Date de publication : 2019-02-23
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Votre question est fondamentale : à qui faisons-nous confiance ? sommes-nous encore en capacité de faire confiance ? je pense que le lien de confiance entre les citoyens et nos élites a été fortement abîmé, par des comportements individuels, court-termistes, par des objectifs inavoués de nos dirigeants politiques, par un manque de respect vis-à-vis du peuple. Se refaire confiance est la question clé !!!

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Associations locales en lien direct avec un objectif terrain : + sauvegarde de notre patrimoine écologique, patrimonial mais aussi humain, + éducation et développement, + aide et soutien aux plus faibles (pauvreté, isolement, handicap, accueil et fin de vie), Un enjeu de taille pour favoriser l'activité au sein d'association : il s'agit d'un travail non reconnu socialement et cela a un impact financier mais également de visibilité sur la place publique : nos associations ne sont visibles que par des actions de COM qui finissent pas les détournées du terrain au profil d'un militantisme. Ne favorisant pas le militantisme qui nous oppose mais recherchons l'action qui nous rapproche.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Moins de strates administratives qui détournent nos politiques de la réalité terrain. L'étendue des acronymes administratifs utilisées par nos responsables politiques et administratifs est un révélateur de la distance qui nous sépare.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

Je ne suis pas sûr que la cause soit là. Ce n'est qu'un révélateur. Notre effort doit porter sur un meilleur partage de l'action locale.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faudrait commencer par réapprendre à s'écouter, quand bien même l'autre me dit des choses que je ne partage pas. Cette absence d'écoute devient insupportable. On ne peut plus débattre que des choses sur lesquelles nous sommes d'accord.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

les 2 chambres.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il convient de retrouver la confiance des citoyens dans leur représentants. Arrêtons les discours creux, les promesses qui n'engagent que celui qui les écoute (donc plus personne). Soyons dans l'action simple, efficace, de proximité et partageons cette action !!!

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

Un vote blanc est un absence d'expression. Une société ne peut pas, ne doit surtout pas choisir ses orientations sur une absence d'avis. Par défaut, la 1ère décision doit être de ne pas en prendre : pas de majorité réelle = pas d'action. C'est un point clé de notre choix de société : être diriger par le non-dit non amènerait à une catastrophe sociale.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Le Grand Débat tel qu'il est mis en oeuvre est une excellente initiative. Nous l'avons vu également dans les Etats généraux de la bioéthique. Le point clé est une nouvelle fois de tenir compte de ce qui est exprimé par les citoyens qui s'expriment, quand bien même les politiques seraient remis en cause dans leurs projets et leurs dogmes. Ce qui se déroule actuellement au niveau de l'état sur la PMA (et soyons clairs, à terme la GPA), relève du même scandale démocratique que celui du NON au référendum de 2005. et pourtant, je suis de ceux qui avaient voté OUI. Nous sommes là au cœur de la confiance à retrouver entre les différents acteurs la la société : respectons-nous !!!

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Le fonctionnement suisse est à regarder de près. Le point de vigilance est de ne pas favoriser un militantisme qui nous sépare, mais de décider de sujets qui nous rassemblent par la cohésion et l'action.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Ramener le discours politique à la réalité terrain, Arrêtons de nous réfugier derrière la complexité administrative, de nous réfugier derrière les contraintes européennes et plus récemment par le "c'est plus nous, c'est la communauté d'agglomération".

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Il faudrait commencer par poser une 1ère question: quelle est l'utilité de tous ses conseils, ses comités, et au delà de l'utilité que leurs propres membres pensent avoir d'eux-même ?

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Revenons à la question de l'action terrain, de l'action de proximité.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Le respect mutuel doit être l'élément clé de l'apaisement de nos relations. Réapprenons à nous écouter, à débattre, à partager nos points de vue. Pour autant, l"Etat doit s'appuyer sur un vote citoyen et chacune des religions doit admettre les décisions prises par le peuple dans le cadre de notre constitution. Cela ne veut pas dire que les religions soient pour autant en accord avec toutes les décisions prises, et cela doit rester un droit fondamental. Ce point d'accord relève de notre constitution : chacun naît libre ...

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il convient de remettre en avant le mot FRATERNITE. Ce mot est le socle de notre collectivité. Sans lui, nous ne sommes que des être isolés, certes libres et égaux, mais isolés.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

+ Education et engagement de chacun. + Mieux appréhender la notion de bien commun : la France est notre bien-commun, nos relations humaines sont un bien-commun ...

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

+ Engagement social dans son tissu local: favoriser les relations par l'action dans le réel ...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

+ Responsabilité individuelle au sens positif : je suis en mesure de contribuer, de participer, de faire du bien ...

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Reconnaître enfin que notre statut ne tient pas à notre métier et encore moins à notre réussite sociale : cela va de l'engagement de chacun dans les associations, dans le temps gratuit donnés aux autres, notamment au sein des familles.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

L'agressivité, le manque de respect vis-à-vis des autres et/ou de notre bien-commun.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Se donner les moyens d'agir rapidement, ce qui sous-entend qu'il faut renforcer la présence locale.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Commençons par développer notre propre capacité de faire des choses biens et non l'inverse. Le rôle de l'Etat est de nous y aider + par des choix structurants (priorisation dans les investissements au regard des objectifs) + par une recherche des initiatives locales visant à favoriser les relations sociales

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La manque de confiance dans l'autre parce qu'il est ceci, cela, parce qu’il est différent, qu'il pense différemment de moi. Et cela dépasse largement le débat actuel des minorités ethniques, sexuelles ... il s'agit tout simplement de la discrimination quotidienne de ce qui ne rentre pas dans mon système de pensée. C'est une grave menace pour projet commun. Les politiques doivent montrer l'exemple, ce qui n'est absolument pas le cas.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Favoriser les relations locales pour amener chacun à connaître l'autre

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

L'engagement dans une contribution sociale en relation avec un groupe. Eviter à tout prix l'isolement de la personne en difficulté. Attention pour autant à ne pas enfermer la personne dans un système parallèle au monde professionnel. Il convient de réfléchir au mécanisme de financement de notre protection sociale (budget = X) en intégrant l'ensemble des contributeurs dans ce budget de X (salariés, bénévoles, retraités, consommateurs, importations ...). Il faut revoir notre système de penser sur le modèle, qui est devenu totalement excluant. Le chômage de masse est la conséquence de ce système de penser.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il est urgent de regarder la situation en face, sans détourner le regard sous prétexte de refuser toute idée de racisme. La situation est là, ne laissons pas le débat aux extrémistes, et surtout n’abandonnons pas nos concitoyens dans leur réalité quotidienne au motif que nous ne voulons pas être taxés de racisme. Le racisme n'est pas la question si chacun s'impose de rester dans le respect mutuel.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui et il convient que cela se fasse en toute transparence. Le peuple ne doit pas se sentir exclu des décisions alors qu'il est au quotidien face à une réalité aujourd'hui négligée.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

+ Sortir du dénie : il y a un problème d'immigration en France, et le dénie officiel en est une des principales causes !!! + Permettre le partage des opinions en veillant au profond respect de chacun par chacun : + Développer une culture d'intégration avec des moyens associés + Réapprenons à aimer ce que nous sommes, à aimer la France et à partager cette joie d'être français

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Cette question doit faire l'objet d'un partage apaisé avec l'ensemble des parties, notamment les acteurs et la population en lien direct avec le sujet,

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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