Date de publication : 2019-01-29
Code postal : 31140

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Peut-être rendre plus accessible la compréhension de l'information

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La rendre plus juste et efficace. Il me semble que les très hauts fonctionnaires grassement rémunérés peuvent établir des règles plus justes et plus efficaces pour tous.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA sur les produits de première nécessité et pourquoi pas l'augmenter sur les produits de luxe ou qui sont néfastes pour la planète (produits chimiques dans l'alimentation et la production, produits issus de la déforestation....)

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Récupérer toutes les sommes qui échappent à l'impôt : évasion fiscale, défiscalisation, que toutes les sociétés soient imposées équitablement, le CICE ne doit pas profiter aux très grandes entreprises ou celles du CAC40, réduire les frais de fonctionnement de l'état, faire en sorte que l'argent public ne soit détourné et puisse profiter aux plus riches. Redistribution plus juste.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Je n'en vois pas. Chaque solidarité à son importance.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Santé, vieillesse, aides aux plus démunis, logements décents pour tous.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Politique environnementale digne de ce nom.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Mon ressenti est qu'il y a une grande injustice fiscale. Peut-être élargir l'assiette des taux d'imposition, que les plus aisés contribuent plus, que toutes les entreprises qui font du profit sur le territoire paient leur impôt en France à la même hauteur que toutes les autres.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

plus de décentralisation, stopper l'accaparement de terres pour des projets tels qu'Europacity, centerparcs....qui sont un non-sens de nos jours, lors de projets de constructions de nouveaux logements, intégrer des espaces naturels ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, privilégier des matériaux écologiques.... bref, complètement repenser la ville et les territoires de demain en y intégrant une forte valeur environnementale

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

L'été dernier a été très éprouvant, trop chaud, beaucoup de moustiques (tigres) agglo toulousaine, difficile d'être à l'extérieur. La pollution de l'air est ressentie, je me rends compte que je déclare beaucoup plus de rhumes et toux même en été. Je constate que la faune et la flore se modifie (moins d'hirondelles, d'insectes pollinisateurs, papillons....) et beaucoup plus de nuisibles (moustiques, frelons asiatiques....)

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Beaucoup de petites choses : attention accrue à la consommation d'eau et d'énergie, changement d'un fournisseur d'électricité 100% énergies renouvelables, compost, réduction des emballages, tri, réduction de la consommation de viande, achat de légumes locaux et de saison, achats de produits bio ou écologiques (dans la mesure du possible car souvent plus chers), je n'utilise aucun produit chimique, je favorise la biodiversité dans mon environnement, bref, tous ces petits gestes qui devraient être accomplis par le plus grand nombre.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Mon comportement a changé depuis longtemps et je fais très attention à ma consommation énergétique. J'ai installé un poêle à bois performant pour éviter d'utiliser la chaudière à gaz. En ce qui concerne mon habitat, hélas je suis locataire d'une vieille maison qui est une vraie passoire énergétique. Pour les déplacements, j'essaie d'utiliser mon vélo mais il faut reconnaître que l'environnement est extrêmement dangereux, les pistes cyclables quasi inexistantes et s'il y en a mal entretenues, voire des voitures garées dessus. Là où j'habite, tout est fait pour la voiture et peu a été pensé pour le déplacement doux. Visiblement, ce n'est pas la priorité, la voiture est bien plus importante pour nos décideurs !

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

L'état devrait inciter de manière conséquente à obliger les propriétaires, bailleurs sociaux à effectuer tous les travaux d'isolation et d'installation de chauffages efficaces et le plus écologiques possibles.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre mais mon bailleur social. Quant à moi, comme je l'expliquais plus haut, j'essaie de faire au mieux pour limiter ma consommation et de ce fait limiter mon émission de co2

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

transports en communs moins chers, plus nombreux et plus efficaces (nombre de rotations, voies réservées car trop souvent pris dans les bouchons). Pour le vélo, plus de pistes cyclables dignes de ce nom, inciter les conducteurs de véhicules motorisés à respecter les vélos car certains s'en prennent aux cyclistes de façon très dangereuses. Prendre exemple des pays nordiques, le plus vulnérable est automatiquement prioritaire (toute une éducation !). Également, pouvoir mettre son vélo dans le coffre d'un car et un wagon réservé pour le train serait une idée

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'état pour donner le cap, le département ou la métropole pour la mise en place

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Tout. Je pense que la France devrait déjà s'inspirer de ce qui se fait de mieux en Europe ! Beaucoup trop de belles paroles et beaucoup trop peu d'actes forts.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui, il y a tellement à faire : gestion de l'eau renationalisée (ce sera le grand défi des décennies à venir), éduquer dès le plus jeune âge à l'environnement (qu'il y ait une matière dans le programme scolaire), faire des campagnes publicitaires régulières pour que les comportements changent, sanctionner sévèrement tout ceux qui dégradent l'environnement que ce soit du simple papier jeté jusqu'aux décharges sauvages que l'on voit de plus en plus, mettre le paquet sur la réfection des petites lignes ferroviaires, stopper la bétonisation des sols, aller vers du 100% bio, transférer les aides au maximum vers l'agriculture propre et raisonnée, encourager les petites exploitations...... j'en oublie, mais déjà allons vers une vraie transition et non vers des mots et peu de décisions concrètes. Et puis, appuyons-nous sur les spécialistes qui depuis des décennies alertent et ne sont pas entendus !!!!