Un site avec en temps réel les dépenses engagées.
Contrairement à ce qui se passe, ne pas faire de cadeaux aux plus riches. Voir la démonstration de Branko Milanovic Inégalités mondiales, le destin des classes moyennes, les ultra riches et l'égalité des chances, 2019.
Aucun
Taxer les plus riches (1 à 5% des plus riches), ceux qui cumulent capital et revenus du travail à des hauteurs indécentes, taxer les transactions financières.
Aucune.
None
None
A partir du moment où l'on cotise pour la solidarité collective, il faut pouvoir réellement en bénéficier. Pensons aux indépendants pour les droits au chômage par exemple...
Ceux en qui nous devons faire le plus confiance pour nous représenter sont nos élus à condition qu'il y ait un réel contrôle sur ceux-ci et que leurs pouvoirs soient contrebalancés par de réels contre pouvoirs.
Oui
Les syndicats sont un héritage essentiel de notre histoire. Leur rôle ne doit pas être de bloquer, ce qui les discrédite, mais de proposer des solutions concrètes permettant un réel débat avec les autres institutions pour arriver à un projet commun, utile et juste pour le plus grand nombre. C'est cela un débat. Les associations reconnues d'intérêt public doivent pouvoir aussi intervenir dans le débat en tant que spécialistes d'une question.
Etre élu ne signifie pas obtenir des passe-droits et être au-dessus du panier. Un élu est un représentant qui incarne une partie des citoyens, ce qui implique d'immenses responsabilités. Si un élu doit avoir le respect qui incombe à sa fonction, celui-ci se doit d'être exemplaire. Cette exemplarité lui permet alors de mettre au service de tous les moyens dont il dispose pour agir, en toute transparence. Tout secret donne naissance à une illégitimité, aux théories du complot. Plus grave, cela rompt la confiance et coupe le lien qui devrait être indéfectible entre un élu et ceux qu'il représente. Au regard de ces droits et responsabilités doivent donc répondre des devoirs spécifiques aux charges d'élu avec des sanctions spécifiques. Enfin, être élu n'est pas une carrière. On ne peut accepter que des citoyens fassent des élections un fond de commerce.
Une bonne chose
On objectera qu'un député-maire a ainsi davantage les réalités de terrain qu'un simple député. Rappelons qu'un élu est un représentant. Quel que soit le mandat, l'élu se doit d'être intimement attaché à un territoire qu'il connaît, qu'il pratique. De plus, cela évite encore une fois la confusion des genres et la création de clientèles.
On pourrait imaginer introduire une dose de proportionnelle lors des élections législatives. Mais il faut sans doute se prémunir d'une République des seuls partis qui dans des cas de crise majeure n'a pas les moyens de gouverner. On peut voir à ce sujet les leçons de la IVème République.
Non
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Beaucoup de citoyens ne participent plus aux élections pour divers raisons : sentiment de ne pas être écoutés, représentés, sentiment d'avoir un faux choix à faire, incompréhension des enjeux... La clé est sans doute la confiance entre élus et représentés. Un bilan des travaux menés par les différents élus devrait pouvoir être consulté facilement par un tout un chacun avec des comptes à rendre : tel objectif a été atteint/partiellement atteint/non atteint en raison de... En amont des élections, un rappel des enjeux sous forme de publicité pour les divers élections paraîtrait également nécessaire. Enfin, si ce travail de publicité précédent n'est qu'un rappel, cela signifie que l'école républicaine aura su inculquer à la grande majorité des futurs citoyens le fonctionnement et les enjeux des diverses élections. Cela nécessite du temps, du primaire à la 3ème pour le faire réellement avec un examen final réel sur le sujet. (L'épreuve d'EMC du DNB est finalement bien légère au regard des enjeux...)
Oui
Voter blanc signifie que les citoyens qui ont exprimé ce choix se sont déplacés et participent à la chose publique. Il est donc essentiel que les institutions respectent et reconnaissent ce choix. Encore une fois, il faut comme dans tout système démocratique penser aux dérives possibles. L'indécision peut-elle bloquer un pays ? Des calculs de partis peuvent-ils remettre en cause une élection en appelant à voter blanc ? Un équilibre indispensable est donc à trouver. Sans trouver ici une solution toute faite, on peut penser peut-être à rejouer une élection quand un certain seuil (15%, 20 %, 25%, 30%, 40% ?) de votes blancs est atteint. Les partis devraient-ils alors changer de candidat, revoir leur programme dans un délais donné (1 mois, deux mois) ? Tout cela reste à imaginer. Mais encore une fois, prendre en compte le vote blanc, c'est respecter ceux qui n'ont que leur bulletin de vote pour s'exprimer et qui l'utilisent.
Le numérique paraît une voix à suivre. Des initiatives comme Parlement et citoyens (https://parlement-et-citoyens.fr) sont d'excellentes initiatives à condition de les faire connaître et pourquoi pas expérimenter de façon concrète aux plus jeunes (lycéens). L'autre voix est sans doute celle qui existe déjà : les débats et enquêtes publiques. Mais il faudrait alors moderniser et rendre plus efficientes ces pratiques. Là encore, rien ne sert de dire que l'on écoute les citoyens si c'est pour passer outre leurs questions, aspirations. Quand ces débats consistent simplement à dire que le débat a été fait, cela discrédite encore un peu plus la démocratie participative et invite les gens à s'en éloigner. Là encore, comptes rendus et autres retours des ces enquêtes et débats distribués par divers médias au plus grand nombre sont indispensables avant un vote par ceux qui sont concernés par le projet (au lieu d'une décision préfectorale verticale).
Oui
Les seuils en termes de signatures et du nombre d'élus pour le déclencher sont aujourd'hui trop élevés. Il paraît nécessaire de les réduire. La difficulté de sa mise en place avait déjà été soulignée par des députés et sénateurs en raison du nombre de critères à réunir... De même, il s'agirait de faire connaître ce RIP (acronyme malheureux...) S'il est inconnu du plus grand nombre, c'est sans doute parce qu'il s'agit encore une fois de se draper dans une belle idée ("regardez, on associe davantage les citoyens aux décisions"), inapplicable dans les faits. Néanmoins, il est effectivement important que ce genre de pratique soit bien encadrée. Les dispositions de ce référendum d'initiative partagée doivent prendre en compte quelque chose d'essentiel dans notre démocratie représentative : la séparation, les limites. Le libéralisme (politique) crée des séparations. Ainsi, les citoyens base de tout pouvoir ne doivent pas directement l'exercer au risque de dérives bien connues. "Le pouvoir gouvernant est issu des citoyens, mais le citoyen ne doit pas s'identifier aux représentants [...] le citoyen est celui qui à la fois fait le pouvoir gouvernant et à la fois garde sa distance avec lui et le juge en permanence, juge de sa légitimité" (L. Jaume). Cette réflexion nous invite donc à penser qu'il faudrait imaginer aussi un moyen pour les citoyens d'exprimer leur mécontentement au cours d'un mandat envers un élu, groupe d'élus ou responsable politique.
Les citoyens doivent savoir ce qui est fait avec l'argent public, le leur donc, comment ils en bénéficient, comment il est dépensé. On peut donc imaginer que lorsqu'un usager bénéficie d'un service public il en connaisse réellement le coût par un ticket, un retour par mail ou courrier afin de prendre conscience de ce que la collectivité lui a apporté. De plus, il faut que les coûts des marchés publics soient accessibles à tous très facilement afin de vérifier d'éventuelles dérives ou surcoûts par rapport au privé. Un affichage de ces coûts auprès des usagers devrait donc être possible sur le site des communes concernées, dans les services concernés et leurs sites. Si des incohérences sont relevées, celles-ci doivent pouvoir être signalées publiquement. Notons que nous sommes ici pour des actions à l'échelle des collectivités territoriales. En ce qui concerne les dépenses de l'Etat à des échelles plus vastes, encore une fois il incombe aux élus de faire les choix pour le bien du plus grand nombre. Mais ces derniers devraient alors publier les sources de leur réflexions et choix et en particulier la liste des lobbys consultés.
Ces assemblées doivent être au plus près de la vie des territoires en menant des enquêtes, en connaissant les rouages de ceux-ci, leurs dynamiques, leur organisation, leurs difficultés, leurs intérêts.
Oui
Il s'agit sans doute de redonner dans un premier temps une image positive de ces dernières. On ne doit plus avoir le sentiment qu'elles ne servent à rien en dehors de donner des privilèges à ceux qui y siègent. Encore une fois, les élus qui les composent doivent prouver leur exemplarité et investissement au service du bien commun dans un système qui éviterait tout soupçon de clientélisme, de passe-droits, de carrière politique ou de politique politicienne. Là aussi, les membres de ces institutions doivent avoir des comptes à rendre. Un vague rapport inconnu du public ne peut être satisfaisant.
La loi de 1905 est simple bien que son sens originel ait changé avec le temps. Si elle fut au début du XXème siècle dirigée contre l'Eglise afin de détacher les consciences de celle-ci, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une loi de tolérance et de respect. Chacun a le droit de croire ou de ne pas croire tant que cela ne trouble pas l'ordre public. L'Etat est neutre dans ce domaine et ne privilégie aucun culte. L'Etat ne doit donc s'occuper que de ce qui peut nuire au bien commun : discours de haine, de non respect de la tolérance, appels à la violence. L'Etat doit aussi permettre à tout un chacun d'exercer librement son culte au risque de voir des décideurs extérieurs intervenir dans leur financement avec parfois des arrières pensées éloignées des principes et valeurs de la République française. Tout cela passe par un échange égal avec les différents représentants des cultes.
Les valeurs de la République sont un projet commun fruit d'une longue histoire. Il s'agit d'idéaux difficiles à atteindre que la France a su mettre en avant dans de grands textes à l'écho mondial (Déclaration des droits de l'Homme, 1948). Pour pouvoir exister et vivre, s'améliorer, ces valeurs ne doivent pas être galvaudées. Or, force est de constater qu'elles le sont. Le cynisme est le poison de nos démocraties. Toujours clamées dans de beaux et grands discours, elles ne résistent pas longtemps à la realpolitik et à l'ultra libéralisme économique. Depuis les années 1980 on détruit sur l'autel de la rentabilité les principes édictés par le CNR, par ceux qui redonnèrent vie à la République, à une République sociale. Stéphane Hessel rappelait que parler uniquement des combats de la Résistance pour la défense des valeurs de la République et la libération du territoire national en oubliant le projet de la Résistance, c'était oublier l'essentiel de celle-ci. Beaucoup de ces anciens résistants mettaient aussi en garde contre la recherche effrénée du profit de quelques uns au détriment de tous. Tout cela pour dire que si l'on veut voir les citoyens français adhérer à ce beau projet universel de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité, ils doivent en percevoir les fruits, avoir le sentiment que ces valeurs les protègent et qu'il ne s'agit pas de vains mots, d'un habillage. La République française doit apporter un plus à ses citoyens. Au regard de son histoire, elle ne peut être la simple suiveuse de politiques libérales qui détruisent le bien commun. (L'Ecole en est le dernier exemple.) Encore une fois, dès l'école, les enfants doivent comprendre qu'on ne leur impose pas ces valeurs. Il doivent apprendre que dans cette institution ils bénéficient déjà de cette liberté, de cette égalité, de cette fraternité afin ensuite de pouvoir en poursuivre la construction à leur majorité. Malheureusement, au moment ou nous parlons, il semble que ce soit la contraire qui s'engage.
Dans l'antiquité grecque et romaine, ceux qui s'investissaient pour leur cité étaient récompensés. Il fallait pour cela en avoir souvent les moyens. Mais pas seulement. De plus, ces récompenses n'étaient pas seulement d'ordre financier, mais parfois aussi d'ordre honorifique. C'était surtout une marque de reconnaissance, un honneur d'être ainsi distingué au sein de la communauté civique. Aujourd'hui, quand on s'engage pour les autres, peu de reconnaissances, distinctions en dehors de beaux discours souvent opportuns. Il serait pourtant aisé d'en trouver d'ordres divers : du simple diplôme officiel à des avantages fiscaux ou autres, et pourquoi pas à une inscription sur des listes officielles de bienfaiteurs de la République. Un mot donc : reconnaissance. C'est ce dont manquent les membres de nombreuses associations, et de façon générale tout ceux qui s'engagent pour le bien de tous.
Tous les comportements qui pallient un manque de l'Etat, qui rendent un service à autrui, font preuve d'altruisme.
C'est tout un système qu'il faut changer ! Donner du statut social non pas à ceux qui accumulent richesses, smartphones dernière génération, belles voitures mais à ceux qui pratiquent l'altruisme. Encore une fois, il s'agit d'une question d'éducation et des valeurs que nous voulons faire passer à nos enfants à travers l'école républicaine.
Reconnaître ceux qui le font.
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Ne pas en pratiquer soi-même.
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Apprendre l'altruisme à l'école et non la mise en concurrence dès le plus jeune âge.
Oui
Prendre connaissance de ce que l'on doit à la solidarité collective afin d'en avoir conscience. Ensuite, cela dépend sans aucun doute des allocations de solidarité.
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Encore une fois, l'échelle nationale n'est pas la bonne face à cette question d'actualité brûlante et véritable enjeu pour l'avenir.
C'est à l'échelle européenne et mondiale qu'il faut agir. La France a-t-elle encore assez de voix pour cela ?
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Epistémocratie, ploutocratie, CYNISME, populisme de tout bord mènent notre (les) démocratie(s) à leur perte. La démocratie ne disparaît pas dans les ténèbres. Non, il suffit pour cela de se rappeler de l'accession d'Hitler au pouvoir et de voir ce qu'il se passe dans certaines démocraties en Europe même. D'aucuns la dépècent, petits bouts par petits bouts, au grand jour. Pris individuellement, aucun de ces petits bouts ne font réagir l'opinion ou ne paraissent bien grave, surtout quand ils sont un prétexte cynique à la défense de quelque chose d'apparemment juste, évident pour tous, en réaction à une actualité ou contexte donné, à une émotion collective. C'est ensemble qu'ils font système pour arriver à un point de non retour. N'est-ce pas ce que nous faisons, en particulier depuis les années 1980 ? N'est-ce pas ce que nous faisons en ce moment alors même que l'ONU nous rappellent à nos propres principes sur plusieurs points ? N'est-ce pas ce que nous faisons lorsque nous discutons "identitarisme" à l'Assemblée au lieu d'altruisme ? La démocratie est un bien commun. Les valeurs de la République sont notre projet et notre bien commun. Enfin, nous oublions souvent que la démocratie est "sociale" selon l'article 1 de la Constitution. Ce dernier aspect est celui qui devrait nous prémunir contre l'accroissement des inégalités. Ces dernières fragilisent la démocratie et lui sont finalement fatales. Les plus pauvres sont plus pauvres et les riches plus riches. Les classes moyennes voient leurs revenus diminuer, leur place diminuer. La conséquence de tout cela c'est le développement de la ploutocratie et/ou du populisme qui au final ne sert que les intérêts de quelques uns. S'agit-il là de nos seules alternatives dans un avenir proche ? Doit-on irrémédiablement se diriger vers "une dictature des classes possédantes" maintenant un habillage démocratique comme le fut en son temps la république romaine puis l'Empire né de son implosion ? Désinvestir dans l'éducation et la santé n'en sont que des signes précurseurs...
Tous sont liés ! tous sont importants !!!
Davantage de sensibilisation; d'éducation aux enjeux.
Oui
Risques augmentés. (tempêtes, inondations, sécheresse)
Oui
Gestion des déchets ; économies d'énergie.
Proposer des solutions alternatives et non taxer pour dégoûter et éloigner les gens des enjeux environnementaux.
Sûrement pas de taxer les gens. Aider à des transitions dans les divers domaines (logement, agriculture, industrie, transports). Imposer des normes CONTRÔLÉES aux divers constructeurs (bâtiment, constructeurs automobiles, agriculture intensive). Il faut donc mobiliser sur tous ces sujets nos talents, nos ingénieurs.
Non
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Oui
Qu'elles me fassent faire des économies.
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L'Etat doit piloter. Mais il convient de mobiliser chercheurs/ingénieurs et tout ceux qui innovent dans les différents domaines. Bref, il nous appartient d'être à l'initiative.
Utiliser la stratégie des petits pas. Agréger peu à peu ceux qui veulent s'investir, suivre, avancer avec eux. Si on attend l'unanimité, on ne fera jamais rien. Deuxièmement, privilégier dans nos partenariats économiques et d'échanges ceux qui s'engagent pour la planète.
La transition écologique ne doit pas être une punition pour les citoyens. Elle doit faire partie de notre projet commun. Malheureusement, cela demande encore une fois de l'altruisme, à différentes échelles. Or notre système économique ne favorise pas la prise en compte de l'environnement. Seul compte le profit à court terme de quelques uns. Cela paraît incompatible avec une prise de conscience de l'enjeu environnemental, climatique. La France peut elle vraiment ouvrir un chemin en proposant à nouveau des idées universelles au monde, en les mettant en application ?
Votre message a bien été envoyé.