Ne pas oublier de signaler comme dépenses publiques les crédits d'impôts, allégements de cotisations et subventionnements des entreprises et des particuliers . Tout le monde en France vit en grande partie de subventionnements publics, directs ou indirects - y compris les entreprises, les médecins, les particuliers (et donc pas seulement les fonctionnaires, les institutions publiques et les collectivités).
- Impôt sur le revenu universel et progressif intégrant l’ensemble des revenus (salaires, rentes, plus-values, aides sociales…), payé par tous dès le premier euro gagné (avec un très faible taux) jusqu’au millionième (ou milliardième…) euro gagné (avec un très fort taux) et une progression de ce taux par mini-tranches de 100 euros de revenu annuel. Cet impôt remplacerait à la fois l’impôt sur le revenu et l’ensemble des cotisations prélevées sur la rémunération des salariés ou les revenus des indépendants ou des retraités. - Impôt sur le patrimoine universel et progressif intégrant l’ensemble des richesses possédées par les ménages (comptes en banque, biens immobiliers, actifs financiers, œuvres d’art…), avec un taux progressif par tranches de 1 000 euros de patrimoine. Cet impôt remplacerait l’ensemble des dispositifs actuels ou passés (taxe foncière, IFI, ex ISF, etc.) - Impôts sur les entreprises fondés sur les mêmes principes (universalité et progressivité), concernant aussi bien les bénéfices que les patrimoines. - Taxes sur la consommation (TVA, carburants, cigarettes, etc.) à aligner également sur le même taux, celui de la TVA (que l’on peut moduler selon le caractère prioritaire ou non des consommations concernées) - Autres taxes diverses et variées à simplifier et si possible à supprimer (« trop d’impôt tue l’impôt ») : par exemple, les droits de mutation ou l’impôt sur les successions apparaissent comme une double peine dès l’instant où l’on taxe déjà le patrimoine de façon universelle et progressive...
Les cotisations (salariales et patronales) sur les rémunérations sont, de loin, les impôts les plus lourds. Les salariés doivent récupérer une partie de ces cotisations (salariales et patronales) directement sur leur compte en fin de mois. Il est injuste que les patrons récupèrent cet argent (allègements de cotisations patronales) alors que c'est la force de travail des salariés qui a créé cette richesse. La taxe d'habitation doit être supprimée pour tous (il serait scandaleux que seuls 20% des contribuables financent cet impôt aux règles de calcul obscures et obsolètes). La taxe foncière doit être remplacée par une taxe globale sur l'ensemble du patrimoine (mobilier et immobilier - voir plus haut)
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Réserver l'argent public aux services publics prioritaires (sécurité, éducation, infrastructures de base, santé, solidarité avec les plus faibles). Arrêter tout finacement public d'intérêts privés (entreprises, consommation et logement, niches fiscales et sociales diverses...)
Aides sociales limitées aux plus fragiles (personnes âgées, invalides, démunis...) et plafonnées (par exemple sous forme de revenu universel de base) En finir avec le subventionnement public d'intérêts privés (voitures, logements, entreprises, activités libérales...)
Santé : pour un accès aux soins et des remboursements égaux pour tous. Il n'est pas normal que les salariés cotisants aient un reste à charge toujours plus élevé alors qu'ils financent l'ensemble du système de santé. Retraites : les salariés cotisent des sommes colossales pour leur retraite (part salariale et patronale) mais on menace constamment de baisser leur future pension. Ce système ressemble à une vaste arnaque où les actifs payent toujours plus pour ne percevoir à la fin que toujours moins. Nous, salariés, voulons récupérer l'argent que nous avons versé sur notre rémunération !
La protection de la nature (aires protégées, ressources de base : air, eau, sols, forêts, biodiversité...). L'environnement est à l'agonie. On ne peut continuer comme avant. C'est une question de survie de l'espèce humaine.
En résumé : moins d'impôts mais répartis plus universellement et plus équitablement, pour des dépenses réduites mais réservées aux grands intérêts publics. Les dépenses de sécurité (police, armée) pourraient être considérablement allégées si la France optait pour le pacifisme (arrêt des interventions armées extérieures qui contribuent à aggraver le risque d'attentat et induisent de très lourdes dépenses: armements, guerre, vigipirate...)
Associations à but non lucratif reconnues d'intérêt public. Leur fonctionnement par AG, élection du bureau, leur focalisation sur des aspects précis, l'engagement des membres... garantissent une bonne circulation de l'information et une bonne remontée des demandes citoyennes.
Oui
Les associations à but non lucratif, reconnues d'intérêt public devraient être systématiquement associées aux réformes, aux projets, à l'élaboration des décisions.
Décentraliser davantage le pouvoir. Élire au suffrage universel direct les représentants des intercommunalités (dont le pouvoir s'agrandit) Élire les représentants de tous les pouvoirs (les juges et les procureurs également, mais également les dirigeants économiques, les hauts responsables administratifs...)
Une bonne chose
Un élu ne peut bien faire son travail que s'il se consacre à 100% à son mandat. Pour cela, il doit être correctement indemnisé.
Introduire de la proportionnelle à l'assemblée nationale. Introduire davantage de proportionnelle aux élections territoriales (municipales, départementales, régionales)
Oui
Les conseillers municipaux évidemment ! Une quinzaine de conseillers municipaux pour une ville de 200 000 habitants me semblent amplement suffisants. Une dizaine pour une petite ville. Une vingtaine pour une très grande ville.
L'abstention croissante révèle le fossé qui se creuse entre les professionnels de la politique, totalement déconnectés de la vie des gens, et les citoyens ordinaires. Pour que cette participation augmente, il faut que la classe politique change, se renouvelle, dans un sens plus vertueux, moins opportuniste et carriériste.
Oui
Comme un suffrage normal. Si, dans un scrutin majoritaire, le candidat ne parvient pas à passer la barre des 50 % au second tour, il faut recommencer.
Recourir davantage aux référendums citoyens. Organiser des rencontres plus fréquentes entre les citoyens et leurs élus, sur des thèmes précis. Mettre en place des budgets participatifs plus systématiques et plus conséquents.
Oui
?
Il faudrait plus de transparence sur l’utilisation de l'argent public. Il faudrait rendre obligatoire l'affichage pour tout acteur institutionnel, privé ou public, son taux de dépendance à l'argent public (par exemple: une exploitation agricole, une entreprise, un commerce, une administration, une association, un cabinent médical, une pharmacie...) Afficher également le poids des frais administratifs de gestion dans la réalisation des actions publiques.
Le Sénat doit être réformé. Soit c'est une véritable assemblée législative, et dans ce cas il doit être élu au suffrage universel direct et disposer du même poids que l’assemblée nationale. Soit il ne sert à rien, et il faut le supprimer. Le conseil économique, social et environnemental, à l'instar de nombre de comités, doit faire plus nettement la preuve de son utilité (et justifier ainsi son coût). Sinon, le supprimer.
Oui
Suffrage universel direct pour l’élection des sénateurs (ou suppression du Sénat).
Application stricte de la loi de 1905, y compris en Alsace et en Moselle, sans favoritisme accordé au catholicisme ni à aucun autre culte.
Faire confiance à l'école publique laïque, dont il faut renforcer le rôle, notamment par rapport aux écoles confessionnelles "privées".
Établir des relations permanentes entre les élus et les associations concernées par les différents thèmes en jeu dans telle ou telle action publique. Les citoyens seront beaucoup plus enclins à participer via une structure associative, beaucoup plus horizontale et participative que via une représentation verticale scandée par des élections rares et péremptoires.
Respects de la diversité, respect de l’environnement.
None
None
Mépris des riches envers les pauvres, mépris de l’environnement, racisme, sexisme.
None
None
Racisme, sexisme, mépris de classe.
Renforcer la pénalisation de ces discriminations, en facilitant les recours des victimes.
Oui
Travaux d'intérêt collectif adaptés aux capacités des bénéficiaires et à leurs goûts.
La France n'est pas très ouverte à l’immigration, par comparaison avec ses voisins allemands, britanniques ou scandinaves. Il faut renforcer l'accès à la nationalité française, de façon beaucoup plus généreuse et ouverte.
Non. Les migrants sont rationnels : ils vont où les possibilités économiques leur sont favorables. L’État n'a pas à intervenir en permanence dans les stratégies individuelles des ménages (qu'ils soient migrants ou non).
Faciliter l'accès à la nationalité française en promouvant un véritable droit du sol : 5 ans de résidence légale sur le sol français = droit d'acquérir la nationalité française.
L’intégration par la nationalité, qui recouvre aussi bien des droit que des devoirs. L’intégration économique en sanctionnant les employeurs de main d’œuvre clandestine. L'intégration scolaire, en permettant une véritable réussite scolaire aux enfants (d')immigrés.
Séparation stricte des pouvoirs. Non cumul strict des mandats. Réduction du nombre d'élus locaux.
Le pouvoir est trop centralisé entre les mains du président de la République. Il n'y a pas de réelle séparation des pouvoirs. Le gouvernement est aux ordres du président et de l'Elysée : on se demande à quoi peut bien servir le premier ministre, à part l’exécution des mots d'ordre présidentiels et un éventuel fusible. Le parlement ne joue plus vraiment de rôle autonome et n'est plus qu'une "chambre d'enregistrement" des projets de lois du gouvernement. Le rôle du Sénat est obscur, puisqu'il ne décide finalement de rien, l'assemblée nationale ayant le dernier mot. Le pouvoir des procureurs, qui sont aux ordres du gouvernement, n'a fait que se renforcer par rapport aux magistrats indépendants. Le pouvoir judiciaire perd donc son indépendance. Finalement, le président cumule la totalité du pouvoir exécutif, une grande part du pouvoir législatif (puisque aucune loi ne peut de fait être votée sans l'accord du gouvernement et donc du président), une bonne part du pouvoir judiciaire (voir supra). Ce n'est pas suffisamment démocratique : les Français ne sont pas des sujets ni des enfants, mais des citoyens conscients de leurs droits et des grands principes démocratiques. Il faudrait donc: - une stricte séparation des pouvoirs comme aux États-Unis, avec notamment: - un gouvernement directement placé sous les ordres du président (suppression du premier ministre) et indépendant du parlement. - une assemblée nationale non dissoluble, élue au même moment que le président (mandat de 5 ans), détentrice du pouvoir législatif en toute indépendance. - une réflexion sur le rôle du Sénat : soit c'est une chambre législative à part entière, et son vote des lois doit être à égalité avec l'assemblée nationale; dans ce cas, il faut une élection beaucoup plus démocratique (suffrage universel direct dans chaque région, envoyant un certain nombre de représentants locaux et régionaux siéger au Sénat, un peu comme le sénat américain); soit le Sénat ne sert à rien et il faut le supprimer. - une indépendance réelle des magistrats, des tribunaux d'instance jusqu'aux cours suprêmes (Cassation, Conseil constitutionnel, Conseil d’État). Pour cela, il faudrait réfléchir à une élection des magistrats au suffrage universel direct. Enfin, il faut poursuivre la décentralisation en donnant une réelle autonomie (plus de budget et de compétences) aux régions et aux regroupements de communes, en réduisant le département à une simple maille administrative de gestion.
Oui
Aménagement du territoire, développement économique, protection de l'environnement, justice de première instance, enseignement primaire et collèges, voire : lycées.
Oui
None
L'accès à la justice.
Non
None
None
L'accès en ligne aux démarches administratives en général. L'accès à la culture (bibliothèques, musées, spectacles...)
L’éducation nationale (classes surchargées, réformes permanentes et anxiogènes pour tous les acteurs du système: parents, enfants, professeurs) - introduire de la stabilité, de la lisibilité, de la confiance. Mieux payer les professeurs, réduire le nombre d’administratifs. La police : rendre la police plus disponible, plus accueillante, moins discriminatoire.
Oui
Non
None
Impossibilité de comprendre les règles de calcul de ma taxe d'habitation et de ma taxe foncière. Demande de déclaration préalable (travaux dans ma maison) Constitution d'un dossier de validation pour la retraite.
Oui
Leur faire confiance, cesser les réformes permanentes qui déstabilisent leur action, mieux les payer (notamment les professeurs), réduire les agents de bureau (ceux qui ne sont pas directement au contact des usagers)
Oui
Réduire le nombre de fonctionnaires de bureau, au profit des fonctionnaires de terrain (ceux qui ont au contact du public: enseignants, infirmiers...)
Consacrer davantage de moyens à l'action de terrain, et moins au fonctionnement administration.
None
Insatisfaction concernant la réforme du collège (éducation nationale) : système de notation par compétences incompréhensible, excessivement complexe et pas assez précis comparé aux notes. De plus, semestrialisation inadaptée au niveau collège : le premier bulletin scolaire n'intervient qu'en février !
None
Montage d'un dossier de validation de services auxiliaires excessivement complexe (administration de l’éducation nationale)
Il est devenu très difficile d'accéder aux soins dans certaines territoires, et même certaines villes. Le reste à charge est toujours plus important, et cela malgré une mutuelle.
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Priorité à l'action de terrain, au contact du public, et au dégraissage administratifs.
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Réduire drastiquement le recours aux produits phytosanitaires qui sont à l'origine d'une extinction massive de biodiversité, notamment les insectes. Promouvoir une agriculture biologique de proximité. Réduire la consommation de viande qui pèse lourd dans les rejets de gaz à effet de serre et donc aggrave le changement climatique.
Oui
Vagues de chaleur, disparition des glaciers.
Oui
Réduire les consommations les plus nocives: viande, déplacements automobiles ou en avion, produits sans référence écologique du type "éco-responsable", bio, etc. Plus largement, réduire notre consommation dans tous les domaines, sauf la connaissance:)
Une réglementation stricte qui pénalise les comportements et les consommations les plus nocifs pour l’environnement, y compris par une taxation dissuasive (diesel, 4*4, avion, malbouffe...)
Une tarification axée sur les coûts environnementaux. Il faut internaliser les coûts environnementaux dans le prix final des consommations.
Oui
Augmenter le prix du mode de chauffage non durable en appliquant le principe de l'internalisation du coût environnemental dans le prix final. Je suis contre toute forme de subventionnement public des consommations (du type bonus automobile, crédits d'impôts, etc.). C'est le système économique qui doit réguler cela, par l’intégration du coût environnemental dans le prix, via une taxation différentielle.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
Le vélo
Nous-même. L’État n'est pas notre père. Les gens doivent prendre leur responsabilité et payer le prix de leur consommations destructrices de l'environnement. (voir supra)
Action diplomatique et associative (ONG).
Il faut cesser de subventionner l'achat de véhicules, de moyens de chauffage, etc. Il faut à la place une taxation différenciée en fonction de l'impact environnemental des produits consommés. Ainsi, le diesel, la viande, l'avion, les aliments mondialisés devraient coûter beaucoup plus cher. Mais les vélos, les aliments bio de proximité, le train, l'eau... devraient coûter moins cher.
Votre message a bien été envoyé.