Date de publication : 2019-03-02
Code postal : 13012

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Affecter certaines taxes et certains impôts à des financements spécifiques dont les objectifs peuvent être largement partagés.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Les hauts revenus doivent largement contribuer au financement des charges de l’État. Il est évidemment tentant de faire le choix de taxer les plus captifs mais ça contribue à une perte totale de confiance dans le système de redistribution tel que nous l'avons collectivement pensé et partiellement mis en place. Les hauts revenus sont à considérer sans exception. Les gros salaires du privé et même du public comme les revenus très élevés de certaines professions libérales, les revenus multi-forme des grands patrons comme ceux des artistes et des sportifs les mieux rémunérés. Il est ici nécessaire de dire qu'il faut cesser de célébrer sans nuances ceux de ces derniers qui tirent la plus grosse partie de leurs revenus de leurs activités en France mais s'exilent pour des motifs fiscaux.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

J'en viens à la catégorie à laquelle j'appartiens : les classes moyennes supérieures et plus précisément les retraités issus de ces classes. Nous avons, comme tous les salariés, vu notre durée de vie active rallongée sensiblement et du fait des réformes des retraites, le montant de nos pensions sensiblement réduit dès lors que nous n'avons pas réussi à atteindre le nombre d'annuités nécessaire. Admettons ! Mais une foi la retraite acquise nous voyons une succession de mesures qui réduisent notre niveau de vie comme la CSG et de suppression de taxes dont nous ne bénéficions pas comme la Taxe d'Habitation. Ça fait beaucoup ! D'autant plus que si l'on vient de la fonction publique, nos salaires réels ont baissé lors de nos dernières années d'activité puisque la valeur du point est loin d'avoir suivi l'inflation et que, parvenus au dernier échelon, nous ne bénéficions plus des avancements rituels. Alors, il faut cesser de dire et de considérer que ceux qui touchent un peu plus de 2000€ par mois sont des nantis taillables à merci.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|veiller à la pertinence de l'attribution, initialement et dans le temps.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

transition écologique - sortie du nucléaire

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

les 4

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Une mobilisation internationale ferme et contraignante, dans la prolongation de la Cop 21, que tant quittent, sans sanctions.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

pollutions diverses, modification des saisons, intempéries, pluie décalées ...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

tri sélectif, compostage, chauffage limité à 19° l'hiver, refus d'une piscine, utilisation du train ...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

la conviction que nous sommes très majoritaires à le faire.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

je les utilise (train, transports en commun ...)

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

essentiellement les collectivités

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Multiplier les inititiatives et promouvoir les bonnes pratiques en France de façon à ce que les autres puissent s'en inspirer. Aujourd'hui , nous sommes plutôt à la traîne.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Beaucoup de motifs de mécontentement sont légitimes, mais il faut absolument que dans les réponses qui seront apportées, la dimension écologique ait une place prépondérante. On ne peut pas continuer à brûler du fioul ou du diesel et même de l'essence sans se poser la question de leurs effets sur la pollution. Cette question, donc celle des taxes associées, doit absolument être étendue rapidement aux transports aériens et maritimes, les premiers étant peu ou pas taxés et les seconds brûlant des carburants extrêmement toxiques et peu contrôlés. On ne peut pas, pour calmer les plus anti-tout, revenir sur des mesures de sagesse concernant la santé et la sécurité publique. Je pense à la sécurité routière, aux mesures anti-tabac … qui gagneraient à être complétées par des mesures analogues concernant d'autres  psychotropes. Il n'est en aucun cas question d'interdire mais d'expliquer et de dissuader. Expliquer et dissuader de sur-consommer, même si c'est contraires aux intérêts de nombreuses multi-nationales et entreprises plus modestes, est aussi impératif. A pouvoir d'achat égal on peut plus ou moins bien vivre selon le mode de consommation et de rapport aux crédits que l'on a. Là ce sont les organismes financier qui poussent à la sur consommation. On n'affiche plus le prix d'une voiture, on n'affiche que le loyer mensuel ! Pour pouvoir consommer à un niveau acceptable, il faut aussi bénéficier de revenus corrects. La répartition de la richesse n'est pas acceptable. On ne peut se satisfaire de voir les plus riches et les pauvres le devenir davantage. Les hauts revenus doivent largement contribuer au financement des charges de l’État. Il est évidemment tentant de faire le choix de taxer les plus captifs mais ça contribue à une perte totale de confiance dans le système de redistribution tel que nous l'avons collectivement pensé et partiellement mis en place.