simplifier l'impôt, expliquer véritablement où va l'argent (le budget de l'état présenté sur "performance.gouv.fr" n'est pas du tout compréhensible), être transparent (exemple : ne pas appeler "taxe carbone" une taxe qui sert principalement à financer le "budget général")... Bien sûr il faut faire de la pédagogie, mais la pédagogie ne peut être efficace que s'il y a de la cohérence, et ce n'est pas le cas actuellement.
encadrer l'échelle des salaires dans le public ET dans le privé : le travail d'une aide soignante a-t-il vraiment 15 fois moins de valeur que celui d'un ministre ??? Pour les entreprises : conditionner les aides de l'état à l'encadrement des dividendes des actionnaires. Lutter VERITABLEMENT et EFFICACEMENT contre la fraude fiscale, arrêter l'hypocrisie de "l'optimisation fiscale"...
TVA sur les produits de première nécessité
Remettre l'ISF, l'exit taxe, arrêter le CICE pour les grandes entreprises, refuser une partie de la dette dont les intérêts sont abusifs, arrêter d'engraisser les banques et les financiers malhonnêtes : ils se sont gaver sur la crise de 2008, ils se gaveront encore sur la prochaine crise... du moins ils espèrent, mais les contribuables ne paieront plus !
les indemnités des députés, l'argent de poche des ministres, le salaire à vie des anciens ministres et présidents (oui oui, ce sont bien des aides sociales !)... lutter VÉRITABLEMENT ET EFFICACEMENT contre l'évasion fiscale.
Le chômage est un DROIT : une période de chômage peut permettre une reconversion, une création d'activité nouvelle, une formation... à condition qu'on puisse VIVRE pendant ce temps.
Aucun : si je paye plus d'impôts, cela m'amène à faire des choix régaliens : pas d'études pour mes enfants, une nourriture malsaine (mais moins chère), une maison mal isolée, pas de voiture, donc pas de possibilité d'aller travailler (je suis en zone ultra rurale)... ect, donc sur le long terme ce n'est pas viable.
Le problème n'est pas la fiscalité. La vraie question est "QU'EST CE QUON FAIT AVEC L'ARGENT DE NOS IMPOTS ?" Une grande partie va au remboursement de la dette qui est (en partie) illégitime (intérêts abusifs, renflouement des banques en 2009 - 2010 = 600 milliards d'euros). Une autre partie va à l'Europe (23M€ versés pour 16M€ reçus), et l'Europe nous impose une politique de court terme, une politique invivable pour notre système social qui est exemplaire et qui fonctionnait jusqu'à l'application du traité de Maastrich... bref, replaçons le problème là où il est et abordons ENFIN les vrais débats.
les dérèglements climatiques ET la biodiversité
Remettre en question nos modes de vie qui sont ENTIEREMENT régis par le dogme économique : dette, croissance, politique néolibérale... IL Y A DES ALTERNATIVES, pour peu que l'on veuille vraiment y réfléchir.
Oui
la sécheresse touche tout le monde. A mon échelle, je tente de cultiver mes propres légumes par soucis d'économie et d'écologie.
Oui
Limiter ma production d'emballages et de CO2 via une consommation RAISONNÉE, limiter mes déplacements, éduquer mes enfants, mener une réflexion quotidienne.
Chauffage bois, consommation : 2 stères par an ! Par contre, beaucoup de temps sur la route et mon temps est précieux car mon travail (donc mon revenu) en dépend. Si j'avais plus de temps, je conduirais moins vite sur la route, je poluerai moins et prendrais moins de risques... à pouvoir d'achat équivalent, bien sûr !
Faciliter l'accès au bio, aux produits locaux et aux produits sans emballages.
Non
None
Non
Réhabiliter le train en zone rurale, financer des plateformes de covoiturage, abaisser le prix des véhicules "basse consommation" ... et surtout arrêter d'enfumer les automobilistes en leur disant tout et son contraire et en les culpabilisant.
Le vélo|le vélo électrique
des collectivités locales (pourquoi pas développer le principe du Vélib dans les campagnes ?
"Faire partager ses choix" ...??? Si vous voulez parler "d'imposer ses choix", cela relève d'une potentielle ingérence pour les autres pays. Je ne crois pas que la France soit légitime à cela, tout comme aucun pays ne devrait imposer ses choix à la France ! Alors, on peut éventuellement parler de l'influence de la France, mais pour influencer il faut être exemplaire. Pour être exemplaire il faut pouvoir faire ses propres choix, pragmatiques et efficaces (par exemple, lutter contre les dérives financières qui vont à l'encontre de la cause économique, organiser le boycott officiel des entreprises qui nuisent à l'environnement, fussent-elle des multinationales, ne pas autoriser les exploitations abusives de ressources fossiles, même au prétexte que "cela crée des emplois"- il y a d'autres solutions plus vivables pour créer des emplois, etc...). Pour être exemplaires il faut prouver que nos choix réduisent les émissions de CO2, il faut favoriser les initiatives en faveur la biodiversité et des énergies renouvelables, qui peuvent aussi créer des emplois... mais surtout il faut arrêter d'être hypocrites : les grandes usines de méthanisation, les éoliennes de 200 mètre de haut, les parcs solaires de 500 ha... tout ça sert le lobbying, mais pas l'écologie. Il faut donc raisonner en local, à petite échelle en créant des plus petites infrastructures... il faut donc décentraliser ces compétences.
Oui : je contribue à ce "grand débat", mais sans y croire, car j'ai la conviction que le gouvernement actuel ne saura pas renoncer aux avantages de ceux qui ont permis son "élection". Que le progressisme dont vous vous revendiquez est un leurre... votre "progressisme" consiste finalement à faire toujours plus pour ceux qui ont déjà tout, alors qu'il faudrait remettre en question l'idée même de la croissance, du système économique, de la pensée unique ("there is no alternative")... il faut mettre sur la table des sujets que vous évitez soigneusement d'aborder, comme les traités de Maastrich, de Lisbonne, où même la loi de 1973... sur ces sujets, les chiffres parlent d'eux-même et il n'y a pas de contre arguments, sinon ils auraient déjà été largement diffusés par votre armée bien pensante.
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