Date de publication : 2019-02-13
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Les citoyens savent parfaitement où passent leurs impôts ! Ils n'ont pas besoin d'information mais de réduction de fiscalité !

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La fiscalité actuelle porte uniquement sur les classes moyennes. En effet, la classe la plus aisée a les moyens de défiscaliser tout (ou une grande partie) de ses revenus et la classe la moins aisée ne subit pas de fiscalité directe. Pour remédier à cette situation et apporter plus de justice, il conviendrait de supprimer toutes les nombreuses possibilités de défiscalisation des classes les plus riches. En ce qui concerne les actions, par exemple, qui ne sont pas réinvesties dans les entreprises, ne pourrait-on pas en limiter le taux de rémunération, puisque actuellement ce taux est fixé de façon arbitraire et n’est pas lié au résultat de l’entreprise ? Cela permettrait parallèlement de promouvoir davantage les participations aux bénéfices versées aux employés, qui eux, travaillent pour le bon fonctionnement de leur entreprise et en dépensant cet argent, créent de la richesse, contrairement aux revenus des actions qui sont souvent détournés vers des paradis fiscaux et diminuent ainsi les ressources fiscales de l’Etat.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

L'impôt sur les revenus tant que ses bases ne seront pas établies équitablement. Par contre la suppression de la taxe d'habitation est une erreur car elle est anticonstitutionnelle et ne respecte pas le principe de l'égalité des citoyens devant la loi. A noter que des paiements, même minimes, ont un effet pédagogique certain.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

La CMU, le RSA, les allocations de toute sorte dont familiales, sont trop élevées et favorisent les gens qui ne travaillent pas par rapport à ceux qui sont salariés. Cela ne crée pas d'incitation au travail lorsqu'un travailleur pauvre gagne moins qu'un assisté.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Il y a déjà trop d'assistance en France, au dépend du travail et des retraites (gens qui ont travaillé et cotisé toute leur vie)

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

A priori aucune, car la fiscalité actuelle est déjà trop élevée et non égalitaire du fait de l'optimisation fiscale. Mais par contre, si les retraites étaient indexées sur le coût de la vie, cela entraînerait plus de rentrées d'impôts et de consommation (TVA). J'ajoute, et je sais qu'il est mal vu de dire cela, qu'une augmentation de TVA (hors produits de consommation courante) apporterait un bol d'air aux finances publiques et ne serait pas forcément injuste puisque ce sont les plus riches qui consomment le plus et qui paieraient alors le plus de TVA.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1° )Suppression impérative de l’ENA. Cette école génère environ 180 élèves sortants tous les ans. Ils sont « baignés » dans un enseignement complètement sclérosé générant une « pensée unique » qui leur fait croire qu’ils sont les élites de la nation, que tous ceux qui n’y sont pas formés sont des incultes, alors qu’en réalité ils n’ont aucune expérience et resteront déconnectés des réalités du terrain toute leur vie. Comme très peu se dirigent ensuite vers le privé, ils viennent donc « gonfler » les effectifs des ministères où une grande partie « pantouflent » dans des cabinets ministériels où ils sont grassement payés, où ils se créent une petite infrastructure administrative (secrétaire, bureau etc…qui viennent encore gonfler les dépenses de l’Etat) et pour justifier leur poste, demandent ensuite aux services provinciaux de leur faire remonter des tonnes de statistiques, qui bien sûr ne servent à rien ensuite, mais nuisent à l’efficacité de ces services publics provinciaux qui perdent un temps fou à collecter ces données et n’ont plus le temps nécessaire pour faire correctement leur propre travail. C’est particulièrement désastreux lorsque cette « papasserie » touche les services de santé ou ceux de la sécurité publique. A noter qu’il existe actuellement dans les ministères environ 1500 hauts fonctionnaires dont le poste pourrait être supprimé sans que le fonctionnement de l’Etat n’en soit perturbé, au contraire, car les économies réalisées ainsi permettrait de financer des recrutements beaucoup moins onéreux dans les services de proximité. Pour tarir cette source inépuisable de nouveaux hauts fonctionnaires généralistes coûteux et sans expérience, autre qu’en rhétorique, il n’y a qu’une solution : supprimer l’ENA, qui par ailleurs fait double emploi avec d’autres écoles spécialisées (Magistrature, Finances, Sociales etc…) et il faut favoriser les promotions internes des fonctionnaires, qui connaissent la réalité du terrain (ascenseur social). 2°)En attendant que les effets de la suppression de l’ENA demandée ci-dessus ne commencent à se faire sentir, il est impératif de rééquilibrer la direction des Services de l’Etat entre ceux qui ont une formation scientifique, ceux qui ont une formation littéraire et ceux qui viennent de la société civile et des professions libérales (en proportion d’un tiers pour chaque formation), de façon à ne pas laisser le monopole aux énarques comme c’est le cas actuellement : la technocratie mise en place depuis une quarantaine d’année a généré le mouvement des gilets jaunes ! 3°)Suppression d’une grande partie des commissions ministérielles : il en existe actuellement plus de 600 ! A quoi servent-elles et combien coûtent-elles ?

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La Pollution de l'eau et des terres agricoles qui nous empoisonnent à petit feu.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Arrêter de céder aux lobbys de toute sorte (laboratoires et produits chimiques). Pour la pollution de l'air dont on parle beaucoup et contrairement à ce qui est expliqué actuellement, la pollution due aux véhicules ne représente qu'une petite partie de la pollution (25 %). Le chauffage des bâtiments est beaucoup plus responsable de la pollution (45 %), principalement à Paris où les bâtiments sont peu isolés et les bureaux (privés mais aussi publics ) surchauffés.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Peu dans notre région qui reste forestière (présence d'une grande forêt qui absorbe le CO2). Il faut impérativement éviter la déforestation et contrairement à ce qui est fait actuellement, arrêter l'urbanisation à outrance des métropoles. C'est le seul moyen naturel de préserver notre planète et éviter les catastrophes liées aux inondations par exemple. Il y en aura probablement de plus en plus souvent.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Très peu. Nous limitons notre chauffage et notre maison est bien isolée. Par ailleurs, nous essayons de limiter au maximum l'utilisation des sacs plastiques qui sont une catastrophe pour la faune.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Nous faisons déjà ce que nous pouvons mais il ne faut pas non plus se tromper de cible (voir commentaires sur le dernier point)

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Il faut éduquer les gens dans ce sens et ne pas toujours voir que des contraintes financières.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Les éoliennes qui commencent à défigurer tout notre pays ne sont certainement pas une solution : peu de rapport en électricité, pollution visuelle et surtout héritage de béton laissé à nos enfants car il ne faut pas rêver, les sociétés qui exploitent actuellement ces éoliennes, ne les démonteront sûrement pas lorsque la durée de leur concession sera à terme. En conséquence, lorsqu'elles ne seront plus opérationnelles, notre pays sera constellé de friches constituées de tonnes de béton et de matériaux non recyclables pour les pales. Je pense que la géothermie où l'énergie hydraulique irait dans un bon sens, mais pour cela, il faudrait expliquer à certains écologistes qui font le plus de bruit actuellement (et qui n'agissent pas toujours pour le bien de la planète mais pour détruire la société) qu'il faut parfois penser d'abord aux humains avant de protéger des petites bestioles.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Comme toutes les infrastructures ne profitent qu'aux grandes métropoles, les régions rurales et les villes moyennes n'ont pas trop le choix ! Déployer le transport ferroviaire en Province au lieu de supprimer toutes les petites lignes et encourager le ferroutage serait une meilleure solution, d'autant plus qu'internet conduit à augmenter gravement le transport routier des marchandises.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le TGV et le train. Actuellement, les seules villes qui se développent sont des métropoles reliées par un TGV. La région Centre est actuellement complètement enclavée et ses habitants n'ont pas d'autre choix que de prendre leur véhicule.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat pour les TGV et les collectivités locales pour les lignes secondaires.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Essayer de convaincre encore et toujours, mais ce n'est pas facile !

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La nécessaire transition écologique ne doit pas se faire CONTRE les français. Tant que les plus gros pollueurs du monde (Etats-Unis, Chine, Inde) n’auront pas pris conscience des problèmes, les efforts des vertueux petits français resteront inefficaces et pèseront sur la compétitivité de nos entreprises. Par exemple, arrêter de promouvoir à outrance les véhicules électriques : la demande en électricité explose déjà avec les ordinateurs, smartphones etc…Construire d’autres centrales nucléaires est-elle la solution ? Par ailleurs, la France ne produit pas de lithium ni de métaux rares ; elle sera donc à la merci d’autres nations pour s’approvisionner. Est-ce une bonne solution pour notre balance commerciale ? De plus, on ne sait toujours pas recycler ces métaux. Est-ce vraiment bon pour la planète ?