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Oui
Le rôle principal des associations - quand elles veulent agir dans le domaine politique - doit être de diffuser l'information et de créer le débat, de faire remonter l'information.
Plus d'information civique et plus de transparence sur le rôle des élus au quotidien
Une bonne chose
Le mandat de gestion local exige un investissement de terrain incompatible avec un mandat national, même (et surtout en fait !) dans une petite commune. Les élus nationaux d'un territoire doivent en revanche consulter régulièrement les élus locaux, ils en ont les moyens, il serait peut-être intéressant d'organiser plus officiellement ces moments d'échange et de les rendre publics pour informer les citoyens.
Favoriser le rôle des associations et des partis pour informer les citoyens, les inciter à s'informer, à se regrouper et à participer au débat.
Non
Il est contradictoire de vouloir être représenté correctement et de réclamer moins d'élus. En revanche on doit exiger de la transparence et une bonne information de la part de nos représentants.
Pour inciter les citoyens à voter, il faut d'abord les informer sur le rôle des élus et sur les enjeux de l'élection, sur les décisions prises par les élus. Les citoyens doivent être responsabilisés sur leurs choix, de ce point de vue, rendre le vote obligatoire ne résoudra rien et n'apporte aucune légitimité supplémentaire. Les gens voteront s'ils pensent que c'est important et utile.
Non
Voter blanc s'est ne pas choisir. C'est mieux que s'abstenir, le cas échéant s'est une manière de protester contre le manque d'information ou le manque de choix démocratique. Mais voter blanc ce n'est pas voter.
Au niveau national, favoriser la transparence des collectivités et de l'Etat : prendre avant toute décision importante le temps de l'information et du débat, évaluer objectivement et rendre publique cette évaluation qui doit porter non seulement sur la proposition officielle mais aussi sur les alternatives éventuelles : d'abord recenser ces alternatives, les chiffrer, donner la parole à ceux qui les défendent (associations, syndicats). Internet permet que ces débats soient rapides et transparents.
Oui
Oui mais pas sous sa forme actuelle. Non au référendum national qui est une tromperie de l'opinion et aboutit à nier la démocratie représentative. Le référendum national est l'arme des pouvoirs autoritaires ou des démagogues. Au mieux il doit être réservé aux situations de grande crise nationale, comme De Gaulle l'a fait, et encore il doit être suivi d'une remise en place des institutions représentatives. Oui au référendum local.
Des référendums locaux beaucoup plus systématiques sur les choix d'aménagement, sur l'organisation des collectivités sur le terrain (regroupement ou pas), sur l'urbanisme, sur la gestion des opérateurs publics (logement social, formation...). Comment définir le périmètre pertinent de consultation : simple en fait, le périmètre est celui de la collectivité maître d'ouvrage ET qui apporte la majeure partie du financement. Donc en effet si c'est l'Etat, la consultation doit être nationale dans ce cas. Pour garantir une bonne participation à ces référendums locaux, pourquoi ne pas choisir une journée dans l'année, par exemple un jour férié à vocation civique. Pourquoi pas le 8 mai qui outre la victoire sur le nazisme pourrait être le jour de la démocratie ?
itué
Oui
Le Sénat pourrait mieux représenter les collectivités du territoire en étant constitué de leurs délégués : pas des présidents ou maires mais des élus désignés à cette fin sur les listes (par exemple le second sur la liste) ou candidats directs dans le cas d'élection au scrutin uninominal.
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L'éducation civique doit être renforcée et évaluée : les citoyens doivent être mieux informés sur le fonctionnement des pouvoirs publics.
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Le service civique obligatoire pour les jeunes est une très mauvaise idée. Pourquoi vouloir toujours obliger les jeunes, les enfermer dans la vision des "adultes", d'un côté leur dire qu'ils sont responsables et de l'autre les contraindre ? (je précise que j'ai 61 ans). En revanche inciter au volontariat et même récompenser l'engagement social, par exemple en le valorisant pour la carrière professionnelle, la retraite ou d'autres avantages sociaux.
Multiplier les expériences de comités consultatifs de citoyens autour des politiques publiques. Pour garantir une participation correcte et représentative, mettre en place pour chaque action publique importante une évaluation transparente et permettre aux personnes concernées d'exprimer leur avis avec l'assurance raisonnable qu'il sera écouté.
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Renforcer l'éducation
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Non
La solidarité est nécessaire pour pallier les défaillances de la société, les trous noirs. Il n'est pas concevable de l'assortir de conditions, ceux qui vivent dans la misère survivent grâce à la solidarité, ce n'est pas un sort enviable qui ferait d'eux des nantis. A contrario, ce sont les nantis qui devraient voir leurs obligations de solidarité mieux établies. Ils sont eux aussi, à partir d'un certain niveau, je pense notamment aux riches actionnaires, le produit d'un dysfonctionnement social en accaparant une part indue de la richesse collective, en ne créant rien eux-mêmes, seulement en plaçant leur fortune souvent héritée.
La France si elle veut rester un des pays des droits de l'homme, doit accueillir les persécutés et leur offrir un abri, au moins le temps qu'ils retrouvent une sécurité minimum. L'immigration économique est une autre question. Elle ne doit pas servir à peser sur la situation sociale du pays d'accueil, en tirant les salaires vers le bas.
Non, le dirigisme social ou économique a largement fait la preuve de son inefficacité. Définir des quotas d'immigrés pour des raisons politiques n'a aucun sens. Pour limiter l'immigration économique au nécessaire, il faut imposer aux secteurs économiques qui ont besoin de main d'oeuvre d'augmenter les salaires (agriculture, BTP, grande distribution). Ils trouveront ainsi des employés dans la main d'oeuvre locale.
Le nombre de personnes qui choisissent d'émigrer "par plaisir" (l'aventure) est dérisoire. L'émigration est liée à la misère. Une aide au développement des pays de départ est la seule solution à long terme. Refondre la coopération favoriser la formation et la bonne gouvernance des pays aidés, y compris en multipliant les échanges avec eux (pas uniquement en formant des cadres : pourquoi pas des contrats professionnels de quelques années pour former chez nous des ouvriers, des commerçants, des agriculteurs qui retournent ensuite aider au développement de leur pays ? Ce serait une aide d'intérêt mutuel pour notre développement et le leur.
Quelqu'un qui a passé 10 ans chez nous, qui a rempli ses obligations sociales et n'exprime aucun désir de repartir doit être intégré sans condition à la communauté nationale, concrètement être naturalisé et bénéficier de tous les droits sociaux. A contrario quelqu'un qui veut garder sa nationalité d'origine en séjournant durablement chez nous doit pouvoir être incité à retourner chez lui (aide au retour), voire être expulsé s'il est hostile à notre communauté (délinquant).
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Accroître la décentralisation, mais à condition de renforcer la transparence
Oui
L'éducation nationale, l'emploi, la formation, les aides économiques aux entreprises, la collecte de ressources fiscales adaptées aux politiques décentralisées et le pouvoir d'en décider, le pouvoir réglementaire dans leur domaine de compétence en encadrant tout ceci par des orientations et des objectifs annuels et pluriannuels nationaux votés au Parlement ainsi qu'une évaluation publique et indépendante débouchant, en cas de défaillance avérée, sur des sanctions voire la mise en tutelle par l'Etat, déclenchée obligatoirement dès que certains indicateurs sont négatifs.
Non
Il est indispensable d'instaurer partout des maisons de services publics, guichets uniques de proximité pour toutes les démarches administratives, lieu où même si l'agent d'accueil n'est pas en mesure de renseigner ou d'aider le demandeur à accomplir la procédure en ligne, il peut prendre des RV. La condition à la dématérialisation des procédures, inévitable, est de renforcer le contact humain et non de le supprimer (économie à courte vue au détriment de la qualité de vie).
Toutes les démarches sur Internet c'est un bel objectif, çà condition d'offrir partout et pour chaque démarche une alternative de contact humain.
Oui
Oui
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Les impôts devenus plus simples et informant mieux. Mais des progrès dans les procédures restent largement possibles !
L'emploi et les services sociaux, qui restent complexes, générant des obstacles à l'accès aux droits
Oui
Non
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La déclaration maladie URSSAF employeur pour un emploi familial payé au CESU : informations contradictoires entre le CESU qui explique que l'employeur n'a rien à faire et l'URSSAF qui propose un formulaire de déclaration complètement abscons et enfoui dans son site Internet, l'un et l'autre injoignables au téléphone !
Oui
En revoyant en profondeur le système de responsabilité hiérarchique qui est encore marqué par l'héritage napoléonien. Le fonctionnaire de terrain doit pouvoir prendre des décisions pour les cas de sa compétence, quitte à prévoir une évaluation de ses résultats sur des critères objectifs et des procédures de recours simples et transparentes pour les citoyens.
Oui
Garantir la transparence des procédures administratives : comme dans certains pays (Suède, certains cantons suisses). Les administrations devraient être tenues de publier la liste des dossiers qu'elles gèrent, de manière beaucoup plus contraignante et précise que dans la réglementation actuelle beaucoup trop générale (en respectant l'anonymat pour les dossiers individuels bien sûr) et en mentionnant systématiquement les droits d'accès des citoyens. La liste des pièces figurant dans ces dossiers devrait également être accessible et toute pièce d'une affaire conservée en dehors de ce dossier devrait être juridiquement sans valeur (non opposable) voire provoquer l'annulation de la procédure s'il est démontré que la décision s'est appuyée sur la pièce en question. Techniquement, c'est parfaitement réalisable (je suis archiviste professionnel), de nombreux dossiers administratifs respectent déjà ce formalisme (dossiers d'appel d'offres, dossiers judiciaires). Il faut donc étendre rapidement aux domaines sensibles : aménagement du territoire, environnement, transports, urbanisme, subventions ...
Par la décentralisation, donnons l'initiative aux territoires, mais avec une évaluation publique et renforcée, avec la garantie de la transparence.
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