droits (droit de vote, mais surtout droit à l'éducation droit à la formation, droit être soigné, ...) et accepte ses devoirs

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

L'engagement citoyen existe (cf. ci avant). Pour qu'il y a ait relations avec l'administration et les pouvoirs publics, il faut qu'il y ait contact et donc proximité : l'informatique facilite les relations, mais le présence sur les territoires est indispensable

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Non respect des règles de la vie en société (cela va des déjections canines jusqu'aux agressions verbales et plus) sans que cela soit réprimandé, voire sanctionné : des services de police débordés et une justice trop lente

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Une police de proximité plus forte

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

c'est compliqué - un citoyen ne peut s'arroger le droit de faire la police, d'autant qu'il encourt le risque d'agression - La délation n'est pas non lus la réponse, d'autant plus au regard de l'histoire de notre pays - L'éducation civique est importante. Mais pour certaines personnes (pas les plus nombreuses, mais celles qui se voient le plus), il n'y a rien à faire

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

discriminations vis à vis des migrants, des étrangers, des homosexuels.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Pour les migrants et les étrangers, et plus largement les personnes pauvres ou considérées comme assistées, il faudrait simplement que le livre d'ATD Quart-Monde "en finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté" soit étudié à l'école, qu'il soit disponible dans les boites à livres. Il faudrait aussi une "traque" des fake-news qui pourrissent la toile

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Nous avons les capacités d'accueillir les migrants actuellement - Il faut sans doute une limitation annuelle, surtout pour les accueillir dignement

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

oui et non - Les objectifs annuels peuvent être un indicateur expliqué aux citoyens économiquement et socialement, mais il faut aussi pouvoir faire preuve d'humanité. L'objectif doit donc être conçu pour être dépassé, ce qui impliquerait alors une explicitation avec notamment l'incidence sur la situation sociale et économique de notre pays

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut intégrer un flux permanent dans nos évolutions démographiques, et mesurer l'impact socio-économique. Il faut aussi aider les pays concernés par l'émigration, afin que les habitants puissent vivre dans leur pays : ceci dit, les guerres existeront malheureusement toujours et les modifications climatiques intensifieront les migrations.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Un logement, l'accès aux soins, et la capacité à se nourrir très rapidement - l'apprentissage du français - l'apprentissage d'un métier

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le RIC tel que demandé est une mauvaise solution. Il vaut mieux une adaptation du RIP. La démocratie directe est à utiliser avec parcimonie, sur des thèmes ciblés, car on voit déjà aujourd'hui les dérives que cela entraînerait. ce qui fonde notre société est la démocratie représentative, et on voit aujourd'hui que la périodicité de 5 ans au niveau national s'articule mal avec les choix nécessaires à moyen et long terme en matière notamment de transition écologique et de développement durable. la démocratie directe est trop court-termiste et risque de répondre plus à l'émotion qu'être rationnelle. La démocratie participative doit être plus importante, mais limitée quand même. Enfin, la démocratie sociale, avec la société civile, est indispensable et son articulation avec la démocratie représentative doit être pensée et fluide. La crise des gilets jaunes tient d'ailleurs beaucoup du dénigrement de cette démocratie sociale.