Beaucoup devrait être fait, et de manière bien plus détaillée que dans le schéma introduisant ce chapitre. La fiscalité, c’est un choix politique de soutenir telle ou telle direction. Ce sont les éléments de compréhension de ces choix qui devraient être publiés. Par exemple, quelles sont les niches fiscales, à quoi et à qui servent-elles… est un élément parmi de nombreux autres pour que les citoyens aient une compréhension du sens de leurs impôts.
Pour être plus juste entre les citoyens, la fiscalité doit être plus progressive. Le rétablissement de l’ISF ou une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu pour les plus aisés, à 60 % ou 70 %, serait un outil fiscal pour ramener plus d’égalité entre les citoyens. La taxation du patrimoine mobilier est évidemment un outil de rétablissement de l’égalité et de l’équité entre les citoyens. Pour être plus juste entre les entreprises, la fiscalité doit ne pas accepter tous les « trous » qui favorisent l’évasion fiscale ou l’optimisation fiscale, largement utilisée par les plus puissants. La lutte contre les paradis fiscaux et les pratiques d’optimisation des multinationales doit être une priorité. La remise en question d’une bonne partie des niches fiscales doit être entreprise. Pour être plus efficace, la fiscalité doit privilégier les secteurs d’activité porteurs d’avenir et de bienfaits pour un développement harmonieux du pays. Par exemple, supprimer les aides fiscales aux entreprises extractives, et avoir une fiscalité incitative pour les énergies renouvelables. Par exemple taxer différemment les grandes entreprises d’agriculture intensive et favoriser les agriculteurs de petites exploitations et passant au bio. Par exemple taxer plus les entreprises qui distribuent des dividendes et moins celles qui font de l’investissement ou de la RSE. Par exemple, introduire une progressivité de l’impôt sur les sociétés. Par exemple soutenir massivement une politique de transition énergétique qui créerait beaucoup d’emplois, aidant ainsi à lutter contre le chômage et à ré-équilibrer les comptes sociaux.… De nombreuses idées peuvent être étudiées, mais « l’efficacité » actuelle me semble effectivement questionnable. Pour être plus efficace, la fiscalité doit être évaluée sur ses résultats. Ainsi, il semble que le CICE soit absolument inefficace par rapport aux résultats attendus. Cette aide fiscale devrait donc logiquement être annulée, et permettrait ainsi à l’état de retrouver 20 milliards d’euro par an utilisables par ailleurs, pour réduire son déficit ou pour soutenir d’autres activités ou pour baisser d’autres impôts qui seraient plus efficaces. La fiscalité est un outil de mise en place d’une politique et d’une vision d’avenir. Vouloir diminuer la fiscalité en soi est un non-sens. Toute l’introduction de ce chapitre est une affirmation de la nécessité de diminuer la fiscalité, ce qui pose question sur soit l’intelligence, soit l’honnêteté de ce questionnaire. La question est comment orienter notre fiscalité, au service de qui et de quoi ? C’est cette question-là qui n’est pas posée et qui devrait pourtant être débattue par les citoyens.
Les impôts sur les petites entreprises afin de favoriser les emplois de proximité et de lutter contre le chômage, les impôts sur les secteurs d’activité que l’on décide de développer (santé dans les déserts médicaux, agriculture bio, …)
Les fraudes aux aides sociales sont minimes par rapport à l’évasion fiscale. Il faut lutter contre celle-ci pour retrouver des marges de manœuvre sur une vraie politique sociale guidée par l’éthique et la réflexion sur ce que nous voulons vivre ensemble et pas sur les seuls recherches d’économie, qui peuvent être faites sur d’autres budgets. Reculer l’âge de la retraite permet d’améliorer les comptes des caisses de retraite, mais à côté de cela, il y a un chômage de masse qui coûte très cher, même si l’argent ne sort pas de la même caisse. Cette logique de vouloir améliorer la situation des caisses de retraite sans tenir compte de l’impact de cette politique sur d’autres dépenses sociales me semble là aussi idiote. Il faudrait quand-même avoir une vue globale au niveau du pays ! Donner la priorité à la lutte contre le chômage permettrait de ré-équilibrer bien des comptes sociaux ! Il faudrait un peu plus d’intelligence et d’imagination pour sortir des questions pièges posées ci-dessus.
Non, ce n'est pas par là qu'il faut commencer ! C'est une question insidieuse. Il faut revoir le CICE, qui est une forme d'aide "sociale" (puisqu'elle vient de l'état). Il faut revoir nombre de niches fiscales. Ce sera bien plus efficace que de faire la chasse aux pauvres économies des pauvres. Les dépenses sociales sont le socle de notre unité nationale. Dans les dépense de l’état comme des collectivités territoriales, certaines dépenses sont sans doute à couper parce qu’inefficaces et sources d’inégalités, d’autres sont à renforcer parce qu’elles renforcent la compétitivité et la solidarité.
Il faut un accès aux soins pour tous à travers les dispositifs de santé qui demandent sans doute à être plus soutenus. Il faut un accès au logement décent pour tous à travers des politiques du logement plus ambitieuses. Il faut établir des passerelles entre tous les dispositifs et avoir l’ambition de l’accès à un métier qualifié pour tous les jeunes. Notre système éducatif est un des plus inégalitaires. Il faut viser la réussite de tous. Notre système de retraite semble à peu près équilibré, il ne faut pas le mettre en péril, et il faudrait entamer un débat sur le système par point qui est envisagé pour voir en quoi il serait plus égalitaire et permettrait l’accès pour tous à une retraite décente. A priori, cela me semble aller dans le mauvais sens, mais il faudrait établir plus d’informations et de transparence à ce sujet.
Territoires zéro chômeur de longue durée. Transformation écologique de notre société. Celle-ci peut être créatrice de nombre d’emplois, et donc faire diminuer les dépenses de chôme et aider à améliorer les différents comptes sociaux. … Il y a besoin d’un peu moins de pensée comptable et d’un peu plus de pensée globale ! Santé, éducation. … Le consentement à l’impôt est possible, la condition est d’être clair et honnête sur la politique poursuivie par l’intermédiaire de nos impôts et cotisations.
Afin de réduire le déficit public de la France qui dépense plus qu’elle ne produit, pensez-vous qu’il faut avant tout réduire la dépense publique, augmenter les impôts, les 2 ? Réduire le déficit public est un des éléments avec lequel je suis d’accord. Cela demande à la fois de réduire les dépenses et d’augmenter les recettes. Mais, encore une fois, il ne s’agit pas de réduire n’importe quelle dépense et d’augmenter n’importe quel recette. Il s’agit là de choix politiques qui doivent privilégier des priorités : faut-il investir dans le nucléaire ou dans les énergies renouvelables ? Ici, on doit diminuer une dépense à un endroit et en augmenter une autre à un autre endroit. Dans nombre de cas, il ne faut absolument pas réduire la dépense publique, car elle est le socle de la justice et du pacte social qui garde notre société unie. Ainsi, il ne faut pas réduire les dépenses publiques de santé, il ne faut pas réduire la présence des services publics dans les zones isolées ou défavorisées, il ne faut pas réduire les dépenses d’éducation pour les enfants de milieux défavorisés, … etc. Encore une fois, la dépense publique n’est pas un « tout » homogène. C’est un outil au service d’un projet de quel vivre ensemble nous voulons. Réduire le déficit public et augmenter les recettes passe aussi par une gestion responsable des biens publics : la renationalisation des autoroutes par exemple serait utile à la réduction du déficit public. Ne pas privatiser ADP serait intelligent pour ne pas accroître le déficit public. La pérennisation du CICE semble aussi être une ânerie, à moins que ce ne soit une pure idéologie. La réduction des déficits publics demande avant tout une gestion honnête et non idéologique du bien public. Et nous avons certainement de grandes marges de manœuvre sur ce terrain. Parmi les dépenses de l’état et des collectivités territoriales, dans quels domaines faut-il avant tout faire des économies ? Éducation recherche, transports, environnement, sécurité, logement ? On rejoint là la question de l’efficacité dont nous parlions plus haut. Il ne faut sans doute pas faire d’économie dans l’éducation ou la recherche, mais dans la recherche par exemple, il faudrait stopper les subventions publiques à la recherche sur les énergies fossiles, ou sur le nucléaire, qui sont des énergies du passé, pour investir plus massivement dans la recherche sur les énergies renouvelables, le transport ou le stockage d’électricité … Il ne faut sans doute pas faire d’économie dans le soutien aux transports, mais supprimer les aides et exonérations fiscales pour le transport routier, et investir dans le ferroviaire ou tout autre moyen de transport non polluant et donnant de la liberté de mouvement à tous. Il faut réduire les coûts des transports publics, ce sera un outil de liberté et d’égalité supplémentaire, qui permettra ensuite d’augmenter la taxe carbone. Il ne faut sans doute pas faire d’économie dans la sécurité, ni dans le logement alors que des milliers de familles vivent dans des conditions de logement indigne. L’état et les collectivités territoriales doivent investir beaucoup plus dans le logement et empêcher le marché de l’immobilier devenir aussi spéculatif.
Il ne faut pas dénigrer les instances représentatives, mais la démocratisation de la démocratie reste un effort permanent et largement devant nous. De trop nombreux citoyens, les plus défavorisés, sont largement non-représentés, par aucun des représentants, qui prêtent bien souvent une oreille bien plus sensible aux arguments des « acteurs économiques ». La représentation des plus défavorisés reste un enjeu majeur pour notre démocratie.
Oui
Le CESE et les CESER ne sont pas assez pris au sérieux. Leur composition serait à revoir, et leur rôle serait à renforcer. Leurs recommandations devraient être bien plus prises en compte par les pouvoirs politiques. Et la représentation des populations défavorisées, via les associations dans lesquelles elles choisissent de participer librement, devrait être développée.
La limitation du cumul des mandats est indispensable pour que les élus soient plus disponibles et proches des citoyens. Des assemblées citoyennes devraient être régulièrement organisées pour permettre les échanges entre élus et citoyens, en faisant attention à ce que ces assemblées citoyennes ne soient pas des assemblées de notables, comme bien trop souvent dans les rencontres institutionnalisées.
Une bonne chose
je ne sais pas si il va assez loin
Chaque élection, locale comme nationale, devrait comporter une dose assez importante de proportionnelle. Le vote blanc doit être reconnu comme un signe qu’il manque une ou des sensibilités politiques dans les offres présentes.
Non
Non, absolument pas. Nous avons besoin d’hommes politiques qui soient proches des citoyens. Réduire leur nombre réduira leur disponibilité et leur proximité. C’est une mesure tout à fait à contre-temps et à contre-emploi. Ce qui nous pénalise, ce n’est pas le coût financier de la démocratie, c’est le fait qu’elle soit capturée par des notables et des représentants d’intérêts.
Si les politiques sont plus proches des citoyens, il y aura une meilleure mobilisation. La mobilisation des jeunes pour le climat aujourd’hui montre que les citoyens, même les plus jeunes, sont intéressés et mobilisés par la politique. C’est aux politiciens de les rejoindre dans ce qu’ils ressentent comme enjeux majeurs, et pas seulement pour leur faire la leçon sur ce qu’ils doivent faire ou comprendre (ce que l'on appelle communément "pédagogie").
Oui
Le vote blanc doit être reconnu comme un signe qu’il manque une ou des sensibilités politiques dans les offres présentées.
Pour se sentir associé, la première des choses consiste par nous demander notre avis. Il faut pour chaque grande décision, présenter les enjeux, et les alternatives. La privatisation des autoroutes ou de ADP est-elle une grande décision publique ? Les citoyens ont-ils été invités à participer à ce débat ? Ce débat a-t-il simplement eu lieu, ou ces décisions ont-elles été prises dans les bureaux de quelques décideurs, pas forcément demandeurs de voir les citoyens s’immiscer ? Pour mettre en place une démocratie participative, la première des choses est de la vouloir. Le Grand Débat est une très bonne initiative et un très bon exemple. Les citoyens ont envie de participer. Mais il est INADMISSIBLE que la Commission Nationale du Débat Public ait été exclue de ce dispositif, alors qu’elle est un outil démocratique créé exactement pour cela. La mise à l’écart de cet outil démocratique est exactement le signe que notre démocratie va mal, et que les personnes au pouvoir ont peur de la liberté des citoyens. Cet exemple montre pour moi l’importance de changer les responsables politiques pour changer radicalement la manière de concevoir la démocratie et de faire de la politique. Les partis politiques ont évidemment leur responsabilité dans la coupure avec les français, car ces partis sont aux mains d’une minorité issue des mêmes milieux, des mêmes grandes écoles, et se focalisent sur la conquête du pouvoir sans se donner les moyens de construire une intelligence collective alors que cela devrait être leur mission principale.
Oui
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Faire exister les questions. Faire exister les alternatives. Publiquement. Dire qui défend quelle alternative. Que les élus organisent des débats pour débattre des alternatives. Je reprends l'exemple déjà mentionné ci-dessus de la privatisation des autoroutes ou de ADP. Les citoyens sont-ils consultés ? Des sommes très importantes en terme de recherche sont allouées aux énergies fossiles ou au nucléaire, bien plus qu'aux énergies renouvelables : les citoyens sont-ils consultés ? Tout cela ne me semble pas très compliqué, mais je ne vois pas la volonté.
Le CESE et les CESER ne sont pas assez pris au sérieux. Leur composition serait à revoir, et leur rôle serait à renforcer. Leurs recommandations devraient être bien plus prises en compte par les pouvoirs politiques. Et la représentation des populations défavorisées, via les associations dans lesquelles elles choisissent de participer librement, devrait être développée.
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La dégradation de notre planète est un tout, vouloir prioriser disparition de la biodiversité ou dérèglement climatique n’a pas de sens. Il y a urgence à saisir notre environnement comme un tout auquel il convient de prendre soin.
L’économie libérale a mis à mal l’environnement, parfois par ignorance, parfois par irresponsabilité. L’économie libérale a déjà démontré depuis longtemps son incapacité à réduire les inégalités et à faire reculer la grande pauvreté. Aujourd’hui, elle montre son incapacité à faire face à la crise écologique qui nous frappe et à l’urgence de réagir. Certaines rares entreprises proposent des solutions, mais l’immense majorité essaie simplement de poursuivre son activité et de s’opposer aux changements que la situation impose. Comme à chaque grand saut technologique, certains s’adaptent, mais la majorité s’accroche au vieux monde. Ne survivent que ceux qui s’adaptent. Mais le vieux monde est mort, et la majorité du monde économique essaie de le nier, précipitant l’humanité dans le gouffre. L’état et les autorités publiques ne peuvent plus se contenter de vouloir donner aux entreprises et aux investisseurs les meilleurs moyens pour se développer. La politique française actuelle cherchant à rendre la France « attractive » aux investisseurs est un échec et vient complètement à contre-temps. Cette politique libérale est néfaste pour l’avenir de l’humanité et du pays. Il faut d’urgence en changer. C’est de cela qu’il s’agit, et pas de simplement renvoyer sur la responsabilité de chaque individu. Les états et les pouvoirs publics doivent imposer des règles (en positif et en négatif : financements et interdictions) qui nous permettront de faire face à l’urgence. C’est ce que le gouvernement français ne fait pas. Le « Green new deal » est urgent.
Oui
Oui bien sûr : comment des enfants et jeunes peuvent-ils grandir dans l’espoir et la confiance ? Est-ce que cela n’affecte pas notre vie à tous ? Étrange question !
Oui
Oui, en tant qu’individu en économisant, en recyclant, etc. Mais aussi en tant que citoyen en exigeant que l’état et les collectivités territoriales prennent conscience de leurs responsabilités. En votant, en manifestant. Il ne faut pas renverser la hiérarchie des responsabilités. Les entreprises les plus puissantes ne jouent pas le jeu. Les banques ne jouent pas le jeu. L’état ne joue pas le jeu. La responsabilité du citoyen est de soutenir, d’accompagner, tous ceux qui voudront jouer le jeu. Et de se montrer exigeant pour les autres.
L’augmentation de la taxe carbone est une nécessité, qui peut aider les citoyens à évoluer. Mais il faut qu’elle soit appliquée à tous : transports aériens, transports maritimes internationaux, transports routiers, …. Encore une fois, cela ne concerne pas que les individus.
J’ai déjà très peu d’argent, donc augmenter mes frais ne semble pas jouable ! Pour évoluer dans ses comportements puisque cela semble être la grande préoccupation de ce questionnaire, encore faut-il le pouvoir. Par contre, investir massivement dans l’isolation thermique des logements pourrait m’aider. Investir également dans les énergies renouvelables, afin d’en augmenter la proportion et d’en diminuer les coûts, pourrait aussi m’aider. Stopper toutes les subventions publiques aux énergies fossiles et au nucléaire, stopper tous les crédits de recherche accordés aux énergies fossiles et au nucléaire, pour se concentrer sur les énergies renouvelables, le transport et le stockage de l’électricité… cela pourrait rapidement m’aider. Relancer le transport par rail et en diminuer le coût pourrait me faire évoluer dans mes comportements. Favoriser les commerces de proximité et mettre un frein aux grandes surfaces pourrait m’aider à ne pas prendre ma voiture pour aller faire mes courses au supermarché. Développer les services publics de proximité pourrait éviter des déplacements.
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Je ne sais pas, mais si elles n’existent pas, il faut les inventer de toute urgence. A quoi servent les aides à la recherche ? Sont-elles toutes orientées vers ce défi écologique ? Nous sommes dans un temps où il faut être capables de définir des priorités fortes ! Et je ne le vois pas ! Les dispositifs d’aide se traduisent souvent en baisse d’impôt. Mais il faut penser à tous ceux qui ne payent pas d’impôts. Sinon, tous ces dispositifs n’aident que les plus favorisés.
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Pour les transports, je disais déjà plus haut que la politique de transport relève des autorités politiques, et que les citoyens s’adaptent ensuite selon les possibilités qui leur sont proposées.
Les transports en commun|Le covoiturage|L'auto partage|Le transport à la demande|Le vélo
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La France a une grande diplomatie, et a une voix qui peut être entendue. Mais il faut qu’elle s’engage résolument chez elle avant de donner des leçons au monde, et elle est actuellement en train de se décrédibiliser sur ce terrain.
J'avais vu une autre question qui était : Que faudrait-il faire pour protéger la biodiversité et le climat tout en maintenant des activités agricoles et industrielles compétitives par rapport à leurs concurrents étrangers, notamment européens ? Je voulais répondre que cette question reste dans le fonctionnement de l’économie libérale où l’on ne peut penser que en terme de concurrence. La situation et l’urgence nous oblige à sortir de ce mode de pensée. Les entreprises, les régions, les pays, ont besoin de coopérer, sans quoi nos enfants devront se battre contre leurs camarades pour survivre. Si les pouvoirs publics se lancent à fond et fermement, certaines entreprises sauront s’adapter, d’autres mourront, mais d’autres aussi se créeront. C’est le non-choix des pouvoirs publics aujourd’hui qui est le principal facteur qui nous fait perdre du temps sur des « concurrents », alors que la direction à suivre, la seule viable à moyen terme, est pourtant claire. Mais on continue à tergiverser, et les activités agricoles et industrielles de demain perdent du temps, et donc des compétences sur « la concurrence ». Quant aux financements, la transition écologique (et solidaire) doit être LA PRIORITÉ des politiques publiques, et l’ensemble des efforts de l’état et des collectivités doit suivre cette priorité. La transition écologique et solidaire doit être une politique prioritaire dans tous les domaines, et pas une politique à part financée par des fonds à part. Cela doit être LA priorité dans la construction, dans les travaux publics, dans les transports, dans l’industrie, dans la recherche, … Surtout ne pas en faire un chapitre à part, un budget à part….
Votre message a bien été envoyé.