Date de publication : 2019-01-23
Code postal : 91300

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Pour améliorer l'information, il faut simplifier la fiscalité, le nombre de financeurs pour un projet. Par ailleurs, soit on définit l'impôt et les taxes et autre amendes comme des ressources globales qui financent l'ensemble des dépenses de l'Etat ou des collectivités soit on détermine qu'un impôt ou une taxe sont dédiés à une dépense, dans ce cas on s'y tient. Le flou entretenu parfois est signe d'incompréhension. Je citerai l'argent collecté pour excès de vitesse censé d'après la "pub" améliorer la sécurité routière et qui ne semble pas servir qu'à cela.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Pour rendre la fiscalité plus efficace, il convient de la simplifier, supprimer bon nombre de niches fiscales qui n'ont pour objectif que de satisfaire des intérêts particuliers à un moment donné. Si l'on réduit une taxe pour une catégorie de personne c'est parce qu'elle devient trop élevée mais n'est elle pas trop élevée pour tous ? La fiscalité juste notamment dans le discours contestataire actuelle c'est celle qui est payé par les riches sans que l'on sache très bien qui fait partie des riches. Si la fiscalité est confiscatoire, les riches qui ont les moyens de s'expatrier fiscalement le feront, ce qui aura pour effet de diminuer le seuil de la richesse et donc de taxer plus les classes "dites moyennes". La redistribution ou le niveau d'imposition ne doivent pas avoir pour conséquence de gommer les différences de revenu notamment salariaux qui reflètent souvent une prise de risque, un investissement, des responsabilités... Le même salaire pour tous peut être un choix proposé lors d'élection, mais ce n'est le choix qui a été fait jusqu'à maintenant même si nous sommes plus près d'un système socialiste pour ne pas dire communiste que d'un système libéral.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La priorité est de diminuer l'endettement. Ce n'est pas électoraliste mais c'est lorsque la dette aura diminué que l'on retrouvera des marges de manoeuvre.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Compte tenu de l'espérance de vie, du début de la vie active et de sa fin, nous sommes plus longtemps à la charge de la société que "productif". Toutefois, c'est peut être sur la durée du travail qu'il faut s'attarder. En effet, les emplois les moins qualifiés sont souvent les plus pénibles mais aussi ceux qui donnent accès au travail le plus rapidement. Par ailleurs, il convient aussi d'adapter les postes de travail en fonction de l'âge des personnes. Le temps de travail hebdomadaire peut être augmenter sous réserves d'une augmentation équivalente des salaires. La défiscalisation des heures supplémentaires atteint pour moi deux objectifs l'augmentation du temps de travail et la réduction des coûts du travail.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il convient de réduire le nombre des aides et des organismes gestionnaires de ces aides. On pourrait d'une part diminuer les frais de gestion et d'autre part en modulant le niveau de l'aide en fonction du besoin être mieux à même de savoir qui touche quoi afin de déterminer un niveau de vie plutôt qu'un niveau de revenu.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Sauf si je suis mal informé l'impôt est une recette de l'Etat globalisée. Donc si la question est bien posée, vous proposez d'augmenter les impôts dans un des pays les plus taxés au monde. Je ne suis pas prêt a payer plus d'impôts. En revanche, je demande à l'Etat et aux collectivités de s'interroger sur le coût de leur organisation et de leurs services.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Quoi que l'on dise notre système est extrêmement redistributif. Pour moi, c'est d'ailleurs une des raisons pour lequel il est si difficile a réformer. Nous voulons plus de services publics, plus d'aides et payer moins d'impôts. nous vivons au dessus de nos moyens et sous le prétexte d'aider nos enfants ou nos petits enfants, nous créons collectivement du déficit qu'ils devront rembourser en plus de partir à la retraite plus tardivement avec un niveau de pension plus faible. Attention au fausse bonne idée. Il faudrait par exemple taxer le kérosène ! Oui cela semble normal au regard de la taxe sur les autres carburants. Mais voyons les conséquences si cette mesure est adoptée uniquement en France. 1- le transport aérien est plus cher au départ de la France ce qui aura pour conséquence sa diminution donc moins de travail et moins de taxe pour les aéroports français. 2- nous vivons du tourisme et il pourrait y avoir une diminution du nombre de touristes étrangers. 3- les voyages plus chers seront réservés aux riches donc on devra attribuer des aides au plus démunis afin de garantir l'égalité de tous à l'accès au transport aérien. Ce dernier point est toutefois très bien maîtrisé. C'est même une marque de fabrique de notre fiscalité. On tape fort et ensuite on attribue des aides à ceux qui crient le plus fort.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Aux élus, ils sont issus d'un processus démocratique de désignation. Cette confiance s'érode car le projet électoral n'est pas toujours celui qui est mis en oeuvre ou n'est pas celui qui est défendu lors des débats. L'élu dans l'opposition est souvent, par principe, contre tout ce que propose la majorité. Les élus gagneraient en crédibilité si leur principal objectif n'était pas de se faire réélire.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

None

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les syndicats sont a quelques exceptions près dans la critique ou dans des demandes qui n'ont rien avoir avec la réalité économique du pays. Peut on imaginer la CGT ou SUD accepter des propositions patronales ou gouvernementales. Les associations utiles par ailleurs sont des groupes de pression au profil de leurs adhérents.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que le candidat à l'élection exprime clairement ses engagements et que les intérêts partisans ne l'emportent pas sur les engagements. Vaste programme ce sont les élus qui doivent avoir conscience de cela pas les électeurs.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Je pense qu'il n'y a pas de règle entre cumul et non cumul. Je pense que le maire d'une grande ville par exemple a suffisamment à faire pour ne pas s'occuper d'autre chose. En revanche, la connaissance du terrain local a probablement à apporter au niveau national.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Nous vivons dans un pays où le consensus n'est pas le fort. Le système majoritaire semble donc le mieux adapté. Ne retombons pas dans les travers que nous avons connu sous d'autres républiques.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

rendre le vote obligatoire. expérimenter le vote par internet.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

comptabiliser le vote banc pour le vote blanc ne présente peu d'intérêt. En revanche, intégrer le vote blanc dans les suffrages exprimés reviendrait à faire du deuxième tour à minima une triangulaire. Mr Macron ne serait peut être pas président dans ce cas ou le serait avec moins de 50% des suffrages exprimés. Le lendemain de son élection sa légitimité était déjà remise en cause. Alors avec la comptabilisation du vote blanc !!!

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Depuis quelques années, les votes sont plus des votes contestataires que des votes d'adhésion. Pourquoi pas des référendums mais il faut que le résultat soit respecté. Si le président proposait une augmentation du smic à 2000€ sommes nous certains du résultat. Certains vont voter NON parce c'est un référendum du pouvoir et s'il propose 2000 c'est que l'on peut avoir 2500. C'est peut être un peu caricatural mais cela reflète la réalité du moment.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

None

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Les élections actuelles devraient répondre à ce besoin si les candidats assumaient leur choix une fois élus. de quel argent public parle-t-on ? De celui que l'on emprunte ? Chaque citoyen va se positionner en fonction de son intérêt du moment. Un budget c'est un ensemble de choix assumés pour répondre à une politique proposée et conduite dans le respect des engagements pris. les 10 à 15 Mds€ distribués en fin d'année n'ont aucun fondement juridique sauf à diminuer les dépenses des ministères.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

le Sénat est censé représenté les territoires. Quant au conseil économique social et environnemental (CESE), qui représente-t-il ? N'est il pas constitué de personnalités issues des associations, d'anciens syndicalistes etc. Enfin de personnes qui ont largement accès au pouvoir ? Que produit le CESE ?

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Si l'on veut que le CESE soit représentatif, il convient de choisir ses membres comme le font les instituts de sondage pour leur panel représentatif des Français et faire en sorte que la désignation soit limitée dans le temps.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

None

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Sur les frontons de nos principaux bâtiments publics sont inscrits : liberté, égalité, fraternité. Actuellement si nous parlons peu de fraternité, on parle beaucoup de liberté et surtout d'égalité. Il serait bon de revenir sur ces deux mots qui sont très employés dans la déclaration des de l'homme de 1789. Ces deux mots sont actuellement largement détournés. comme en tout domaine, lorsque l'on développe des concepts très complexes on arrive à s'égarer. Il est bon de revenir aux fondamentaux, aux règles de bases. En l'espèce la déclaration de 1789 citée dans le préambule de la constitution de 1958 mériterait d'être relue voire expliquée et notamment ses articles 1, 2, 4, 10.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'accueil des immigrés doit se faire dignement. Ils doivent avoir accès au travail notamment parce qu'il y a des postes qui ne sont pas pourvus malgré le niveau de notre chômage. ce droit au séjour en France et au travail doit être ré-interrogé régulièrement au regard de l'acceptation par les immigrés des règles en vigueur dans notre pays.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Nous ne sommes pas dans un pays de dialogue mais dans un pays de confrontations. Nous avons une constitution qui permet de dégager une majorité et de gouverner. Nous changeons de majorité à chaque élection et remettons en cause ce que les prédécesseurs ont mis en place sauf lorsqu'il s'agit d'avantages (les fameux avantages acquis). Le monde évolue et nous restons embourbés dans un autre monde. Ne tombons pas dans la démagogie actuelle qui consiste à demande toujours plus de droits et d'avantages sans aucune contre partie. Nous avons oublié que le droit est souvent la contre partie d'un devoir.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

La France est championne d'Europe et peut être même du monde pour le nombre de ses communes. De plus, elle sait comment augmenter les strates administratives. Sous prétexte d'économie, nous avons créé les communautés de communes, d'agglomération, les syndicats mixtes de quelques choses, les groupements d'intérêts, les établissements publics regroupés parfois (ex les communautés d'universités et d'établissements). Chaque structure chargée de gestion ayant des coûts de gestion, on peut imaginer les surcoûts que cela peut engendrer notamment lorsque les domaines de compétence sont mal définis, soit plusieurs entités traitent du même sujet soit il n'est pas traité. Par ailleurs, comme l'a montré la suppression de la taxe d'habitation, les collectivités ne sont pas maître de leurs ressources. Les collectivités doivent demander à l'Etat pour assurer leur projet. Il faut favoriser la fusion des communes et supprimer le département. Il faut donner à la commune et à la région les moyens de définir leurs recettes. L'Etat a pour charge de financer l'équité entre les collectivités riches et celles qui le sont moins. L'Etat ne détient pas la vérité, il y a aussi des compétences locales.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

L'Etat doit se concentrer sur le régalien et s'assurer par de redistribution de la cohésion territoriale. Si l'Etat doit maintenir grâce à l'éducation nationale une égalité au savoir et un même niveau aux examens doit il encore par exemple s'occuper de la tutelle des lycées et collèges ? est il compétent pour décider si une ligne régionale est utile où pas. Le financement de l'Etat l'en fait un décideur.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

J'ai accès aux services publics parce que j'habite en ville et parce que je me débrouille avec les services dématérialisés. Je dois m'occuper de mes parents pour leur permettre la déclaration d'impôts dématérialisée. Sans cela il ne saurait pas faire.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

La dématérialisation est assurément un avantage lorsqu'elle est fonctionne bien et qu'elle est accessible. Malheureusement c'est loin d'être toujours et partout le cas.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

lorsque l'on travaille dans l'administration et que l'on a servi dans des ministères et des établissements publics, il est aisé d'identifier des règles complexes, pas nécessairement par elle même mais parce qu'elles sont différentes d'une structure à l'autre ou qu'elles font référence à un texte différent. Par exemple, la liste des pièces justificatives de la dépense fait référence à des textes différents selon que vous travaillez dans un service de l'Etat ou dans une collectivité. Selon que vous travaillez dans un établissement public local, un établissement public national, un établissement de santé vous n'avez pas la même réglementation budgétaire et financière. Au lieu de chercher le plus grand dénominateur commun les administrations centrales créent des textes. Qui peut comprendre le fonctionnement de l'enseignement secondaire avec une tutelle départementale pour les collèges et un tutelle régionale pour les lycées. Cette règle générale naturellement souffre d'exception. On cite régulièrement le code du travail comme référence à la surabondance de normes mais on pourrait citer tous les autres codes et ils sont nombreux. Cette surabondance crée de l'insécurité juridique. En effet, lorsqu'un texte évolue dans un domaine, les autres codes qui y font référence ne sont pas toujours mis à jour. A titre d'exemple et pour rester dans le monde de l'éducation, le code de l'éducation n'intègre pas les nouvelles règles de l'équilibre budgétaire.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

si l'on veut que le fonctionnaire de terrain soit autonome et polyvalent, il faut simplifier la réglementation et gommer le plus possible les différences.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Avant de répondre, j'aimerais signaler la condescendance de certains hauts fonctionnaires même lorsque vous êtes amenés à collaborer avec eux. Je peux citer le cas de magistrats du conseil d'Etat lorsque petit fonctionnaire (s'il y a des hauts fonctionnaires c'est qu'il y en a des bas ou petits) vous êtes appelés à défendre un texte devant cette juridiction. Je citerais aussi le cas d'un fonctionnaire avec plus de 30 ans d'expérience à qui un directeur d'administration centrale demande ses titres universitaires comme première question à un entretien d'embauche pour un poste de chef de bureau. On peut retenir dans cet exemple qu'il y maintenant des entretiens pour accéder à certains poste. mais aussi que le diplôme a plus d'importance que les expériences. Pour les métiers que je connais (essentiellement administratifs), après un concours d'entrée et une école d'application, vous choisissez de préférence un poste dans une administration centrale qui distribue un haut niveau de prime. Vous pourrez par ailleurs y faire carrière, produire des textes sans jamais avoir été soumis à leur application. Je propose que les fonctionnaires de catégories A et A+ n'évoluent dans leur carrière qu'après avoir changer de poste (administration centrale vers établissement public). On apprend toujours lorsque l'on est confronté à la réalité du terrain. Plus ambitieux sans doute, on pourrait aussi s'interroger sur la nécessité du statut de fonctionnaire pour nombre d'emplois et faciliter ainsi le passage du public au privé et vice et versa.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Les collectivités territoriales ont la meilleure connaissance du terrain. L'Etat interviendrait comme un régulateur de moyens pour favoriser l'équité entre les territoires. Un projet, un financeur. Arrêter les multi-financements qui imposent des multiples dossiers voire une concurrence entre les différents intervenants. Cela rallonge les délais d'exécution et les surcoûts.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'Etat finance beaucoup de projets et demande naturellement des comptes rendus de l'utilisation des fonds qu'il distribue. Cependant, le mode d'attribution, via de nombreux intermédiaires fait que le destinataire final reçoit parfois des petits financement dont le coût de gestion est supérieur à la somme reçue. l'instruction pour l'attribution de la subvention, le compte rendu vont être les mêmes pour une subvention de 5k€ ou 5M€. Par ailleurs, lorsque les administrations n'ont pas les informations suffisantes, elle invente de nouveaux outils alors que parfois une simple réorganisation réglerait le problème. Par exemple, la recherche dans les universités est souvent réalisée dans des unités mixtes de recherche (UMR) c'est à dire sous tutelle d'un établissement de recherche et de l'université. Les deux structures n'ont pas les mêmes outils de gestion. l'URM dispose de deux budgets donc deux gestions. Afin de connaitre le coût de fonctionnement de cette URM l'Etat va développer un outil pour faire dialoguer les deux systèmes de gestion. La bonne solution aurait peut être été de déterminer une seule gestion. Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué ? Autre exemple, l'Etat détermine le montant des inscriptions à l'université. Cela permet sur la base d'un financement public de l'enseignement supérieur un accès à tous. Il vient d'augmenter le montant des inscriptions pour les étudiants étrangers. Cette augmentation ne semble pas faire l'unanimité. Pourquoi ne pas laisser les établissements définir le frais d'inscriptions des étrangers en fonction de la politique de l'établissement. Les établissements ne sont ils pas autonomes ? Je pourrais aussi parler de la tutelle des établissements publics qui pour certaines disposent de plus de personnes pour contrôler que les établissements n'en dispose pour effectuer le travail.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Je ne pense pas si l'on peut distinguer les quatre réponses proposées.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Après avoir privilégié la voiture diesel voilà qu'il faut rouler à l'essence. Est ce qu'une voiture essence qui consomme plus dégage moins de CO2 que la voiture diesel ? Il faudrait mieux rouler à l'électrique mais les voitures m'ont pas plus de 300km d'autonomie. J'habite dans un immeuble où est ce que je peux la recharger ? Il faut mettre des bornes de recharge individuelle dans les parkings des immeubles. Certains constructeurs ont testé des recharges ultra rapides avec des systèmes de refroidissement des câbles d'alimentation. La recharge ne va t'elle pas consommer plus d'énergie que la batterie ne va en absorber ? Quand nous serons passés à la voiture électrique on nous dira que la production et le recyclage des batteries sont polluants. Comment produit t-on l'électricité, éolien (pollution visuelle et sonore pour certains) ferme solaire oui à condition de ne pas supprimer des surfaces cultivable pour implanter ces fermes. Cependant nous avons ici beaucoup d'espaces des toits, des parkings de supermarché etc. La production sera faible et donc devra être consommée localement. Le nucléaire reste une source à maintenir pour s'assurer de subvenir en tout temps à l'explosion de la demande si l'on supprime les énergies fossiles.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

None

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

None

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

None

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

En ville, je prends mon véhicule pour des petits trajets lorsque la destination n'est pas couverte par le réseau de transports en commun ou lorsque le temps de trajet par ces transports en commun est disproportionné par rapport à la distance. Lorsque je suis en campagne, je n'ai pas le choix il n'y a pas de transport en commun. Le maintien de service régulier ou son développement est souvent hors de coût par la rapport à son utilisation. on pourrait développer le service à la demande sur la base de véhicules autonomes qui pourraient être déployées sur des voies en sites propres empruntant d'anciennes voies ferroviaires.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le transport à la demande

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Le transport à la demande est le moyen le mieux adapté aux transports dans des zones de faibles densités. Cependant son coût ne sera supportable qu'avec des véhicules autonomes.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le vélo est un moyen de transport a priori propre même s'il n'est pas adapté à toutes les situations. Je l'ai déjà pratiqué pour aller au travail mais heureusement pour les collègues je pouvais prendre une douche avant de prendre mon travail. Mais le vélo loisir et notamment le VTT est il si précautionneux de notre environnement ? Il transforme la terre en sable, il met à nu les racines des arbres. Est si bon pour leur développement ou leur conservation ? Cette petite remarque pour préciser que notre activité même la plus anodine est polluante. Même si cela n'est pas entendable l'augmentation de la population est une source inévitable de pollution.