Date de publication : 2019-03-07
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Un élu inspire confiance quand il respecte deux critères : l'honnêteté et la proximité. C'est sur ces deux critères qu'il faut agir : avoir des élus qui ressemblent plus aux citoyens (en termes socio-économiques notamment) et des élus qui soient responsables de leurs actes afin d’enrayer la décrédibilisation de la démocratie à laquelle on assiste.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il faut que les citoyens et les corps intermédiaires aient une place réelle pour avoir une démocratie saine. Toutes les associations : syndicales, sportives, thinktank, sociales, culturelles. Elles doivent accompagner le processus décisionnel et avoir un vrai rôle dans le choix des outils de politique publique.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Avoir des élus plus proches de citoyens (qui leur ressemble plus) et des élus qui soient évalués à la fin de leur mandat comme le faisaient les grecs pour éviter les dérives lors de l'exercice du pouvoir et protéger l'image de la politique.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Cela empêche les collusions et permet d'ouvrir un peu la politique à un groupe plus large pour essayer de mettre fin aux professionnels de la politique.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Permettre un débat plus couramment que lors des élections uniquement afin d'apaiser les échanges politiques. Ouvrir le débat plutôt que d'essayer de lui imposer une chape de plomb.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il faut réduire les élus au bénéfice d'un tirage au sort. Notamment les élus locaux. Les citoyens sont aujourd'hui éduqués et cela leur permettrait d'avoir une part plus importante dans la vie de la cité et de se sentir réellement membre du corp social afin de lutter efficacement contre la disclocation de la société française.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

On peut rendre le vote obligatoire mais tant qu'on ne changera pas leur rapport profond à la politique (en les impliquant davantage dans les DECISIONS) on n'arrivera pas à avoir leur adhésion totale, seule solution viable à terme.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Une part importante de vote blanc pourrait donner lieu à d'autres moyens d'aboutir à une décision : une forme de conciliation pour trouver une solution. C'est en tous cas le rejet de toutes les propositions sur la table donc il devrait être pris en compte.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Impliquer les citoyens de différentes manières : - leur donner plus d'informations sur les décisions politiques à prendre - les impliquer dans les processus décisionnels en leur donnant des voix concultatives - tirer au sort certains citoyens comme nous le faisons déjà avec le justice afin qu'ils puissent réellement prendre des décisions au nom de la collectivité.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Baisser les critères d'application en termes de nombre de citoyens.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Faire rentrer les citoyens et associations de citoyens dans les processus décisionnels et créer des assemblées de citoyens de délibération sur ces sujets dont les réponses viendraient nourrir le débat.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Il faudrait qu'elles servent à représenter tous les corps intermédiaires de la société : entreprises, associations, ONG et bien sûr les citoyens des territoires périphériques. Il faut renforcer leur importance institutionnelle, en particulier pour le CESE.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Le Sénat pourrait être constitué comme une instance représentante des territoires (régions, départements, communauté de communes, communes...) et le CESE devrait avoir un rôle plus fort en tant que représentant des forces sociales et économiques du pays. Que sont avis ne soit pas uniquement consultatif et par conséquent, peu écouté. Par exemple qu'il ait un droit de véto, ou qu'il ait un rôle important dans la modification/propositions des projets de lois.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Contrôler les religions davantage, notamment du point de vue de leurs financements afin d'éviter toute ingérence de valeurs étrangères. La religion est toutefois une liberté et doit le rester. Elle ne doit pas néanmoins poser de problème aux principes fondateurs de la République.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par un renforcement de l'éducation citoyenne et des valeurs de la République qui devraient être appris dès le plus jeune âge.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Favoriser l'engagement association et avoir des programmes de services civiques obligatoires dès le plus jeune âge. Cela permet d'inculquer des valeurs et de promouvoir une meilleure cohésion sociale/nationale.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect de l'autre, la tolérance de la différence, l'écologie, l'altruisme et les sens du collectif sont des valeurs importantes.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Afin de forger une vraie conscience civique, il faudrait une sorte de service militaire civique qui permette à la fois d'inculquer des valeurs de la République et se faire rencontrer des citoyens qui ne sont pas amenés à se rencontrer dans la vie de tous les jours du fait de leurs situations sociales, géographiques etc. C'est à la fois un enjeu idéologique et de cohésion sociale.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Valoriser les parcours associatifs davantage, que ce soit avant, pendant ou après la vie professionnelle. La vie associative devrait être plus incitée par l'Etat. Cela peut passer par une aide aux entreprises pour que leurs employés puissent en avoir une, ou à l'école pour que les élèves puissent en développer une dès leur jeunesse.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les insultes sexistes, les actes racistes et homophobes ou encore les actes qui conduisent à l'insécurité (vol, racket, violence...)

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Favoriser une meilleure éducation des populations afin de prévenir ces actes. Ici encore la prévention l'emportera sur le curatif.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Etre davantage acteur ou actrice lorsque l'on a affaire à des violences et s'interposer au lieu de laisser faire. Cela passe aussi par une éducation à agir dans ces cas-là.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Sexistes et racistes.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Favoriser une meilleure éducation des populations afin de prévenir ces actes. Ici encore la prévention l'emportera sur le curatif. Favoriser l'action des citoyens qui peuvent et doivent être acteurs lorsqu'ils sont témoins de tels actes.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Non

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut parfaitement accueillir les personnes arrivées en France en tant que réfugiés et illégalement et contrôler toutefois les frontières. En revanche, s'assurer que les migrants restés dans les pays voisins soient bien traités reste un impératif moral que la Franc se doit de respecter. Mais le plus important est d'aider les pays de départ.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Je pense que cela dépend surtout de l'arrivée plus ou moins importante de migrants. Les objectifs annuels seraient alors des enjeux politiques et ne sont sans doutes pas la meilleure solution de ce côté-là. S'ils n'étaient pas respectés, cela donnerait pas ailleurs un signe d'affaiblissement de l'Etat dont on se passerait bien.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Sur le long terme, l'enjeu est d'aider les pays de départ. Lors des crises qu'on ne peut contrôle comme en Syrie, il faut aider toutes les personnes qui en ont besoin et avoir un mécanisme contraignant de répartition au niveau européen. L'Europe est ici la solution et cela fait partie des devoirs qu'on les pays européens.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Des politiques de mixité comme un service civique obligatoire. Cela permet d'inculquer des valeurs et de rassembler les populations autour de la Nation pour une meilleure cohésion nationale. La connaissance de l'autre permettra la tolérance.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Remettre le citoyen au coeur des institutions est un beau projet de société que la France pourrait être fière de porter après notre Histoire en matière de droits des citoyens et droits de l'Homme.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les changements qui mettent en danger la civilisation humaine (disparition d'espèces comme les abeilles, pollution des nappes phréatiques, des sols etc.)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Changer nos modes de consommation et de production pour intégrer ces risques en amont du système économique

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Pollution dans les villes, augmentation des maladies d'origines humaines (métaux lourds, particules fines...)

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Voyager de manière plus écologique et consommer local !

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Des incitations économiques ou alors des mécanismes d'incitations sociaux : mesurer sa consommation d'électricité par rapport à celle de ses voisins et/ou amis afin de "gamifier" la réduction de la consommation et qu'elle soit vue comme quelque chose de positif.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Avoir des solutions d'énergie verte à faible coût ou rentabilisées sur le long terme. Exemple : mécanisme d'accompagnement de l'Etat qui pourrait prêter de l'argent pour rénover l'isolation, installer des panneaux solaires etc. Les personnes pourraient les rembourser au fil du temps avec les économies réalisées en chauffage etc. Cela passe aussi par une bonne information des possibilités qui s'offrent à nous.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Meilleure information sur l'existant et plus d'incitations.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je les utilise déjà !

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|L'auto partage|Le vélo|Il faut que les solutions soient efficaces afin que cela ne découragent pas les citoyens de les utiliser.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat ou des entreprises privées régulées, peu importe l'acteur du moment que les objectifs d'utilisation sont atteints et l'accès est possible pour tous. Velib' est exploité par des sociétés privées mais accessible du point de vue des prix par exemple, et cela fonctionnait très bien avant.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Renforcer ses engagements écologistes car ils sont la clef des emplois de demain. Pour cela avoir une diplomatie qui prenne en compte l'écologie.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

J'aimerais insister sur le besoin d'information des populations qui ne bougeront que s'ils ont l'information que cela est possible. Par ailleurs, l'écologie est une source fabuleuse de création d'emplois et de compétitivité : ne passons pas à côté !