Date de publication : 2019-03-03
Code postal : 95170

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Notre problème n'est pas fiscal mais économique. S'il n'y a pas suffisamment de profits, il ne peut pas y avoir de redistribution suffisante notamment sous forme d'impôts. Or aujourd'hui les profits réalisés par notre système économique "redistributiste" non seulement sont mal distribués mais surtout limités par la disponibilité de nos ressources naturelles. Il faut donc passer de notre système "redistributiste" à un système "distributiste".

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Le problème aujourd'hui c'est que la redistribution ne redistribue plus assez de profits ou que faire des profits a des limites. Ce qui importe, ce n'est pas de savoir à partir de quel point la redistribution des profits est juste ou injuste, c'est d'en finir avec elle. Or c'est bien ce que permet l'économie distributive en assurant à tous un revenu de la naissance à la mort. Qu'il y ai d'autres solutions que l'économie distributive, c'est tout à fait possible. Mais peut-être que l'économie distributive vous mettra-t-elle sur la voie ?

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il faut supprimer la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité et augmenter la TVA sur les produits de luxe.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Voir le revenu social de la naissance à la mort de l'économie distributive

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Voir le revenu social de la naissance à la mort de l'économie distributive

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Je pense aux personnes les plus en difficultés, souvent âgées et/ou handicapées qui vivent seules et isolées. Je pense aussi à toutes celles et tous ceux qui n'ont pas de quoi se loger et qu'on appelle SDF ou mendiant.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'aide sociale aux personnes les plus en difficulté, les centres hospitaliers, l'école publique et la recherche scientifique si elle est un instrument de paix. "science sans conscience n'est que ruine de l'âme".

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

. Dès le départ les distributistes ont compris que l'avenir d'une économie au service des hommes était dans l'accès le plus direct possible à la valeur d'usage des choses et non plus dans l'obligation d'échanger ces choses sur la base d'une monnaie qui s'accumule au mépris des vraies richesses, matérielles ou spirituelles, et qui peut ne plus rien valoir demain. Ils ont donc imaginé de distribuer les revenus de chacun en proportion de la quantité de richesses produites...

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus locaux, maires, adjoints et conseillers municipaux parce qu'ils sont le plus proche de nos réalités quotidiennes.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les syndicats et les associations. Par exemple les citoyens du monde sont organisés en association loi 1901 pour faire reconnaître que le moment est venu d’organiser le monde planétairement, et s’engagent à travailler à l’avènement de ce monde nouveau. Le citoyen du monde est donc celui qui se sent solidaire de tous ses semblables parce que la sécurité mondiale ne peut être assurée par des nations rivales et souveraines et parce que le seul moyen de sauver l’humanité est de substituer au désordre international actuel un ordre mondial. A cette fin il réclame : - Des lois mondiales qui donnent aux individus et aux peuples des garanties minima, notamment pour leur subsistance, leur sécurité et leur liberté. - Des institutions mondiales ayant pouvoir d’élaborer ces lois, de les appliquer, de les faire respecter. - Une Assemblée constituante des peuples démocratiquement élue par les populations mondiales et chargée de définir et de mettre en place les premières institutions mondiales.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

On a supprimé plus de 1700 mairies depuis 2015 au nom de la réforme des collectivités territoriales. C'est peut-être efficace sur le plan budgétaire, mais les disparitions de toutes ces mairies, ce sont autant de lieux de rencontre entre le citoyen et les pouvoirs publics en moins. En réduisant le nombre des mairies, on a éloigné encore plus les Français de leurs élus. Aujourd'hui, tout le monde réclame un grand débat et des référendums, comme pour compenser, pour rattraper cette dégradation du lien entre le peuple et ses représentants. Même si la représentativité coûte cher, le devoir de représenter correctement le peuple est le premier service public que l'Etat se doit d'assurer. Faire des économies sur la représentativité risque de coûter très cher à la démocratie et ça ne se mesurera pas en euros.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Pour que nos élus parlementaires soient le plus disponible possible dans leur fonction et pour lutter contre les conflits d'intérêts. Il faut aussi leur donner les moyens de leur indépendance vis-à-vis des pressions lobbyistes et économiques. Dans certains contrats de travail du privé il existe bien parfois une clause qui interdit au salarié d'avoir d'autres contrats de travail, de cumuler avec d'autres emplois, comme par exemple les clauses de non concurrence.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Qu'entend on par sensibilité ? Si celle ci ne s'exprime qu'émotionnellement dans la rue sans se structurer sous forme de parti(s) politique, sans leader(s), sans candidats(s) et surtout sans proposition(s), sans vision de l'avenir, je ne vois pas de solution. Oui, il faut rendre le vote obligatoire et donc reconnaître le vote « blanc ». Mais si celui-ci arrive en tête des suffrages exprimés que fait-on ? Dans ce cas, ceux qui ont voté « blanc » seront-ils capables de s'organiser pour proposer leur(s) propre(s) candidat(s) à un second tour ? Où resteront-ils contestataires sans représentant(s) officiel(s) comme les « gilets jaunes » ? Dans notre histoire, il y a eu les jacqueries et plus récemment les anarchistes (ni dieu, ni maître), mouvements groupusculaires qui ne sont pas que des repaires de dangereux casseurs. Certains d'entre eux sont vraiment pacifistes et non-violents. Qui nous dit que ces mouvements, pour l'instant marginaux, ne prendront pas de l'ampleur si des temps de plus en plus difficiles arrivent ? Pour résoudre ce problème il faut, me semble-t-il, rendre la participation des citoyens dans la vie publique plus active quitte à la rendre obligatoire comme par exemple sous la forme d'un contrat civique tel que le propose par exemple le courant historique de l'économie distributive. C'est peut être une piste de réflexion pour éviter le piège ou l'impasse du vote blanc.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation aux élections et insuffisante et se sont surtout les jeunes qui se sentent les moins concernés. Cela passe donc par l'éducation et la culture, l'éducation parentale d'abord et l'éducation civique à l'école publique ensuite. Mais donne t'on suffisamment de moyens à nos écoles publiques dans ce domaine ? L'école devrait être le creuset de la confiance en soi, du vivre ensemble, de l'entraide, de la solidarité, du respect des autres, de leurs opinions, de leurs cultures, de leurs croyances... Au lieu de cela, l'école n'exacerbe t'elle pas l'individualisme des étudiants qui n'ont parfois comme seul objectif que d'être parmi les « meilleurs » sur un futur marché du travail de plus en plus concurrentiel ? Dans certaines conversations la politique est devenue un sujet tabou tellement les clivages idéologiques sont importants. Comprendre et accepter ces clivages, cela passe bien sûr par un travail sur soi mais aussi par un travail collectif qui devrait être fait en amont dans nos écoles et qui à mon avis n'est pas fait ou très insuffisamment...

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Oui, il faut rendre le vote obligatoire et donc reconnaître le vote « blanc ». Mais si celui-ci arrive en tête des suffrages exprimés que fait-on ? Dans ce cas, ceux qui ont voté « blanc » seront-ils capables de s'organiser pour proposer leur(s) propre(s) candidat(s) à un second tour ? Où resteront-ils contestataires sans représentant(s) officiel(s) comme les « gilets jaunes » ? Dans notre histoire, il y a eu les jacqueries et plus récemment les anarchistes (ni dieu, ni maître). Qui nous dit que ces mouvements, pour l'instant marginaux, ne prendront pas de l'ampleur si des temps de plus en plus difficiles arrivent ? Pour résoudre ce problème il faut, me semble-t-il, rendre la participation des citoyens dans la vie publique plus active quitte à la rendre obligatoire comme par exemple sous la forme d'un contrat civique tel que le propose par exemple le courant historique de l'économie distributive. C'est peut être une piste de réflexion pour éviter le piège ou l'impasse du vote blanc.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Encore une fois le contrat civique du courant historique de l'économie distributive est une piste de réflexion : https://www.economiedistributive.fr/Le-contrat-civique https://www.economiedistributive.fr/Le-contrat-civique,303 https://www.economiedistributive.fr/Le-contrat-civique-pour-etendre-la

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

Je préférerai qu'on s'inspire plutôt des votations suisses.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

D'abord il faut simplifier notre fiscalité devenue d'une telle complexité qu'elle cristallise bien des tensions et des conflits... Ensuite rendre plus transparente et plus claire l'information sur l'utilisation de nos impôts. Dans la lettre du Président de la République je lis "c'est aussi l'impôt qui nous permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps." Mais à qui nous avons emprunté cet argent et à qui devons nous le rembourser ? Les deux tiers des 2 351 milliards d'euros que nous avons empruntés, soient plus de 37 000 € par habitant, nous le devons à des acteurs étrangers, des fonds de pension, des banques étrangères, des compagnies d'assurances, des fonds souverains... Si une partie de nos impôts ignore les frontières nous sommes toutes et tous, de fait, citoyennes et citoyens du monde ! Sur ce thème qu'elle garantie avons nous que l'argent exempté de l'impôt sur la grande fortune, les valeurs mobilières et les placements financiers, est investi utilement et équitablement ? Qu'elle garantie avons nous qu'il ne favorise pas la spéculation contre-productive et les délocalisations hors de notre pays ? Qu'elle garantie avons nous qu'il n'alimente pas la fraude et l'évasion fiscale ? D'ailleurs, peut-on lutter vraiment et efficacement contre cette dernière s'il n'y a pas d'harmonisation des règles fiscales à l'échelle mondiale ? Si l'argent ne connaît pas les frontières, de ce fait, encore une fois, nous sommes toutes et tous, de fait, citoyennes et citoyens du monde !

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Il faut surtout leur donner les moyens de leur indépendance vis à vis des pressions lobbyistes et économiques pour que justement nos assemblées puissent jouer pleinement leur rôle.

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

D'abord le respect de ce principe fondamental, la neutralité religieuse et la séparation dans l'État de la société civile et des sociétés religieuses : la laïcité s'oppose à la reconnaissance d'une religion d'État. Qu'en est-il par exemple des financements religieux par l'Etat ? La neutralité religieuse dans l'espace public ne s'oppose pas à la liberté de croyance, bien au contraire elle la protège en confinant l'exercice du culte religieux dans l'espace privé. La laïcité ne s'oppose pas non plus à la liberté d'expression de ces croyances puisque la neutralité ne concerne que les signes ostentatoires et l'exercice dans l'espace publique. Néanmoins dans l'entreprise l’article L1321-2-1 du code du travail autorise les entreprises privées à prévoir dans leurs règlements intérieurs des dispositions inscrivant le principe de neutralité et restreignant la manifestation des convictions des salariés (religieuses mais aussi syndicales et politiques). Or ce principe de neutralité se heurte à l’article L1121-1 du même code du travail qui interdit à tout employeur de restreindre les libertés concernant les convictions religieuses mais aussi syndicales, politiques, philosophiques sauf si ces restrictions sont justifiées par la nature des tâches à accomplir...

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Encore une fois cela passe par l'éducation civique à école publique.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Encore une fois le contrat civique du courant historique de l'économie distributive est une piste de réflexion : https://www.economiedistributive.fr/Le-contrat-civique https://www.economiedistributive.fr/Le-contrat-civique,303 https://www.economiedistributive.fr/Le-contrat-civique-pour-etendre-la

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Pour les chercheurs Eric Peper et Richard Harvey l'utilisation excessive du smartphone crée un état proche de l'addiction aux opioïdes, favorisant dépression et anxiété selon les résultats d'une étude publiée dans la revue américaine Neuro-régulation : « La dépendance liée aux smartphones commence à former des connexions neurologiques dans le cerveau de la même manière que les personnes qui prennent de la morphine pour soulager la douleur ». « La dépendance numérique n'est pas de notre faute. C'est en fait le résultat de la volonté de l'industrie technologique d'augmenter les profits des entreprises. Plus notre attention est rivée sur les smartphones, plus de clics et donc plus d'argent » « En conséquence, ils recommandent de stopper les notifications, pushs et alertes et de ne répondre aux e-mails et aux réseaux sociaux uniquement sur un créneau horaire restreint et de toujours lire, dîner, regarder un film et travailler sans téléphone portable... » Certes les nouvelles techniques de communications sont des outils formidables de gain de temps pour la recherche scientifique et l’enseignement et aussi un moyen de rendre plus souple et plus efficace l’organisation du travail dans les entreprises. A quoi les pessimistes rétorqueront que ces nouveaux outils de communication sans frontières facilitent les trafics mafieux, la main-d’œuvre clandestine et l’invention de nouvelles formes d’exploitation du travail… Mais moins clairement aperçues sont deux autres nuisances réelles des nouvelles techniques de communication. La première est que, paradoxalement, cette communication est une communication solitaire. Chacun est seul devant son écran pour y lire ce qui est écrit par ses interlocuteurs. A la parole face à face se substitue l’écriture entre des individus isolés et invisibles. Il n’y a pas vraiment de lien social entre les « internautes » et le temps passé dans leur communication est soustrait aux relations avec l’entourage ; on peut communiquer avec tous ses voisins du village planétaire, mais on ne parle plus à ses voisins d’immeuble ou de quartier. Chacun vit dans sa « bulle », même si cette bulle s’étend à la planète entière. Autrement dit, la communication électronique se substitue à la communication physique parce qu’elle ne peut pas s’ajouter ou se superposer à cette dernière faute de temps et d’espace supplémentaire. La deuxième nuisance est ce que Cornélius Castoriadis a bien nommé « La monté de l’insignifiance ». La surabondance des messages de toutes sortes, informatifs ou récréatifs, finit par ôter à ces messages toute signification et les réduire à un divertissement momentané qui anesthésie tout esprit critique et paralyse tout effort d’interrogation et de réflexion. Comme le tabac, l’alcool ou toute autre drogue, elle produit une accoutumance. On nous répète que nous sommes libres, que nous avons le choix entre beaucoup de chaînes (jeu de mot significatif : être libre, c’est choisir sa « chaîne »). Castoriadis, de nouveau, «Vous n’êtes pas libre quand vous êtes devant un écran. Vous croyez être libre en zappant comme un imbécile, vous n’êtes pas libre, c’est une fausse liberté. La liberté, c’est l’activité ». A quoi bon disposer des techniques les plus perfectionnées pour communiquer avec le monde entier si ce qu’on communique est insignifiant et nous fait tourner en rond sans ouvrir de fissures ?...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Que peut-on faire individuellement quand l'incivilité devient collective et quotidienne, quand les bousculades dans les transports sont monnaie courante et que ces comportements deviennent un mode de vie ? Surtout si les environnements y participent (bouchons sur les routes, entassement dans le métro, espaces de travail concentrationnaires). Que faire si ça devient organisationnel, structurel, sociétal, donc normal ? Si ça participe de l'évolution du monde, il faut s'adapter ? En fin de compte règne une certaine fatalité au sein de la « moutonitude », la multitude moutonnière des foules,  quant aux racines du mal. Lire à ce sujet le livre de Gustave Le Bon «  Psychologie des foules » parut en 1895... Tout ce qu'on peut essayer de faire, c'est ouvrir d'autres grilles de lecture, Or on connaît depuis longtemps les situations, les contextes et les environnements stressants et leurs conséquences sur la santé mais rien ne change… Il faut voir le film « Mon oncle d'Amérique » d'Alain Resnais dans lequel Henri Laborit, neurobiologiste, étudiait sur les rats les situations stressantes et leurs effets sur la santé dans les années 70. Il affirmait déjà à l’époque en postface de ce film : « Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les femmes et les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau et surtout la façon dont ils l'utilisent et tant qu'on n'aura pas dit que jusqu'ici ça a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chance qu'il y ait quelque chose qui change... »

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les bousculades dans les transports en commun. Pour lutter contre il faut investir dans plus d'espace et de confort sur les quais, dans les wagons, les rames, etc.. Mais cela ne résoudra pas le fond du problème : nous vivons dans des espaces de plus en plus concentrationnaire dans les villes et l'entassement dans les transports collectifs sont une des principales sources d'incivilités. C'est aussi peut-être une question de culture comme au Japon ou chacun se respecte bien plus qu'ici en France malgré l'environnement concentrationnaire des grandes mégapoles comme Tokyo.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Il faut investir dans plus d'espace et de confort sur les quais, dans les wagons, les rames, etc..

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

C'est d'abord le rôle de l'école publique qui devrait être d'abord le creuset de la confiance en soi, du vivre ensemble, de l'entraide, de la solidarité, du respect des autres. Ensuite c'est un travail sur soi en tant qu'adulte pour prendre conscience de ces propres incivilités et donc ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous infligent...

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Celles à caractères "racistes" et dont sont aussi victimes les "blancs"...

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Encore une fois cela passe par l'école.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Il faut surtout changer de paradigme économique avec par exemple le revenue universel de l'économie distributive : L'accès aux moyens d'existence passe (sauf pour quelques privilégiés de naissance) par la nécessité de se vendre sur le marché de l'emploi. Dès lors que des appareils perfectionnés produisent sans labeur humain, les salariés "dégraissés" ne peuvent plus gagner leur vie, et les entreprises qui perdent leur clientèle cherchent alors de nouveaux débouchés. Toute l'économie est ainsi détournée: il s'agit désormais non de satisfaire les besoins vitaux mais de produire au moindre coût, n'importe comment, n'importe quoi et n’importe où, pourvu que le produit puisse séduire un client solvable. C'est ainsi que la publicité ou les centres d'appel téléphonique offrent des emplois, mais pour forcer la vente en abrutissant les clients potentiels. C'est pourquoi les grands laboratoires pharmaceutiques dépensent parfois plus d'argent en publicité qu'en recherche… Certains gouvernements, parfois, ont tenté de remédier à cette crise économique mondiale par redistribution sous la forme d'aides sociales; mais c'est mécontenter tout le monde: ceux qui payent impôts et taxes s'estiment volés des fruits de leur travail, et ceux qui en bénéficient se sentent humiliés d'être assistés et perdent courage. Ainsi, dans ce monde de plus en plus riche, où le progrès technique n'a pas été transformé en progrès social, ce sont la délinquance, la violence et la révolte qui se développent. Il faut reconnaître à chacun le droit économique d'avoir de quoi vivre, et admettre en même temps qu'il est de son devoir de participer à la création des richesses. Le compte de chacun est régulièrement crédité de son revenu social, qu'aucun impôt ni taxe ne vient ensuite modifier. Le montant de ce revenu de base est le même pour tous au même âge. Mais un revenu supplémentaire, personnalisé, peut être envisagé dans le cadre du "contrat civique" Si des travaux plus pénibles ne trouvent pas preneur, on incite les gens en diminuant le temps de travail, ou en instaurant un service obligatoire de quelques années... Si trop de personnes refusaient de s'impliquer pour la collectivité, on instaurerait un simple « RMNI », Revenu Minimum de Non Insertion (qui ne serait pas subi comme les RSA et RMI, mais un choix volontaire des gens de s'auto-exclure). Quasiment personne ne peut rester longtemps sans rien faire. Qui refusera de s'impliquer dans une activité qui lui plaît et dans laquelle il se sent utile ? On pourra éviter les dérives du service public français en améliorant le fonctionnement du privé : chacun rend compte à son responsable et à ses usagers (élèves, clients, subalternes...) et peut se faire licencier s'il ne réussit pas à bien remplir son rôle (mais sans risquer une précarisation comme aujourd'hui).

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Qu'en a l'immigration, oui ce défi va durer, et même s'amplifiera avec le réchauffement climatique. Mais je ne vois pas de réponse sérieuse à ce défi avec notre modèle économique planétaire. Si ce modèle occidental reste le seul idéal notamment pour les plus pauvres et tant que ceux-ci n'auront pas d'alternatives pour vivre en harmonie avec la nature là où ils sont nés, nous sommes et nous resterons dans une impasse concernant l'immigration.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Changer de paradigme économique.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

None

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

None

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

None

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

None

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

None

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

None

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

None

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

None

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En liens ci-dessous les rapports ADEME sur la transition énergétique (100% de renouvelable en 2050) et leurs critiques : https://www.ademe.fr/mix-electrique-100-renouvelable-analyses-optimisations https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/france-independante-mix-gaz-renouvelable-010503a-rapport.pdf https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-ademe-100-renouvelable-les-168465 http://www.sfen.org/rgn/scenarios-100-renouvelables-objet-critiques http://www.ventdecolere.org/actualites/Ademe2050-analyse-critique.pdf