Date de publication : 2019-01-23
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

aux élus, aux syndicats et à la vie associative

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Ne plus ridiculiser la fonction politique. Obliger les élus à effectuer un bilan participatif et obligatoire en fin de mandat sous la forme d'un questionnaire électronique officiel.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

introduire une dose de proportionnel dans les élection et reconnaître le vote blanscou nul

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Je crois qu'il faut supprimer le sénat. Chambre d'un autre âge au mode électoral (les grands électeurs) non démocratique. Remplacer cette assemblée par une nouvelle composée d'élus émanant des Régions en fonction de la majorité de chacune d'elle. Cette Chambre se réunit une fois seulement par mois. Elle fait remonter à l'exécutif la réalité et les besoins des territoires.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il faut rendre le vote obligatoire. Rappeler les droits et les devoirs du citoyen et prendre en compte le vote blanc ou nul.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En les comptabilisant. Si leur nombre est trop important, ils annulent la validité de l'élection.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

La seule méthode est de rendre obligatoire, à la fin de chaque mandat électoral un bilan citoyen sous la forme d'un questionnaire qualitatif à remplir par chaque citoyen et comptable pour l'élu. Le retour devant le vote des citoyens n'est pas suffisant. Limiter à deux le nombre de mandats successifs pour favoriser le renouvellement des élus et faire en sorte de ne plus voir des Maires, des sénateurs ou des députés effectuer quatre ou cinq mandats de suite. Cela oblige aussi les élus à garder un pied dans la réalité.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Je me méfie du vote référendaire. La plus part du temps la réalité est suffisamment complexe pour qu'il soit impossible de répondre par oui ou par non. La plupart du temps c'est oui mais... ou non mais...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faut faire confiance aux élus à condition de mettre en place une réelle possibilité de bilan par les citoyens du mandat d'un élu et les décisions qu'il a prises au cours de son mandat.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Il faut supprimer le Sénat et le remplacer par une assemblée qui soit l'émanation des Régions et qui regroupe une partie des élus régionaux déjà élus dans les conseils régionaux. Ce sont eux qui seront chargés de faire remo,ter à l'exécutif national la réalité des territoires.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Supprimer le Sénat, donc les départements. Mettre en place une Assemblée des Régions qui regroupera une partie des élus régionaux en fonctions des différentes majorité. C'est elle qui fera remonter à l'exécutif national la réalité des Régions

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Ne pas toucher à la loi de 1905 et toujours entretenir la séparation de l’État et des Religions

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

La République est une philosophie et pas seulement une simple démocratie. Elle garantie les libertés individuelles mais organises les libertés collectives. Il faut enseigner les vertus républicaine et reconnaître le bien-fondé de l’impôt redistributeur. Réaffirmer le rôle régulateur de l’État et les grande missions républicaines dans les domaines de l’Éducation, de la Défense, de la Santé et de la Culture. Rendre le vote obligatoire et assujettir ce devoir au droit de la Sécurité sociale par exemple... Renforcer le rôle de l'école dans les domaine de l'histoire et de l'éducation civique.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Valoriser la vie associative et le bénévolat.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

L'entraide, le partage de la connaissance, l'assistance mutuelle. Former des citoyens et non des consommateurs

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Reconnaitre dans les parcours individuels l'engagement citoyen dans les associations, prise en compte dans l'obtention des diplômes ou des droits à la retraite ou l'obtention de papier pour les étrangers sur notre territoire

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Bien sûr.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

La non prise en compte de la vie en commun: jeter des ordures sur la voie publique, ne pas ramasser les excréments de son chien, les mégots sur le trottoir. Proférer sans risque sur les réseaux sociaux des injures racistes, des menaces, du sexisme

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Faire œuvre de pédagogie dans les écoles, sur les chaines du services public: télévision et radio. Verbaliser des comportements abusifs... Donner des moyens aux associations de terrain pour lutter contre l'incivisme.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

S'engager dans la vie associative.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie. Tout ce qui participe aujourd'hui du populisme le plus basique.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Accomplir un véritable travail pédagogique. Le rôle du politique est de faire œuvre pédagogique s'il n'est pas obsédé par sa réélection. Punir plus sévèrement les débordements de rejets et la violence verbale. Un pays qui tolère qu'une femme meurt tous les trois jours par la violence de son mari ou de son conjoint est un pays qui va mal.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Je ne pense pas que le chantage aux allocations de solidarité soit une bonne chose. L'incivilité s'observe à tous les niveaux de la société. On peut être riche ne pas avoir besoin d'allocations de solidarité et être incivil en échappant à l’impôt par exemple.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut que notre pays prenne en compte l'arrivée des migrants. Pas plus que les autres pays européens mais pas moins. C'est un devoir inscrit dans notre constitution. Il fait axer sur une politique d'intégration. Le poids su religieux dans la vie quotidienne de nombreux migrants est un frein d'intégration. Il faut faire admettre que les lois de la République prélaveront toujours sur les dogmes religieux. Il fait faire en sorte que les signes extérieurs religieux ne soient pas admis dans la sphère publique. (toute la sphère publique). LA République regroupe des citoyens et n'additionne pas seulement des croyants.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Peut-être. Cela aurait le mérite de la transparence. Nous saurions combien de migrants s'installent dans notre pays et quelle politique d'intégration est mise en place.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut établir une péréquation d'admission d'étranger au niveau européens en fonction du nombre d'habitants par pays.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Accueillir dignement les étrangers. Favoriser l'apprentissage de la langue et donner des moyens aux associations sportives, culturelles, sociales d'accueillir des nouveaux entrants dans le pays pour les familiariser avec la société, la connaissance et le partage. Éviter le trop grand prosélytisme religieux ou le compenser avec des démarches citoyennes

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Remettre le pays dans le chemin qui monte en favorisant la connaissance et le savoir pour compenser l'avalanche des réseaux sociaux et ce qui s'y véhicule. Créer une chaine culturelle sur le service public. Miser sur l'intelligence et non pas seulement sur le consumérisme. Faire partager un sentiment d’optimisme et de valorisation du plus grand nombre.