Date de publication : 2019-01-25
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

L'info est déjà disponibles pour ceux qui le veulent, mais un mail à tous les déclarants avec quelques "camemberts" ne couterait pas très cher.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Taxer les revenus financiers qui accaparent la création de valeur au détriment de la rémunération travail. Taxer les grosses entreprises internationales qui en plus utilisent de façon contestables certaines aides de l'état (CICE). Taxer les économies parallèles (Drogues, prostitution, travail clandestin...) en les structurant et les légalisant. Taxer les produits dangereux qui coutent chers à la collectivité en terme de prestation sociales (alcool, polluants, pesticides...) Mettre des moyens pour lutter contre la fraude fiscales (une dette envers l'état français) de grande envergure et internationale. Faire un réel point DES dettes en particulier celles DUES à l'ETAT Français (travail au noir, travail clandestin, opimisation/fraude fiscale...).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Pour réduire les impôts il faut réduire les dépenses, aujourd'hui je n'ai pas l'impression que l'on est sur cette voie, donc pour l'instant statut quo sur le global. La question serait plutot comment faut-il répartir l’impôt.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impots ou taxes sur les revenus financiers ou du patrimoine (voir commentaire de fin)

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il faut une uniformisation / un regroupements des aides sociales (RSA, CAF, APL, Chômage...), . Il y a trop d'organismes, de types d'allocations, de cas à traiter source d'un gaspillage énorme de ressources et d'argent. On connait le revenu minimum nécessaire en France d'un individu pour vivre décemment, il est donc facile de calculer l'aide sociale qu'il faut attribuer connaissant le revenu du travail, le revenu du capital et de la fortune globale de cet individu.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Un revenu minimum vital doit être maintenu en priorité, puis la protection de la santé.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Poue une une réelle lutte contre le réchauffement climatique: pour une diminution de notre consommation globale en pétrole et gaz tenant compte du contenu carbone des produits importés.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Reculer l'age de la retraite et ainsi augmenter le temps de travail revient à accroitre la quantité de travail nécessaire pour obtenir une même prestation sociale. Réduire les "charges sociales" ou plus justement les contributions sociales salariales ou patronales sur le travail diminuent le revenus des salariés (sauf si elle leurs sont intégralement restituées) qui ne pourront plus bénéficier de ces revenus pour financer LEURS BESOINS en aides sociales. Créer de nouveaux types de travail sans couverture sociale (ex: auto-entrepreneurs) avec en plus l'absence totale de garantie de l'emploi et des salaires peu élevés induit une grande précarité face à la maladie ou l’arrêt de l'activité. Ces nouveaux métiers entre en concurrence directe avec les artisans / les consultants qui contribuent à la contribution sociale. Ces solutions conduisent donc à une dépréciation continue du travail (en total opposition avec l'augmentation de la productivité des dernières décennies). Par contre les revenus octroyés aux actionnaires n'ont cessés d'augmenter et de plus leur contribution à l'effort fiscal qui pourrait compenser la dépréciation du revenu du travail par une redistribution sociale, n'a cessé de diminuer. Aujourd'hui la question est donc qui du travail, de la finance ou du patrimoine va financer les dépenses sociales éléments du revenu du travail? Ou comment restituer la contribution sociale supprimée. De plus les apparentes économies de l'état (en cours ou attendues) se traduisent par une sous rémunération des salariés indispensables (infirmière, aide soignante, accompagnement des seniors, personnel de nettoyage...avec des charges de travail énormes, des arriérés d'heures supplémentaires non payées...). Rien n'est gratuit, ni les soins, ni l'école, ni l'ordre,...; Si on veut bénéficier de cette apparente gratuité qui est effective pour les plus démunis il faut que chacun y contribue à mesure de ses moyens. et de ses revenus. Etant donné qu'aujourd'hui la finance a pris le pas sur le travail en s'accaparant une part touours plus grande de la valeur ajoutée, c'est à elle de financer majoritairement les prestations sociales. Donc oui Mr le Président de la République il va falloir revoir complètement la politique fiscale adoptée au début de votre quinquennat si vous souhaiter un réel apaisement. Oui on peut diminuer la fiscalité du travail, à la stricte condition d'augmenter celle de la finance et éventuellement du patrimoine pour maintenir et même augmenter le revenu réel du travail au travers des prestations (puisque la productivité du travail augmente). En complément il faut baisser la TVA des produits de première nécessité, augmenter fortement celle des produits générateurs de maladie ou d'impact écologique négatifs ( alcool, glyphosate, .....). Sinon école payante, santé payante (la carte bleu avant de rentrer dans l’hôpital)..... et un chao social, des pertes de libertés (déjà programmés) .... Parler aujourd'hui de la valeur travail est une grande duperie que tous les citoyens sur les rondpoints ont bien compris, il faut vite corriger.