Date de publication : 2019-03-04
Code postal : 30140

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Ce n'est pas un problème d'information, c'est un problème de justice sociale et j'attends des mesures pour réduire les inégalités.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Supprimer les niches fiscales, instituer une tranche supérieure du revenu pour les plus riches, baisser la TVA qui impacte en proportion beaucoup plus les plus pauvres, loi pour l'évasion fiscale, taxer les GAFA, taxer les entreprises qui délocalisent, réorienter les aides vers les PME plutôt que vers les grands groupes et cautionner ces aides à de l'embauche, revalorisation des retraites en fonction de l'inflation, supprimer les privilèges des anciens présidents, ministres, députés.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

la TVA, et baisser davantage la CSG sur les retraites de moins de 1500€

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

baisser les dépenses de l'état, les salaires et privilèges des présidents, ministres, députés pendant et après leur mandat, supprimer les niches fiscales. Plus d'impôt pour les grands groupes du cac 40, pour les GAFA, pour les très riches. Toutes vos réponses possibles sont une fois de plus des mesures pour le citoyen lambda dont les plus pauvres, elles ne prennent pas en compte les plus riches de notre pays qui pourtant ne paient pas à hauteur de leur gain et qui malgré ce que l'on voulait nous faire croire ne redistribuent pas à hauteur des cadeaux que l'Etat leur a fait : ISF, CICE, niches fiscales, etc...

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Arrêtez de stigmatiser les plus pauvres, il y a une réelle misère dans ce pays, et même si certains en profitent, c'est à la marge. Les aides sociales sont nécessaires et même trop basses le plus souvent, elles participent à la paix sociale, au vivre ensemble, elles sont indispensables. De nombreuses et nombreux SDF ne les demandent même pas.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

En amont, en prévention : Aider ceux qui ne peuvent plus payer leur loyer et tout faire pour qu'ils ne finissent pas à la rue, encadrer plus les familles qui ont des difficultés avec leurs enfants, plus de places et de personnels pour protéger les enfants et les adolescents, aux sorties de prison qu'il y ait une vraie réinsertion pour éviter les récidives. Plus de psychologues dans les prisons, dans les écoles, aider les plus pauvres à isoler leurs maisons pour payer moins de chauffage. Penser avant tout à la prévention ce qui coûtera moins cher par la suite. La santé physique et psychique est vitale, il faut la préserver. Il n'y a déjà plus de dermatologues et d'ophtalmologues dans les territoires.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je n'accepterais de payer plus d'impôts que lorsque vous ferez payer les plus riches en proportion de leurs revenus, que vous augmenterez les impôts des sociétés du CAC 40, que vous aurez une vraie politique pour récupérer l'évasion fiscale. Pour l'instant ce sont toujours les mêmes qui font des efforts : retraités, petites classes moyennes...

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Toutes les dépenses pour la protection sociale ne sont pas des dépenses finalement, puisqu'elles participent au bon état des populations, ce qui peut éviter des crimes, de la violence, des addictions, des maladies chroniques, qui seront des charges pour l'Etat. La protection sociale est un investissement sur l'avenir et ne doit donc pas être considérée comme une dépense

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

personne, il y a bien des années que je ne me sens pas représentée.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

associations indépendantes qui luttent contre la corruption, les lobbies, contre les pollutions, pour la préservation de l'environnement, d'une éducation pour tous, les associations de lutte contre la pauvreté, etc...

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

des commissions de citoyens qui discutent en amont avec les élus des projets qui les concernent ou les impactent. Projet de lois en concertation avec les citoyens.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Il est essentiel que les pouvoirs et les représentations tournent, que les élus ne deviennent pas des petits rois qui connaissent toutes les ficelles des arcanes du pouvoir. Que les femmes et les jeunes puissent avoir une place. Élu ne doit pas devenir une profession

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Une dose de proportionnelle, car le parti qui n'est pas assez représenté se sent martyr, victime et attire des personnes pour cette raison. C'est beaucoup mieux que l'on puisse voir à qui on a affaire lors des discussions et des votes au parlement.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

les conseillers généraux, les maires, les élus des communautés de communes.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Lorsque l'on ne se sent pas représenté l'on n'a pas envie de voter. Tout un pan de la société a été depuis longtemps laissé de côté, pourquoi irait-elle voter puisque rien n'a changé pour elle. Les futurs candidats de gauche comme de droite font de belles promesses qu'ils oublient aussitôt une fois élus. Ceux qui sont élus à la présidentielle avec seulement 20 % d'assentiment, alors que la majorité des personnes ont voté pour eux pour faire barrage au front national, oublient cela dès qu'ils sont élus (Chirac, Macron) Il y a une perte de confiance des citoyens. C'est un non-sens qu'à notre époque on en soit encore à élire UN président, c'est-à-dire un petit roi.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Qu'il puisse montrer la réalité du vote, le vrai nombre de oui, de non et de blanc Et s'il y a plus de blanc que de oui, cela montre que les deux candidats sont perçus comme identiques

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

commission de citoyens à tous les niveaux de décisions. Concertation, débat entre citoyens et élus pour tous les projets qui les concernent : vie au travail, chômage, retraite, rémunération, cadre de vie, environnement, transition écologique, etc...

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

l'assouplir : en diminuant le nombre de parlementaires obligatoires qui le déclenchent et diminuer de moitié le nombre de personnes obligatoires du corps électoral.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

par référendum avec plusieurs questions comme en Suisse, sur internet, ou faire remonter les idées de la majorité des comités de quartiers ou de communes.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Elles ne représentent pas, trop loin de la réalité des territoires. Intégrer des commissions de citoyens du milieu rural au sein des assemblées

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

En y incorporant des citoyens des territoires

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La religion doit rester dans la sphère intime et personnelle. D'où aucune référence aux religions au niveau de l'Etat et des élus. Prendre de la distance avec tous les lobbies religieux quels qu'ils soient, afin qu'ils ne puissent pas influencer nos moeurs, la bioéthique, ou notre façon de mourir. Chacun croit ce qu'il veut, pratique comme il l'entend, mais stop au prosélytisme.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Les valeurs intangibles de la république : liberté, égalité, fraternité, doivent être sans cesse réaffirmées, éducation à l'école, dans les médias, pour stopper le racisme, l'homophobie, les discriminations, les violences faites aux femmes, pour faire accepter les multiples vies familiales homosexuelles, recomposées...

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Une société plus égalitaire, plus juste, où le citoyen a une place, et peut être entendu. Que l'humain soit le plus important avant l'économie qui pour l'instant est le seul critère qui dirige les actions.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

C'est avant tout éduquer au vivre ensemble, aux actions collectives, au partage, au respect des uns des autres partout. mais ce n'est pas la répression qui change les choses, c'est faire accepter nos différences et ne pas nous faire nous opposer les uns aux autres.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Ne plus discriminer les jeunes de banlieue, leur donner une place. Communiquer plus vis à vis des étrangers, pour supprimer les peurs sans fondement. Si au lieu de petites phrases assassines, Macron et tous les élus communiquaient pour nous rassembler au lieu de nous mépriser, cela permettrait de limiter la parole des extrêmes. C'est une démarche collective. Il y a plein d'initiatives dans les territoires du vivre ensemble, de solidarité du respect de l'autre, mais c'est trop passé sous silence, pour ne mettre en lumière que les horreurs.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Il faudrait que le citoyen ne soit pas déresponsabilisé par les administrations, qu'il soit respecté, entendu. Que les riches et les pauvres soient traités de la même manière. Qu'il y ait moins d'injustice car l'injustice entraîne du ressentiment, puis de la haine, puis de la violence.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Faire appliquer les lois, les règlements administratifs par les Maires qui devraient intervenir : dépôts d'ordures sauvages et toxiques, feux de déchets verts à proximité des maisons... En ville dans les bus, le métro : cesser de faire asseoir les petits enfants pendant que les personnes âgées sont debout : Mettre des affiches, ou quelques spots sonores à différentes heures de la journée et de la soirée pour le rappeler.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Éduquer, informer, rappeler le bien vivre ensemble. Mais je persiste pour éviter les incivilités, les pouvoirs publics doivent respecter chaque personne en lui donnant une place, un travail, et un minimum pour vivre.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Réagir lorsqu'une personne est discriminée devant soi.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

de temps en temps par rapport à une femme voilée, à un couple d'homosexuel, à un étranger, c'est-à-dire des minorités. mais c'est tout de même rare et seulement en ville.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

En parler de façon naturelle. Parler de la sexualité sans tabou, obliger les écoles, les collèges à parler de l'homosexualité. C'est avant tout l'éducation. Parler des femmes, casser les stéréotypes hommes-femmes dès la primaire. Expliquer mieux le problème des étrangers, de l'exil. Que ce soit une grande cause nationale

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

J'ai honte. Honte de la façon dont on traite les étrangers, les mineurs étrangers, la vie dans les centres de rétention. La difficulté pour avoir des papiers. les queues qu'ils sont obligés de faire devant les préfectures. Les arrestations de ceux qui aident. Ce n'est pas ma France. Pas suffisamment d'aide financière pour que les pays sous-développés se développent et que leurs jeunes n'aient pas besoin de fuir leur pays. HONTE DES FRAIS UNIVERSITAIRES MULTIPLIÉS PAR 10 POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS. bref c'est zéro sous toute la ligne, sauf pour les migrants qui arrivent dans les territoires ruraux et sont accueillis.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non, il y aura toujours des migrants pour frapper à notre porte, c'est humain

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

1) donner beaucoup plus d'argent pour le développement des pays sous-développés et pousser les autres pays de l'union à faire pareil, afin qu'il y ait moins de migrants économiques. 2) les dispatcher très vite dans les toutes les communes de France. Les jeunes adultes plutôt dans les villes et les familles à la campagne, et pas l'inverse, afin qu'ils puissent s'intégrer plus vite. 3) leur donner la possibilité de travailler tout de suite. Car les mettre en centre de rétention, leur faire attendre des papiers sans rien faire est mortifère, d'autant plus que pendant qu'ils attendent leur papier ils ont commencé parfois à s'intégrer. 4) Nous n'avons pas encore acceptés un grand nombre de migrants, nous avons de la marge 5) S'occuper en priorité des mineurs, ou des très jeunes adultes, pour éviter que soit ils dépriment et se suicident, soit ils deviennent délinquants 6) Peu de temps après leur arrivée, leur expliquer les moeurs en France et la place des femmes et de la religion, la laïcité.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Voir la réponse à la question précédente.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

AU NIVEAU DE LA COMMUNE : Avec certains Maires, l'exercice du pouvoir est très vertical, il nous faudrait une loi qui oblige ce genre d'élus à discuter et à débattre avec toutes les parties concernées, sur tous les projets, d'urbanisme et d'environnement qui impactent les habitants de la commune. Trop souvent seule l'économie est privilégiée au détriment du cadre de vie de ses habitants, des paysages, du développement durable d'une vallée.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Organisation trop verticale et qui manque de transparence. De nombreuses lois au service du citoyen et de l'environnement sont supprimées sans que les citoyens aient eu leur mot à dire. Il n'y a pas suffisamment de concertation en amont par rapport à tout ce qui impacte et les citoyens et l'environnement. Diminuer le nombre d'élus au parlement et au sénat. ne plus siéger la nuit. quorum lors des votes. Sanction et baisse des salaires pour absences répétées. Supprimer les préfets. Supprimer les départements. Obliger les maires à consulter les citoyens en amont des autorisations d'urbanisme et de projets touristiques qui impactent l'environnement et le cadre de vie des habitants. Cela éviterait l'engorgement du tribunal administratif. Si l'Etat transfère des compétences aux collectivités territoriales, leur donner les moyens financiers de pouvoir les assumer. Les communautés de communes bien trop loin des citoyens. Interdire le cumul des mandats. pas plus de 2. Et interdire le cumul des fonctions pour les élus locaux, qui deviennent vite juges et partis. De vrais conflits d'intérêts pour des petits barons. Cesser à tous les niveaux de pouvoirs, de prendre des décisions uniquement en fonction de leurs soi-disantes retombées économiques, qui ne favorisent que quelques uns au détriment de toute la population. L'administration doit être à l'écoute du citoyen. Obligation de parité au niveau de tous les pouvoirs administratifs

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Exiger que l'environnement, le réchauffement climatique soit pris en compte lors de chaque décision. Obliger tous les élus à consulter les citoyens concernés. Leur donner la mission de travailler localement sur l'implantation des énergies renouvelables pour aider à la transition énergétique. Plus de sanctions aux élus qui ne créent pas de logements sociaux. Les élus locaux doivent être consultés et entendus avant que des services publics soient supprimés : poste, classe, trésorerie, hôpital de proximité, pompiers, etc...

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

La trésorerie qui a été supprimé depuis peu et qui permet à tous ceux qui ne comprennent pas ou n'ont pas les moyens de trouver sur internet leurs informations, d'être renseignés et parfois de rectifier les erreurs de l'administration : pour les personnes âgées notamment, d'autant qu'il y a une maison de retraite sur la commune. Un service de garde médical pour éviter de se rendre aux urgences. Les pompiers sont d'un côté à 17km, et de l'autre à 15km, il pourrait y avoir une caserne à 5km dans une petite ville voisine.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Aucun. Internet n'est pas suffisamment sécurisé pour que je fasse faire passeport ou carte d'identité sur internet. les papiers d'identité doivent continuer à être demandés au niveau des mairies. Il y a encore trop de personnes qui ne savent pas utiliser internet, ou qui n'ont pas internet. D'autant plus qu'en zone blanche, les habitants restent de longues périodes sans internet. Avant de parler de développer internet, il faudrait développer la fibre partout, enterrer les lignes EDF, améliorer le réseau électrique, afin qu'il n"y ait pas de nombreuses coupures dès qu'il y a du vent, ou de l'orage, ce qui prive d'internet. D'autre part, il peut y avoir un virus qui supprime un grand nombre de données de l'ordinateur. Ce qui n'est pas rassurant et ne peut remplacer des versions papier. Sur internet, la navigation sur les sites est parfois très compliquée et nécessite des heures. faire tester les sites par des personnes lambda avant de les mettre en service. Car cela peut décourager.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Il faut absolument continuer à garder un contact humain, avec des personnes bien formées, compétentes. Ce n'est pas possible d'être compétents dans tous les domaines. Même des personnes spécialisées, parfois ne savent pas répondre à des cas particuliers multiples selon chaque personne. La société évolue : multiples emplois salariés, auto-entrepreneurs, libérales, artisans, chômeurs, nombreux précaires... famille recomposées, monoparentales, personnes isolées, peu instruites, handicaps, cas sociaux, etc... Il faut absolument conserver des échanges humains dans les territoires (paix sociale) où les habitants se sentent oubliés

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Uniquement le dédoublement des petites classes et pas encore partout. Sinon rien. Dans un souci d'économie, il y a eu des suppressions de postes dans l'éducation, alors que c'est là qu'il faudrait le plus de monde pour instruire et éduquer tous les enfants quelles que soient leurs origines. Dans les hôpitaux c'est le burn out, et les plaintes du personnel soignant. Tous les fonctionnaires sont pressurisés. À la SNCF, les petites lignes ont été supprimées alors qu'elles étaient essentielles pour la transition énergétique. Diminution de personnel à la DGCCRF, comment faire des contrôles sur l'alimentation plus souvent.... Diminution de personnels pour contrôler les normes et la santé des employés des entreprises. Diminution des APL On assiste à la casse des services publics : C'est inadmissible et cela crée de la haine, une impression d'abandon, d'où de la violence, d'où des votes aux extrêmes.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La police au service des citoyens, mettre en place une police de proximité avec des personnes bien formées. La répression engendre la violence. Le maintien de l'ordre doit être fait par des personnes qui sont hyperformées. D'où une formation continue plus poussée et plus fréquente. Les hôpitaux : Le but est la santé pour tous, en préventif et curatif. La santé ce n'est pas de l'économie. Conserver des personnes en bonne santé, bien les soigner, c'est moins de dépenses plus tard. L'école : instruire et éduquer. Plus les jeunes seront instruits, éduqués, formés, moins il y aura de délinquance, plus ils pourront trouver une place dans la société, moins cela coûtera d'argent en aides, en prison, et plus il y aura la paix sociale. Mettre plus de moyens et de personnels formés pour la prévention des jeunes, pour protéger les enfants et les jeunes en danger. Suivre les familles, enlever rapidement les enfants d'une famille maltraitante. la prison : Penser avant tout à la réinsertion, encadrer les détenu-es à leur sortie de prison pour éviter les récidives Protéger les migrants mineurs réellement. pas d'enfants ou de jeunes dans les centres de rétention. Arrêter de considérer la migration comme un délit. Tous les services publics doivent évoluer vers plus d'humanité.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Simplifier la démarche pour le mariage avec un étranger. Toujours suspicion de l'administration que les citoyens fraudent, mentent, ce qui est pénible. l'arnaque n'est pas toujours là où on la suspecte. Les normes pour l'installation de jeunes agriculteurs sont nationales et devraient être adaptées à la configuration du territoire. Par exemple un grand bassin en zone de montagne est une hérésie. Alors qu'il faudrait de petits bassins, et même parfois aucun, possibilité d'avoir le choix d'autres systèmes qui prennent en considération les économies d'eau et le réchauffement climatique. Les règlements doivent suivre l'évolution des pratiques, mieux prendre en compte le réchauffement climatique. Les règlements doivent s'adapter à la taille des entreprises, à leur lieu d'implantation, à leur vocation. Il est nécessaire qu'il y ait des règles, et des règlements. Mais surtout il ne faut pas qu'il y ait de passe-droit. Les règlements doivent être appliqués pour tout le monde, qu'il ne puisse pas y avoir de copinage au niveau des territoires. Qu'il ne soit pas possible d'accorder des permis de construire à des entreprises, à certains citoyens sans tenir compte du territoire et de ses habitants. Pouvoir veiller à ce que les règlements s'appliquent pour tous de la même façon. D'où l'importance de conseil de citoyens. Obliger les élus à remplir une fiche systématiquement qui prend en compte et l'environnement et le changement climatique lors de l'autorisation de n'importe quel projet. Lorsque nous avons répondu à un questionnaire ou a un document pour dire que nous n'étions pas concernés, ne pas nous renvoyer systématiquement tous les ans le même document(prévention santé ou taxes petites associations...) Obliger l'administration à enregistrer la réponse.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Non

17. Si oui, comment ?

À condition que les citoyens aient un droit de regard sur les décisions et les actions des fonctionnaires de terrain. Car sinon, c'est l'impunité complète.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les administrations doivent plus tenir compte du volet environnement, de la protection de l'environnement territorial. Stop aux grands projets inutiles. Trop de pouvoirs verticaux. Concertation avec les citoyens. les citoyens ne sont pas suffisamment entendus. les décisions doivent être prises avec les citoyens et en toute transparence et pas contre eux. Les réunions avec les associations ne doivent pas être que de la communication, mais doivent déboucher sur des actions.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Conserver les services publics. Développer des petits transports en commun. développer la fibre et donc supprimer les zones blanches. Susciter l'installation d'entreprises dans les petites villes des territoires. Promouvoir l'agriculture de proximités, aider les jeunes agriculteurs à s'installer. Conserver les classes, l'école. Si tous les services publics sont encore présents, les personnes avec enfants viendront s'y installer, les professions libérales également, tels que les médecins, les kinés, les infirmiers. Plus vous supprimerez les services publics, plus les habitants partiront, plus les villages seront désertifiés et moins de gens s'installeront.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Le parcours du combattant. Une horreur à vivre. Parce que j'avais de nombreux employeurs salariés, une période de chômage, puis installée en profession libérale. les parcours atypiques y perdent. Seules sont prises en compte les années travaillées. Mais en ce qui concerne les calculs, toutes les caisses sont cloisonnées. À l'accueil physique, les personnes sont aimables et expliquent bien. Plus difficile avec les caisses des professions libérales, notamment la CIPAV qui ne répond jamais, qui n'explique rien. Il y aurait un grand ménage à faire.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les remboursements de santé fonctionnent plutôt bien. malheureusement avec maintenant les 0.50€, par çi, les 1 à 2€ par là, plus les franchises pour des soins importants, fait qu'il y a beaucoup de reste à charge, ce qui n'est pas normal. les mutuelles sont trop chères et ne remboursent pas les dépassements, elles sont donc de peu d'intérêts par rapport à ce qu'elles remboursent.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'Etat ne parle pas assez de l'Europe, de son fonctionnement, des avantages, de l'intérêt. Souvent l'Etat en parle pour faire croire que tout est de la faute de l'Europe. Les différents rouages, les différents rôles, les différents pouvoirs ne sont pas suffisamment expliqués. En France les gens aiment débattre, on a pu le voir à chaque fois qu'on leur en a donné les moyens, que ce soit pour l'Europe ou pour les primaires ou pour les élections. Sauf que débattre, si aucune des revendications, des idées, des projets citoyens, ne sont pris en compte lors des décisions du pouvoir, va entraîner, déception, repli, voir abstention aux élections et peut-être maintenant manifestations, blocage de l'économie et violence. Nous verrons bien avec ce grand débat si c'est de la poudre aux yeux ou s'il y a une réelle intention du gouvernement d'écouter les citoyens et de réformer dans le sens du plus grand nombre.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Allez vers une interdiction du diesel, pas de prime à la conversion pour l'achat de voitures roulant au diesel Rappeler aux maires que les feux de déchets verts polluent et légiférer pour qu'il n'y ait plus de dérogations dès lors qu'il y a des routes et une déchèterie Les centres ville piétonniers Plus de transports en commun dans les zones rurales afin de limiter le transport en voiture Le co-voiturage pour les activités quotidiennes ne fonctionne pas. Remettre et conserver les petites lignes de train Développer le ferroutage. Taxer les bateaux de croisière, les bateaux conteneurs, les avions. les pousser à utiliser une énergie plus propre.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Hiver doux et pluvieux, et été très sec et caniculaire dans le sud, avec des épisodes cévenoles plus violents. Sécheresse extrême l'été : vigilance rouge.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'ai installé chauffage solaire couplé avec granulés de bois pellets. Autonome pratiquement en eau chaude. Toutes les veilles des appareils sont éteintes la nuit WC sec, phytoépuration, compostage des déchets et limitation des emballages, achat vrac... J'essaie de limiter l'utilisation de la voiture (zone rurale) en groupant toutes les courses, mais pour aller à des réunions, pas toujours possible de faire du co-voiturage. Même si je suis d'accord pour agir à mon niveau, le plus important ce sont les initiatives des états. Et je n'apprécie pas ce questionnaire ciblé que sur les comportements des citoyens. Alors qu'actuellement la transition énergétique du gouvernement c'est zéro.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Pour que les personnes changent de comportement, il faudrait des incitations financières plus conséquentes. Trop de personnes ne perçoivent que le SMIG ou moins, donc elles achètent des voitures d'occasion et des poêles à bois pas cher et très polluant. Comme rien est fait pour faciliter d'autres transports que la voiture, la voiture est une obligation en milieu rural. Tout le monde ou presque se chauffe au bois avec des vieux poêles et du bois pas cher et pas sec.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Transports en commun, subvention pour l'achat d'un poêle à bois performant, subvention pour isoler les habitations. Ce devrait être une grande cause nationale.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le transport à la demande|le train

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

l'Etat par ses subventions aux régions. les régions pour étudier les besoins des territoires.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Les pays du Nord de l'Europe, n'ont pas attendu que la France fasse ses choix et impulse au niveau européen. la France pourrait prendre modèle sur eux et leur très grand nombre d'initiatives tant au niveau de la mobilité que des pollutions, etc.. Que la France agisse enfin et ce sera un modèle.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je viens d'apprendre que le comité pour la biodiversité vient d'être regroupé avec la chasse, c'est un non sens. Cela prouve la puissance des lobbies de la chasse et c'est une bien mauvaise nouvelle pour la biodiversité. Sinon : -supprimer réellement l'agriculture intensive et l'élevage intensif, les fermes-usine et la biodiversité arrêtera de disparaître, les humains seront en meilleure santé et l'eau et les océans seront moins pollués. - interdire les bio-carburants, qui n'ont de bio que le titre. Cela pousse à de grandes cultures intensives néfastes pour le climat, l'eau, la terre, la biodiversité et entraîne la déforestation et la pollution des pays sous-développés. - taxe sur les camions étrangers qui ne font que traverser la France, et développer le ferroutage. - taxer les pollueurs : transporteurs, agriculteurs intensifs et financer la reconversion en bio, et les agriculteurs bio, plutôt que les gros agriculteurs intensifs. - taxer les fabricants qui ne jouent pas la jeu et conserve l'obsolescence programmée et faire pression pour qu'il y ait des pièces détachées à un juste prix. - Plus d'exigence et créer un bonus malus pour les fabricants qui ne limitent pas leur emballage ou dont les emballages ne sont pas recyclables. - Pousser et subventionner les énergies renouvelables, en concertation avec les habitants - Interdire les grands projets inutiles pour faire plaisir uniquement à quelques élus ou à des lobbies : grands centres commerciaux, grands projets touristiques consommateur d'eau, fermes usines, tronçons d'autoroute, etc... L'Etat ne devrait prendre aucune décision sans l'avoir passé au filtre du réchauffement climatique : protection des ressources, en eau, des forêts, des zones humides, des rivières... les pollutions engendrées... Diminuer réellement le nucléaire, dont on ne sait pas quoi faire des déchets, en favorisant les économies d'énergie (information, éducation, isolation des bâtiments, limiter les voitures éclectriques) pour arriver à se passer du nucléaire. Pour trouver des financements : arrêter d'en donner à toutes les entreprise, tous les riches qui n'ont pas créé d'emploi, et n'ont pas redistribué les cadeaux que l'état leur a fait. Nous sommes en urgence climatique, en ras le bol généralisé, cela veut dire une volonté politique pour un changement de société, une société plus juste, plus économe où il n'y a pas que l'économie qui prime.