Date de publication : 2019-01-24
Code postal : 75018

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Expliquer les decisions prises au niveau européen qui conditionnent le budget national, lors de rendez-vous solennels avec les citoyens. Expliquer pourquoi l'Europe ouverte à la concurrence organise le dumping fiscal (la présence de Junker est, à cet égard, une manière de provocation) , social et environnemental entre états-membres, pourquoi elle subit une concurrence déloyale de la part de l'extérieur (Chine, Etats-Unis, autres émergents) alors que sa force économique devrait la placer en position de dicter les normes sociales et environnementales au reste du monde; expliquer pourquoi elle ne parvient pas à s'entendre pour faire payer l'impôt aux GAFA ni lutter contre l'évasion fiscale, pourquoi elle accepte que les Etat-Unis fassent traîner en justice ses fleurons industriels pour ensuite les racheter. Expliquer pourquoi l'Europe, en dépit de sa généreuse aide au développement, demeure un nain géopolitique. Etablir un bilan clair et chiffré de la décentralisation et l'articulation Etat/ collectivités.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Dresser le bilan de la décentralisation en termes de coûts et d’effectifs. Optimiser.Supprimer ces "échafaudages financiers" qui mobilisent une bureaucratie proliférante et coûteuse. Eviter les effets de seuil: ils écrasent le pouvoir d'achat des classes moyennes qui payent le maximum et ne bénéficient d'aucune aide.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Sur le revenu en élargissant l’assiette. chacun devrait être conscient que "l'Etat" fonctionne avec les impôts des citoyens. Ce n'est pas le cas de ceux qui ne payent pas l'impôt sur le revenu.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Créer un viager d´Etat pour la prise en charge de sa fin de vie. En donnant de son vivant tout ou partie de son patrimoine, chacun recevrait une rente d'Etat lui permettant de faire face aux dépenses du grand âge. A propos du recul de l'âge de la retraite, quelle est son incidence sur le taux de chômage?

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

APL. Utiliser ce budget pour changer les chaudières et financer la recherche pour la transition écologique. Assortir le RSA d’une véritable obligation d’activité (formation, travail d’utilité collective) afin qu'il ne puisse pas être cumulé avec du travail au noir. Contrôler strictement les dépenses de santé.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Accompagnement des enfants des milieux défavorisés afin de pallier les carences des familles en termes éducatifs et de corriger un tant soit peu la ghettoïsation de l'école. S'occuper sérieusement du très grand âge (voir proposition de création d'un viager d'Etat) .

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

J’appartiens à la classe moyenne qui est tellement ponctionnée que mon niveau de vie équivaut désormais à celui d’une personne non imposable et qui bénéficie de réductions et avantages divers. Donc, c’est non. Ça suffit. Améliorez d'abord la gestion et soyez radins avec l'argent public.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les strates de décision: Europe, État central. collectivités ont fait exploser les coûts structurels au détriment des services publics en prise directe avec la population: soignants, enseignants, policiers, lesquels sont méprisés et sous-payés. L'accroissement de la CSG (des retraités en particulier) ne sera acceptée que si les comptes publics sont assainis et si les entreprises bénéficiaires des allègements de charges investissent et embauchent. Pour l'instant, nous n'avons rien vu et cela fait des décennies que l'on nous "vend" l'allègement des charges des entreprises comme moyen de résorber le chômage. L'heure de vérité est arrivée. Par ailleurs, j'observe autour de moi une surconsommation médicale effrénée (certains s’efforcent de consommer un montant égal ou supérieur à ce qu’ils cotisent!) . A cet égard j'ai le sentiment que la prévention prônée par le corps médical s'apparente davantage à la recherche de nouveaux business qu'à une véritable politique publique visant à améliorer la santé. Je constate que l'ordre de grandeur des APL distribuées sans discernement, est le même que celui de la recherche en France : ce sous financement de la recherche publique (et pire encore de la recherche privée) accompagné d'une éducation au rabais nous conduit tout droit au sous développement. Enfin, le report de l'âge du départ à la retraite, doit être examiné au regard de son impact sur le niveau de chômage en France

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Mon niveau de confiance est faible quelque soit le niveau de représentation: corruption, médiocrité, "com" à outrance, faible efficacité, faible interaction avec les citoyens. inflation de textes et de réglementations. Annonce non suivies d'effets (exemple: le choc de simplification administrative lancé lors du précédent quinquennat. Quel bilan?)

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Non, parce que les organisations syndicales sont trop peu représentatives et présentent les mêmes travers que les organisations politiques. Non, parce que beaucoup d'associations se sont bureaucratisées et s'investissent davantage dans le plaidoyer que dans les actions concrètes.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que la corruption cesse et soit réprimée dans des délais raisonnables ( la justice se montre fort patiente avec les élus). Que les élus s'organisent pour nouer un dialogue régulier avec leurs électeurs (on ne les voit qu'au moment des campagnes). Qu'ils cessent de gaspiller l'argent public (communication, festivités, voyage"d'études" prétexte à goguette, clientélisme). Qu'ils cessent de se commettre dans des émissions de divertissement. Qu'ils congédient leurs communicants et adoptent un parler-vrai.ET SURTOUT QU'ILS REGLENT LES PROBLEMES.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Un parlementaire ou un président de région doit exercer à plein temps. Il peut rester au conseil municipal de sa commune et, ainsi, rester en prise avec les réalités de la base. ll convient également de limiter le nombre de mandats consécutifs et adopter une limite d'âge pour se présenter à une élection..(NB: je viens d'apprendre qu'un élue âgée de 89 ans venait de renoncer à son mandat de présidente de région...)

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Composer le CESE à la proportionnelle sur la base du résultat des élections législatives. Limiter de manière plus drastique le coût des campagnes électorales . Au demeurant, faut-il encourager la dispersion (surtout pas de retour à la Quatrième) ou, au contraire, la recherche de majorités d'idées?Il y a autant de sensibilités que de français...

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

S'attaquer une fois pour toute au millefeuille territorial. Notre démocratie est "encrassée" par cette multiplication de lieux de décision (et surtout de non-décision et de corruption) et la prolifération des comités en tout genre.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens se détournent des élections en raison de l'impuissance publique, des promesses non tenues, de la politique spectacle, de la communication omniprésente qui se substitue à l'explication, de la médiocrité ambiante..

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Les questionnaires de ce type peuvent être un moyen. Se méfier en revanche du referendum sauf à renoncer à toute politique d'aménagement du territoire: avec le RIC pas de parc nucléaire ni éolien, pas de TGV ni d'autoroute pas de port ni d'aéroport, etc... .Le pays sera encore plus ingouvernable. Faire le tri parmi tous les conseils, comités, commissions qui ont proliféré et font écran avec la population... Les évènements récents : aéroport de Nantes et gilets jaunes ont démontré que, désormais, c'est la violence et l'illégalité qui font céder le pouvoir.Les dossiers sont d'une grande complexité, la participation est donc à manier avec précaution. (A noter que la gestion participative ou cogestion des entreprises n'a pas vraiment prospéré).

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Je me méfie du référendum. Il vaut mieux améliorer le fonctionnement de la démocratie représentative

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Les élus votent les budgets. Il leur revient d'assurer le travail d'explication. Par ailleurs : mettre en ligne un tableau de bord des dépenses en regard des budgets votés.. Diffuser le détail des dépenses de santé: qui dépense quoi (en fonction des catégories sociales), qui prescrit quoi? Qui sont les bénéficiaires des subventions. Comment évoluent les dépenses de personnels etc...On pourrait instaurer un système de question écrite (rédigée par un certain nombre de citoyens) sur le modèle des questions parlementaires.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je n'ai personnellement aucune forme de lien avec mes élus nationaux (ni locaux d'ailleurs à Paris) mais ne comprends par cette question. Ces rôles sont définis par la constitution. C'est la manière de fonctionner qui doit être améliorée.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Limite d'âge pour les élus. Rendre impossible les carrières politiques au long court. Faire en sorte que le CESE organise de grands débats citoyens. Que le CESE soit composé à la proportionnelle.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Supprimer toute forme de financement public aux organismes à caractère confessionnel, y compris les écoles. Pour le financement des associations cultuelles, adopter un système analogue à celui des campagnes électorales: financement individuel seulement et dans une limite fixée par la loi,, pas de financement d'origine étrangère. Faire respecter les lois qui existent déjà. Lutter contre la communautarisation des quartiers. Lutter contre toute forme d'endoctrinement via Internet. S'intéresser davantage au rôle des églises évangéliques qui sont de puissants vecteurs idéologiques dans le monde.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Donner l'exemple. S'appuyer sur l'école. en renforçant l'éducation civique: faire passer un brevet d'éducation civique en cours de scolarité en fin de quatrième ou de seconde. Assortir l'octroi des titres de séjour d'un examen de citoyenneté.Faire participer les adolescents à des activités d'utilité publique.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

S'appuyer sur l'école (voir ci-dessus), sur la réserve citoyenne, sur les associations qui accompagnent les écoliers des milieux défavorisés. . Décorer du Mérite, de manière collective, les associations qui agissent vraiment sur le terrain. Créer une journée du civisme au cours de laquelle ces décorations seraient remises de manière solennelle.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Respect de l'argent public (impôt, consommation médicale, accès aux aides sociales). Respect de l'autorité (forces de l'ordre, fonctionnaires, enseignants notamment). Egalité femme/homme . Respect des espaces publics.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Eduquer la population en s'appuyant d'abord sur l'école, puis de manière continue sur les moyens de communication, notamment l'audiovisuel public. Il faut mettre l'accent sur le soutien scolaire, l'encadrement des jeunes (sports, éducation artistique) et l'accompagnement des personnes âgées.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Valoriser les professions altruistes (soignants, enseignants, forces de protection civile..) d'une part dans le discours, et en améliorant leurs statuts. Ouvrir des voies d'accès aux fonctions publiques à des personnes ayant fait preuve d'un engagement citoyen. Renforcer la réserve citoyenne et gratifier ceux qui s'engagent concrètement. L'associer au travail du CESE.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Fraude et évasion fiscale. Comportements de parasites vis-à-vis de notre protection sociale. Dégradations de l'espace public. Agressivité/ mendicité et manque de respect dans les transports. Dégradation des comportements dans l'audiovisuel où la vulgarité se propage. Harcèlement commercial au téléphone.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Lutter contre l'évasion et la fraude fiscale. Montrer l'exemple (en finir notamment avec les écarts de langage). Lutter contre toutes les formes de violence, notamment verbale. Interroger la vulgarité qui sévit dans l'audiovisuel et faire de l'audiovisuel public un véritable instrument d'éducation populaire.. Interroger l'impact des jeux vidéo et de la pornographie sur le comportement des enfants et adolescents. Mettre en place une campagne d'information sur les risques. Sensibiliser les enseignants et les médecins.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Intervenir lorsqu'un écart est constaté dans l'espace public. L'initiative "dans ma rue" de la ville de Paris qui permet de signaler les dépôts sauvages est à encourager comme le numéro d'appel pour signaler les agressions sexuelles (à étendre aux agressions "tout court")..

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Discriminée en tant que caucasienne et francophone dans mon quartier de Paris fortement communautarisé. Misogynie et mépris de classe dans le contexte professionnel.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Lutter contre l'échec scolaire et la ghettoïsation du système éducatif. Disperser l'habitat social au lieu de la concentrer comme c'est le cas depuis les années 70. Contrôler l'immigration. Valoriser les professions altruistes.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

RSA contre activité obligatoire. Contrôle des dépenses de santé à la fois du côté des prescripteurs et des consommateurs.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Depuis plus de 30 ans l'intégration des populations originaires d'Afrique fonctionne mal. Trop de quartiers sont communautarisés. Il faut limiter strictement l'immigration au droit d'asile et à l' accueil de talents.: chercheurs de haut niveau, entrepreneurs, créateurs, étudiants. Et, une fois pour toute expulser les sans-papiers et démanteler les réseaux qui, sur notre territoire, organisent ces trafics d'humains: c'est à cette aune que se mesure "l'impuissance" publique ferment de la crise actuelle.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui. Peut-on sérieusement "charger la barque" avec 5 millions de ch^meurs, des centaines de milliers de sans-abri, une misère qui se déploie partout et une paupérisation accélérée des classes moyennes?

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Adopter une politique au niveau mondial. A cet égard, est inacceptable l'attitude de l'Allemagne qui, sans concertation européenne, a ouvert les vannes et négocié de manière unilatérale avec la Turquie. Contrôler strictement les entreprises qui utilisent une main-d'oeuvre immigrée sous payée et encouragent les trafics humains. Promouvoir au niveau des Nations-Unies une campagne mondiale de contrôle des naissances. Faire le bilan de l'aide au développement depuis 50 ans (en particulier, celle de l'UE) avant de déclarer qu'il faut encore l'augmenter. En tout état de cause, conditionner notre APD à la capacité des récipiendaires à contrôler leurs migrants.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Disperser l'habitat social. Renforcer les moyens de l'école en zone défavorisée puisque ces zones ont été créées par des politiques publiques discriminatoires. Renforcer dès l'école primaire les actions en faveur de l'égalité "fille-garçon".

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Promouvoir un projet européen qui confère à l'Europe un véritable rôle géopolitique après des décennies de vassalité et d'obédience ultra-libérale.. Concevoir et mettre en oeuvre des contre-mesures pour lutter contre la cyber-guerre idéologique.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Je pense que la décentralisation a entraîné une hypertrophie administrative qui nous coûte très cher. L'argent public est gaspillé, les coûts de fonctionnement excessifs aux dépens des services en prise direct avec les citoyens (soignants, enseignants, personnels de sécurité et d'entretien des infrastructures). Après 35 ans de mise en oeuvre, Il faut dresser un bilan rigoureux de ce processus (de balkanisation du territoire qui a multiplié les lieux de décision et également ... de corruption) et mettre un terme à cette gabegie en établissant un partage clair de responsabilités et des financements.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

Non, au vu de ce qui précède

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

1/ Il est quasi-impossible de parler à un "humain" en cas de difficulté avec un service public, notamment municipal à Paris. 2/ Trouver des solutions à la question des sans-abri. 3/ La Ville de Paris n'assure pas correctement le nettoyage des espaces publics. Paris est un dépotoir à ciel ouvert qui me fait honte. 3/ Mes deux bibliothèques sont fermées pour plusieurs mois et simultanément dans mon quartier parisien. 4/ La médecine d'urgence et de proximité doit être réorganisée.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Les démarches sur Internet sont pénibles pour ceux qui ont des difficultés visuelles.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Des lieux dédiés à l'accompagnement des personnes pour l'accès aux services en ligne, par exemple dans les bibliothèques municipales ou les bureaux de poste.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les transports en commun à Paris.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

1. L'éducation. Il faut s'attaquer aux inégalités territoriales et sociales. En finir avec les ghettos éducatifs conséquence d'une politique d'aménagement du territoire pernicieuse. Payer et respecter les enseignants. Cesser de favoriser l'enseignement privé, qui reçoit des subventions, et pratique l'entre soi.. 2. Organiser la médecine pour traiter les urgences hors de l'hôpital et, en même temps, lutter contre la sur-consommation médicale (encouragée par certains praticiens d'où une perte de confiance vis-à-vis de cette profession qui, quoique libérale, est rémunérée avec de l'argent public); . 3. Trouver des solutions à la question des sans-abris qui peuplent nos trottoirs. 4. Faire de l'audiovisuel public un outil d'éducation populaire. 5. Contrer l'emprise croissante du juridisme qui nous oriente vers le modèle états-unien.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Déclaration d'impôt. Inscription à l'université en auditeur libre. Dossier de retraite. Succession.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

- S'agissant de la haute fonction publique, diversifier les recrutements à toutes sortes de profil, notamment scientifiques, afin que la voie : IEP/ENA ne soit plus majoritaire. Former ensuite durant deux ans , puis régulièrement en continu. Remettre en jeu les parcours tous les dix ans pour supprimer les rentes de situation. Favoriser les passerelles d'une administration à l'autre. Supprimer les grands corps. Le prestige du Conseil d'Etat indique que , dans notre pays, le juridisme prévaut sur la créativité. Je préfèrerais un Conseil où siègerait de grands scientifiques chargés d'éclairer les décisions publiques. - Il a été question d'un " choc de simplification " lors du quinquennat précédent. Où en sommes-nous? - Faire un grand ménage dans le maquis règlementaire et la multitude de comités et commissions. - Clarifier les responsabilités et les financements entre Etat et collectivités.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Dresser le bilan de la décentralisation qui devait rapprocher le citoyen des lieux de décision. Les collectivités ne peuvent être exonérées de toute responsabilité dans la crise actuelle qui affecte particulièrement les habitants des zones rurales et celles dites "périphériques". Qui a signé les permis de construire au milieu de nulle part au lieu de repeupler les centres-bourgs, qui a autorisé l'implantation de centres commerciaux en périphérie au détriment des commerces de proximité? A-t-on supprimé les doublons? Le recrutement a-t-il été rigoureux?

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai souhaité m'inscrire à l'université en auditeur libre après ma mise à la retraite. J'ai dû renoncer face aux difficultés administratives

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Ma démarche a été un calvaire. Mon interlocutrice à La Baule refusant obstinément de prendre en compte mes années d'études en classes préparatoires en tant qu'élève -maître (issue de l'Ecole normale d'instituteurs) .

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai été victime d'un accident chirurgical à l'hôpital public qui a eu de lourdes conséquences. - j'ai quand même dû remettre un chèque de rallonge de 700 euros au chirurgien. - je n'ai jamais obtenu de réponse de l'hôpital lorsque j'ai demandé copie de mon dossier.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Commencer par expliquer les solutions disponibles actuellement, chiffres à l'appui, avec des arguments scientifiques. Dire en particulier que le nucléaire demeure une nécessité dans l' attente d'avancées technologiques offrant des sources d'énergie vraiment performantes. Répondre par la science plutôt que par le droit (nouveau business?). Le discours servi par les professionnels de l'écologie est consternant de malhonnêteté. Pourquoi le ferroutage n'a-t-il pas été développé en France et en Europe? Qu'advient-il du concept d'autoroute de la mer Agir pour le contrôle des naissances dans le monde.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Événements climatiques anormaux. Pollutions diverses mais surtout atmosphériques. Angoisse liée aux catastrophes qui s’annoncent

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Contrôle de mes consommations: eau ,électricité, chauffage, alimentation animale. Utilisation des transports en commun. Recyclage et achats "seconde main". Circuits courts. Pas de ventilateur ni climatiseur. Pas de tissu synthétique.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

L'exemplarité des décideurs en la matière. Trêve d'incantation, de pétition, de démission.....Mon comportement est un exemple à suivre.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Il s'agit plutôt de changer les politiques publiques: - Changer massivement les chaudieres en utilisant le budget des APL (Rappel: les appareils électriques ont été changés par EDF lorsque le réseau est passé du 110 au 220 dans les années 60) avec sélection des bénéficiaires par tirage au sort annuel . - Demander aux maires d'organiser des transports collaboratifs à échelle locale. Taxer les climatiseurs. Développer le télé-travail.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Développer des systèmes de chauffage urbain en utilisant des pompes à chaleur fonctionnant avec les galeries du métro.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le covoiturage|Le transport à la demande|L'auto partage|Les taxis collectifs à coût modéré et dont les trajets seraient programmés

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les mairies. Les régies de transport municipales (taxis collectifs, intermédiaires entre le bus et le taxi individuel). Les départements en zone rurale pour assurer les interconnections avec le réseau ferré.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Au niveau européen, faire émerger un programme commun de transition écologique vraiment opérationnel (ne pas accepter des décisions unilatérales telles que celle prise par l'Allemagne qui concerne tout le continent). Taxer les pays émetteurs de carbone ET/ou réduire les aides communautaires dont ils bénéficient. Utiliser ces taxes pour financer des programmes de recherche afin de faire émerger de nouvelles solutions (ex: neutralisation des déchets nucléaires, batteries, décarbonisation de l'atmosphère , nouvelles techniques agricoles...). Promouvoir un indicateur (à côté du PIB) incluant les aspects environnementaux. Créer un prix UNESCO de la transition écologique.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

- Sur le modèle de la TVA (et ou des miles), associer à chaque achat/vente un bilan carbone de type bonus/malus.. Ces bilans carbone pourraient faire l'objet d'un marché du carbone individualisé (et pour les entreprises) à l'échelle nationale, sans création monétaire avec des contreparties à définir ( crédits d'impôts, crédits pour améliorer l'habitat ou changer de véhicule, points-retraite...). - Limiter l'extension géographique des communes par la loi, afin de préserver, en particulier, les terrains agricoles. - Concevoir une politique incitative visant à repeupler les centres des petites et moyennes communes. Densifier l'habitat. - Promouvoir le modèle de ville-jardin (voir Singapour) .