Date de publication : 2019-02-10
Code postal : 56520

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Sur chaque document de versements d'allocations, précisez à partir de quel type d'impôt encaissé l'allocation a été versée. Joindre à l'envoi des documents de déclaration d'impôts sur le revenu, une feuille détaillée de l'emploi de cet impôt l'année précédente. Pas seulement un camembert avec des pourcentages.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Avoir une réelle volonté politique de faire payer l'impôt à tous les évadés fiscaux, à ceux qui pratiquent l'optimisation fiscale.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Ce n'est pas le problème. Il n'y a pas à choisir. Les impôts baisseront tous en même temps quand tous les évadés fiscaux ou ceux qui pratiquent l'optimisation fiscale paieront la part qu'ils doivent au pays. Système des vases communicants. Plus d'argent rentré moins à payer pour les citoyens pauvres et moyens qui doivent actuellement payer la part de ces profiteurs.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Ce n'est toujours pas le problème. Arrêtez de culpabiliser les citoyens de base. Justice fiscale d'abord.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Toujours pas le problème. Commencez par faire payer les plus hauts revenus qui échappent à 'impôt.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Dans le domaine de l'éducation et de l'emploi.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour aucun. Ce n'est toujours pas le problème. Je ferai plus d'efforts pour mon pays quand les plus riches en feront aussi. Mais s'ils en font, vous n'aurez plus à demander au citoyen de base pour quoi il serait prêt à payer plus d'impôt.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Vos questions sont inutiles. Le seul problème est celui de la Justice Fiscale. C'est un pognon de dingue qui manque à la France par évasion fiscale, optimisation, niches, etc... Le problème est là et uniquement là. Déjà en 2014, dans son livre "Qui a peu du Petit Méchant Juge" Monsieur Marc Trévidic écrivait : "Les Petits Cochons ne croient plus que les riches paient plus d'impôts que les pauvres. Entre les délocalisations, l'optimisation fiscale, les fraudes en tout genre, ils savent maintenant que la situation est identique à celle d'avant la nuit du 4 Août 1789.". Nous y sommes. Ne pas nous brandir l'épouvantail de la fuite des investisseurs. C'est un public plus large qui échappe à l'impôt (artistes, footballeurs dont les profits sont alimentés par les billets de spectacles et autres produits dérivés achetés par les français plus que moyens). Et pourquoi pas créer un impôt sur la citoyenneté française, comme cela existe aux USA. Tout citoyen français où qu'il vive sur la planète, paie un impôt à son pays. Ce serait déjà une belle somme qui rentrerait.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Même plus le maire qui se laisse aussi aller aux dépenses somptuaires, difficile à comprendre quand tant de concitoyens souffrent et qu'ils se plaignent eux-mêmes d'une baisse des dotations de l'Etat.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Aux associations humanitaires, d'aide aux devoirs des élèves de primaire et des collégiens, aux sports, aux arts, liées à l'emploi (ce qui comprend les organisations syndicales qui sont des associations). A une époque où l'on trouve les pouvoirs de décision trop éloignés, elles sont toutes autour de nous, dans chaque commune, permettent ainsi du lien social, de l'aide et des découvertes. Elles concourent toutes à valoriser, élever, partager et rompre avec la solitude et l'isolement

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les élus montrent l'exemple d'abord. Si les citoyens ont le sentiment que les représentants qu'ils ont choisis oeuvrent pour le bien commun, tout ira bien. Qu'à chaque fois qu'ils mettent en place un projet qu'ils gardent à l'esprit qu'il va être financé par l'impôt prélevé sur chaque concitoyen (enfin pas tout à fait, pas sur les plus riches, raison de plus pour faire attention car sinon il faudra encore plus pressurer les pauvres et les classes moyennes). Quand ils font une dépense, qu'ils se posent la question : est-ce que je sers bien l'intérêt général, est-ce que la dépense est vraiment nécessaire, est ce que c'est le prix juste.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Que chacun fasse bien son travail, ce pourquoi, il a été élu. Multiplier les mandats, c'est plus la recherche d'une rente de situation, la valorisation d'un ego. Tout ce que les citoyens exècrent dans le moment. Plusieurs mandats, c'est un travail fait à moitié dans chacun.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

A une époque où chacun veut faire entendre sa petite voix, une dose de proportionnelle serait judicieuse. Mais attention, une petite. Pas question de retomber dans les errements des IIIème et IVème républiques. Le pays deviendrait ingouvernable. Il l'est déjà assez comme ça. L'idée de Monsieur JOSPIN n'était pas mauvaise.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Le découpage administratif de la France est d'un autre temps : Communes, Intercommunalités, Cantons, Départements, Régions. Avec leurs assemblées : Maison de l'Agglomération (c'est comme cela qu'on l'appelle par ici pour l'intercommunalité), Conseil Départemental, Conseil Régional. Mon dieu, que de mandats à financer alors qu'on cherche de l'argent partout et que nous sommes surendettés. Il y a de quoi faire des économies. Donc, continuer le regroupement des très petites communes (fédération de leurs moyens pour survivre et engager des projets qu'elles ne pourraient pas faire seules), maintenir l'intercommunalité (les citoyens sont à la recherche de proximité et les communes sont souvent interdépendantes en matière d'emploi, de transports en commun et pourquoi pas les rebaptiser Pays de la ville qui les draine. Un retour en arrière pour une fois mais les français ont besoin de racines). Et ces nouveaux pays seraient en lien avec la Région. Le découpage de ces dernières est récent. Leurs missions biens définies. Elles font un travail essentiel (TER, Prises en charge des lycées et collèges, de la formation professionnelle, des aides, etc). J'oubliais les arrondissements ! judiciaires et administratifs qui ne se superposent pas forcément. Il y a peut-être moyen aussi de les améliorer ? les supprimer ? pas compétente. A nos élus d'y réfléchir.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

C'est stupéfiant de voir le faible taux de participation aux élections et ensuite de voir tout le monde dans la rue pour exprimer son mécontentement. Donc, donner une envie de politique aux citoyens, toujours en donnant l'exemple d'être au service d'un mandat donné. Trop d'affaires, de scandales dénoncés, très médiatisés, qui amènent à la conclusion rapide "tous pourris", ce qui n'est pas vrai mais le ver est dans le fruit, il faut l'en extirper. Pareil pour la Cour des Comptes qui met au jour tous les ans des abus. Nous sommes des spectateurs ahuris de ses conclusions.. Qu'est-ce qui est fait ensuite pour mettre fin à tous ces dérapages ?

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Voter blanc est un signe très fort. Il exprime une envie forte de participer à la vie démocratique du pays. C'est choisir en connaissance de cause de ne pas partir en week-end pour aller déposer une enveloppe vite dans une urne un Dimanche. Rien à voir avec l'abstention qui peut avoir de multiples causes, et en premier lieu un désintérêt. Alors oui, il faut prendre en compte le vote blanc. En fonction de son importance, l'élu prendrait la mesure de son élection, qu'il a été élu par défaut, ce qui le ramènerait à plus d'humilité et garderait ce vote blanc à l'esprit dans l'application de sa politique. Et si le vote blanc atteint 50 % ou plus, recommencer les élections.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Vous en posez de ces questions. Vous avez des grandes écoles pour y réfléchir. L'ENA pas exemple ou Sciences-Po.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

J'ai répondu non, mais je m'exprime quand même. Qui sait véritablement comment il se déclenche, mise à part quelques spécialistes ? Et quid encore de tout l'argent à dépenser pour l'organiser. Pareil pour les autres référendums. A chaque fois, c'est un coût énorme pour l'organisation. On ne peut pas en faire à tour de bras.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Déjà que les élus gardent à l'esprit que l'argent public dont ils disposent c'est celui ponctionné sur chaque français (encore une fois pas tout à fait, pas sur les plus riches), donc à chaque élu, chacun à son niveau de se poser la question quand il le dépense. On nous demande de gérer notre foyer "en bon père de famille", qu'ils fassent la même chose, à plus grande échelle bien sûr. Au niveau local, que le maire interroge tous ses concitoyens quand il met en place un projet exceptionnel pour un coût exorbitant. Là le référendum local s'impose.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Vos questions relèvent de cours de droit administratif. A qui vous adressez-vous dans votre questionnaire ? Au citoyen lambda, j'en doute. Qui sait véritablement ce que fait le CESE à part les plus initiés de la société ?

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Oui, pour le CESE. Pas spécialiste du dispositif. Faudrait-il reprendre ses études pour répondre à vos questions ? A partir des échos de connaissances qui y siègent, il semblerait effectivement qu'il y ait nécessité d'une grande réforme. Non, pour le Sénat. Longtemps pensé que cette Assemblée de vieux messieurs chenus était obsolète. Mais il a évolué, s'est rajeuni et féminisé. Le travail qu'il fait dans le moment mérite respect. Il a toute sa place pour garantir une bonne vie démocratique.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Toute la loi de 1905 et rien que la Loi de 1905. La modifier serait un aveu de faiblesse. Cela voudrait simplement dire que la République doit s'adapter aux religions. Or, c'est le contraire, c'est aux religions de s'adapter à la République.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

En vivant nos valeurs républicaines, sans arrogance. Les appliquer et être exigeants sur la mise en oeuvre de celles-ci. C'est un exercice d'équilibriste difficile. Par exemple être ferme sur la scolarisation obligatoire dans notre République. La République s'occupe de tous ses enfants en contrepartie les parents ont des obligations. La scolarité sera obligatoire à partir de 3 ans à la rentrée 2019. C'est une bonne chose. Mais vérification à faire que tous les enfants de 3 ans et plus sont scolarisés y compris les enfants de parents en situation irrégulière. Ils sont sur le territoire. Il est de l'intérêt de la Nation de veiller à leur instruction. Rappeler que garçons et filles doivent être scolarisés. Il est impensable de lire dans la presse que dans une ville de France, sans la présence d'un lycée confessionnel, les filles ne seraient pas scolarisées. En France, hommes et femmes sont égaux. La scolarité est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans. Vu le taux de chômage et la gravité de laisser dans l'oisiveté "mère de tous les vices" des jeunes de 16 ans, Il faudrait porter à 18 ans l'obligation de scolarité (garçons et filles). Que tous les adolescents entre 16 et 18 ans qui refusent ou n'ont pas le niveau pour suivre un cursus long, aient obligatoirement accès à une formation professionnelle (apprentissage, alternance, etc). S'ils n'en trouvent pas, dans l'attente, qu'ils soient obligatoirement inclus dans une structure de remise à niveau en français et mathématiques. Ce n'est jamais superflu et obligatoirement bénéfique pour leur avenir. Et vérification de l'assiduité et sanctions.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Peut-être déjà rendre hommage à tout ce tissu associatif qui oeuvre au quotidien.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

D'abord se poser la question pourquoi les incivilités et l'irrespect progressent. Si l'on donne sa chance à chacun dans la société, le civisme suivra. Tout miser sur l'éducation, c'est elle qui nous permettra de sortir par le haut.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Toujours pareil. Mettre le paquet sur l'Education. C'est déjà commencé. Il faut continuer et amplifier. Pour cela, il faut de l'argent. Mais il y en aura bientôt lorsque l'on aura résolu le problème de la Justice Fiscale. C'est par l'éducation que l'on peut donner sa chance à tout le monde et ramener les citoyens vers l'emploi. Ne pas donner le sentiment aux gens d'avoir été laissés sur le bord du chemin. Il y aura dès lors moins de rancoeur et par ce fait moins d'incivilités.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Vous en demandez des choses !

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Pas de constat de petites incivilités, mais de grosses oui, comme tout le monde. (Casse de mobiliers urbains, de vitrines, etc...) Pour lutter contre, toujours la même chose. Education. Scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans. Un individu formé, qui trouve du travail (et qui a une rémunération équitable pour le travail fourni) n'a plus envie de casser. Ne pas mettre sous les yeux des jeunes et moins jeunes qu'on a laissés sur le bord du chemin, dans des vitrines alléchantes des merveilles qu'ils ne pourront jamais se payer. La société est axée sur la consommation et l'affichage de celle-ci, mais on dit à certains : "tu regardes mais tu ne touches pas, c'est pas pour toi".

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

S'occuper du peuple pour qu'elles ne surviennent pas. Donc, encore éducation et emploi. Et maintenant, elles sont là les incivilités. Elles ont un coût. Et il faut quand même que chacun prenne conscience que c'est la collectivité qui paie. Plus on casse, plus il faut prélever d'impôts pour réparer. Donc, avec l'envoi de la déclaration d'impôts sur le revenu, mettre une feuille détaillée du coût des réparations de chaque poste saccagé l'année précédente. Faut pas rêver mais peut-être que quelques-uns y réfléchiraient.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Encore et toujours, avoir une éducation exigeante pour permettre à chacun de trouver sa place dans la société. Ne pas laisser croire que tout arrive facilement. Ne pas valoriser et afficher à la télévision des modèles de réussite hyperrémunératrices (d'où s'en suit évasion et optimisation fiscales) sur fond d'échec scolaire total et s'en vanter. Ce n'est pas la norme, mais l'exception. 9 fois sur 10 l'échec scolaire mène à l'impasse. On ne peut pas exiger de gens qui n'ont rien et pas d'espoir qu'ils soient hyper policés.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

A deux reprises, témoin d'attitudes racistes de la part d'enfants de 5 ans, puis de 9 ans à l'égard d'une petite fille métisse du même âge. Tristesse.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Toujours la même chose : Education, encore et toujours.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Ne stigmatisons pas encore plus ce qui n'ont rien. Bien sûr, il y a des profiteurs, "des pauvres qui déconnent" (l'expression n'est pas de moi). Il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Chaque système d'aide a sa perversité. Et les très riches, ils ne "déconnent" pas peut-être. L'évasion fiscale et l'optimisation fiscales sont aussi la perversité d'un système.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Rien. Vous aurez beau mettre des critères vous n'empêcherez jamais des gens de prendre des bateaux pour venir là où on leur a dit que l'herbe était plus verte. Il faut rendre l'herbe verte chez eux. Aider véritablement leurs pays à développer leur économie, contenir leur démographie (bon pour la planète même si ce n'est pas eux qui polluent le plus), les aider à ouvrir des écoles chez eux. Quand un petit africain doit faire 14 kms à pied pour aller à l'école et en revenir, c'est certain qu'il n'y a pas d'assiduité. Et donc les aider à former leurs professeurs. Mailler leurs territoires d'écoles, le reste suivra.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non. Pour les mêmes raisons que ci-dessus.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Votre question contredit un peu les deux précédentes. Vous avouez votre impuissance. Vous ne pouvez pas nous demander comment on peut contenir l'arrivée d'immigrés et nous dire en même temps que l'on n'a pas fini d'en voir arriver. Donc, toujours pareil, les aider chez eux pour qu'ils restent chez eux.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Toujours la même chose, éducation encore et toujours. Comme précédemment, affirmer nos valeurs républicaines sans arrogance mais exiger que tous les enfants de la République soient scolarisés. C'est par l'éducation que nous progresserons.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'éducation est la base de tout. C'est en s'occupant des enfants, les citoyens de demain, que la société progressera.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Trop de strates administratives. Les français ont besoin de proximité. Donc continuer à favoriser le regroupement des très petites communes, garder l'intercommunalité et les régions. Trois instances complémentaires qui savent gérer les problèmes locaux.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Aucune idée très précise. Mais, à la Région. Elle en fait déjà beaucoup. En liaison directe avec ses intercommunalités, elle est au plus près du terrain pour toujours améliorer la vie de ses concitoyens.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Aucun.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Les démarches courantes "standard" y sont. Pour les situations spécifiques (problèmes relatifs aux impôts lors d'un décès par exemple), le rendez-vous physique dans un service public reste indispensable et apporte une vraie solution.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Pas vu de grands changements. L'accueil reste distant. Il faut toujours se contenir, mesurer ses propos, veiller à ne pas froisser, sensation que l'agent est sur la défensive. L'usager n'est pas un client. Peut-être Pôle-Emploi quand même, mais compte tenu de l'ampleur de leur tâche, il vaut toujours mieux compter sur soi-même pour tenter de retrouver un travail.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L'hôpital qui est devenu une machine à soigner pratiquant nombre d'examens inutiles à des personnes dont il n'y pas plus d'espoir de guérison. Une loi sur le droit de mourir dans la dignité serait la bienvenue. Cela soulagerait la souffrance du malade et de son entourage et permettrait aux soignants déjà débordés de se consacrer aux malades curables. L'Education Nationale. L'instruction de nos enfants est primordiale pour élever notre société. Donc, il serait bon de revaloriser la rémunération des enseignements. En contrepartie, tout le temps scolaire doit être passé devant les enfants. Les temps de formation doivent être pris sur leurs temps de congés. Sur 16 semaines de congés, il y a de la place pour caser des formations.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

En temps qu'accompagnant de malade. Offre par l'administration hospitalière de me faire rembourser mes frais de transports en véhicule personnel. Imprimé pointilleux à remplir. Mauvaise humeur de la secrétaire déjà surchargée de travail d'avoir à apposer un tampon. Déplacement à la CPAM ne voyant pas de remboursement arrivé. Explication qu'il n'y en aurait pas, la somme remboursable absorbée par le reste à charge dû par le malade sur les nombreux médicaments qui lui avaient été prescrits. Perte de temps et d'énergie pour beaucoup de monde !

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Non

17. Si oui, comment ?

Difficile de répondre. Ils semblent tellement enfermés dans leur sphère. Je ne vois pas bien en quoi consisterait plus d'autonomie.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Que les concours de la Fonction Publique ne soient ouverts qu'après une expérience d'au moins deux ans dans le secteur privé. Le temps de se rendre compte ce que c'est que d'aller travailler sachant que l'on peut perdre son emploi du jour au lendemain, sans savoir dans quel délai l'on va en retrouver un autre, avec charges à payer quand même. La précarité est un drame de nos jours. Les bénéficiaires de la sécurité de l'emploi à vie relativiseraient peut-être leurs problèmes.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Comme dit plus haut. Laisser les prérogatives au trio communes, intercommunalités et régions qui connaissent bien leurs territoires.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pôle-Emploi. Il est déjà difficile de vivre une situation de chômage. L'institution rajoute du stress par l'envoi de ses lettres automatisées brandissant la menace de radiation ou radiant. Situations sauvées à deux reprises, pour moi-même, puis pour mon mari, en faisant intervenir des personnes connaissant des salariés de Pôle-Emploi, qui par accès direct à nos dossiers informatisés (même travaillant dans une autre agence que celle dont nous dépendons) rétablissent la situation en deux minutes. Forte pensée alors à tous ceux qui n'ont pas de relations et se retrouvent dans des galères.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Dialoguer avec cinq caisses de retraite. Que de travail ! Uniquement petites difficultés non insurmontables réglées seule par une attention et un suivi méticuleux des dossiers.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas de problèmes particuliers.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Il n'y a pas de hiérarchie à établir dans les problèmes environnementaux. Ils sont tous très importants.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

On ne peut pas attendre des résultats extérieurs. L'état, les entreprises. Ces dernières(grandes ou petites) sont là pour faire du profit et répondre à un marché. Tant qu'elles auront un marché en face. Elles ne changeront pas. C'est aux citoyens, individuellement, de changer leurs comportements, au jour le jour, pour faire bouger les entreprises. C'est la théorie du colibri chère à Pierre Rabhi. Mais cela demande volonté, rigueur, persévérance.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Tentée de répondre non car dans ma vie quotidienne - heureuse privilégiée - le changement climatique ne se perçoit pas vraiment. Il faut plus chaud l'été, pas de quoi s'en plaindre. Mais, tous les ans à la sortie de l'hiver, nous constatons l'attaque du trait de côte qui menace la route côtière et donc la nécessité d'enrocher les plages.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'applique la théorie du colibri. C'est un effort quotidien du lever au coucher chaque jour de l'année.Tri très sélectif. Recherche de solutions durables pour ne pas remplir la poubelle. Attention particulière au non gaspillage : de l'eau, de l'éclairage, du chauffage. Aucun gaspillage alimentaire. Voiture incontournable en province. Maîtrise de son utilisation (ne pas multiplier les sorties, mais les optimiser en vérifiant tout ce que je peux faire dans une seule sortie. Retarder un achat et attendre une sortie globale en voiture pour le faire. Ne pas chercher à me rapprocher du point zéro de mon rendez-vous. Mais seulement m'en approcher, en terminant les 50, 100 ou 150 mètres à pied, voire plus) à pied et bien sûr faire tous mes déplacements en coeur de bourg à pied. Quel ascétisme ! Mais n'étant pas parfaite, il me reste encore à avoir le courage d'aller à la plage en vélo ou en bus. Les outils sont là, à moi de les utiliser. Quel travail !

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Arrêtons de se focaliser sur le chauffage. Je fais déjà tout ce que je peux. Bon système de chauffage maîtrisé. Vu le coût de l'énergie il est impossible de faire autrement. Nécessité fait loi.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Je n'attends aucune aide extérieure pour changer mon comportement.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Rien. Il y a toujours plus performant en mode de chauffage. On ne peut pas constamment changer son mode de chauffage. Et il faudrait avoir l'assurance d'opter pour du matériel fiable. Trop de produits bas de gamme inondent le marché.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Avec la meilleure volonté du monde, dès lors que l'on est éloigné d'une quinzaine de kilomètres d'une ville moyenne, les offres de services publics et commerciales étant dispersées l'on ne peut totalement s'exonérer du véhicule individuel. Déjà il faudrait une rotation plus fréquentes des bus. Un toutes les 25 ou 30 minutes, ce n'est pas suffisant.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat, les régions pour la réouverture des petites gares. L'intercommunalité pour amplifier le réseau de bus et augmenter les rotations, même si la nôtre est engagée dans cette recherche. Actuellement, toutes les rotations sont dirigées vers la ville moyenne la plus proche. Donc, accentuer les liaisons entre les communes qui l'entourent. Il faudrait un maillage serré de tout le territoire de transports en commun.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Avant de crier Cocorico, essayons de réussir le défi de la transition écologique chez nous. Il est loin d'être gagné. Les pays d'Europe du Nord ne nous ont pas attendu pour faire de l'écologie. Et que pesons-nous face aux USA ou à la Chine qui construit actuellement plus de soixante dix aéroports pour accueillir de très gros porteurs, débauche à prix d'or des pilotes sur toute la planète, y compris en France. Avant de les convaincre.... Le problème est monstrueux.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Sur la globalité du problème quasi impossible à résoudre en gardant un modèle d'économie libérale. Ecologie et économie libérale sont deux termes antinomiques. Notre société est schizophrène. On ne peut pas nous demander d'être vertueux écologiquement et nous demander de consommer à outrance. On ne peut pas en même temps nous inciter à aller travailler en vélo et nous offrir d'aller à la plage en Thaïlande en prenant quatre avions. On ne peut pas en même temps nous demander de trier nos déchets, de les limiter et nous offrir d'acheter une machine à café avec 100 capsules gratuites à recycler. Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas. On ne peut pas en même temps nous demander de laisser notre voiture au garage et nous offrir de faire une croisière sur un somptueux HLM flottant. Un sentiment d'inutilité de tout ce que je fais au quotidien.