Date de publication : 2019-02-14
Code postal : 75013

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Aux élus

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les "grands" élus aient plus conscience des réalités de terrain, pour tous les citoyens (ville et ruraux, Paris et province) - pas seulement ceux qui "râlent" parce qu'ils en ont le temps, mais aussi ceux qui travaillent et ne se manifestent pas. Arrêter d'écouter les fake-news et ce qui est relayé par les réseaux sociaux ou les soi-disant presse, qui sont des éléments de "ceux qui font du bruit et ont le temps de s'exprimer", biaisés par rapport aux éléments de terrain.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Arrêter les débats strictement politiques et prendre en compte les réalités de terrain

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Le droit de vote est un droit que l'on doit respecter. Par les citoyens qui doivent l'honorer en se rendant aux urnes, mais aussi par la crédibilité des élus et des élections qui nous sont soumises.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Une démocratie participative ne peut fonctionner que si les citoyens prônent des intérêts communs et pas leur intérêt propre à court terme. Difficilement compatible avec l'état d'esprit français.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il me semble que si les élus (élus donc normalement représentant de la population) étaient plus responsables, on ne se poserait pas ce genre de question.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le rôle qui leur incombe : représenter nos territoires et la société civile. Pas faire valoir leur intérêt propre.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Changer l'état d'esprit de nombre d'élus. Ils sont élus, ils ne sont pas gratifiés, ils sont au service de la population qui les a élus. A comparer avec l'esprit des élus de nos pays voisins comme la Suisse ou la Belgique qui par exemple se déplacent en transport en commun...

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Le respect de chaque religion et de chaque culture, y compris l'histoire de notre pays. La France est un pays qui a une longue histoire, qu'il convient d'assumer et de respecter. Nous ne sommes ni plus intelligents ni plus bêtes que ceux qui nous ont précédés ni que ceux qui nous suivront.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Ne stigmatiser ni les uns ni les autres. Cesser de véhiculer les images biaisées par l'actualité des médias : véhiculer des images de haine et/ou de violence sous prétexte que c'est de l'actualité ne fait que véhiculer des images de haine et de violence et en joue le jeu

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Réintroduire - par l'école au moins - l'éducation civique et cesser la bien-pensance.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect de soi-même et de l'autre : respect de parole, d'attitude, de comportement vestimentaire

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Que les élus, policiers, employés, etc. que chacun reste poli et courtois. Que l'on cesse de tutoyer les personnes interpelées par exemple Cesser de véhiculer les images biaisées par l'actualité des médias : véhiculer des images de haine et/ou de violence sous prétexte que c'est de l'actualité ne fait que véhiculer des images de haine et de violence et en joue le jeu

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Rester dans le respect. Respectons les règles de vie commune. Elles sont là pour rendre la vie publique possible.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les crachats par terre, le resquillage dans les transports, les altercations, les discussions fort avec les téléphones portables, l'utilisation commune de langues étrangères (non comprises par les français de base)...

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Eux-même respecter les gens et les règles et ne pas laisser "courir". Faire respecter les règles de vie commune. Elles sont là pour rendre la vie publique possible.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Que chacun se présente comme "civil" et se sente concerné par la vie civile. Que l'on accepte les différences. Non, nous ne naissons pas tous égaux, c'est une illusion. Oui, nous sommes égaux en droits. Tous. Pas seulement les minorités, les autres aussi.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les discriminations envers les blancs dans les publicités (notamment de la RATP) m'agacent profondément. Sous prétexte de ne pas discriminer des gens de couleur, on montre des resquilleurs ou des pollueurs uniquement blancs avec des bons noms franchouillards. J'appelle cela aussi de la discrimination.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Respectons l'autre. Acceptons nos différences et respectons les. Ce sont elles qui font nos richesses. Respectons les règles de vie commune. Elles sont là pour rendre la vie publique possible.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Donner à tous accès à la connaissance de la langue de notre pays (en particulier pour les personnes qui immigrent) plutôt que d'enseigner l'arabe à l'école.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je suis blanche (mon grand père était immigré), je n'ai pas d'enfant, je suis ingénieur, j'habite Paris, je suis mariée, je travaille à mon compte et j'y consacre beaucoup d'énergie pour gagner des revenus médiocres. Je fais face aux difficultés quotidiennes qui sont des "fins de mois" parfois difficiles (l'an dernier je n'ai pas pu me rémunérer), des appels de cotisation compliqués à gérer, des clients longs à payer, un habitat hors de prix et modeste, etc. En période de crise, je n'ai pas de droit au chômage. Dans le contexte actuel, je me sens tout à fait stigmatisée alors que la réalité de chaque jour est loin d'être simple. Notre société, avec sa bien-pensance, finit par donner priorité aux minorités au détriment d'une grande majorité. Ce n'est pas correct. J'aimerais bien que l'on pense aux millions de personnes qui sont considérées (par la presse ? des jaloux ? des personnes qui n'assument pas leurs choix ? des bien pensants ?) "favorisées" mais qui sont dans le bas de la classe moyenne, qui assument leurs choix, qui se lèvent chaque jours pour aller travailler, qui rentrent tard, qui ont un petit logement, qui ne montent pas au créneau dès que quelque chose ne va pas, mais qui s'adaptent et font de leur mieux. Non, nous ne naissons pas tous égaux, c'est une illusion. Oui, nous sommes égaux en droits. Tous. Pas seulement les minorités, les autres aussi.