Date de publication : 2019-02-17
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Ne pas oublier de signaler comme dépenses publiques les crédits d'impôts, allégements de cotisations et subventionnements des entreprises et des particuliers . Tout le monde en France vit en grande partie de subventionnements publics, directs ou indirects - y compris les entreprises, les médecins, les particuliers (et donc pas seulement les fonctionnaires, les institutions publiques et les collectivités).

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

- Impôt sur le revenu universel et progressif intégrant l’ensemble des revenus (salaires, rentes, plus-values, aides sociales…), payé par tous dès le premier euro gagné (avec un très faible taux) jusqu’au millionième (ou milliardième…) euro gagné (avec un très fort taux) et une progression de ce taux par mini-tranches de 100 euros de revenu annuel. Cet impôt remplacerait à la fois l’impôt sur le revenu et l’ensemble des cotisations prélevées sur la rémunération des salariés ou les revenus des indépendants ou des retraités. - Impôt sur le patrimoine universel et progressif intégrant l’ensemble des richesses possédées par les ménages (comptes en banque, biens immobiliers, actifs financiers, œuvres d’art…), avec un taux progressif par tranches de 1 000 euros de patrimoine. Cet impôt remplacerait l’ensemble des dispositifs actuels ou passés (taxe foncière, IFI, ex ISF, etc.) - Impôts sur les entreprises fondés sur les mêmes principes (universalité et progressivité), concernant aussi bien les bénéfices que les patrimoines. - Taxes sur la consommation (TVA, carburants, cigarettes, etc.) à aligner également sur le même taux, celui de la TVA (que l’on peut moduler selon le caractère prioritaire ou non des consommations concernées) - Autres taxes diverses et variées à simplifier et si possible à supprimer (« trop d’impôt tue l’impôt ») : par exemple, les droits de mutation ou l’impôt sur les successions apparaissent comme une double peine dès l’instant où l’on taxe déjà le patrimoine de façon universelle et progressive...

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les cotisations (salariales et patronales) sur les rémunérations sont, de loin, les impôts les plus lourds. Les salariés doivent récupérer une partie de ces cotisations (salariales et patronales) directement sur leur compte en fin de mois. Il est injuste que les patrons récupèrent cet argent (allègements de cotisations patronales) alors que c'est la force de travail des salariés qui a créé cette richesse. La taxe d'habitation doit être supprimée pour tous (il serait scandaleux que seuls 20% des contribuables financent cet impôt aux règles de calcul obscures et obsolètes). La taxe foncière doit être remplacée par une taxe globale sur l'ensemble du patrimoine (mobilier et immobilier - voir plus haut)

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Réserver l'argent public aux services publics prioritaires (sécurité, éducation, infrastructures de base, santé, solidarité avec les plus faibles). Arrêter tout finacement public d'intérêts privés (entreprises, consommation et logement, niches fiscales et sociales diverses...)

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Aides sociales limitées aux plus fragiles (personnes âgées, invalides, démunis...) et plafonnées (par exemple sous forme de revenu universel de base) En finir avec le subventionnement public d'intérêts privés (voitures, logements, entreprises, activités libérales...)

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Santé : pour un accès aux soins et des remboursements égaux pour tous. Il n'est pas normal que les salariés cotisants aient un reste à charge toujours plus élevé alors qu'ils financent l'ensemble du système de santé. Retraites : les salariés cotisent des sommes colossales pour leur retraite (part salariale et patronale) mais on menace constamment de baisser leur future pension. Ce système ressemble à une vaste arnaque où les actifs payent toujours plus pour ne percevoir à la fin que toujours moins. Nous, salariés, voulons récupérer l'argent que nous avons versé sur notre rémunération !

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La protection de la nature (aires protégées, ressources de base : air, eau, sols, forêts, biodiversité...). L'environnement est à l'agonie. On ne peut continuer comme avant. C'est une question de survie de l'espèce humaine.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En résumé : moins d'impôts mais répartis plus universellement et plus équitablement, pour des dépenses réduites mais réservées aux grands intérêts publics. Les dépenses de sécurité (police, armée) pourraient être considérablement allégées si la France optait pour le pacifisme (arrêt des interventions armées extérieures qui contribuent à aggraver le risque d'attentat et induisent de très lourdes dépenses: armements, guerre, vigipirate...)

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Associations à but non lucratif reconnues d'intérêt public. Leur fonctionnement par AG, élection du bureau, leur focalisation sur des aspects précis, l'engagement des membres... garantissent une bonne circulation de l'information et une bonne remontée des demandes citoyennes.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations à but non lucratif, reconnues d'intérêt public devraient être systématiquement associées aux réformes, aux projets, à l'élaboration des décisions.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Décentraliser davantage le pouvoir. Élire au suffrage universel direct les représentants des intercommunalités (dont le pouvoir s'agrandit) Élire les représentants de tous les pouvoirs (les juges et les procureurs également, mais également les dirigeants économiques, les hauts responsables administratifs...)

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Un élu ne peut bien faire son travail que s'il se consacre à 100% à son mandat. Pour cela, il doit être correctement indemnisé.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Introduire de la proportionnelle à l'assemblée nationale. Introduire davantage de proportionnelle aux élections territoriales (municipales, départementales, régionales)

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les conseillers municipaux évidemment ! Une quinzaine de conseillers municipaux pour une ville de 200 000 habitants me semblent amplement suffisants. Une dizaine pour une petite ville. Une vingtaine pour une très grande ville.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

L'abstention croissante révèle le fossé qui se creuse entre les professionnels de la politique, totalement déconnectés de la vie des gens, et les citoyens ordinaires. Pour que cette participation augmente, il faut que la classe politique change, se renouvelle, dans un sens plus vertueux, moins opportuniste et carriériste.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Comme un suffrage normal. Si, dans un scrutin majoritaire, le candidat ne parvient pas à passer la barre des 50 % au second tour, il faut recommencer.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Recourir davantage aux référendums citoyens. Organiser des rencontres plus fréquentes entre les citoyens et leurs élus, sur des thèmes précis. Mettre en place des budgets participatifs plus systématiques et plus conséquents.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

?

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faudrait plus de transparence sur l’utilisation de l'argent public. Il faudrait rendre obligatoire l'affichage pour tout acteur institutionnel, privé ou public, son taux de dépendance à l'argent public (par exemple: une exploitation agricole, une entreprise, un commerce, une administration, une association, un cabinent médical, une pharmacie...) Afficher également le poids des frais administratifs de gestion dans la réalisation des actions publiques.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le Sénat doit être réformé. Soit c'est une véritable assemblée législative, et dans ce cas il doit être élu au suffrage universel direct et disposer du même poids que l’assemblée nationale. Soit il ne sert à rien, et il faut le supprimer. Le conseil économique, social et environnemental, à l'instar de nombre de comités, doit faire plus nettement la preuve de son utilité (et justifier ainsi son coût). Sinon, le supprimer.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Suffrage universel direct pour l’élection des sénateurs (ou suppression du Sénat).

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Application stricte de la loi de 1905, y compris en Alsace et en Moselle, sans favoritisme accordé au catholicisme ni à aucun autre culte.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Faire confiance à l'école publique laïque, dont il faut renforcer le rôle, notamment par rapport aux écoles confessionnelles "privées".

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Établir des relations permanentes entre les élus et les associations concernées par les différents thèmes en jeu dans telle ou telle action publique. Les citoyens seront beaucoup plus enclins à participer via une structure associative, beaucoup plus horizontale et participative que via une représentation verticale scandée par des élections rares et péremptoires.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Respects de la diversité, respect de l’environnement.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Mépris des riches envers les pauvres, mépris de l’environnement, racisme, sexisme.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Racisme, sexisme, mépris de classe.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Renforcer la pénalisation de ces discriminations, en facilitant les recours des victimes.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Travaux d'intérêt collectif adaptés aux capacités des bénéficiaires et à leurs goûts.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La France n'est pas très ouverte à l’immigration, par comparaison avec ses voisins allemands, britanniques ou scandinaves. Il faut renforcer l'accès à la nationalité française, de façon beaucoup plus généreuse et ouverte.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non. Les migrants sont rationnels : ils vont où les possibilités économiques leur sont favorables. L’État n'a pas à intervenir en permanence dans les stratégies individuelles des ménages (qu'ils soient migrants ou non).

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Faciliter l'accès à la nationalité française en promouvant un véritable droit du sol : 5 ans de résidence légale sur le sol français = droit d'acquérir la nationalité française.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L’intégration par la nationalité, qui recouvre aussi bien des droit que des devoirs. L’intégration économique en sanctionnant les employeurs de main d’œuvre clandestine. L'intégration scolaire, en permettant une véritable réussite scolaire aux enfants (d')immigrés.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Séparation stricte des pouvoirs. Non cumul strict des mandats. Réduction du nombre d'élus locaux.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Le pouvoir est trop centralisé entre les mains du président de la République. Il n'y a pas de réelle séparation des pouvoirs. Le gouvernement est aux ordres du président et de l'Elysée : on se demande à quoi peut bien servir le premier ministre, à part l’exécution des mots d'ordre présidentiels et un éventuel fusible. Le parlement ne joue plus vraiment de rôle autonome et n'est plus qu'une "chambre d'enregistrement" des projets de lois du gouvernement. Le rôle du Sénat est obscur, puisqu'il ne décide finalement de rien, l'assemblée nationale ayant le dernier mot. Le pouvoir des procureurs, qui sont aux ordres du gouvernement, n'a fait que se renforcer par rapport aux magistrats indépendants. Le pouvoir judiciaire perd donc son indépendance. Finalement, le président cumule la totalité du pouvoir exécutif, une grande part du pouvoir législatif (puisque aucune loi ne peut de fait être votée sans l'accord du gouvernement et donc du président), une bonne part du pouvoir judiciaire (voir supra). Ce n'est pas suffisamment démocratique : les Français ne sont pas des sujets ni des enfants, mais des citoyens conscients de leurs droits et des grands principes démocratiques. Il faudrait donc: - une stricte séparation des pouvoirs comme aux États-Unis, avec notamment: - un gouvernement directement placé sous les ordres du président (suppression du premier ministre) et indépendant du parlement. - une assemblée nationale non dissoluble, élue au même moment que le président (mandat de 5 ans), détentrice du pouvoir législatif en toute indépendance. - une réflexion sur le rôle du Sénat : soit c'est une chambre législative à part entière, et son vote des lois doit être à égalité avec l'assemblée nationale; dans ce cas, il faut une élection beaucoup plus démocratique (suffrage universel direct dans chaque région, envoyant un certain nombre de représentants locaux et régionaux siéger au Sénat, un peu comme le sénat américain); soit le Sénat ne sert à rien et il faut le supprimer. - une indépendance réelle des magistrats, des tribunaux d'instance jusqu'aux cours suprêmes (Cassation, Conseil constitutionnel, Conseil d’État). Pour cela, il faudrait réfléchir à une élection des magistrats au suffrage universel direct. Enfin, il faut poursuivre la décentralisation en donnant une réelle autonomie (plus de budget et de compétences) aux régions et aux regroupements de communes, en réduisant le département à une simple maille administrative de gestion.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Aménagement du territoire, développement économique, protection de l'environnement, justice de première instance, enseignement primaire et collèges, voire : lycées.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

L'accès à la justice.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

L'accès en ligne aux démarches administratives en général. L'accès à la culture (bibliothèques, musées, spectacles...)

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L’éducation nationale (classes surchargées, réformes permanentes et anxiogènes pour tous les acteurs du système: parents, enfants, professeurs) - introduire de la stabilité, de la lisibilité, de la confiance. Mieux payer les professeurs, réduire le nombre d’administratifs. La police : rendre la police plus disponible, plus accueillante, moins discriminatoire.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Impossibilité de comprendre les règles de calcul de ma taxe d'habitation et de ma taxe foncière. Demande de déclaration préalable (travaux dans ma maison) Constitution d'un dossier de validation pour la retraite.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Leur faire confiance, cesser les réformes permanentes qui déstabilisent leur action, mieux les payer (notamment les professeurs), réduire les agents de bureau (ceux qui ne sont pas directement au contact des usagers)

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Réduire le nombre de fonctionnaires de bureau, au profit des fonctionnaires de terrain (ceux qui ont au contact du public: enseignants, infirmiers...)

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Consacrer davantage de moyens à l'action de terrain, et moins au fonctionnement administration.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Insatisfaction concernant la réforme du collège (éducation nationale) : système de notation par compétences incompréhensible, excessivement complexe et pas assez précis comparé aux notes. De plus, semestrialisation inadaptée au niveau collège : le premier bulletin scolaire n'intervient qu'en février !

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Montage d'un dossier de validation de services auxiliaires excessivement complexe (administration de l’éducation nationale)

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Il est devenu très difficile d'accéder aux soins dans certaines territoires, et même certaines villes. Le reste à charge est toujours plus important, et cela malgré une mutuelle.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Priorité à l'action de terrain, au contact du public, et au dégraissage administratifs.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Réduire drastiquement le recours aux produits phytosanitaires qui sont à l'origine d'une extinction massive de biodiversité, notamment les insectes. Promouvoir une agriculture biologique de proximité. Réduire la consommation de viande qui pèse lourd dans les rejets de gaz à effet de serre et donc aggrave le changement climatique.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Vagues de chaleur, disparition des glaciers.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Réduire les consommations les plus nocives: viande, déplacements automobiles ou en avion, produits sans référence écologique du type "éco-responsable", bio, etc. Plus largement, réduire notre consommation dans tous les domaines, sauf la connaissance:)

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Une réglementation stricte qui pénalise les comportements et les consommations les plus nocifs pour l’environnement, y compris par une taxation dissuasive (diesel, 4*4, avion, malbouffe...)

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Une tarification axée sur les coûts environnementaux. Il faut internaliser les coûts environnementaux dans le prix final des consommations.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Augmenter le prix du mode de chauffage non durable en appliquant le principe de l'internalisation du coût environnemental dans le prix final. Je suis contre toute forme de subventionnement public des consommations (du type bonus automobile, crédits d'impôts, etc.). C'est le système économique qui doit réguler cela, par l’intégration du coût environnemental dans le prix, via une taxation différentielle.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Nous-même. L’État n'est pas notre père. Les gens doivent prendre leur responsabilité et payer le prix de leur consommations destructrices de l'environnement. (voir supra)

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Action diplomatique et associative (ONG).

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut cesser de subventionner l'achat de véhicules, de moyens de chauffage, etc. Il faut à la place une taxation différenciée en fonction de l'impact environnemental des produits consommés. Ainsi, le diesel, la viande, l'avion, les aliments mondialisés devraient coûter beaucoup plus cher. Mais les vélos, les aliments bio de proximité, le train, l'eau... devraient coûter moins cher.