Faites de la publicité sur l'usage des impôts: opposez aux idées reçues courantes comme quoi il n'y a pas de redistribution dans notre pays les chiffres des dépenses sociales, des dépenses d'investissement (éducation, transport, santé, défense, sécurité) et dépenses de fonctionnement. Une fois ces points clarifiés, il est alors possible de discuter sur la répartition de ces dépenses et sur les solutions pour les optimiser. Dites la vérité haut et fort aux Français sur le coût de la dette publique: la France vit au-dessus de ses moyens depuis des décennies et aucun gouvernement n'a eu le courage à ce jour de le dire aux Français: oui il faut baisser les dépenses publiques, et pour ne pas revenir en arrière sur des éléments essentiels comme l'éducation ou la santé, il faut augmenter l'efficacité de chaque euro publique dépensé.
Avant de décréter que la fiscalité n'est pas juste, commençons par rappeler qui paie quoi: moins de 50% des Français paient l'IR, les possesseurs d'immobiliers paient beaucoup d'impôts (IR, taxe foncières) et de charges (mises aux normes, entretien des structures (toit, murs, fondations), des réseaux propres de distribution d'électricité, eau), sans parler de l'IFI, impôt purement dogmatique, injuste et contre-productif (voir mes propositions plus bas). Inquiétante hausse aussi de la CSG, sans que les autres impôts baissent ou même restent constants. Et commençons par voir l'usage des impôts pour corriger les inégalités qui le méritent.
Plutôt que de baisser les impôts, qui finalement se termine toujours par un transfert des recettes manquantes vers plus d'impôts pour certains, voire de nouveaux impôts, interrogeons-nous sur l'usage des impôts, et sur l'assiette des impôts: entre l'IR payé par une minorité, et la CSG, très élevée et touchant tous les revenus, il y a un juste milieu à trouver. Donc pas de baisse d'impôts sans baisse des dépenses publiques.
Mieux rémunérer les salariés, ce qui générera plus de recettes de cotisations sociales. Diminuer ou supprimer certaines cotisations comme il a été fait récemment par le gouvernement, c'est repousser le problème dans le temps, et c'est mentir aux Français car ces pseudo augmentations de salaire se traduiront par des recettes en moins pour le social, les retraites, la solidarité, le contraire de ce que les Français souhaitent.
Je suis hostile par principe à cette proposition: ça ne fera que renforcer le poids de l'impôt supporté par les classes moyennes et moyennes supérieures et donc renforcer leur sentiment, réel, de toujours payer pour la communauté sans avoir jamais droit à la moindre aide (cf les récentes propositions de certains ministres de s'attaquer aux aides pour garde d'enfants ou aides à domicile aux personnes âgées pour les maintenir à leur domicile). ARRÊTEZ de plumer les classes moyennes/moyennes supérieures.
Santé en priorité: la situation des hôpitaux est désespérée, les personnels découragés, les malades maltraités faute de moyens et de personnels. Education: les conditions salariales des enseignants sont indignes d'un grand pays, nous sommes un des pays qui paie le plus mal ses professeurs.
Non, pas d'augmentation des impôts tant que e gouvernement n'aura pas présenté un plan d'optimisation des dépenses publiques.
Rachat de trimestres de la retraite de base: j'ai racheté 4 trimestres (26000 € sur 1 an), j'ai déposé mon dossier en 2016 et, hasard malheureux (?!) mon dossier a abouti fin 2017: mes 12 prélèvement ont été faits entre Janvier et Décembre 2018, et en conséquence le fisc m'oppose "l'année blanche" liée au passage au prélèvement à la source pour prendre en compte ces 26000 €, somme considérable, en déduction des revenus pour 2019. Le gouvernement a annoncé que les revenus exceptionnels en 2018 seront imposés, alors pourquoi cette charge exceptionnelle de rachat de trimestres n'est-elle pas prise en compte: totalement injuste vis à vis de ceux qui auront vu ces rachats pris en compte avant Janvier 2018 ou après Décembre 2018. J'ai écrit au Premier Ministre, au Président de la République: silence méprisant en guise de réponse.: pour la communication c'est raté. ISF et IFI: l'ISF s'est transformé en pur impôt sur l'Immobilier, très mauvaise décision. Nous expliquer qu'il est plus citoyen de spéculer en bourse ou thésauriser versus posséder et louer un bien immobilier qui a une utilité sociale (tous les propriétaires bailleurs ne sont pas d'infâmes marchandes de sommeil) pour le locataire mais aussi pour l'économie au vu des charges à régler chaque année pour l'entretien et le fonctionnement d'une copropriété (des milliers d'euro, voire des dizaines de milliers chaque année), dépenses qui font vivre des artisans et petites entreprises qui emploient de nombreuse personnes sur des emplois non délocalisables (contrairement aux emplois des grandes sociétés délocalisés en Chine ou dans l'Est de l'Europe par exemple). Ma proposition, puisque le gouvernement a créé l'IFI, est de permettre à ceux qui y sont assujettis de défalquer du montant de l'IFI tout ou partie des dépenses lourdes à la charge des copropriétés ce qui aura un effet positif sur l'économie locale et sur l'état des copropriétés (les faits divers tragiques ces derniers mois montrent combien il est urgent d'investir dans l’entretien lourd des immeubles). Du courage politique et de l'efficacité économique , c'est cela dont la France a besoin, pas de dogmatisme et de populisme. Salutations Républicaines.
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