Que la fiscalité soit juste et simple à appliquer – l’expression de "niche fiscale" est à bannir des faits et du langage – simple à comprendre et transparente, que chaque contribuable ait accès à son calcul, à sa rentabilité. Eviter ce qu’a fait un précédent président : "je" supprime la taxe professionnelle, mesure largement annoncée, et je crée discrètement aussitôt une taxe de montant proche, dite taxe foncière des entreprises ! La fiscalité doit résulter de travaux d’experts qualifiés et indépendants, étudiée sans les lobbies (exemple le prix d’un permis de chasse ne doit pas être décidé en conclusion d’un entretien du Président de la République avec le Président des Chasseurs), et objet de concertation démocratique : respecter les élus, les syndicats, les Associations citoyennes, dont celles des Maires de France ... Justifier la réduction de l’ISF parce que le Candidat-Président l’a promis dans sa campagne n’est pas acceptable.
Pour rendre la fiscalité plus juste : vouloir qu’elle soit juste. Ne pas la décider pour satisfaire un lobby ou un clan. La fiscalité réduite pour les riches et pour les grandes entreprises, motivée à court terme pour favoriser la création d’emplois par ces entreprises, est un leurre : les réductions permettent l’augmentation des dividendes versés aux actionnaires (+ 30 % en 2018), même aux délocalisés, et les emplois sont plus créés par les associations, par les petites et les moyennes entreprises.
Les impôts payés par tous : TVA, taxe sur la consommation électrique, taxe sur les carburants, ... Pas les impôts redistributifs.
Pour financer une conférence internationale qui ne servira à rien, que faites-vous aujourd’hui ? Pourquoi présenter cette question qui confirme que pour vous la France vit bien sans dépenses sociales, que celles-ci sont un plus à financer en dehors ?
None
L’aide à la réinsertion des chômeurs, et leur formation. Les guichets à effectifs réduits ne répondent pas au besoin.
Mes participations aux associations d’intérêt général et d’utilité publique sont sensiblement égales à ce que je paie comme impôts après déduction de ces dons, pour pallier les carences de l’Etat pour l’assistance aux familles en situation de détresse – Resto du Cœur, hébergement de sans-abri, ... Je peux payer plus sur le kérosène quand je pars en vacances aux Caraïbes ...
Pour l’essentiel les dépenses de l’Etat : Lutter effectivement contre la fraude fiscale, des personnes et des entreprises. Remplacer le délit d’assistance à personne en situation irrégulière par le délit de conseil à la délocalisation fiscale et de publicité pour les paradis fiscaux. Ne pas être efficace pour réduire la fraude fiscale est un délit. L’obligation pour les états européens d’emprunter aux banques commerciales, et l’interdiction de s’adresser aux banques nationales ou à la Banque Centrale Européenne, imposées par les traités européens, sont indéfendables : elles enrichissent les banques commerciales et coûtent très cher aux états. Les traités européens doivent être corrigés. Beaucoup de dépenses de prestige : pourquoi payer une COP si ses décisions ne sont pas contraignantes ? Elle devient une opération de prestige pour le Président qui l’organise.
Ma confiance n’est pas liée à la fonction des personnes mais à l’éthique que je perçois dans leur communication et dans ce que j’arrive à voir de leurs actions. Je définis un comportement éthique comme celui qui favorise au mieux la vie personnelle, celle des familles et des groupes, le respect de l’humanité et de la planète. J’ai confiance dans certains élus, pas dans tous. Quand j’étais Maire j’arrivais à travailler en confiance avec le Préfet et avec le Sous-Préfet. Cette confiance est trahie aujourd’hui parce que je constate qu’ils ne sont qu’une courroie de transmission des consignes ministérielles. La re-centralisation, pour moi outrancière (pour ce que je vis : regroupement des communes ou traitement des sans-abris, par exemple) est une catastrophe pour la citoyenneté et la confiance. Elle explique beaucoup l’abstention et les mécontentements. Comment faire confiance quand tous, du Président au Sous-Préfet, nous disent qu’une seule politique est possible et que je constate que depuis 1980 elle est de plus en plus injuste et nous conduit dans le mur ???
Oui
Oui, certainement. Les associations existent, elles doivent être respectées : supprimer les emplois aidés, sans préavis ni concertation, est inacceptable. Les syndicats, et des syndiqués en nombre suffisant, sont indispensables : aujourd’hui tous les pouvoirs, politiques et entreprises, ne les respectent plus. Diviser pour régner, … vous arrivez aux "Gilets jaunes" sans interlocuteurs. Les partis politiques sont indispensables, ne serait-ce que pour éviter la mascarade des "primaires". Leur fonction de formation à la citoyenneté est très importante. Les organismes professionnels sont utiles aussi, s’ils ne sont pas seulement des lobbies, comme interlocuteurs des administrations et des autres corps intermédiaires, syndicats et partis.
Parler vrai, réanimer les intermédiaires, associations, partis, syndicats : ce "Grand débat" ne mènera à rien parce que vous ne pourrez pas en déduire une synthèse honnête. Je participe parce que je ne veux pas rater une occasion d’exprimer ma responsabilité
Une bonne chose
Être élu ne doit pas être une profession. Dans d’autres pays, il est courant de passer d’un emploi à une période d’élu, et de retourner dans un emploi civil. La suppression de l’ENA aidera à mieux partager les responsabilités et à parler vrai.
Ma première proposition de programme politique est la fermeture de l’Ecole Nationale d’Administration : l’Université peut former les futurs haut-fonctionnaires et les futurs élus comme elle forme les autres professions. L’ENA est nuisible parce qu’elle conduit à la vérité unique qui n’aide pas à entretenir le lien, elle est nuisible par les copinages. Faites lire au Président et à ceux qui l’entourent "La ferme des énarques" d’Adeline Baldacchino, diplômée de l’ENA, faites leur oublier "ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire" et demandez-leur de regarder de l’autre côté de la rue (pour éviter des phrases qui choquent) et autour d’eux, ce qui est dépassé, inutilement compliqué, et injuste, ...
None
La question pour moi est : qui compte sur eux, et quels sont leurs moyens ? Les parlementaires d’aujourd’hui sont trop nombreux s’il ne leur est demandé que de voter ce qui est préparé par les "Services" ou par les conseillers du Président, s’ils n’animent plus les partis et ne participent plus à la formation des adhérents de ces partis. S’il leur est demandé ensuite de défendre ce qui a été voté, de ne plus écouter leur base, (pas seulement ceux qui ont voté pour eux, mais tous ceux qu’ils représentent) et de ne rien "faire remonter" des besoins de leur circonscription, ils ne méritent aucune confiance. Dans leur rôle actuel, ils sont trop nombreux. Pour une démocratie réelle, ils ne sont pas trop nombreux, les conseillers occultes et les lobbies sont, eux, beaucoup trop nombreux. Pour reprendre l’exemple du Conseil Municipal d’Ambierle : 19 est trop parce que le Maire ne veut aucune participation autre que celle des adjoints. S’il voulait bien et savait associer les conseillers à la vie communale, ils ne seraient pas trop nombreux. A chacun sa responsabilité, le "vivre ensemble" mérite la participation de tous, chacun à sa place. Vu comme cela ils ne sont pas trop nombreux. La communication des citoyens avec des participants à la vie politique proches incitera à voter.
Admettre qu’il n’y a pas une seule politique possible, veiller à ce que l’information ne soit pas seulement la défense de la (fausse) vérité commune. Valoriser la diversité. Exemple des "Gilets jaunes" : valoriser par les réactions des Exécutifs ce qui est équitable dans ce qu’ils expriment, parler le moins possible des violences (parler quinze jours d’un attentat est entrer dans le jeu des auteurs de cet attentat, qui sont ainsi valorisés). Un grand débat, oui, mais pas rédigé par le Président et ses conseillers. Une commission nationale existe dite "Commission du Débat Public" : pourquoi l’avoir créée puisqu’il faut le mouvement des "Gilets jaunes" – et les violences en tous sens qu’il entraîne – pour penser que le débat public peut être utile (je doute que la forme choisie ici par le Président soit constructive). Si l’exécutif n’attend rien du débat public, pourquoi avoir créé cette Commission du Débat Public ? Ce n’est sûrement pas à l’exécutif de "mettre en place une démocratie plus participative" ! Beaucoup d’initiatives de démocratie participative existent : les respecter et les valoriser par un débat public réel, c’est à dire dans lequel le pouvoir écoute le public, et le public écoute le pouvoir ! Un tel débat public serait probablement un moyen efficace de contrer les tenants des complots : informer et parler vrai. Je constate la défaillance des moyens d’information : les chaînes de télévisons copient toutes les chaînes commerciales, avec à chacune sa dose de débilité, les informations, écrites et sur le net, disent toutes les mêmes choses au même moment ..., le champ est libre pour les promoteurs des complots. Je constate cette dérive en même temps que la reprise des médias de toutes natures par des groupes financiers, mais je ne sais pas quelles réorientations proposer pour remédier à cet état de faits : quel rôle peuvent jouer ici les syndicats professionnels de journalistes, les écoles, ??? Un code de bonne conduite des journalistes, une déontologie des rédacteurs en chefs ???
Oui
Le nombre des votes blancs doit être donné dans les suffrages exprimés
Admettre qu’il n’y a pas une seule politique possible, veiller à ce que l’information ne soit pas seulement la défense de la (fausse) vérité commune. Valoriser la diversité. Exemple des "Gilets jaunes" : valoriser par les réactions des Exécutifs ce qui est équitable dans ce qu’ils expriment, parler le moins possible des violences (parler quinze jours d’un attentat est entrer dans le jeu des auteurs de cet attentat, qui sont ainsi valorisés). Un grand débat, oui, mais pas rédigé par le Président et ses conseillers. Une commission nationale existe dite "Commission du Débat Public" : pourquoi l’avoir créée puisqu’il faut le mouvement des "Gilets jaunes" – et les violences en tous sens qu’il entraîne – pour penser que le débat public peut être utile (je doute que la forme choisie ici par le Président soit constructive). Si l’exécutif n’attend rien du débat public, pourquoi avoir créé cette Commission du Débat Public ? Ce n’est sûrement pas à l’exécutif de "mettre en place une démocratie plus participative" !
None
OUI à deux conditions : que leur résultat soit respecté, et que la question posée soit une vrai question. Exemples : Le traité européen dit de Lisbonne, soumis en 2005 à un référendum rédigé sauf erreur pour être approuvé. Refusé par les français et les néerlandais, signé quand même en décembre 2007, en vigueur depuis le 1er décembre 2009. Personne n’avait imaginé le refus possible, pas de plan B. Lourd péché de jeunesse pour cette Europe, oublié des responsables d’hier et d’aujourd’hui. Précision : ce traité exclut les compétences économiques et monétaires des décisions du Parlement européen. Ajoutez à cela la fréquence avec laquelle l’Europe est dite responsable de ce qui gêne chez nous, et vous ne vous étonnerez plus d’une perte de confiance. Le référendum du Royaume Uni sur le "Brexit" a été formulé sauf erreur pour que les anglais répondent NON. Ils ont répondu OUI, nous voulons sortir de l’Europe, scénario imprévu dont ce pays a du mal à sortir. Un référendum ne doit en aucun cas être un moyen de confirmer un choix unique. Un référendum doit être possible sans initiative de l’exécutif en place. D’initiative parlementaire ou citoyenne, il peut être utile. Je ne sais pas pourquoi ce qui a été proposé en 2015 n’a pas été utilisé : des conditions trop restrictives ?
Je ne souhaite pas la consultation directe des citoyens. Les élus, les assemblées élues locales et les corps intermédiaires sont indispensables. La consultation directe est la porte ouverte aux manipulations et à l’absence d’information honnête.
Le rôle qui leur est fixé par la Constitution : que le Président et le Premier Ministre les fassent travailler et nous informe, par priorité aux conseillers inconnus et qui n’ont pas de comptes à nous rendre.
None
Peuvent certainement mieux faire, mais je préfère de loin la réglementation des interventions des lobbyistes
Ne touchez pas à la loi de 1905, respectez-la. Les termes de la loi de 1905 sont précis, il n’y a rien à renforcer. Evitons de dire telle religion responsable de tels désordres. Si des adeptes d’une religion sont responsables d’un délit, jugeons-les suivant les lois relatives à ce délit.
Respectez LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, parlez vrai, préférez la Justice à l’ordre, la non violence aux affrontements. Privilégier les caméras aux grenades.
Que ceux qui nous dirigent et nous représentent montrent l’exemple. Eduquer pour servir et respecter, plus que pour la compétition.
Servir et non se servir
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Les moins tolérables sont les incivilités qui atteignent les enseignants et les pompiers. Aider les enseignants à être fiers des services qu’ils rendent, revaloriser leurs rémunérations, limiter le nombre des élèves par classe. Enseigner est un service de valeur avant d’être un coût.
Pour lutter contre ces agressions, condamner le réflexe "pas de vague", ou "ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire", protéger les lanceurs d’alertes.
Eduquer, préférer la justice à l'ordre, dénoncer ce dont nous sommes témoins, communiquer pour corriger. Eduquer nos enfants, exiger de tous les détenteurs d’autorité le respect des autres, ...
Discrimination à l’égard des sans-papiers, parcours de combattant pour obtenir un examen de leur situation, interdiction de travailler pendant plus de dix ans, motifs de refus incompréhensibles. L’absence de moyens pour répondre à ces carences est inadmissible.
Ne pas mentir en parlant de vague, cesser d’exploiter la situation des réfugiés comme argument électoral, arrêter la politique agricole commune qui appauvrit l’Afrique : là encore parler vrai, préférer la justice à l’ordre. Admettre que la fraternité de notre devise a tout son sens dans le respect des diversités.
Oui
Oui, mais avec le souci de valoriser les personnes et de les réinsérer.
L’absence de politique autre que le refus, l’externalisation en Libye et ailleurs de moyens de lutte, ce qui équivaut à un soutien des passeurs, le refus d’assistance aux naufragés sauvés de la noyade par les ONGs, et les migrations utilisées comme argument électoral, me font honte ! Le classement des pays dits sûrs pour les reconduites, sous-produit de la politique étrangère, est indéfendable. Il faut cesser de mentir sur ce point, donner les statistiques honnêtes et ne plus accepter que les migrations soient caricaturées pour faire peur. Les critères : respect humain, voir ce qui est enrichissement dans l’accueil. Respectez l’interdiction d’enfermer les mineurs ! Mettre dans les Préfectures et les Sous-Préfectures (une proximité est souhaitable ici aussi), les moyens de traiter humainement les personnes, les familles et … leurs dossiers.
Je ne comprends pas "une fois nos obligations d’asile remplies" ?? Comment envisager de traiter en comptable une question d’humanité ? Si une île disparaît par l’élévation du niveau des mers, direz-vous "accueillons 1 000 personnes, mon quota sera rempli, le nombre de noyés tolérable n’est pas encore atteint" ? Ou bien là où la France livre des armes, direz-vous aux familles en danger, parce qu’elles n’adhèrent pas à la religion du vainqueur "ce pays est devenu sûr grâce à nous, restez chez vous !" Pour moi cette question traduit l’inhumanité de celui qui l’a rédigée.
Nos responsabilités internationales doivent prendre en compte, "pour du vrai", la réalité des migrations, s'interdire de désigner les "migrants" comme les responsables des pr oblèmes domestiques. S'interdire de s'en servir pour faire peur. Parler vrai sur ce sujet aussi.
Pour les adultes l’intégration par le travail précédé de formations, l’école pour les jeunes. Le plus possible, dans l’intérêt commun, les formations adaptées aux emplois en tension.
Ma première proposition de programme politique est la fermeture de l’Ecole Nationale d’Administration : l’Université peut former les futurs haut-fonctionnaires et les futurs élus comme elle forme les autres professions. L’ENA est nuisible parce qu’elle conduit à la vérité unique qui n’aide pas à entretenir le lien, elle est nuisible par les copinages. Faites lire au Président et à ceux qui l’entourent "La ferme des énarques" d’Adeline Baldacchino, diplômée de l’ENA, faites leur oublier "ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire" et demandez-leur de regarder de l’autre côté de la rue (pour éviter des phrases qui choquent) et autour d’eux, ce qui est dépassé, inutilement compliqué, et injuste, ...
L’aveuglement et l’absence de courage de nos gouvernants, leur abandon aux lobbies des régulations et des mesures nécessaires : comment distinguer entre des manifestations diverses de mêmes causes : nous détruisons notre planète. Le plus important pour moi est : quelles conditions de vie je prépare pour mes petits-enfants ?
Oui
Je ne vois plus d’écureuils, beaucoup moins d’oiseaux, les abeilles meurent, … et je sais être, moi, responsable pour demain.
Oui
Oui je peux : prendre ma voiture le moins possible, transports en commun et co-voiturage, trier les déchets, mener les tailles vertes à la déchetterie, économiser l’électricité, réparer ce que je peux, par préférence à remplacer, ne pas acheter pour payer moins cher des choses dont je sais que leur durée est prévue courte, … Ce qui peut m’inciter : mon idée du bien commun et ma responsabilité.
Mes comportements sont mon problème, ce débat aidera à changer nos comportements s’il conduit à un consensus sur l’urgence, avec des choix politiques concrétisés. S’il ne conduit qu’à me laisser mauvaise conscience, il sera destructif.
Mes comportements sont mon problème, ce débat aidera à changer nos comportements s’il conduit à un consensus sur l’urgence, avec des choix politiques concrétisés. S’il ne conduit qu’à me laisser mauvaise conscience, il sera destructif.
Oui
Oui, mais je crois avoir fait ce que j’ai pu : eau chaude solaire, isolation (partielle mais à ce jour je ne sais pas faire plus), des panneaux photovoltaïques (j’aurais pu en mettre plus si l’aide n’avait pas été plafonnée), ...
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
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Parler vrai, défendre la planète et non les agriculteurs français : distinguer les deux questions : produire sain, et soutenir ceux que cette nécessité met dans l’embarras.
Parler vrai, et ne plus reporter à demain ce qui est urgent aujourd’hui.
Votre message a bien été envoyé.