Date de publication : 2019-01-29
Code postal : 1500

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Il faut que les montants de toutes les recettes fiscales, la répartition et la redistribution de l'ensemble des impôts soient consultables par tous les citoyens à partir de moyens simples d'utilisation. Il faut mettre en place un organisme de contrôle indépendant ou utiliser les services de la Cour des Comptes pour : - valider les montants et leurs répartitions. - assurer le contrôle permanent du bon usage de ces montants. - éditer un tableau de bord qui sera mis à jour en temps réel. Ces éléments seront également consultables par les citoyens.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Rendre obligatoire l'adresse fiscale pour tous les français ainsi que tous les étrangers vivant en France ou exerçant une activité professionnelle même à temps partiel sur le territoire national. Revoir le fiscalité des français vivant à l'étranger notamment des retraités qui ont quitté la France pour payer moins d'impôts. Il est scandaleux que ces derniers qui ne contribuent plus à la protection sociale du pays et reviennent se faire soigner gratuitement aux frais de la sécurité sociale comme si de rien n'était. Dans les revenus à déclarer et à prendre en compte, il faut intégrer les salaires, les pensions, les revenus du capital, les revenus du locatif mais également l'indemnité de chômage, toutes les prestations familiales, le regroupement familiales, la prime de Noël, etc.... Mettre fin aux niches fiscales qui contribuent à l'enrichissement des plus citoyens les plus aisés ; par exemple celle sur les œuvres d'arts, celle sur l'immobilier (hors résidence principale), celle sur les revenus des journaliste... . Mettre fin au régime fiscale particulier des Sénateurs, des Députés, des ministres et hauts fonctionnaires, Présidents de région, Préfets, Maires : c'est l'exemplarité qui compte pour les citoyens. De très nombreux citoyens sans oublier les élus bénéficient d'avantages : voiture , logement de fonction, gratuité des déplacements, etc.... Tous ces avantages devrait être pris en compte dans le calcul de l'impôt au titre d'avantages en nature. Pour les élus, la France doit s'inspirer en urgence des méthodes appliquées dans les pays nordiques et de leur rigueur où tout écart se paye très cher jusqu'à la démission immédiate. Renforcer la lutte contre l'évasion fiscale et les placements dans les paradis fiscaux : il faut accentuer la lutte contre ce fléau et être beaucoup plus dissuasif sur les peines encourues et les condamnations effectives. Développer de façon drastique la chasse au "travail au noir" : il faut mettre en place un système répressif exemplaire qui dissuade à la fois ceux qui exercent le travail au noir et ceux qui en ont recours. Il faut que l'ISF s'applique sur les richesses qui ne participent pas au développement de la France. Il serait juste que les investissements qui contribuent à la création d'entreprises, à la création d'emplois, à l'amélioration des performance des entreprises soient exclus de l'ISF. il faut revoir la fiscalité des multinationales qui est en totale décalage par rapport à celle des PME. Comment nos PME peuvent-elles être compétitives, créer des emplois avec un tel taux d’imposition ? Même si le Gouvernement a annoncé la taxation des GAFA, le montant avancé est trop modeste par rapport aux bénéfices réalisés par ces entreprises ; nos PME seront toujours perdantes face à un tel déséquilibre fiscal. Il faudrait que chaque français paie l'impôt, si minime soit-il, car c'est une façon de montrer son appartenance à un groupe, une société, à un pays. Ne pas être imposable est le début d'une exclusion plus générale.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

il faudrait baisser davantage la TVA pour les produits de première nécessité.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Avant de définir si une aide sociale est justifiée ou non, il faut d'abord connaître le ou les revenus et l'ensemble des aides que touche chaque citoyen. La commune, la région, le département, l’État sont impliqués mais a-t-on une réelle lisibilité du total attribué ? il faudrait également revoir la situation des parents isolés avec ou sans enfant car dans de nombreux cas le conjoint ne respecte pas ses obligations notamment financières. Ce point pose également un grave problème en matière de responsabilité parentale lorsque les enfants sont hors contrôles car souvent c'est la mère seule qui assure le problème. La situation de parent isolé est aussi souvent erronée car les couples se reforment sans se déclarer. Les Administrations devraient prendre en compte ces changements de situation afin d'éviter les doublons en terme de versement d'aides sociales. Il faudrait mettre en place un point d'entrée unique qui regroupe toutes les situations de demande et de versement d'aides sociales. Afin de lutter contre les oublis de déclaration de changement de situation et aux versements d'aides inappropriées, il faut augmenter les capacités de contrôle.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La lutte contre la fraude doit être renforcée. Il faudrait mettre en place une carte d'identité nationale pouvant servir également de carte Vitale (pour éviter la fraude à la sécurité sociale) et de moyen de gestion des données administratives et sociales (comme dans certains pays voisins). Les aides aux regroupements familiales sont également à revoir au niveau des critères. Afin de pouvoir obtenir ces aides il faudrait faire la preuve d'une intégration réussie pendant plusieurs années et sans condamnation.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Pour tout ce qui concerne l'éducation scolaire des enfants.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Certaines primes telle la prime de rentrée scolaire ou celle de Noël n'ont aucune justification car en majorité elles ont pour finalité l'achat de produits fabriqués à l'étranger et notamment en Chine qui ne répond en rien au bien être des enfants. Il n'y a que très peu de retour pour nos entreprises, pour l'emploi en France. Il serait beaucoup plus judicieux de mettre en place des bons d'achat limité à certains produits ciblés ou certaines dépenses par exemple les frais de cantine scolaire ou les frais de garde etc... Concernant l'engagement de nos forces militaires, je trouve qu'il y a un réel déséquilibre de l'engagement des pays membres de l'Europe. Par ailleurs le budget annuel consacré à l'armée est devenu trop important. Il devient urgent que le Gouvernement trouve des solutions pour développer une coopération européenne plus équilibrée et, dans l'attente, pose sur la table le financement de nos moyens militaires engagés.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

La représentation doit se faite exclusivement dans le respect de la démocratie et des institutions. Tout candidat élu à la majorité et dans le respect des règles a toute la légitimité de représentation.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Oui pour donner un rôle plus important aux associations ou organisations à condition que leurs contributions ne soient pas reliées à une quelconque démarche politique, à un intégrisme idéologique ou dogmatisme. Il faut également que ces associations ou organisations ne soient pas le refuge de lobbyistes déguisés. Une règle d'éthique est à mettre en place afin que les citoyens acceptent pleinement ce nouveau rôle. Toute association engagées dans les droits et alertes des consommateurs, les droits du travail, la santé ont leur place dans ce nouveau schéma.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Les élus ne disposent pas ou ne prennent plus assez de temps pour l'écoute des citoyens. Par ailleurs ils n'ont pas toujours les connaissances ou les compétences requises pour faire remonter les difficultés des citoyens. Comment un député peut comprendre les difficultés des citoyens vis à vis du coût des carburants alors qu'il n'en connaît même pas le prix ? Cet exemple montre bien leur éloignement et la méconnaissance des préoccupations des citoyens. Les élus devraient organisés des débats, des échanges avec les citoyens quel que soit le parti auquel ils se rattachent. Ces débats devrait se faire au niveau des communes avec la présence du maire et du député de la circonscription.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

La longévité dans une fonction conduit à l'endormissement, à la perte de la connaissance du terrain et des difficultés du quotidien des citoyens. Les enjeux d'une réélection poussent l'élu dans l'immobilisme : "que dois-je faire pour être réélu et que ne dois-je surtout pas faire pour être réélu ?". Pourquoi un élu scierait-il la branche sur laquelle il est assis ? A travers cette question on devine pourquoi la France souffre d'immobilisme et du profond retard dans ses réformes. La limitation du nombre de mandat permet le renouvellement et aussi l'abaissement de la moyenne d'age des élus. Le discours sur les risques vis à vis du manque d'expérience n'est pas recevable car les compétences ne manquent pas dans notre pays.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faudrait d'abord que les différentes sensibilités politiques existent en tant que force de propositions. La France souffre trop des partis politiques qui sont incapables d'être d'accord sur un noyau dur de propositions de lois, de réformes. C'est aux partis politiques de trouver un autre sens dans leur façon d'être et de faire. Peut-être qu'à partir de là, les citoyens estimeront qu'ils sont mieux représentés.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Napoléon a dimensionné les départements pour qu'ils soient parcourus en une seule journée par un cavalier. Il semble qu'aujourd'hui les moyens de déplacement et de communication ne soient plus tout à fait les mêmes ; il est temps de procéder très sérieusement aux regroupement des départements. Pourquoi ne pas utiliser le nouveau découpage des régions pour créer des préfectures "régionales" en total remplacement des préfectures "départementales". Le problème se pose également pour la représentation des 36000 communes. Des communautés de communes ont été créés sans entrainer pour autant la suppression des maires ; là encore il est possible de réduire le nombre d'élus tout en maintenant le service public.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Aujourd'hui, les programmes proposés par les candidats sont élaborés et débattus dans un cercle restreint de sympathisants. Les citoyens ont donc à se prononcer sur un document préétabli dans lequel ils ne s'y retrouvent pas toujours. Il serait peut être judicieux que les citoyens aient la possibilité de faire remonter leurs doléances, leurs idées. A charge des candidats d'intégrer et de mettre en valeur les solutions proposées aux doléances. Pour que les élections soient motivantes il faut que la partie amont de l'élection le soit aussi.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc est l'expression d'un électeur qui manifeste son attachement à l'élection et qui considère que l'offre politique ne lui permet pas de faire un choix. Il permet de mieux légitimer un candidat si le vote blanc est très faible. Il doit être considéré comme un suffrage exprimé. Il faudrait se rapprocher de l'exemple suisse où les bulletins blancs sont comptabilisés dans les élections au scrutin majoritaire. Ils participent à l'établissement de la majorité absolue mais au second tour c'est la majorité relative qui est appliquée.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faudrait créer des cercles de réflexion de citoyens sur les projets. La décision finale s'appuiera sur une synthèse des expressions. Les élus de terrain, en particulier les maires, ont certainement un grand rôle à jouer dans la mise en œuvre de cette démocratie participative. Plusieurs petites villes dans l'Est du Pays ont déjà une bonne expérience qu'il serait bon de partagée.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Avant de consulter les citoyens , il faudrait que ces dernières disposent de toutes les informations fiables et validés par une autorité indépendante du volume financier disponible : TVA, taxes, impôts. Il faut également disposer de tous les éléments ou familles d'affectation : ministères, régions, etc... La finalité d'affectation de cette argent doit aussi être connue pour chaque poste de dépense et un comparatif sur les années précédentes doit aussi être établi. L'efficacité ou non des dépenses des années précédentes doit apparaitre dans un bilan. Les renoncements, les arbitrages devraient également être annoncés et expliqués. C'est à partir de la mise à disposition de toutes ces informations que les citoyens pourront répondre à une consultation sur l'usage de l'argent public.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Pour représenter un territoire et ses citoyens, il faut d'abord être digne pour pouvoir le faire, être un citoyen à l'image de ceux que l'on prétend représenter. Toutes les assemblées ont détourné le sens et les valeurs citoyennes pour s'enfoncer dans des systèmes appelant toujours et toujours plus à des privilèges dignes d'une monarchie. Les missions attendues chez certains élus se sont vidées de leur sens. L'utilité du conseil économique, social et environnemental n'est absolument pas démontrée : quasiment pas audible, des travaux sur des sujets sans intérêt, très peu de rapports émis et utilisés, un taux conséquent d'absentéisme des participants, un coût non négligeable pour les citoyens. c'est un pôle emploi de luxe pour les personnalités ou pour remercier les copains des grand élus en fonction. Il faut lire le rapport de la Cour des Comptes : 40 millions d'€ de budget. Aucun contrôle n'est assuré sur les dépenses et son fonctionnement. Avec onze semaines de congé payé qui s'ajoutent à quatorze jours fériés, un salaire moyen de 55000 € par an, une retraite de 1000€ pour les mandats de cinq à dix ans alors que la majorité des bénéficiaires ont déjà une retraite sur leur activité précédente... Voilà pourquoi il est urgent de de supprimer ce conseil tel qu'il est. Le Sénat coûte 350 millions d'€ ....le retour sur investissement n'est absolument pas assuré. Là aussi c'est un pôle emploi de luxe qui autoproclame ses avantages. Une rupture s'impose de toute urgence à la fois sur les avantages honteux (mise à disposition de coiffeur, médecins, photographe attitré, cave à vin légendaire, kiosque à journaux ,...), des revenus non imposables, des primes d'installation mirobolantes, ...une couverture de chômage de trois ans, un régime complémentaire qui assure l'obtention de pension deux fois et demi supérieure à celle des députés, une réversion de 60% de la pension au conjoint survivant sans condition de ressource et de 10% pour chaque enfant orphelin. Avec 2050€ de retraite pour un mandat de six ans et 3000€ de retraite pour deux mandats. Le Sénats c'est aussi 1200 fonctionnaires dont 91 surveillants du palais, 127 assistants de directions, 80 jardiniers....en fin de carrière une secrétaire touche 7200€ et un agent de base 6300€, et que dire des questeurs et des présidents de groupe avec leur 7057€ d'indemnité de fonction et leur salaire de 19000€ mensuel, etc, etc , etc. Comment peut-on accepter cela dans une République qui se prétend égalitaire. Privilèges, opacité, conservatisme...c'est ce qui justifie la réforme au plus profond du Sénat, une réforme qui peut aller jusqu'à la suppression de ce dernier. Cela fait trente ans que je réside dans la même ville, je n'ai jamais été invité par le sénateur à une rencontre ni reçu un quelconque message ...quand je vois toutes les fonctions auxquelles il est rattaché, ses missions et mandats, je comprend qu'il puisse ne pas me connaître et réciproquement. L'Assemblée nationale avec ses 550 millions d'€ de budget, est l'assemblée la plus couteuse et également le refuge de privilèges inadmissibles ; par député une enveloppe annuelle de 18950€ pour les frais de taxis, de VTC, de téléphone et de courrier, 15500 € pour s'équiper en matériel informatique et 13000 € pour les réélus. 200 € par nuit de frais d'hôtel, une indemnité de 600€ par mois pour les petites dépenses sans aucun justificatif, une allocation de frais d’obsèques de 2350€, ...etc, etc, etc. Avec de tels moyens une entreprise privée aurait de meilleurs résultats et aurait mise en œuvre des solutions qui auraient évité la crise d'aujourd'hui. Aucune entreprise n'accepte de rembourser un seul € de frais à un salarier sans justificatif. Qu'attend-on pour cette même rigueur de gestion soit rendue obligatoire à l'Assemblée Nationale, au Sénat et dans tous les Ministères. Il est grand temps que la France copie le modèle suédois pour mettre fin une bonne fois pour toute au train de vie de l’État tant décrié par les citoyens, aux privilèges "monarchiques" des élus y compris ceux des conseils régionaux, départementaux, préfectures et mairies de grandes villes, etc..

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Le Conseil économique , sociale et environnemental devrait être au service des citoyens et du monde politique. Il devrait représenter la société civile dans le vrai sens du terme. Certaines associations ou syndicats politisés n'ont rien y faire car leur dogmatisme est invasif. Reprendre en main le mode de fonctionnement et la gestion de l'assemblée nationale. Diminuer le nombre de députés en utilisant la reconfiguration des territoires par grandes régions. Fusionner le Sénat avec le Conseil économique, social et environnemental. Il faut faire en sorte que les élus aient une obligation de rencontre sur des sujets précis avec des groupes de citoyens.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Avant de parler de renforcer les principes il faudrait appliquer la loi rien que la loi. Vouloir renforcer des principes c'est admettre qu'il y a une défaillance entre l’État et certaines religions. Il faut interdire toutes les religions qui placent en avant leurs concepts religieux, leurs lois avant celles de la République. Interdire une religion c'est interdire son enseignement et sa pratique. Il faut fermer les lieux de culte intégriste ou en lien avec le salafisme et les frères musulmans. Il faut expulser de France les imams auto-proclamés ou étrangers qui enseignent l'intégrisme et ceux qui en sont adeptes et qui ont une double nationalité. Ne pas accepter et respecter les lois de la république c'est ne pas accepter d'être français ou de ne pas vouloir vivre selon les valeurs de la France ; la solution de l'expulsion du territoire s'impose. Il faut finaliser la mise en place d'un Islam de France qui doit être enseigné par des Imams reconnus par la République. Les prêches ne doivent se faire qu'en français ; ce principe contribue à la non interprétation du message et à une meilleures intégration des pratiquants par l'usage du français. L'Islam de France doit aussi être représentée par une hiérarchie religieuse qui aura toute autorité pour prendre position sur des évènements graves du type attentat revendiqués par les islamistes. La pratique d'une religion doit se faire uniquement dans la sphère privée et dans les établissements dédiés aux offices religieux. Il faut interdire l'exercice de toute religion sur les lieux de travail, dans les entreprises. La laïcité doit aussi s'appliquer dans les lieux de soins : ce n'est pas la religion qui définit si le soin doit être fait par un homme ou un femme. L'acceptation avec engagement par écrit des principes de la laïcité sont une obligation pour tout immigré souhaitant vivre en France. Dans les cantines scolaires, les repas des hôpitaux et autres services publiques, l'usage de nourriture soumise aux prescriptions d'une religion doit absolument être interdit. Il faut également faire respecter la loi sur le port des habits masquant totalement le visage ; la non application de cette loi conforte certains individus à des attitudes provocantes.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Les responsables religieux et leurs hiérarchies doivent s'engager formellement dans le respect total des lois de la République. Ces responsables religieux ont obligation d'enseigner les règles de la laïcité et d'exclure toute personne se refusant à les respecter. Il faut que la loi s'applique en cas de non respect des valeurs de la Républiques. La non application de la loi par les Pouvoirs Publics est un signe de faiblesse qui n'échappe pas aux extrémistes.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Le renforcement de l'engagement citoyen doit faire l'objet d'un apprentissage permanent depuis l'école primaire jusqu'en terminale et bien évidemment dans toutes les écoles publiques et privées. Il faut également rappeler aux citoyens leurs droits mais aussi leurs devoirs. Il faudrait que la formation des animateurs de clubs sportifs, associatifs, ....intègre davantage cette notion d'engagement citoyen. Il faudrait proposer aux chômeurs qui en ont le profil de participer à des actions éducatives, d'encadrement de groupes de réflexion, etc...

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Il faut inciter les citoyens à participer aux débats et réunions publiques de toute nature, participer aux élections, contribuer aux actions environnementales (nettoyage de rivières, bord de mer, bord de route etc...), partager des moment avec des anciens dans les maisons de repos.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Il faut promouvoir les exemples de bons comportements. Il faut aider les citoyens qui ont engagé des actions innovantes, apporté leur secours à des victimes.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Il faudrait lancer un grand plan national d'apprentissage des règles de secours aux victimes, du massage cardiaque et de l'usage du défibrillateur.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les incivilités les plus pénibles sont celles liées au non respect de la propreté en ville (papiers, mégots, emballage de fastfood), à la présence de stockages sauvages de déchets, à la détérioration du mobilier urbain, à la présence de tags sur les vitrines , façades de maisons ou d'immeubles, aux bruits du voisinage et musiques des voitures, à la mise hors d'état de fonctionnement des radars routiers et la dégradation des ronds points.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Les Pouvoirs Publiques doivent apporter rapidement une réponse à toute sollicitation d'un citoyen portant sur les incivilités. Il faut remettre sur le terrain les représentants de la loi. Les rappels à la lois, trop souvent inefficaces, doivent faire place aux sanctions prévues dans les lois. Il faudrait accroitre le nombre de chantiers d'intérêt collectif, la qualité de leur encadrement pour une meilleurs approche pédagogique. Il faudrait accroître les caméras de surveillance et leur mobilité. Est ce normal de voir toujours autant de voitures brulées ? Il faudrait que dans les communes il y ait une instance dédiée aux incivilités remontées par chaque citoyens, instance dans laquelle il y aurait des débats , des recherches de solutions et des partages d'expériences. Les difficultés rencontrées par les mères de familles isolées sont insuffisamment partagées par les ex-pères de famille s'agissant des incivilités causées par leurs enfants. Il faudrait donner plus de sens et de caractère aux responsabilités parentales des pères de famille. Les zones de trafics en tous genres et les zones de non droit doivent être éradiquées avec force ci nécessaire car une fois de plus l'incapacité de l’État pour résoudre ce problème assure la légitimité de la situation par les bandes organisées.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Chacun doit d'abord se demander s'il n'est pas coupable d'incivilités même bénignes. Les parents doivent impliquer les enfants sur cette problématique car leur responsabilité parentale peut être engagée. Il est important que les incivilités donnent lieu à autre chose qu'un constat ; il faut en parler avec ses voisins, en familles,, trouver des solutions et les faire remonter vers une autorité compétente.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les propos racistes sont encore largement répandus sachant que cela concerne également le racisme "anti-blanc". Lors des rencontres sportives et principalement de football les insultes racistes envers les joueurs de couleur sont incessantes.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il faut utiliser tous les milieux éducatifs et leurs moyens pour développer davantage chez les enfants le sens la solidarité et de la tolérance.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Certaines activités de solidarités pourraient être proposées aux chômeurs, aux retraités qui en ont les compétences. Les aides apportées aux familles devraient être soumises à conditions notamment en cas de problème de comportement des enfants : absentéisme scolaire, incivilités, désordres publiques, ... Aux bénéficiaires des aides sociales, il faut leur faire signer un engagement sur le fait qu'ils ne contribueront pas au travail noir sous peine de perdre tout ou partie des allocations de solidarité.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La situation de l'immigration n'est pas satisfaisante. L'immigration clandestine n'a jamais été endiguée. De nombreuses filières mafieuses se sont développées. Ces immigrées font le bonheur des entreprises recourant au travail au noir et aux marchand de sommeil. Il n'est pas difficile d'identifier dans les grandes villes les points de ramassage de ces travailleurs clandestins et leur lieu de repos. Et pourtant très peu d'actions de répression sont réalisées pour mettre un terme à ce fléau. Trop peu de contrôles sont réalisés sur les chantiers de rénovation et de construction de bâtiments, dans les arrières cuisines de certaines entreprises de restauration, etc... Pour l'immigration dite légale, Il faut que les conditions et moyens d'accueil soient réellement effectifs. La disponibilité d'un logement est la première condition pour accepter un immigrant. Sans logement, c'est le déferlement des difficultés pour l'immigrant et un échec probable à son insertion. Il n'est pas normale d'avoir recours aux hôtels pour assurer le logement d'immigrant sachant que cela représente plusieurs milliers d'€ par mois et par chambre. L'immigrant doit aussi être autorisé à travailler pour pouvoir subsister sans forcément compter sur les aides sociales. L'immigration économique n'a pas lieu d'être tolérée. L’État doit être très ferme sur ce point. Pour l'immigration liée à un problème de guerre, il faut que l'accueil dans notre pays soit réaliser sous conditions : de ne pas constituer en France une base arrière à la zone de conflit et de respecter la neutralité et les conditions d'accueil fixées par la France dont la laïcité. L'accueil en France ne pourra être que provisoire car en fin de conflit à la reconstruction du pays devra se faire avec toute sa population. C'est d'ailleurs insupportable de voir fuir les hommes souvent très jeunes pendant que les femmes et les enfants rester dans leur pays en guerre ; l’État devrait être beaucoup plus vigilant sur la réelle motivation de ces personnes. Les critères pour le regroupement familiale doivent être revus en particulière le temps de résidence en France de l'étranger à l'origine de la demande de regroupement. Ce délai doit être augmenté pour passer de 18 mois à quatre ans et doit être appliqué à tous les étrangers quel que soit la nationalité. Pourquoi les Algériens font l'objet de favoritisme, et pourquoi pas le Cambodgiens ? C'est une discrimination qui n'est pas acceptable. Quatre ans, c'est le délai nécessaire pour évaluer la sincérité du demandeur sur tous les aspects : respect de la laïcité, respect des lois en général, contribution et réussite à l'intégration, etc. Il est évident que les personnes arrivant en France dans le cadre d'un regroupement familiale devront également être soumises à un délai pour juger de leur sincérité et la réussite individuelle de leur intégration. Le non respect de la laïcité, des lois en général, une non-intégration, des condamnations sont des éléments qui ne valident pas le regroupement familiale et qui conduisent à une reconduite de l'ensemble des personnes et du demandeur dans leur pays d'origine. Il faut abrogé en urgence la disposition relative au versement de 800€ pour un étranger en situation régulière et en possession depuis 10 ans d'un titre de séjour. Cette disposition est profondément injuste car elle s'applique même si l'étranger n'a jamais travaillé ni cotisé en France. Par ailleurs l’État est incapable de contrôler les réelles conditions de ressources des étrangers : leur pension dans leur pays d'origine, les propriétés et le revenue locatif, leurs biens divers, etc. Cette injustice est d'autant plus grande quand on regarde la situation de nombreux français qui ont travaillé et cotisé pendant de très nombreuse années pour ne percevoir que quelques centaines d'€ de pension par mois. Il faut mettre un terme à cette repentance sans fin qui ne crée que de la frustration, de l'injustice et du racisme.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Vu d'un bureau, effectivement tout laisse à penser que nos obligations d'asile sont remplies mais sur le terrain c'est une toute autre chose ; la situation montre qu'il n'en est rien. Il suffit d'aller dans les bureaux de l'aide sociale et allocations familiales, dans les restaurants du cœur, dans les accueils du secours populaire et autre associations, au pôle emploi, dans les salles d'attente des urgences des hôpitaux, dans les offices de HLM, dans les quartiers en difficultés....pour comprendre toute l'ampleur du problème. Si les objectifs du Gouvernement consistent à résoudre chacun de ces problèmes je suis d'accord sur la mise en place d'objectifs. Mais si les objectifs sont d'accueillir encore plus de demandeurs d'asile alors je ne suis pas d'accord pour rajouter sur la misère une autre couche de misère. C'est très bien de débattre sur le problème des demandeurs d'asile mais que fait-on pour mettre un terme au problème des sans-abris, des clandestins et de façon général des situations d'exclusion ?

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut sûrement mettre en place une réflexion sur l'efficacité des moyens existants : regrouper certaines structures pour apporter une réponse mieux adaptée et plus rapide. Il faut revoir le système d'attribution des aides avec un renforcement du contrôle : tuer la fraude c'est augmenter les possibilités de redistribution. Il aussi revoir le fondement de certaines aides. Il faut mettre en place des obligations d'asile qui font une distinction entre une immigration économique , une immigration suite à conflit, etc...Il faut mettre en place un droit d'asile pouvant être temporaire ; ce qui permettrait au final de venir en aide à plus de personnes. Il faut également inciter le demandeurs d'asile au retour dans leur pays d'origine pour participer à l'effort de reconstruction. Il faut certainement aider les population à rester dans leur pays d'origine car la France et l'Europe sont loin d'être un paradis. Des exemples montrent que cela est possible par exemple en développant certains types de cultures vers une production raisonnée tel le cacao. Il faut que les aides financières contribuent à la mise en œuvre de projets réellement destinés aux populations et non pas à l'enrichissement des gouvernements et des hommes d'affaires mafieux.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'obligation d'avoir un niveau de langage en français correspondant à la sixième est indispensable pour garantir une bonne intégration. Il faut développer les structures d'apprentissage de la langue en intégrant l'apprentissage de notre culture, de la laïcité, des fondamentaux pour mieux vivre en société. Il faut contractualiser avec les demandeurs d'asile leur engagement sur le respect de la laïcité et des lois de la République et également sur les conséquences du non respect de leur engagement. Il faut éviter de constituer des quartiers d'immigration. La répartition des immigrants doit être réfléchie afin d'éviter le communautarisme.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Les différentes branches de l'administration sont trop cloisonnées. Les outils informatiques ne sont pas suffisamment adaptés pour simplifier la constitution de dossiers. Pour les citoyens, toute recherche d'information devrait se faire à partir d'un seul outil. Les services administratifs devraient être en capacité de trouver par eux-même les réponses à leur propre questionnement qu'ils exigent des citoyens. Toute démarche administrative devrait se faire avec un seul point d'entrée, avec un seul correspondant polyvalent. Les projets de regroupement des services dans un même lieu et la création de services publics itinérants sont une première bonne réponse aux besoins. Il faut supprimer toutes les organisations, comités Théodule ou missions d'études ou d'analyses inutiles dont les rapports ne sont même pas lus ou sont classés sans suite. Il faut obliger le gouvernement à prendre en comte les conclusions émises par la Cour des Comptes. Il est navrant de voir que ces conclusions sont insuffisamment reprises et transformées en actions. La Cour des Comptes devrait mettre en place une évaluation du Gouvernement sur la prise en compte de ses conclusions. Il faut également supprimer tous les postes à "bien plaire" ou désignés comme "placards dorés" dans tous les ministères et dans la fonction territoriale. Il faut revoir les effectifs dans les communes et communautés de communes. En effet, on pouvait s'attendre à une mutualisation des moyens humains et matériels avec la création des communautés de communes mais il en est rien bien au contraire car cela a donné lieu à de nombreuses embauches. Il n'est pas utile d'avoir deux cents préfets alors que la France ne dispose que d'une centaine de préfectures. Il faut mettre fin aux nominations de fin de carrière des fonctionnaires à hauts revenus qui n'ont pour objectif que de grossir leur retraite qui sera déjà très conséquente. Il faut mettre fin à la pléthore de postes dans les Conseils Généraux, Régionaux et Départementaux. A titre d'exemple le Conseil Départemental de l'Ain compte 11 vices président(e)s qui s'ajoutent à l'ensemble des 46 conseiller(e)s, des différents Directeurs, Directeurs adjoint de cabinet, Chef de cabinet et le reste du personnel. Il faut créer une seule structure pour répondre à l'ensemble des besoins des citoyens, les missions régaliennes restant du ressort de la Préfecture. Il faut interdire le cumul des fonctions aux élus qui se retrouvent nommés Présidents dans de nombreux domaines avec à la clé une multitude de jetons de présence qui gonflent significativement leur fin de mois ; ceci est écœurant. Il faut regrouper la gendarmerie et la police dans une seule structure pour mettre un terme aux cloisonnements des informations, des ressources humaines et matériels, des limites géographiques d'intervention. Un budget unique permettrait de faire des économies tout en augmentant la qualité des services attendus par les citoyens.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Par principe tout ce qui est du domaine régalien doit rester affecté à l’Etat qui aura en charge de se faire aider par des structures délocalisées telles les préfectures. Concernant les missions qui ne sont pas régaliennes, elles sont transférables aux collectivités territoriales pour autant que ces dernières aient fait l'objet d'une réorganisation profonde : regroupement et simplification des structures, professionnalisation du personnel, mutualisation des ressources matériel et humaines.... Le principale rôle attendu par l'Etat serait celui d'animer le retour d'expérience et la cohérence au niveau national.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Le mille feuilles administratif papier ne doit pas être transformé en mille feuilles administratif informatique. La ramification, le cloisonnement dans et inter-services ne devraient plus exister avec internet. Il faut mettre en place un outil intelligent pouvant répondre à ce défit. Les codes civil et du travail sont toujours aussi volumineux, il serait temps de les simplifier.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

En urgence une, il faut mettre en place les services publics itinérants ou bus de services publics dans les territoires qui souffrent d'abandon.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les moyens mis en place pour connaître le parcours professionnel et établir le dossier de retraite est impressionnant même si l'outil sur internet reste un peu compliqué pour finaliser la demande de retraite. La carte vitale est aussi un réel progrès mais elle devrait être jumelée avec la carte d'identité (et autre...)pour éviter la fraude et n'avoir qu'une seule carte à gérer. Le paiement des impôts à la source donne une meilleur visibilité sur l'usage de ses revenues.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La Gendarmerie et la police doivent être fusionnées en une seule entité. Pour les urgences et l'hôpital public, il faut absolument mettre un terme dans leur engorgement avec notamment la création des maisons médicales. La gestion administrative et l'organisation des soins doit être profondément repensée dans les hôpitaux. La chasse à la redondance des analyses médicales doit une priorité. Il est totalement inadmissible que les praticiens ont quasiment tous recours aux dépassements d'honoraires. Par ailleurs certains praticiens ont aucun scrupule pour demander un dépassement d'honoraire calculé en fonction de votre mutuelle : c'est du racket organisé et accepté par l'état.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Il faudrait professionnaliser les fonctionnaires afin qu'ils puissent être polyvalents. Il faudrait que chaque fonctionnaire puisse être assermenté pour relever toutes les incivilités auxquelles les citoyens sont confrontés au quotidien.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il est impératif d'écouter les fonctionnaires de terrain, de réaliser des audits de terrain, d'utiliser le retour d'expérience avant de s'engager dans la révision d'un mode de fonctionnement. L'élaboration du changement doit se faire en concertation avec l'ensemble des acteurs et pourquoi pas de citoyens. Un temps d'essai et de validation est aussi à prévoir dans ces changements en intégrant également l'avis des citoyens.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il faudrait revoir le financement des territoires les plus en difficultés. Les territoires les plus prospères pourraient venir en aide à leur voisin qui n'ont pas de bassin d'emplois prospères ou sont situé dans des zones très peu peuplées, sans grandes villes dynamiques. La partie de la dotation prévue pour l'entretien des routes devrait être établie au prorata de la taille du réseau de chaque territoire.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

sans objet

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

sans objet

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

sans objet

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Lors de la validation informatique de mon dossier retraite et sans sollicitation de ma part, un correspondant de l'Assurance retraite m'a appelé afin d'optimiser le montant de ma retraite ; coup de chapeau à cette personne.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La fraude représente un manque à "gagner" important pour l’État qui se traduit par moins de moyens et donc une moindre redistribution de la protection sociale vers les citoyens. L’État doit mettre en œuvre beaucoup plus de moyens pour lutter contre : -les évasions fiscales et les transferts de fonds dans les paradis fiscaux. -la fraude à la TVA : travail au noir, trafic de main d’œuvre et de marchandises. -la fraude dans tout les services de l'état : usage de matériel pour ses propres besoins, usage de la carte d'achat de carburant du service pour sa propre voiture, usage de la voiture de fonction à d'autre fin, remboursement de frais non autorisés, etc... . -la fraude à la sécurité sociale, -la fraude vis à vis du temps de travail qui n'est pas respectés notamment dans les collectivités territoriale..... L’État et toutes les collectivité territoriales devraient mettre en place des services d'inspection dans les Ministères, les Directions Administratives, etc... à l'image de ce qui est fait dans certaines très grosses entreprises... et ça marche ! Les lois ne sont pas suffisamment élaborées : à titre d'exemple la loi alimentation ne prévoit aucune évaluation de la bonne redistribution financière des grandes enseignes de la distribution vers les agriculteurs. Par ailleurs, le consommateur est également laissé pour compte car aucune mesure n'est prise pour le protéger contre des mesures de rattrapage que prendraient les grandes surfaces et qui conduiraient à une augmentation injustifiée des prix.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

la consommation des énergies carbonnées

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Les solutions actuellement mises en œuvre par le Gouvernement dans le domaine de l'énergie électrique vont à l'encontre du bien général, contribuent à l'abaissement du pouvoir d'achat, à la perte d'emploi en France, au démembrement des différents outils de production d'électricité nationaux. Le financement et le développement de l'éolien est un non-sens financier et écologique. Pourquoi développer ce système de production alors que notre électricité nationale est déjà décarbonée. La réduction de la production nucléaire est aussi incompréhensible car en absence de vent ou de soleil, par quels moyens va-t-on compenser le fonctionnement intermittent des éoliennes ou des panneaux solaires : par du pétrole, du gaz ou du charbon ? Quant au moyen de stockage avec des batteries, ils ne pourront jamais satisfaire les besoins d'une région et encore moins d'un pays. Concernant la création d'emploi, c'est un leurre car la grande partie des composants de ces machines et des panneaux solaires est fabriquée hors de France et le montage est aussi assuré par des sociétés employant souvent une main d’œuvre étrangère. Peu de Français ont connaissance qu'une taxe de 16% de leur facture d'électricité sert au financement de cette énergie renouvelable dont le rendement est de l'ordre de 20% soit 1 jour sur 5. Au total ce sont 140 milliards d'€ qui seront investis pour rien. Notre production d'énergie nucléaire est aussi menacée car EDF est obligée de vendre 20% de sa production à un coût très inférieur au marché à des entreprises privées qui ne font que de la revente avec un très gros bénéfice. Concernant l'arrêt de la centrale de Fessenheim, il faut croire que la perte d'un outil de production, déclaré apte par l'Autorité de Sûreté pour poursuivre son exploitation, répond davantage à un dogmatisme. La France est vraiment riche pour se passer d'une production de 2000 Mégawatt/heure et de 3000 emplois directs et indirects. Qu'en pense le Territoire concerné ? il est illusoire de penser que les emplois perdus seront renouvelés avec des créations d'entreprises. Le démembrement de la production hydraulique est aussi engagé avec la vente de très nombreux barrages que tous les Français ont financés. Une fois de plus cette casse va profiter à quelques sociétés qui ne tarderont pas à faire ce qu'elles voudront au niveau des tarifs et de l'alimentation en eau des vallées à l'image des sociétés d'autoroute. Pour répondre au problème du dérèglement climatique , il faut mettre fin aux dépenses inutiles dans les énergies renouvelables, mettre fin au démembrement de nos moyens de production hydrauliques, mettre fin à l'obligation de vente à bas prix de l'énergie nucléaire et de l'obligation de rachat de l'énergie non produite par EDF. De cette façon l’État pourra retrouver des moyens financiers importants pour améliorer encore plus et plus rapidement l'isolation des bâtiments, le renouvellement des moyens de chauffage, pour aider à l'achat de véhicule moins polluant, pour améliorer les moyens de transport collectif.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Chaque été, le record de température est battu et également dans la durée. Même correctement isolées, les maisons ne protègent plus efficacement leurs occupants de ces excès de chaleur. Le recours à la climatisation est peut être une réponse individuelle qui n'est forcément la bonne pour la planète. Le manque d'eau pour les cultures est aussi observable, avec également la récession pour son usage domestique.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'utilise au maximum l'eau de pluie pour le jardin et quasiment jamais l'eau potable du réseau. Je n'arrose jamais la pelouse. Je ne laisse jamais un point d'éclairage fonctionner sans présence humaine.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je limite la température dans les chambres et les pièces rarement occupées. Je regroupe mes besoins de déplacement en voiture afin de réduire son utilisation.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Développer les pistes cyclables comme en Hollande. Augmenter les moyens de transport en commun dans les villes. Diminuer très sensiblement le coût du transport en train ; pour me rendre à Lyon cela me coute environ 34€ pour un allé et retour (100km au total). Comme à Strasbourg, mettre en place de nombreux parkings en périphérie des villes et rendre gratuit le transport en commun au centre ville pour l'ensemble des passagers du véhicule.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L’État, la Région et les Communautés de Communes.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Supprimer immédiatement toutes les lois européennes (loi Nome) et dispositions nationales (l'ARENH) qui portent atteinte à notre indépendance énergétique et qui conduisent au démantèlement des outils de production nucléaire et hydraulique. Pourquoi investir 140 milliards d'€ dans des moyens de production intermittent, au rendement très faible, qui ne couvriront que quelques % des besoins et qui feront appel à une production carbonée lors de l'absence de vent ou de soleil. De très nombreux spécialistes, économistes français et étrangers et aussi la Cour des Comptes donnent des précisions sur ce qu'il faut réellement mettre en œuvre et aussi sur ce qu'il ne faut surtout pas faire par exemple copier l'Allemagne car ses habitants paient deux fois plus cher leur kilowatt électrique par rapport à celui de la France. Mettre fin à l’intégrisme et au dogmatisme de ceux qui conseillent nos dirigeants nous ferait faire de grands progrès.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Augmenter davantage les aides pour l'isolation des bâtiments, pour le remplacement des chaudières fioul ou gaz en privilégiant le chauffage électrique. Mettre en place une aide financière conséquente pour l'achat de vélo électrique. Rendre obligatoire l'installation de systèmes de récupération des eaux de pluie (citerne enterrée) notamment pour les nouvelles construction de maison, avec des aides les anciennes construction. Relancer la mise en place de la taxe carbone pour tous les véhicules étrangers principalement les camions dès leur entrée sur le territoire national et interdire le cabotage. Relancer le ferroutage avec une obligation de réussite car cela fait trop longtemps qu'on en parle et que rien ne se fait. Relancer le grand projet du canal à grand gabarit Rhin-Rhône qui avait été enterré par Dominique Voynet Ministre socialiste de l'écologie. Lancer des études pour développer des moteurs à très faible consommation de carburant ainsi que les moteurs à hydrogène.