Notre pays a un excellent niveau d'organisation de l'Etat et des administrations , si nous le comparons à ceux d'autres pays, y compris en Europe. Cela ne nous empêche pas de vouloir l'améliorer. Réduire et donner plus de transparence aux charges de fonctionnement des administrations, notamment au niveau des dépenses concernant les hauts fonctionnaires, regrouper, dans la mesure du possible, les différents services dans des locaux communs, généraliser et faciliter les contacts et les démarches administratives faites par internet (tout en assurant une assistance téléphonique disponible gratuitement, facilement et sur des plages horaires élargies, y compris en week-end et en soirée), me semblent des pistes pour simplifier et réduire les coûts, tout en assurant au citoyen une meilleure visibilité et compréhension de ces coûts, ainsi qu'un accès facilité aux différentes administrations.
Non
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Oui
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Toute démarche pouvant être développée sur internet doit l'être, sans exception. Il faudrait en revanche faire très attention à ceux qui ne sont pas particulièrement à l'aise avec le réseau (personnes âgées, personnes dont le niveau d'éducation demande une assistance ...). Si internet représente la fin de la possibilité d'avoir une personne disponible facilement pour renseigner et assister, cela n'est pas acceptable. Il faudra toujours de l'humain pour répondre à des questions humaines.
Oui
Oui
Il faut continuer à développer ces pistes, notamment le service sur prise de rendez-vous, qui évite des files d'attente parfaitement inutiles.
Les services d'émission de cartes d'identité et passeports me semblent plus efficaces. Les démarches internet ont aussi simplifié le fonctionnement de plusieurs services (impôts, etc...). Il me semble que les services de transport s'améliorent, même si la qualité du service laisse souvent à désirer (je note toutefois que, si l'on compare la situation française à celle que nous rencontrons à l'étranger, nous avons quand même des services publics exceptionnellement bons et efficaces).
Il faudrait donner plus de moyens à l'éducation et à la santé. Nous avons des fonctionnaires compétents et motivés, mais dépassés par le manque de moyens qu'on leur accorde. C'est très touchant de voir les efforts qu'une énorme partie du personnel lié à ces deux secteurs déploie pour contourner les difficultés. Il faut y investir plus et leur donner les moyens de mener leurs missions.
Non
Non
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Toute démarche de désengagement est complexe en France. Ouvrir une société est simple, et faisable avec 1 euro de capital. Essayez de la fermer, c'est un peu plus complexe. Embaucher un salarié est très simple, et l'ANPE se fera même un plaisir de vous accompagner dans cette démarche. Essayez de le licencier et tout deviendra plus complexe (d'ailleurs, plus le licenciement sera justifié, plus complexe cela sera : un licenciement pour des raisons économiques est un délire administratif que je ne souhaite à personne). Pour sortir du monde de l'entreprise, essayez de vous marier (si vous avez le courage), cela sera très simple et bon marché. Passez au divorce, cela le sera un peu moins. Il n'y a pas forcément des règles inutiles, mais l'Etat semble ne pas se rendre compte que complexifier le désengagement dégoûte le citoyen et finalement le décourage à... s'engager !
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Faire attention aux fonctionnaires qui n'arrivent pas à s'exprimer correctement. Il y en a qui manquent de respect envers les citoyens, ou qui semblent ne pas être capables de s'exprimer et de servir correctement, faute de compétence et parfois même d'une maîtrise suffisante de la langue française. Ceci dit, ils ne sont pas majorité.
Augmentant l'attractivité de ces territoires.
Le système français de la formation professionnelle est intéressant, mais il y a des questions que je ne comprends pas. Pour une formation en langue étrangère, par exemple, nous sommes limités à deux ans (en tant que chef d'entreprise, je parle des règles AGEFICE). Un citoyen peut faire deux ans d'anglais, deux ans d'allemand, deux ans de russe, mais ne peut pas continuer son apprentissage. Or, une langue non pratiquée est vite oubliée ! C'est contre-productif de limiter à deux ans les formations de ce genre. D'abord, on n'apprend pas une langue en deux ans. Ensuite, une fois que l'investissement est fait, il vaut mieux que le bénéficiaire ne perde pas les compétences acquises... Les dossiers pour la formation professionnelle sont aussi très complexes à remplir. Si le citoyen est disposé à investir son temps à se former, il faut que l'Etat l'aide au lieu de lui poser des obstacles. Le retour financier, social, culturel me semble garanti pour le pays !
Je suis très content du système d'éducation publique en France, même si je note que les fonctionnaires concernés doivent parfois faire des miracles pour faire face au manque de moyens qu'on leur accorde. En revanche, je précise que j'habite Paris et dans un bon quartier. C'est un contexte bien particulier...
Non concerné
Toutes les administrations relatives à la retraite sont encore trop opaques. Je ne maîtrise pas le système, ne sais pas si les règles valables au moment du paiement de mes cotisations seront celles valables au moment de bénéficier du système (probablement pas, puisque cela s'empire à chaque réforme, sans que les bases sur lesquelles nous avons cotisé n'aient la moindre valeur contractuelle), n'ai pas accès facile et d'un seul coup à tous les organismes auxquels j'ai cotisé. Ce n'est pas clair, ce n'est pas sûr. Je prépare ma retraite par ailleurs, en dehors du système par répartition, auquel je ne crois guère.
Le système de remboursement avec les feuilles de soins remplies à la main et envoyées par courrier ou par internet date d'un autre siècle. Obliger les professionnels de santé à passer au système automatique, avec télétransmission, est la moindre des choses. Je ne comprends pas que cela prenne autant de temps !
Non concerné
Créer est très simple, en tout point de vue. Fermer est plus compliqué, et cela concerne... toutes les administrations concernées...
Idem. Embaucher en France est une affaire très simple. Attention cependant au licenciement. Une fois passé le cap du premier, je ne connais aucun chef d'entreprise qui ré-embauche avec la même naïveté. Peu importe l'administration concernée, dès qu'il s'agit d'un licenciement en France, bienvenu en enfer. Il faut réfléchir mille fois avant de créer un emploi dans ce pays !
À part les formations en langues étrangères, je trouve que les formations proposées par les différents organismes dans le cadre de la formation professionnelle sont souvent d'une qualité déplorable. Il faudrait plus de contrôle pour que l'argent public ne se perde pas entre les mains de structures qui ont beaucoup de compétences pour commercialiser et vendre leurs "produits", mais un peu moins pour enseigner et former.
J'en ai rémunéré plusieurs. Et jamais compris le calcul de leurs fiches de paye. Les lignes qui se trouvent entre le brut et le net sont incompréhensibles pour employeur et employé. Au dos de chaque fiche, on devrait avoir un manuel pour faciliter la lecture... D'autre part, les différents systèmes d'aide à l'embauche sont eux-aussi d'une opacité et d'une complexité étonnantes. Nous n'avons pas besoin de deux ou trois sous pour embaucher plus facilement. Les vrais freins à l'embauche en France sont les conventions collectives, le système des Prudhommes et les difficultés posées face à un licenciement. À force de vouloir "protéger" les employés, on enlève aux employeurs le désir d'embaucher. Finalement l'employé est relativement protégé... tant qu'il a un emploi. Après, le bébé revient à l'Etat (qui le "protège" de moins en moins) et repart plus difficilement dans le circuit. J'ai toujours voté à gauche, mais sur ce point je suis intraitable : il faut libéraliser totalement le marché de l'emploi. Pas de licenciement, pas d'embauche. C'est pourtant simple...
Manque d'information, démarches trop complexes, chères et pas assistées au greffe, fermer une entreprise en France est un parcours du combattant. Et du combattant riche, parce que si vous vous y lancez à cause d'une difficulté économique, il faudra bien trouver les comptables et les avocats qui voudront bien vous aider gratuitement... En revanche, pour ouvrir une société, vous trouverez des sourires sur tout le parcours.
J'ai essayé, mais la règlementation semblait tellement complexe et dangereuse que j'ai abandonné le projet.
Pour reprendre le titre de ma contribution, je proposerais que tous les citoyens aient les mêmes droits face au chômage. Aujourd'hui, un gérant majoritaire qui a créé sa société et se retrouve dans des difficultés devra faire face, d'une part aux problèmes et aux coûts liés à la fermeture de sa structure, d'autre part à l'absence totale de protection chômage. À lui de se débrouiller pour ouvrir en un laps de temps une autre structure qui puisse le rémunérer ! De l'autre côté, un cadre supérieur qui, pour des raisons personnelles, arrivera à négocier son "licenciement", percevra pendant des longs mois une partie significative de sa confortable rémunération. Soit le système protège tous les citoyens, soit il laisse chacun à son compte. La solution de notre président Macron, qui consiste à offrir un montant forfaitaire aux gérants majoritaires, proche du RSA, est presque une insulte ! À la limite, elle aurait été compréhensible si toutes les indemnisations chômage avaient été plafonnées à ce montant...
La pollution de l'air
Dissuader par l'application de taxes écologiques.
Oui
Périodes de chaleur trop longues, manque de neige pour le ski en hiver...
Oui
Recyclage attentif de mes déchets, toutes mes courses faites chez une coopérative bio (alimentation, cosmétique, produits ménagers), économies d'eau, électricité et gaz, utilisation réduite de ma voiture, choix de vêtements et produits (jouets, etc.) en matières naturelles.
Les taxes.
Solution sur le plan financier pour changer un comportement ? À part les taxes, je ne vois pas d'autre réponse possible... La question semble plus que dirigée...
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Oui
Taxer les solutions les plus polluantes.
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