Date de publication : 2019-03-02
Code postal : 52200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

None

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

None

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

None

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

None

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Compte-rendu d'une des 3 tables de travail composée de 5 gilets jaunes et de 2 élus municipaux langrois entre 20h40 et 22h30. Les gilets jaunes présents ont souhaité porter leurs revendications et propositions hors du cadre rigide des questions proposées pour chacune des 4 thématiques en rappelant leur volonté de pouvoir vivre plus dignement avec des fins de mois qui ne serait plus difficile et en revendiquant une meilleure démocratie pour redonner le pouvoir aux citoyens. En voici la synthèse : Fiscalité et dépenses publiques : Pour plus de justice fiscale et d'équité : - réduire les différentes taxes que paient plus lourdement en proportion les Français le plus modestes dont celles sur les carburants, dont la TVA sur les produits de première nécessité dont les aliments. Mettre fin aux taxes sur d'autres taxes - baisser les cotisations salariales pour faciliter les embauches - rétablir l'ISF dans son ancienne version pour s'assurer des ressources fiscales supplémentaires payées par les plus riches contribuables - taxer plus lourdement les industries les plus polluantes et les plus gros pollueurs au lieu de taxer les automobilistes et les motards, ce qui contribuera à la transition écologique tout en permettant de financer des mesures de hausse de pouvoir d'achat - ne pas supprimer les aides sociales dont le RSA après un moment de retour à l'activité pour les bénéficiaires afin d'éviter qu'ils ne replongent dans la précarité et pour les inciter à se réinsérer dans la vie active - trouver un système de garantie pour les entrepreneurs embauchant des stagiaires rémunérés ou des apprentis afin de faciliter les stages et l'embauche des jeunes actifs, plus particulièrement - rémunérer toutes les heures travaillées pour tous les salariés dont les routiers - s'occuper mieux des SDF notamment en journée et accepter leurs animaux domestiques dans les structures d'accueil notamment la nuit - mieux accueillir les migrants qui se revendiquent réfugiés politiques et renvoyer systématiquement et plus rapidement les migrants clandestins qui ne sont pas considérés comme réfugiés politiques après étude de leur dossier - permettre aux migrants en cours d'instruction de travailler légalement dans des emplois qui ne pénaliseraient pas les chômeurs avec possibilité de régularisation dans les bassins d'emplois où certains postes ne trouvent pas preneur parmi les Français - faciliter la réinsertion des chômeurs notamment les jeunes et les plus de 50 ans par de meilleures formations et une meilleure reconnaissance de leurs expériences professionnelles antérieures et/ou de leurs diplômes obtenus avec moins de rigidité de la part des employeurs au nveau des qualifications ou diplômes recherchés. Nicolas Fuertes, conseiller municipal et départemental (secrétaire et un des 2 élus présents à cette table) Bien cordialement. Nicolas Fuertes

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

None

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

None

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

None

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

None

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

None

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

None

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

None

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

None

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

None

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

None

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

None

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

None

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Compte-rendu d’une des 3 tables de travail composée de 5 gilets jaunes et de 2 élus municipaux langrois entre 20h40 et 22h30. Les gilets jaunes présents ont souhaité porter leurs revendications et propositions hors du cadre rigide des questions proposées pour chacune des 4 thématiques en rappelant leur volonté de pouvoir vivre plus dignement avec des fins de mois qui ne serait plus difficile et en revendiquant une meilleure démocratie pour redonner le pouvoir aux citoyens. En voici la synthèse : Citoyenneté et démocratie : Pour redonner le pouvoir au peuple : - établir le référendum d’initiative citoyenne (RIC) dans tous les domaines - imposer que le vote blanc soit pleinement pris en compte - mettre fin du cumul des indemnités des élus - abolir les privilèges en indemnités, pensions et natures des hauts fonctionnaires, anciens parlementaires, ministres et présidents de la République et alignement de leurs régimes de retraite sur le régime général - accorder + de démocratie directe et réduire la durée des mandats électifs pour mieux et davantage renouveler et faire tourner nos représentants - avoir le droit de révoquer les élus au bout d’une période allant de 18 à 24 mois après leur élection pour que les élus puissent rendre compte de leurs actions en dehors des élections - réduire le nombre de ministres et élargir leurs attributions, réduire le nombre de parlementaires en tenant compte de la spatialité des territoires et non uniquement du critère démographique afin de ne pas pénaliser les espaces périphériques et ruraux vis-à-vis des métropoles et de Paris - mettre fin aux structures XXL au niveau des intercommunalités et des Régions ce qui nécessite une profonde révision de la loi NOTRé - arrêter l’usage des LBD et revoir les protocoles d’utilisation des gaz lacrymogènes afin de garantir le droit constitutionnel de manifester. En contrepartie engagement des manifestants à ne pas masquer leur visage ni à porter des équipements de protection -responsabiliser les donneurs d’ordre de la sécurité autour des manifestations en imposant qu’ils assument les conséquences judiciaires de leurs ordres et/ou de leurs actes en cas d’usages abusifs de la violence et de certaines armes Rendre la justice plus équitable en ne distinguant plus la qualité, le statut des justiciables pour éviter le sentiment du deux poids deux mesures selon que nous soyons puissants ou misérables (à l’image de l’affaire Benalla où il aura fallu près d’un an pour que la justice se saisisse de l’affaire contre quelques heures à l’encontre de manifestants gilets jaunes). Nicolas Fuertes, conseiller municipal et départemental (secrétaire et un des 2 élus présents à cette table)

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

None

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

None

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

None

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

None

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le Grand Débat National à Langres (Haute Marne), le 2 février 2019 Thème : Organisation de l’Etat et services publics Sujet principalement abordé : « Quelle Ecole demain pour nos jeunes ? » Organisateurs : Mouvement local des stylos rouges (Lycée Diderot) et Association pour la défense des 2 collèges publics langrois et de vigilance citoyenne Présents à 14 H 15 : 30 personnes + 9 personnes arrivées entre temps, dont un journaliste du Journal de la Haute Marne (JHM) chargé de couvrir l’événement (événement relaté dans l’édition du 3 février du JHM) Le débat a duré 3 h 10 minutes de 14h15 à 17h25 sans incident et dans le plein respect de la charte du grand Débat National ! Synthèse des remarques et propositions émises par les intervenants au cours de ce débat Des problèmes ont été soulevés, quelques propositions émises, même si les intervenants ont conscience que c’est aux gouvernants et aux élus d’apporter des solutions suite aux remontées de terrain, remontées dont ils doivent enfin tenir compte. Il a été exprimé le souhait de voir nos gouvernants cesser de manipuler la réalité, de vendre du rêve pour persuader l’opinion publique du bien fondé de leurs politiques et de leurs réformes. Leurs politiques et leurs réformes dont celle du lycée largement abordée cet après-midi-ci, doivent être évaluées dans le respect des remontées du terrain, des corps intermédiaires et les réformes préconisées doivent au préalable être explicitées et mises au crible auprès des acteurs concernés qui doivent être véritablement et sérieusement consultés et entendus. Le métier d’enseignant qui peine à recruter doit être mieux considéré et revalorisé par nos gouvernants, ce qui passe notamment par une augmentation du pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières et un allègement des conditions de travail. Voici ci-après la liste des principaux points abordés lors de ce débat divisée entre une partie « constat » et une partie « propositions » : 1° Des regroupements et une concentration des élèves critiquées : Au niveau local qui n’est pas du ressort de l’Etat, sont réclamés le maintien de petites structures scolaires (écoles, collèges, lycées à taille humaine) et plus spécifiquement pour Langres, la rénovation des 2 collèges publics langrois sur leur site actuel et la non concentration de plus de 300 élèves issus des 4 écoles des Quartiers-Neufs dans une des anciennes casernes militaires. Plusieurs intervenants ont fait part de leur scepticisme sur l’efficacité des mutualisations opérées du niveau local au niveau national et dénoncent les dangers de trop fortes concentrations des élèves. Ils réclament des établissements à taille humaine et en adéquation avec le territoire où ils se trouvent, le maintien des RPI dans les villages. Au niveau de l’organisation territoriale, sous prétexte de solidarité, on fait de la mutualisation, mais en fait ce sont les plus grandes communes qui sont les bénéficiaires dans les intercommunalités. Il ne s’agit pas de solidarité au final mais de développement des plus grandes communes. Cette logique de mutualisation est inquiétante. 2° Une réforme du lycée et un pouvoir d’achat en berne fortement critiqués : Constat : Au niveau national, la réforme du lycée voulue par M. Blanquer est fortement critiquée par une large majorité d’intervenants présents ce 2 février 2019 à Langres à cause de : - la démagogie de sa présentation éloignée des réalités constatées sur le terrain ; - la suppression de 2 650 postes à la rentrée 2019 dans le secondaire, alors qu’il y a 32 000 élèves en plus, au niveau national, 58 à 100 postes au niveau de l’académie de Reims ; - une orientation plus compliquée et plus précoce imposée aux élèves avec des attendus du supérieur qui ne sont pas connus et qu’ils sont censés connaître, avec 54 heures dédiées à l’orientation, non inscrites dans la Dotation Globale Horaire (DGH) et la disparition dramatique des psy-EN ; - un moins bon accompagnement avec l’imposition des classes/divisions à 36 élèves, la suppression de certains enseignements facultatifs : Enseignement Physique et Sportif (EPS), CITEC (création et innovation technologiques), Sciences et laboratoire. A cela s’ajoute, l’impossibilité de dédoubler certaines classes comme auparavant, faute de moyens alloués. L’enseignement en classe de 2nde des programmes de l’ancienne réforme, alors que l’année prochaine et la suivante, ces élèves seront soumis à des épreuves toujours inconnues ; - l’aggravation des inégalités territoriales existantes avec certaines spécialités rares qui ne seront pas proposées dans les zones rurales (exemple de Gray où la spécialité « Humanités et littérature » n’a pas été retenue alors que 32 jeunes étaient intéressés), un baccalauréat qui risque d’être plus stressant (passage de 12 à 13 épreuves actuellement à 29), avec le risque d’avoir un bac local et non plus national (le Bac devient « local » pour la moitié des épreuves). - des conditions de travail qui seront une nouvelle fois dégradées pour les enseignants avec un nombre d’heures passées + importants que dans les années 1930, bien au-delà de 45 h par semaine, des programmes trop lourds et pourtant désapprouvés à une très large majorité par le Conseil Supérieur de l’Education (sauf pour la Physique-Chimie). Il est dénoncé également un pouvoir d’achat des enseignants en berne avec le gel du point d’indice maintenu, la rémunération des enseignants en REP +, réduite. La possibilité de rémunérer les « meilleurs » enseignants et la volonté du ministère d’imposer 2 heures supplémentaires, ce qui pose problème. Les enseignants français figurent parmi les moins bien rémunérés de l’Union Européenne et des pays de l’OCDE. Une revalorisation de leur rémunération s’impose ! La réforme du lycée, à l’image des politiques éducatives passées, est guidée par des préoccupations budgétaires et non pédagogiques. Les enseignants voudraient vraiment accompagner les élèves, en réalité, et non dans les discours. La première partie du débat a tourné autour du renforcement du contrôle continu dans les évaluations et du problème de la pression instaurée par l’institution sur les enseignants afin de rehausser leurs notes et renforcer leur « bienveillance » vis-à-vis des élèves. Débat aussi autour de la décentralisation des budgets de l’Education pour retrouver de l’égalité républicaine comme cela en Allemagne mais qui se heurte pour certains à l’égalité républicaine, et qui ne corrige pas les inégalités territoriales. Propositions : Pérennisation des épreuves nationales du baccalauréat pour éviter les répercussions négatives d’un « bac local » dans l’orientation des élèves et dans la compétition entre les établissements qui risque de s’amplifier. Cesser l’évaluation des épreuves du bac pour les élèves par leurs propres professeurs pour garantir une meilleure neutralité. Ne pas réformer sans faire un bilan des réformes précédentes. Ne pas imposer une réforme qui a été rejetée démocratiquement par le conseil supérieur de l’Education. Abandonner ou surseoir cette réforme du lycée pour permettre une meilleure écoute des acteurs de terrain, faciliter l’élaboration de nouveaux programmes et de nouvelles épreuves mieux adaptés. Allouer les moyens humains et financiers nécessaires à la réussite de nos élèves en allégeant les effectifs des classes, en facilitant les pratiques pédagogiques locales ayant montré leur efficacité, en revalorisant le métier d’enseignant, ce qui passe par une nette amélioration du pouvoir d’achat (dégel du point d’indice, prise en compte de l’inflation…) ! Pour une information fiable, rétablir le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), institution chargée d’une évaluation indépendante du Ministère et supprimer le Conseil d'évaluation de l'école (CEE) qui est soumis au ministre ! Enfin il est demandé, de l’école au lycée, de moins souvent évaluer les élèves afin de mieux les former, leur garantir le droit à l’erreur et de moins les exposer à un stress pouvant aboutir à de graves cas de phobies scolaires ou de troubles psychologique importants. Il faudrait réfléchir à un système où on serait dans une logique de coopération et non de compétition. Il ne devrait plus y avoir de compétition entre les établissements scolaires. 3° Les Nouvelles Activités Périscolaires (NAP) Constat : Echec des NAP proposées par une réforme précédente car : - elles ont été du rêve vendu par l’Etat, annonçant des activités qui permettraient aux enfants de s’épanouir et qui aurait permis de réduire les inégalités sociales. Finalement, ces NAP étaient des activités aux rabais car les municipalités ont proposé les activités qu’elles pouvaient, selon leurs moyens ; elles ont dû faire venir des associations, les payer. Parallélisme constaté avec cette réforme du lycée qui donne l’illusion aux élèves de pouvoir choisir, qui leur permettront de rentrer dans des études supérieures. Ce n’est évidemment pas le cas. C’est vrai qu’il faut réformer. On sent que c’est pour gagner de l’argent, supprimer des postes. Certaines options seront inaccessibles. Il y a des incohérences entre ce que l’on propose et la réalité du terrain ; - il y a eu une cruelle absence de moyens avec un Etat qui s’est défaussé sur les collectivités locales, aggravant les inégalités territoriales ; - les élèves étaient plus fatigués et moins attentifs aux enseignements donnés ; - absence de continuité entre les différents gouvernements sur l’obligation de la semaine à 4 jours et demi qui a abouti à un retour à la semaine à 4 jours presque partout. Propositions (au-delà de l’exemple des NAP) : Il est nécessaire d’évaluer sérieusement les réformes engagées avant d’entamer une nouvelle réforme tout en consultant au préalable et en amont les acteurs concernés et en accordant les moyens humains et financiers nécessaires pour sa mise en œuvre réussie. Le Conseil Supérieur de l’Education devrait avoir une voix délibérative sur les nouveaux programmes proposés par le Conseil Supérieur des Programmes. Les régions et territoires riches devraient être solidaires des régions et territoires pauvres pour sauver le service public. Il faut donc une péréquation plus juste ! Il ne faut pas accompagner le déclin en acceptant de faire des économies, ce n’est pas un projet de société d’avenir. 4° L’orientation et l’évaluation de tous les élèves : Constat : Les filières professionnelles sont souvent oubliées au profit de la filière générale conseillée à tout le monde, alors que cela ne sera pas possible pour les élèves les plus en difficultés. Il y a aussi le problème de la quasi disparition des redoublements de l’école au lycée et de l’absence de solutions efficaces entre le redoublement qui a prouvé souvent son inefficacité et l’absence de redoublement qui n’empêche pas l’échec scolaire de plus de 100 000 élèves chaque année. Débat sur l’obligation ou non d’obtenir la moyenne ou une note minimum dans chaque matière, quitte à laisser une année de plus à l’élève pour valider la matière. Echanges sur la polyvalence exigée ou non des élèves au niveau de la validation de leurs compétences, sur la pédagogie des apprentissages (admettre que tout apprentissage ne peut être ludique, rétablir le goût de l’effort…). Problème des enfants les plus fragiles avec une hausse de la phobie scolaire dans des établissements énormes où les enfants ont l’impression d’être des numéros. Au collège Diderot, cela fonctionne bien car les élèves allophones, les élèves en classe ULIS et les autres cohabitent. Il faut aussi pérenniser les emplois d’AED et d’AESH. L’Etat doit lutter contre cette précarisation. Propositions : Ne plus évaluer les chefs d’établissement sur les taux de passages en 2nde générale ou technologique ni favoriser un recrutement local des enseignants dépendants des chefs d’établissement au nom de l’équité de la qualité des enseignements à donner n’importe où sur le territoire français ! Préserver les Conseillers d’orientation et les CIO comme acteurs principaux dans l’aide à l’orientation des élèves tout comme le statut de la fonction publique d’Etat pour le corps enseignant au nom de l’égalité républicaine en luttant contre la précarisation des emplois au sein de l’EN (et ailleurs) et qui touche surtout le plus jeunes ! Trouver des solutions intermédiaires, entre le redoublement inefficace et l’absence de redoublement tout aussi inefficace, comme l’avancement progressif en fonction des différents rythmes d’acquisition de compétences et de savoirs. Mieux aider et intégrer les enfants en difficulté, considérer les souffrances psychiques ! 5° Ecoute, contre-pouvoirs et démocratie participative : Constat : L’absence d’écoute ou les écoutes non suivies d’effets en actes conduit à un sentiment de dévalorisation de nombreux enseignants de plus en plus désabusés. L’exemple du lycée 4.0 où des dysfonctionnements ont été remontés à la région compétente en la matière sans être pris en compte dans la communication officielle vantant le dispositif et éludant les problèmes. L’Ecole est un investissement sur l’avenir et non à court terme. Des élèves mal formés seront une force de travail non adaptée, et cela aura une influence sur l’économie à long terme. L’acte de voter est déconsidéré par de nombreux citoyens dont les jeunes qui n’en voient plus l’utilité face aux manques de perspectives. L’usage de la violence pour se faire entendre interpelle face aux actions pacifiques de remontées des problèmes du terrain, de manifestations ou de grèves… Les syndicats et les actions syndicales sont déconsidérés par les gouvernants remettant en cause leur légitimité, y compris auprès des enseignants s’agissant des syndicats de l’EN. Les élections professionnelles voient l’abstention augmenter et les personnes cherchant à s’engager dans le syndicalisme se font de plus en plus rares à cause d’un sentiment d’impuissance à se faire entendre et respecter. Débat autour de l’adhésion obligatoire à un syndicat ou non, de la mise en place du tirage au sort en lien avec le niveau élevé de l’abstention, du droit à la révocation des élus et gouvernants. Utilité en complément des syndicats du mouvement des stylos rouges pour faire entendre les revendications au sein de l’EN pour revaloriser nos métiers déconsidérés. Propositions : Il faut rétablir les contre-pouvoirs et redonner du pouvoir aux corps intermédiaires. La démocratie ne se résume pas qu’au vote. Quand les programmes sont refusés au CSE, ils ne devraient pas être imposés malgré tout mais corrigés. Les syndicats doivent être considérés, davantage entendus dans la remontée des problèmes et dysfonctionnements. Plus généralement, les corps intermédiaires (syndicats, représentants des différentes composantes de la communauté éducative…) doivent être mieux considérés et entendus par les gouvernants. La démocratie participative est essentielle. Les gouvernants et les élus doivent rendre des comptes, pas seulement à la prochaine élection, à la fin d’une mandature. Il faut retisser le lien entre les élus, les décideurs et la base citoyenne. Le traitement pyramidal du haut vers la base des problèmes et de la conduite des politiques doit cesser ! Face aux moyens humains et financiers supplémentaires nécessaires à la réussite de nos jeunes, il est proposé que l’Etat oblige les GAFA à payer leurs impôts à hauteur de ce qu’ils gagnent, lutte efficacement contre la fraude fiscale qui se monte à des dizaines de milliards d’€ chaque année et établisse une meilleure progressivité des impôts et le retour de l’ISF. 6° L’échec des politiques de mutualisations à différentes échelles : Constat : Les mutualisations encouragées par l’Etat en matière scolaire et au-delà n’ont souvent pas eu les effets positifs espérés et n’ont pas fait l’objet de véritables bilans de la part de l’Etat. En faisant cela, on rend service à l’Etat qui demande toujours de faire des économies. Les réformes dans l’EN répondent toujours à un objectif économique au lieu de répondre aux intérêts des élèves. Les Conseils d’Administration (CA) des collèges et lycées doivent se prononcer sur la répartition des moyens, qui ne sont pas suffisants. Les directions des établissements font ce qu’elles peuvent pour que cela fonctionne. Les responsabilités sont déléguées aux niveaux inférieurs. Il faut dire que l’on ne peut pas fonctionner avec des moyens que l’on n’a pas. Propositions : L’Etat doit cesser de conduire des politiques obligeant à toujours plus de mutualisations sans bilan préalable des politiques antérieures de mutualisation. Il faut tenir compte de la superficie et non uniquement de la démographie pour obtenir davantage de moyens, imposer des normes dans les critères à établir par nos gouvernants. Cela avantagerait la Haute Marne et la ruralité et rééquilibrerait l’équité territoriale face aux métropoles souvent avantagées par les politiques publiques depuis des décennies. 7° La difficulté de vivre en milieu rural : Constat : La vie en milieu rural à l’exemple de la Haute Marne est de plus en plus difficile à cause de la disparition et de l’éloignement des services publics, des centres de formation pour les études supérieures, d’une offre en matière de loisirs et de culture moins attractive pour les jeunes que dans les métropoles et des faibles perspectives d’ascension sociale. La France se construit autour de 19 métropoles, et tout va avec. Il faut dénoncer cette problématique. Propositions : Déconcentration et décentralisation des Grandes Ecoles et hautes administrations voire des ministères hors de Paris afin que les élites puissent mieux connaitre la réalité des territoires et mieux élaborer leurs lois et leurs normes. Donner une image positive de la ruralité qui incite à venir y vivre. Nécessité de la mise en valeur de l’économie locale, des circuits courts en se servant de la transition écologique pour développer dans nos campagnes un mode de production plus respectueux de l’environnement et créant de nouveaux emplois dans l’agriculture.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

None

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

None

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

None

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

None

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

None

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Compte-rendu d’une des 3 tables de travail composée de 5 gilets jaunes et de 2 élus municipaux langrois entre 20h40 et 22h30. Les gilets jaunes présents ont souhaité porter leurs revendications et propositions hors du cadre rigide des questions proposées pour chacune des 4 thématiques en rappelant leur volonté de pouvoir vivre plus dignement avec des fins de mois qui ne serait plus difficile et en revendiquant une meilleure démocratie pour redonner le pouvoir aux citoyens. En voici la synthèse : Transition écologique : Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique et œuvrer à un véritable développement durable accessible au plus grand nombre de nos concitoyens : - se méfier de la solution des voitures électriques à cause des matériaux très polluants et de leur faible autonomie et investir davantage vers des énergies plus propres afin de pouvoir circuler en polluant beaucoup moins - réduire les normes pour le contrôle technique afin de ne pas pénaliser les jeunes automobilistes et les classes modestes, afin d’éviter la conduite dans l’illégalité tant que l’accès aux véhicules plus propres ne sera pas garantis aux plus jeunes et aux plus modestes - ne plus jeter les surplus agricoles et agro-alimentaires qui répondent aux normes sanitaires et donner obligatoirement les stocks d’invendus aux associations caritatives qui devront respecter les normes sanitaires avant de les redistribuer aux bénéficiaires - faciliter les circuits-courts tout en réduisant les importations de produits agricoles et agro-alimentaires lointains et tout en interdisant les importations de produits agricoles et agro-alimentaires qui ne respecteraient pas les normes européennes et françaises - permettre aux plus modestes et aux classes moyennes de rénover leur logement pour réduire la consommation énergétique par des aides significatives, ce qui permettrait de réduire considérablement nos besoins énergétiques, gage de moins d’importations (et donc d’économies) et de moins d’émission de CO2. Nicolas Fuertes, conseiller municipal et départemental (secrétaire et un des 2 élus présents à cette table aux côtés de 5 gilets jaunes)