Affecter certaines taxes et certains impôts à des financements spécifiques dont les objectifs peuvent être largement partagés.
Les hauts revenus doivent largement contribuer au financement des charges de l’État. Il est évidemment tentant de faire le choix de taxer les plus captifs mais ça contribue à une perte totale de confiance dans le système de redistribution tel que nous l'avons collectivement pensé et partiellement mis en place. Les hauts revenus sont à considérer sans exception. Les gros salaires du privé et même du public comme les revenus très élevés de certaines professions libérales, les revenus multi-forme des grands patrons comme ceux des artistes et des sportifs les mieux rémunérés. Il est ici nécessaire de dire qu'il faut cesser de célébrer sans nuances ceux de ces derniers qui tirent la plus grosse partie de leurs revenus de leurs activités en France mais s'exilent pour des motifs fiscaux.
J'en viens à la catégorie à laquelle j'appartiens : les classes moyennes supérieures et plus précisément les retraités issus de ces classes. Nous avons, comme tous les salariés, vu notre durée de vie active rallongée sensiblement et du fait des réformes des retraites, le montant de nos pensions sensiblement réduit dès lors que nous n'avons pas réussi à atteindre le nombre d'annuités nécessaire. Admettons ! Mais une foi la retraite acquise nous voyons une succession de mesures qui réduisent notre niveau de vie comme la CSG et de suppression de taxes dont nous ne bénéficions pas comme la Taxe d'Habitation. Ça fait beaucoup ! D'autant plus que si l'on vient de la fonction publique, nos salaires réels ont baissé lors de nos dernières années d'activité puisque la valeur du point est loin d'avoir suivi l'inflation et que, parvenus au dernier échelon, nous ne bénéficions plus des avancements rituels. Alors, il faut cesser de dire et de considérer que ceux qui touchent un peu plus de 2000€ par mois sont des nantis taillables à merci.
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|veiller à la pertinence de l'attribution, initialement et dans le temps.
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transition écologique - sortie du nucléaire
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les 4
Une mobilisation internationale ferme et contraignante, dans la prolongation de la Cop 21, que tant quittent, sans sanctions.
Oui
pollutions diverses, modification des saisons, intempéries, pluie décalées ...
Oui
tri sélectif, compostage, chauffage limité à 19° l'hiver, refus d'une piscine, utilisation du train ...
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la conviction que nous sommes très majoritaires à le faire.
Non
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Oui
je les utilise (train, transports en commun ...)
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essentiellement les collectivités
Multiplier les inititiatives et promouvoir les bonnes pratiques en France de façon à ce que les autres puissent s'en inspirer. Aujourd'hui , nous sommes plutôt à la traîne.
Beaucoup de motifs de mécontentement sont légitimes, mais il faut absolument que dans les réponses qui seront apportées, la dimension écologique ait une place prépondérante. On ne peut pas continuer à brûler du fioul ou du diesel et même de l'essence sans se poser la question de leurs effets sur la pollution. Cette question, donc celle des taxes associées, doit absolument être étendue rapidement aux transports aériens et maritimes, les premiers étant peu ou pas taxés et les seconds brûlant des carburants extrêmement toxiques et peu contrôlés. On ne peut pas, pour calmer les plus anti-tout, revenir sur des mesures de sagesse concernant la santé et la sécurité publique. Je pense à la sécurité routière, aux mesures anti-tabac … qui gagneraient à être complétées par des mesures analogues concernant d'autres psychotropes. Il n'est en aucun cas question d'interdire mais d'expliquer et de dissuader. Expliquer et dissuader de sur-consommer, même si c'est contraires aux intérêts de nombreuses multi-nationales et entreprises plus modestes, est aussi impératif. A pouvoir d'achat égal on peut plus ou moins bien vivre selon le mode de consommation et de rapport aux crédits que l'on a. Là ce sont les organismes financier qui poussent à la sur consommation. On n'affiche plus le prix d'une voiture, on n'affiche que le loyer mensuel ! Pour pouvoir consommer à un niveau acceptable, il faut aussi bénéficier de revenus corrects. La répartition de la richesse n'est pas acceptable. On ne peut se satisfaire de voir les plus riches et les pauvres le devenir davantage. Les hauts revenus doivent largement contribuer au financement des charges de l’État. Il est évidemment tentant de faire le choix de taxer les plus captifs mais ça contribue à une perte totale de confiance dans le système de redistribution tel que nous l'avons collectivement pensé et partiellement mis en place.
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