Je vote pour un candidat dont la profession de foi et le programme me semblent correspondre à ce que je pense être le BIEN COMMUN. J'estime donc ne pas avoir à être personnellement représenté. J'attends de l'élu qu'il mette tout en oeuvre pour obtenir des décisions qui correspondent à ses engagements. La représentation démocratique n'est pas du CLIENTÉLISME.
Non
None
Je m'étonne que les PARTIS POLITIQUES ne soient pas mentionnés à la question précédente. C'est évidemment à eux qu'il revient d'assurer le lien entre les citoyens et les élus. Des dispositions devraient être prises pour que les partis politiques puissent s'exprimer régulièrement dans tous les médias et pas seulement en période électorale. Le gouvernement devrait assurer la gestion d'une plateforme sur internet permettant aux partis d'être en lien permanent avec les citoyens.
Une bonne chose
Il faut absolument empêcher la formation d'une classe politique; le non-cumul multiplie le nombre de personnes assurant des responsabilités politiques. Ce principe devrait être complété par la limitation du renouvellement des mandats et l'interdiction des "mandats conjugaux" (pas d'époux et d'épouse bénéficiant simultanément d'un mandat national et local) En revanche, les mandats doivent être assez longs pour que l'élu puisse mettre en oeuvre ses engagements (septennat non renouvelable pour le Président de la République).
Il faut mettre fin aux alliances contre nature constituées à seule fin d'empêcher tel ou tel parti d'avoir des élus: cette stratégie frustre les électeurs ainsi privés d'expression et produit des majorités artificielles, souvent paralysées. Pour les scrutins aux assemblées nationales et locales, il faut que tous les partis ayant au moins 5% des voies au premier tour obtiennent des élus. Cela se fait en réservant une partie des sièges pour une élection à l'issue du premier tour sur une liste déposée par les partis. Pour le second tour, attribution du reste des sièges au scrutin majoritaire par circonscription. Cela ne produirait pas des majorités plus fragiles que celles des alliances contre nature.
Oui
C'est précisément le nombre d'élus nationaux qu'il convient de diminuer. Cela aurait, au moins, l'intérêt de rendre les débats plus constructifs en limitant les interventions dont la seule finalité est de faire apparaître le nom de l'orateur( sic!) au Journal Officiel.
- en revalorisant le rôle des partis - en proposant aux électeurs de réelles alternatives - en modifiant le système électoral comme ci-dessus
Non
None
La démocratie n'est pas participative mais REPRÉSENTATIVE: elle repose sur la délégation. Il revient aux élus de délibérer pour construire le bien commun qui est toujours un compromis et non la volonté de la seule majorité. En outre, l'histoire montre que la prétendue "démocratie directe" n'est jamais que la terreur populaire (1792, 1848, 1871).
Non
None
Il revient aux élus de construire et voter le budget de leur collectivité: c'est l’essentiel de leur mandat; c'est l'essentiel de leur responsabilité. Le problème n'est pas celui du contrôle a priori mais de la rédition de compte a posteriori. En revanche, toute décision des pouvoirs publics (collectivités, administrations de l'Etat, établissements publics ou agences nationales) modifiant l'environnement et les conditions de vie des administrés devrait faire l'objet d'une étude d'impact et d'une procédure d'enquête d'utilité publique renouvelée (information générale, débats organisés, conclusions diffusées...). Eviter le référendum qui est un mode de consultation sommaire (il dégage des positions de principe et non une analyse de la situation).
Il faut supprimer le CESE puisqu'il ne sert à rien; d'ailleurs, la plupart des citoyens bien informés ne savent pas qui y siège. Il faut absolument un conseil national des collectivités territoriales où est débattu l'exercice des compétences partagées entre l'Etat et les collectivités (actuellement, ces compétences partagées, bien que nombreuses et essentielles, sont mises en oeuvre de façon lamentable, sur fond d'ignorance réciproque). Le Sénat doit devenir la chambre des collectivités et corps intermédiaires. Cette assemblée permettrait à ces corps intermédiaires et collectivités de participer au travail législatif, selon les procédures actuelles.
Oui
voir ci-dessus.
Il suffit d'appliquer ces principes de façon rigoureuse et sans arrangements.
Toute compréhension ne peut être que "réciproque" et "valeurs intangibles de la République" ne veut rien dire (on ne trouverait peut-être pas deux citoyens pour les énumérer de la même façon). Il faut en finir avec cette tarte à la crème des valeurs (tout le monde en a mais personne ne les énonce). L'important, ce sont les DROITS ET LIBERTÉS FONDAMENTALES. Le Conseil Constitutionnel devrait élaborer une liste claire des droits et libertés fondamentales découlant des textes constitutionnels et des engagements internationaux de la France. Ces Droits et Libertés fondamentales devraient être diffusés et enseignés (cf. USA "Déclaration des Droits"). L'ajout à cette liste de nouveaux droits fondamentaux (droit à la parentalité, à mourir dans la dignité, etc..., s'ils doivent être considérés comme "fondamentaux" c'est à dire opposables en toute circonstance et sans restrictions) devrait être soumise à référendum.
Le service civique universel paraît une bonne chose. Mais "l'engagement citoyen" impose le sacrifice d'autre chose: pour être citoyen, il faut cesser quelque temps d'être consommateur.
Le respect: respect d'autrui, des règlements, de la vie privée, de l'environnement.
C'est essentiellement une question d'éducation. L'éducation institutionnelle doit inclure la civilité et l'éducation familiale la politesse.
L’engagement citoyen ne peut trouver sa récompense qu'en lui-même.
Toutes les incivilités sont pénibles mais vivre en société, c'est d'abord se supporter; c'est ensuite être capable de se parler.
Les incivilités sont une dégradation de la RELATION HUMAINE; leur traitement repose sur la restauration de la relation humaine. Les personnes qui prennent la parole doivent se sentir protégées. Si c'est absolument nécessaire, les pouvoirs publics peuvent faciliter les échanges (au niveau de l'immeuble, du quartier, du village, ...).
Se parler.
La France n'est pas une société très discriminante.
Le principal problème est peut-être l'accès au logement. Les maires devraient avoir une obligation de vigilance et les moyens d'agir sur ce point.
Non
None
La situation de l'immigration en France est gérable et la politique actuelle est équilibrée. Le principal critère à prendre en compte pour cette politique est la capacité d'intégrer. Un accueil sans intégration est un déni d'humanité.
Oui, si ces objectifs sont les points d'appui d'un politique d'intégration.
Une concertation supranationale des politiques d'intégration et une stratégie internationale d'aide au développement.
L'éducation, dans toutes ses formes (culturelles et civiques), l'intégration sociale accompagnée, l'accès à l'emploi (bien des conseillers de Pôle Emploi y seraient plus utiles qu'à écouter des chômeurs qui veulent seulement conserver leurs droits).
La devise républicaine doit être actualisée: LIBERTÉ ÉGALITÉ SOLIDARITÉ. La fraternité est une notion religieuse qui manifeste la recherche de religiosité des premiers Constituants. Dire que tous les hommes sont frères, c'est prendre le point de vue de Dieu, qui n'engage pas les hommes. La fraternité est une croyance; la solidarité est un engagement.
Votre message a bien été envoyé.