Date de publication : 2019-02-04
Code postal : 85130

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Site internet récapitulatif présentant l'affectation de chaque Euro comme cela se pratique en Scandinavie

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La simplifier largement en regroupant tous les impôts en 1 prélèvement unique, basé sur un taux de prélèvement proportionnel aux revenus et au patrimoine. La formule serait complexe à établir, mais combinerait un aspect incitatif sur ce qui est vertueux et dissuasif sur ce qui est vicieux, notamment d'un point de vue écologique (voir proposition d'un ministère de l'écolonomie dans la section environnement)

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Ceux qui financent la politique de la famille. Nous sommes déjà trop nombreux. Par ailleurs, la TVA gagnerait à être plus variable. Plus faible sur les produits de première nécessité (voire nulle) et plus forte sur les produits de luxe, à assiette globale constante.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Il faut baisser les dépenses sociales en faisant participer de manière volontaire les personnes sans emploi et retraitées aux dépenses sociales, notamment d'aide à la personne

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Celles liées à la politique familiale.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Fournir le gîte et le couvert à tout le monde plutôt que de l'argent.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'écologie, la recherche, le développement des pays pauvres.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faudrait financer de manière plus soutenue le développement économique et l'autonomisation des pays pauvres pour limiter les flux migratoires économiques qui ne sont bons pour personne.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Moi-même. Car je suis le seul dont je connaisse véritablement les intentions profondes.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Un nouveau type. Une organisation à l'échelle intercommunale qui aurait pour but de faire subsister ce grand débat pour qu'il devienne permanent. De ces organisations émaneraient des propositions qui seraient publiées sur un site internet. Les citoyens seraient amenés à voter pour ces propositions. La plus populaire serait promulguée, chaque mois, si elle n'est pas anticonstitutionnelle, sans passage par l'assemblée et le sénat.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Les faire participer ensemble aux réunions ci-dessus (sur la base du volontariat bien sûr). Si on manque de vocations (ce qui n'est pas certain vu le nombre de contributions au grand débat) on pourrait imaginer un système incitatif pour ceux ayant formulé les propositions retenues, par exemple.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

On ne manque pas de vocations. Dans ce cas, pourquoi faire assurer des mandats à temps partiel par les élus ?

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Je ne crois pas aux sensibilités politiques. Je pense qu'il y a des problématiques à traiter et des solutions qui n'ont pas (ou plus) grand chose à voir avec un quelconque positionnement gauche / droite.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Tous, en les remplaçant par de la démocratie participative sur la base du volontariat.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il n'est pas forcément utile de faire participer les citoyens qui ne le souhaitent pas aux élections. Il vaut mieux qu'ils votent pour des idées sur les les sujets qui les intéressent. Le coordonnateur du débat d'idée qui serait élu aurait finalement moins d'importance que les idées elles-mêmes.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En le comptabilisant et en invalidant une élection si un quorum n'est pas atteint. Par exemple, on ne peut pas élire un Président de la République s'il n'a pas réuni au moins 33% des votants. Cela limiterait les choix par défaut. Mais je ne crois plus que l'échelle du pays soit pertinente. Je pense qu'il faudrait une Europe des régions.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

En appliquant la méthode décrite plus haut. On voterait pour des idées, pas pour des personnes. Ainsi, chaque citoyen pourrait voter pour les sujets qui l'intéressent. La participation à la vie démocratique serait plus quotidienne. Pour que ça fonctionne, il faut évidemment que ça se fasse en ligne, sur Smartphone, et pas en allant mettre un bulletin dans une urne...

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Le système que je propose me paraît plus agile que le RIP, qui est très lourd et ressemble plus à une sanction. Il faut banaliser la participation citoyenne à la vie collective en lui laissant s'exprimer quand il le souhaite, à travers un réseau social spécifique.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Ce débat me paraît être un bon outil, mais il doit subsister, être quotidien. Ce grand réseau social citoyen pourrait prendre la forme d'émissions télévisées pour les moins connectés d'entre nous. Ils pourraient voter par SMS (non surtaxés !).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je pense qu'elles doivent disparaître, en même temps que l'Etat, au profit d'une Europe des régions. L'organe déconcentré serait alors régional.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les faire disparaître. Leur échelle n'est plus pertinente. A la fois pas assez puissantes et trop éloignées des citoyens.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Supprimer tous les jours fériés (au moins les fêtes religieuses) et les remplacer par un nombre de jours de congés payés supplémentaire équivalent au nombre moyen de jours fériés dans l'année. Supprimer tout caractère religieux dans les institutions éducatives (écoles privées notamment).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

En rendant ludiques les cours d'histoire avec des vidéos. Il faut enseigner l'histoire de toutes les religions de manière proportionnelle à leur représentation sur terre à chaque période (ce qui me paraît être la seule manière équitable), et en parallèle, l'histoire de la République. Je pense que si les élèves s'intéressent à l'histoire de la République, ils adhèreront au concept.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Je pense que la création d'un réseau social citoyen prolongeant le grand débat indéfiniment serait de nature à renforcer l'engagement citoyen.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

D'une manière générale, le respect, que ce soit de la planète avec la gestion des déchets et de la consommation d'énergie, comme de l'Autre, avec l'apprentissage de la tolérance de la différence à l'école dès le plus jeune âge.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Je pense que seule l'école de la République peut faire changer une tendance globale. Mais pour y parvenir, elle doit être entièrement refondue. Elle ne semble pas capable d'évoluer ne serait-ce qu'un peu, je conseille donc le passage par la création d'une nouvelle éducation nationale, qui remplacera l'actuelle à terme, étant donné qu'on ne peut pas la changer.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je ne sais pas s'il est nécessaire de le valoriser. Il faut déjà le rendre possible et quotidien.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

La violence, qu'elle soit physique ou morale. Je conseille le passage par une mise à l'épreuve de tous ceux qui ont été condamnés pour incivilité. Un système d'enregistrement permanent qu'on pourrait consulter en cas de suspicion de récidive. Ce système ne fonctionnerait que pour limiter les récidives, mais ce serait déjà un pas énorme car la plupart des citoyens ne franchit jamais le cap de la première incivilité.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Insister sur ces aspects dans l'éducation nationale.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Aller jusqu'au bout du dépôt de plainte pour déclencher le système de mise à l'épreuve.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Celles envers les femmes.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Là encore, ça passe par l'éducation nationale. Il ne faut pas compter sur les familles pour éduquer les enfants, car cela augmente les inégalités.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Du bénévolat. On pourrait instaurer un système de bonus malus, qui augmenterait ou diminuerait la base d'allocation en fonction des actions menées (nombre d'heures consacrées à la collectivité).

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je pense que la mesure la plus importante est l'aide au développement des pays insuffisamment développés pour retenir leur population. Ensuite, il faut communiquer massivement dans ces pays sur le devenir des personnes qui ont réussi à "passer" pour ne pas faire penser que "femme de ménage dans les toilettes à l'aéroport" = Eldorado. Pour moi, la situation n'est que la récolte de ce que nous avons semé, c'est donc à nous d'agir.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non. La politique migratoire doit être qualitative et pas quantitative.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Les propositions faites ci-dessus, auxquelles s'ajoute un système d'encouragement au retour au pays, avec une aide pour s'installer sur place. Pas une aide financière, mais un genre de Pôle Emploi dans votre pays d'origine. Je ne pense pas que beaucoup de personnes se déracinent par plaisir. Si on créée du travail sur place, on va vite finir par regretter l'immigration si on n'a pas mis en place des robots pour faire les sales boulots dans l'intervalle.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Un apprentissage de la langue et du concept de laïcité.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui, mais il faut vraiment que j'aille me coucher.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Pourquoi choisir ? Ces phénomènes sont tous interconnectés et ne sont que des conséquences des causes racines

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Stabiliser les émissions de CO2 en fonction de la capacité de la planète à l'absorber. Définir de valeurs maximale d'exposition pour la planète (comme cela existe pour les humains) à chaque gaz ou autre particule et mettre en place un système de fiscalité incitative / dissuasive en fonction des écarts à cette valeur. C'est le principe de la taxe carbone appliqué aux autres gaz et particules dangereux.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Notre maison consomme peu (35 kWh/m²/an) et nous produisons 2 fois plus d'énergie que nous n'en consommons (9 kWc de panneaux PV sur le toit). Nous avons un potager et privilégions les circuits courts et bio en achetant dans les fermes voisines. Nous trions nos déchets (5 flux) et utilisons le compost pour notre potager. Nous arrosons le potager et les fleurs avec de l'eau de pluie récupérée. Nous nous sommes installés à proximité immédiate de nombreux services et commerces et y accédons à pied. Pour l'instant, nous avons toujours des véhicules diesel mais souhaitons passer à l'électrique.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Rien de ce qui est cité dans la question ne m'est applicable. Le seul point sur lequel une incitation pourrait nous aider à changer est le passage à l'électrique pour nos véhicules. Le problème principal reste l'autonomie. Je ne comprends pas qu'on n'étudie pas de système de recharge en roulant sur les autoroutes (comme pour les trains, les tramways ou à induction), ce qui réglerait définitivement le problème de l'autonomie puisqu'on roule rarement plus de 300 km sans passer par une autoroute. De plus, les autoroutes sont d'immenses surfaces qui pourraient être recouvertes de panneaux solaires PV, fournissant ainsi l'énergie nécessaire à la consommation des véhicules (y compris camions) qui y circulent surtout de jour. Ces toits solaires auraient également l'avantage d'évacuer l'eau de pluie sur les côtés, rendant ainsi les autoroutes plus sûres. Le dispositif pourrait être complété par des éoliennes, les abords des autoroutes étant souvent peu urbanisés.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Installer ces infrastructures de recharge en roulant sur autoroutes, qui seraient une source de revenu pour les sociétés d'autoroute qui ont la surface financière nécessaire à l'engagement de tels investissements. Le problème financier n'est pas tant le mien que celui de l'Etat !

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Nous nous chauffons à l'aérothermie avec plancher chauffant. La géothermie serait encore plus écologique, mais le surcoût substantiel est inamortissable. Je ne suis pas persuadé qu'il soit même écologiquement rentable dans nos zones tempérées et vu la surface de notre logement. D'une manière générale, il faut arrêter les crédits d'impôts, qui ne permettent qu'aux personnes suffisamment aisées de s'équiper, puisqu'il faut avancer l'argent. Le système de la prime énergie est à généraliser, mais on peut aller plus loin, en faisant louer à ERdF les toitures des maisons pour les équiper de panneaux PV pour produire localement.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je pourrais y aller à vélo, mais j'ai un véhicule de fonction dont je peux avoir besoin ponctuellement sans avoir le temps de retourner à vélo le chercher à la maison. Je ne peux pas non plus le laisser à l'entreprise car j'en ai besoin le soir pour d'autres activités.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Montrer l'exemple en créant un modèle éconologique qui fonctionne. Au stade où nous en sommes, plus aucune décision économique ne devrait pouvoir être prise sans qu'un regard écologique y soit porté. Il faut fusionner les 2 ministères.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La transition écologique (ou éconologique) ne peut se faire sans les paysans. Le prix (la TVA ?) des produits alimentaires devrait augmenter en fonction de la distance qu'ils ont parcourue et de leur taux de transformation. Par exemple, des légumes achetés "bruts" dans un rayon de 5 km autour de leur lieu de production, seraient taxé à 2%, puis on ajouterait 1% tous les 50 km parcourus en camion ou 100 km parcourus en bateau (moins polluant), ainsi que 10 % de plus s'il y a eu transformation. Le système serait calibré pour garder approximativement une assiette constante de la TVA.