Date de publication : 2019-03-05
Code postal : 22510

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Afficher un panneau devant chaque réalisation précisant clairement le type de financement utilisé : mondial, européen, État, collectivité publique, public, privé. Applicable aussi bien aux autoroutes (affichage au péage et sur les aires de stationnement), à Pôle Emploi (à l'entrée et dans les salles d'attente), aux administrations, aux transports publics, aux hôpitaux, aux exploitations agricoles aidées, aux constructions immobilières, etc. Cette information physique est relayée sur un site internet public avec un moteur de recherche par mot clef (production agricole, énergie nucléaire, par exemple) quand l'information visuelle sur place est difficile ou inappropriée.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Réduire efficacement l'évasion fiscale. Réprimer plus efficacement et publiquement la fraude fiscale. Supprimer les niches fiscales qui ne profitent qu'aux plus riches. Établir une échelle indicative de revenu de 1 (revenu minimum) à 10 (revenu max) pour les agents publics obliger les autres opérateurs (TPME, PME, autres entreprises, établissements et entreprises publiques, élus, autorités administratives indépendantes, etc.) à rendre publiquement accessibles de manière anonyme tous les revenus (du travail et du capital, mobilier et immobilier) qui excèdent cette limite.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Je ne suis pas favorable à une baisse des impôts. Plutôt une simplification de la fiscalité existante.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impôts|Je gagne environ 3000 € par mois. Je serais d'accord pour payer jusqu'à 5 % d'impôt en plus à condition d'être sûr que tous les contribuables d'une situation fiscale ou supérieure soit traités de la même manière.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Je ne crois qu'il faille durcir les conditions d'attribution des aides sociales. S'il y a de vraies fraudes, il faut augmenter les moyens des services de contrôle.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Il ne s'agit pas de renforcer les aides financières directes. Il faut surtout renforcer les moyens et le contrôle des services qui interviennent dans tous les domaines touchant à la personne. De la naissance (maternité, soutien aux parents), enfance (crèche, école), adolescence (collège, lycée, université), handicap, santé, vieillesse (résidences de retraite, EHPAD). Cela passe par une meilleure formation, un meilleur contrôle et de meilleurs conditions de travail (plus d'effectifs et un meilleur salaire).

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Toutes les politiques susceptibles d’améliorer la cohésion de la société française, accueil des réfugiés politiques et économiques compris.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tous les problèmes sont importants et souvent interdépendants. Il est aberrant de vouloir les prioriser.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Sur la production agricole, élaborer une politique publique financée à tous les échelons (Etat, collectivités territoriales) qui permettent aux agriculteurs de sortir des modes actuel de culture et d'élevage, y compris la répartition des terres et l'arrêt de la conversion de celles-ci en surface bétonnées (grands projets inutiles, lotissements, surfaces commerciales, etc.).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

J'habite en zone rurale et je vois que les végétaux sont affectés par les aléas climatiques à répétition : hiver trop doux depuis plusieurs années, manque de précipitations, réductions des espèces d'oiseaux et d'insectes.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je réduis mes déplacements en voiture (moteur à essence, vitesse réduite chaque fois que je ne gène personne : 60 sur route à deux voies, 90 sur route à 4 voies) au strict minimum et emprunte le plus souvent possible les transports en commun, même si ça me coûte plus cher (train, bus). Je réduis mes déchets non recyclables au minimum (compostage des matières putrescibles, achats en vrac). Je réduis ma consommation d'eau : récupération des eaux de vaisselle, de douche et de rinçage des végétaux pour la chasse d'eau. Je réduis ma consommation d'énergie : ménage au balai à la place de l'aspirateur quand c'est possible ; limitation du chauffage de la maison à 18°. Je ne jette jamais aucun aliment.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

J'utiliserais volontiers mon vélo pour me rendre à la ville distante de 10 km par une départementale trop accidentogène si une piste cyclable séparée la doublai. Je prendrai presque systématiquement mon vélo à condition qu'il soit sécurisé dans l'espace public (vol, intempéries). Je changerais volontiers mon véhicule à essence pour un tout électrique si sa location tout compris me coûtait moins de 150 € par mois pour une autonomie de 300 km. A la retraite, j'habite notre résidence secondaire en Côte d'Armor car mon épouse doit garder notre résidence principale pour travailler à Paris. Je ferais volontiers tous les investissements d'isolation et de chauffage si les aides étaient ouvertes aux résidences secondaires habitées en permanence.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

1. M'aider à changer ma chaudière à fuel contre un système plus écologique (aérothermie, granulés de bois par exemple) mais avec un accompagnement responsable type service public ou fournisseur d'énergie s'engageant sur une obligation de résultat. Actuellement, il est très difficile de faire confiance aux installateurs qui surfent sur les réductions d'impôt sans s'engager sur la durée, ni la pertinence écologique des systèmes qu'ils vendent. 2. Doubler les principales voies d'accès aux villes moyennes par des voies cyclables protégées sur un rayon d'environ 15 km. 3. Développer les transports en commun propres autour des villes moyennes. 4. Aider les communes rurales à mettre en place des systèmes de location de véhicules propres sur réservation. 5. Simplifier les offres de location de véhicules privées en imposant des contrats simples et en incitant les assurances individuelles à se porter garant de leurs adhérents - conducteurs les plus vertueux vis à vis des loueurs. Actuellement, prendre le train à la place de son véhicule et en louer sur place est très anxiogène du fait des contrats léonins qu'imposent les loueurs pour se protéger des accidents responsables causés par les locataires.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

M'aider à changer ma chaudière à fuel contre un système plus écologique (aérothermie, granulés de bois par exemple) mais avec un accompagnement responsable type service public ou fournisseur d'énergie s'engageant sur une obligation de résultat. Actuellement, il est très difficile de faire confiance aux installateurs qui surfent sur les réductions d'impôt sans s'engager sur la durée, ni la pertinence écologique des systèmes qu'ils vendent. Il faudrait aussi étendre les aides aux résidences secondaires habitées en permanence.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Transports en commun et à la demande plus souples et plus fréquents avec récupération et retour au domicile. J'habite à 10 km de la ville où je trouve 99 % des services dont j'ai besoin. La route que je pourrais emprunter en vélo est trop dangereuse. Si elle était doublée par une voie cyclable séparée, je diviserais au moins par quatre le nombre de mes déplacements en voiture (essence).

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

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14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les intercommunalités soutenues par l’État sous l'angle juridique et financier.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Commencer par élaborer et mettre en œuvre très rapidement une politique nationale efficace. Les nations les plus en retard ne tarderaient pas à suivre le mouvement.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1. Il est urgent de définir et d'appliquer une politique de l'énergie propre : arrêt des centrales nucléaire (y compris La Hague), tarifs d'électricité des particuliers indexés sur leur sobriété énergétique, développement parallèle de toutes les autres énergies renouvelables avec incitation (plus juridique que financière) de tous les acteurs (industriels, agriculteurs, transporteurs, particuliers) à produire de l'énergie et/ou à réduire leur consommation. 2. Définition et mise en œuvre rapide d'une politique agricole respectueuse de l'environnement comprenant l'aide à la conversion des exploitants traditionnels et à l'installation des jeunes pour accéder aux terres (type Terre de Liens).