Date de publication : 2019-03-04
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Rien. Il ne faut pas rêver. Entre ce qui sera dit ou écrit et la réalité il y aura toujours un monde de dissimulation.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

RETABLIR l'ISF. Même si cela ne rapporte pas grand chose, c'est symboliquement primordial. La paix sociale est à ce prix. A qui veut-on faire croire que sa suppression fera rentrer en France les exilés fiscaux (entre parenthèses, bonjour le patriotisme !) ? Il me semble également que l'impôt sur les sociétés devrait être modulables en fonction des emplois créés ou supprimés. Les entreprises sont les grandes bénéficiaires de l'argent public. On ne leur demande rien en contrepartie. Il serait juste lorsqu'elles licencient ou mettent la clef sous la porte (surtout lorsqu'elles sont viables) qu'on leur demande de restituer une partie de la manne qu'elles ont engrangée aux frais du contribuable.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La CSG, si je ne m'abuse, était destinée à être temporaire ? Il serait peut-être temps que l'Etat clarifie la situation et cesse de tromper le citoyen. Il est certains domaines de la vie quotidienne où le taux de TVA est excessif. Pour les impôts courants (revenu, TH, TF) je ne vois pas comment on pourrait les baisser sans mettre en péril le budget branlant de l'Etat. Mais pour les taxes foncières et d'habitation, elles devraient être publiques, particulièrement dans les communes rurales. Cela éviterait les tarifications arbitraires car on constate souvent que les édiles qui fixent les taux ont la main très légère en ce qui les concerne, et beaucoup plus lourde pour les autres.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il est indécent d'attribuer par exemple l'allocation de mère célibataire (ou parent unique) à des femmes mères de plusieurs enfants qui vivent en concubinage notoire. Je distribue des colis alimentaires à une centaine de familles de mon quartier et le cas est quasi général. C'est une véritable escroquerie aux fonds publics. Si les couples mariés étaient davantage aidés que ne le sont ces fausses mères célibataires, cette allocation de complaisance fondrait comme neige au soleil. Il m'apparaîtrait également juste que l'on demande aux bénéficiaires du RSA d'effectuer quelques heures de travaux d'intérêt général ne serait-ce que pour leur éviter de s'installer dans une oisiveté dont ils ont ensuite le plus grand mal à sortir.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Incontestablement l'assistance aux personnes âgées qui deviennent au fil du temps les plus vulnérables.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour l'aide au grand âge. Il est vrai que la vignette auto leur était destinée. On voit l'usage qu'en ont fait les gouvernements successifs et le crédit à accorder à leurs promesses !

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Au député de ma circonscription car il est proche des gens et à leur écoute.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Le lien n'est pas dénoué avec les élus qui détiennent un mandat local. C'est avec les édiles nationales qu'il y a divorce. L'électeur ne se sent plus ni écouté ni respecté. Par exemple lorsqu'en 2005 on lui confisque le résultat d'un referendum en faisant des pieds et des mains pour contrecarrer un résultat (à près de 55 %) qui n'allait pas dans le sens souhaité par les gouvernants, il ne faut pas venir pleurer sur le délitement de la démocratie et l'abstention aux scrutins suivants. La distorsion entre le train de vie de l'Etat et celui du citoyen est également source de rancoeur. Tout comme les mesures molles en matière d'environnement résultant d'un asservissement obséquieux aux lobbys de toutes sortes. Davantage de proximité avec le citoyen, une écoute moins condescendante et moins de certitudes arrogantes permettraient peut-être de s'acheminer vers une ébauche de réconciliation.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Un vieux proverbe dit qu'on ne peut être à la fois au four et au moulin. Etre maire est déjà suffisamment prenant sans qu'on y ajoute d'autres mandats. Le cumul favorise de plus la suzeraineté locale et amène certains à se conduire en véritables potentats de sous-préfectures.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

C'est évident : une dose significative de proportionnelle, comme dans la plupart des pays.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les Conseillers généraux et les Conseillers régionaux me semblent faire double-emploi. Il me semble que le même élu pourrait représenter son canton (peut-être en faudrait-il un peu moins) à la fois au département et à la région. Ce serait plus efficace et beaucoup plus économique.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

J'ai toujours voté par devoir et avec de moins en moins de conviction. Aussi je comprends très bien que de plus en plus de citoyens décrochent et ne voient plus l'utilité de s'exprimer. Si l'on se réfère à 2005, cela ne sert effectivement à rien. Pour un referendum, poser les bonnes questions et tenir compte de leur avis est déjà la moindre des choses pour les motiver. Pour les autres scrutins, les élus se sont tellement tirés de balles dans le pied pour se décrédibiliser eux-mêmes qu'il leur appartient, et à eux-seuls, de combler l'abîme dans lequel ils se sont jetés en favorisant les intérêts particuliers au détriment du bien commun.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En le considérant comme un suffrage exprimé. Et en instaurant un pourcentage au-delà duquel l'élection est invalidée.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le RIP serait déjà un premier pas vers une démocratie plus participative. Mais plus l'élu sera à l'écoute du citoyen, moins le RIP sera sollicité.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En cessant de se moquer du monde et en abaissant les conditions de déclenchement du RIP, celles de 2015 étant une atteinte de plus à la démocratie par ses conditions irréalisables.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Le RIP pourrait justement servir à cela.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Leur rôle est tellement assujetti au pouvoir central que leur marge de manoeuvre est faible. Je doute fort que notre monarchie républicaine soit disposée à leur donner plus de pouvoirs.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La question ne se posait pas jusqu'à ce que l'Islam devienne omniprésent. La formation des ministres du culte des autres religions n'a jamais posé de problèmes. Mais il serait peut-être temps de se pencher sur celle des imams et sur leurs origines.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Ce sont des valeurs qui doivent être enseignées par la famille et l'école. Si l'Etat devait s'y substituer, c'est qu'il y aurait faillite de l'une et de l'autre.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Il ne manque pas de travaux d'intérêt collectif qui pourraient être effectués en contrepartie de ces allocations.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'immigration et la politique migratoire ne doivent pas être dissociées du travail. Il est incompréhensible de refuser l'accès au travail à ceux qui ne détiennent pas un titre de séjour. Cela alimente un cercle vicieux. Pas de titre, pas de travail et pas de travail donc pas de possibilité d'obtenir un titre de séjour.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Ce n'est pas au Parlement de fixer des objectifs. Tout immigré dénichant un emploi doit pouvoir rester sur le sol français. Tout immigré n'en trouvant pas au bout d'un certain temps doit être reconduit à la frontière. L'obtention d'un emploi doit conditionner le droit d'asile.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Le principe qui est utilisé en Suisse et aux Etats-Unis : en gros, tout immigré est accueilli et aidé durant une certaine période, en général un an. Au bout de cette période, soit il a déniché un emploi, soit il cherche encore. Une seconde période de six mois est accordée à celui qui est toujours en recherche. Les six mois écoulés, s'il n'a toujours rien trouvé, il est reconduit à la frontière. Trop souvent, la France est considérée comme un pays de cocagne en matière d'aide sociale. Nous n'en avons plus les moyens. Le contribuable demande grâce. L'assistanat automatique et perpétuel doit cesser. Accueillir l'immigré qui veut travailler, OUI. Celui qui n'aspire qu'au RSA et à la CMU, NON.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Les immigrés italiens, polonais, portugais, asiatiques se sont intégrés sans problèmes. Les arabes qui travaillent aussi. Seul le travail permet l'intégration. L'accès au travail doit être accordé à tous et l'installation sur le sol national doit lui être assujetti.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

TOUS sont cruciaux et méritent d'être traités.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

STOP au tout-voiture. STOP aux transports de denrées alimentaires en provenance d'Asie ou d'Afrique comme si l'on n'était plus capable de produire en France. STOP aux pesticides et aux engrais chimiques qui empoisonnent nos sols en décimant insectes et oiseaux. Sommes-nous devenus un pays si indigent qu'il ne soit plus possible de trouver des pois gourmands qui ne proviennent pas du Kenya ou un réfrigérateur qui ne soit pas fabriqué hors-frontière ?

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Augmentation sensible des températures, diminution des précipitations, récoltes précoces, disparition de la faune tous les jardiniers amateurs se rendent compte au quotidien des méfaits du réchauffement climatique. Sans parler de la nécessité d'installer des climatiseurs polluants et consommateurs d'énergie si l'on veut supporter les surchauffes estivales qui deviennent la norme.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Recyclage des déchets (ce qui me paraît bien mince par rapport au tonnage quotidien de CO2 dégagé dans l'atmosphère par les avions et tous les véhicules terrestres). Isolation des domiciles. Utilisation de produits Bio. ABANDON DE LA VOITURE non-indispensable puisque j'habite un centre-ville. A la campagne, renoncement au chauffage au bois.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

L'économie engendrée par l'abandon de la voiture devrait suffire à tous les automobilistes, véritables vaches-à-lait de l'Etat, pour les inciter à franchir le pas.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

J'ai déjà changé mes comportements sans rien demander à personne.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

En ville, lorsqu'on habite une copropriété à chauffage collectif la marge de manoeuvre est limitée.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Pour la bonne raison que j'ai renoncé à la voiture et que je m'en félicite.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le transport à la demande|Le covoiturage

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

On ne peut tout demander à l'Etat. C'est à l'individu de cherches ses solutions. Exception faite pour les personnes âgées en zone rurale non desservies par les transports en commun à qui un service de transport à la demande devrait être systématiquement offert par le Conseil Général pour rallier le chef-lieu de canton et les services (ce qui existe dans certains départements mais pas partout).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Si la France était pionnière en la matière, cela se saurait. Elle a pour l'instant plutôt à s'inspirer d'autres pays (ceux du Nord de l'Europe, par exemple) plutôt que de faire partager son absence de choix et de politique efficace en la matière.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Une écotaxe s'impose pour les dizaines de milliers de poids lourds qui traversent la France au quotidien. J'habite près du sillon rhodanien qui devient invivable. Même chose dans la vallée de Chamonix. Il serait temps d'arrêter de se plier au lobby du transport routier. Le ferroutage doit également IMPERATIVEMENT être développé. Il est lamentable d'être aussi nul sur ce chapitre.