Date de publication : 2019-02-11
Code postal : 74000

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La TVA devrait être encore plus basse pour les produits de 1ère nécessité, et plus haut pour les produits de luxe et "haut de gamme" qui ne sont achetés que des personnes qui ont des moyens confortables pour pouvoir se les offrir (ex : cosmétiques, belles voitures puissantes, bateaux, etc.)

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Supprimer définitivement et le plus rapidement possible la taxe d'habitation. Réformer impérativement la taxe audiovisuelle (prendre en compte le nombre d'écrans (tous supports confondus) par foyer).

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

la santé

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

la lutte contre les pollutions, sous toutes leurs formes (air, eau, sol, nature, ville...)

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut davantage utiliser le principe du pollueur-payeur. il faudrait bannir pendant plusieurs années des aides sociales ceux qui ont triché dans leurs déclarations pour les toucher (en plus de leur faire rembourser les aides indues). il faut lutter avec beaucoup plus de force contre l'évasion fiscale dans les paradis fiscaux, et contre le travail au noir

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je fais le plus confiance aux ONG et associations reconnues d'utilité publique. Parce qu'elles n'ont souvent pas d'intérêt financier dans les discussions, et sont a priori mois sensibles aux lobbys. Je les trouve globalement plus impartiales, soucieuses de l'intérêt général, et davantage mobilisées pour faire bouger les choses, notamment dans les domaines de l'environnement, de la santé, de l'écologie, des transports, de l'alimentation.... Je ne fais pas trop confiance aux élus, ni aux syndicats, ni aux associations "partisanes" (qui défendent trop souvent des intérêts privés derrière un message plus général).

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

ONG et associations reconnues d'utilité publique. Par exemple un rôle consultatif. Sur un projet de loi sur le logement, cela pourrait par exemple consister à recevoir et "auditionner" systématiquement en séance plénière à l'assemblée nationale et/ou au sénat des associations spécialistes de la question (Emmaüs, Habitat et Humanisme, etc.)

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Les élus devraient justifier publiquement de leur présence dans les instances où ils ont été élus (pas seulement les collectivités mais aussi leurs groupements, comme les syndicats de commune, les SCoT, les comités de bassin, etc.). Cela permettrait d'identifier les élus qui n'assistent jamais aux réunions. Lorsqu'il y a une indemnité d'élu, celle-ci devrait être réduite systématiquement en cas d'absentéisme. Au parlement, interdire les débats et les votes la nuit (il est normal que les députés fassent une coupure nocturne, alors qu'il est aberrant que des votes sur des lois majeures aient lieu à 4h du matin en présence de 50 députés seulement). Supprimer les frais de bouche des élus. Dans les collectivités territoriales, on ne compte plus les "déjeuners de travail" inutiles au restaurant là où une simple réunion aurait été suffisante. Multiplier les référendums sur les sujets d'intérêt général, les questions de société. Si les citoyens ont besoin d'être représentés sur les questions techniques ou les débats longs et pointus, ils sont tout à fait aptes à s'exprimer sur des questions majeurs de société qui engagent l'avenir du pays pour des décennies. Faciliter les conditions de propositions de lois citoyennes. Réduire le nombre de signatures de citoyens et de parlementaires nécessaires pour qu'un proposition de loi citoyenne puisse être mise à l'ordre du jour du Parlement.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Réduit probablement l'absentéisme. Permet en principe à un élu de se consacrer à un seul mandat, donc lui permet de mieux faire son travail, de mieux approfondir les sujets. Laisse probablement plus de temps à l'élu de rencontrer les citoyens.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Proportionnelle intégrale aux assemblées départementales et régionales.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Réduire le nombre de collectivités, donc par ricochet le nombre d'élus locaux. Il faut se demander en effet si conserver plusieurs centaines de communes qui ne dépassent même pas 50 habitants est toujours justifié. De même, il faut inciter les communes urbaines limitrophes à fusionner (quel intérêt de conserver 2 communes lorsqu'il n'y a aucune limite physique et qu'on change de commune sans s'en rendre compte en changeant de trottoir ?). Réfléchir si le nombre de près de 100 départements est encore logique, lorsqu'on voit des départements très petits en Ile de France, ou encore des départements qui travaillent ensemble depuis très longtemps et qui auraient sans doute intérêt à fusionner (Savoie/Haute-Savoie par exemple).

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Participation actuelle beaucoup trop faible, bien entendu. Pour faire venir les gens aux urnes, on pourrait mettre des référendums locaux ou nationaux le même jour que les élections. Dans certains pays (Suisse, États-Unis...) plusieurs élections sur des sujets très différents ont lieu le même jour.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

None

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Organiser plus de référendums. Il n'est pas normal que cela fasse 14 ans en France sans aucun référendum national. Et bien entendu, respecter l'avis majoritaire qui en ressort et ne pas s'assoir dessus quelques mois plus tard/.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En réduisant nettement le nombre de parlementaires nécessaires pour le déclencher.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Plus de référendums locaux, en particulier sur les grands projets d'aménagement qui engagent des centaines de millions d'euros et empêchent de fait la réalisation d'autres projets pour pas mal d'année.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Interdiction des signes religieux ostentatoires dans les universités publiques (voile, kippa, crucifix ostentatoire sur la poitrine, par exemple). Interdiction des créneaux horaires réservés à "certaines personnes" dans les équipements publics (par exemple : ne pas autoriser les horaires de piscines publiques réservées aux femmes, dans la mesure où on sait très bien que cela est une revendication non pas féministe mais religieuse, et ce quelle que soit la religion). Ne pas effacer et oublier la culture historiquement religieuse de la France, et ne pas considérer certains chants ou traditions comme de la religion, mais bien comme une forme de culture (les crèches, les chants de Noël à l'école, Saint-Nicolas, etc.).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Davantage d'éducation civique au collège et au lycée.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Passer le crédit d’impôt sur les dons à 100 %, pour inciter les personnes à être plus généreuses.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Bénévolat, maraudes sociales, banques alimentaires...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le fait de jeter ses déchets par terre (cigarettes, papiers, etc.), les décharges sauvages, le refus du tri sélectif alors qu'il est possible.... Pénaliser les mauvais comportements et encourager les bons (par exemple jouer sur la taxe ordures ménagères)

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Verbaliser ceux qui s'assoient ouvertement et en connaissance de cause sur le respect de l'autre et le vivre-ensemble, au détriment de leurs concitoyens. Multiplier les peines de Travaux d'intérêt général pour ceux condamnés pour incivilités (tu tagues = tu nettoies ; tu jettes ton mégot pas terre = tu les ramasses pendant 1 journée). Ce sera sans doute plus efficace que de simplement repayer la dégradation ou une amende.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Se respecter les uns les autres pourrait être un bon début.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Racisme, préjugés.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

L'éducation.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Ceux qui touchent le RSA pourraient, quelques heures pas semaine, réaliser des petits travaux pour les collectivités en contrepartie.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Priorité pour l'aide aux réfugiés. Bien encadrer les conditions au regroupement familial. Protéger les mineurs. Garantir l'offre de soins pour les migrants. Ne pas faire de contrôles de papiers dans les centres d'hébergement d'urgence pour éviter que des migrants, par crainte, ne restent dormir dans la rue. Mieux contrôler les frontières. Mettre des peines exemplaires pour les trafiquants d'être humains. Ne pas poursuivre les citoyens qui viennent en aide à des migrants (particuliers, associations) en leur donnant à manger, des vêtements, un toit, etc.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Plutôt à l'échelle de l'Union Européenne.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

développer massivement l'aide internationale à destination des pays pauvres afin de limiter les migrations forcées (famine, pénurie d'eau, changements climatiques, etc.). agir dans le cadre de l'ONU contre les guerres qui ravagent certaines pays et mettent des millions de personnes sur les routes ou dans des camps de fortune.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Droit de séjour conditionné à : Un examen assurant la maîtrise du français, et un examen de culture générale sur l'histoire et ma géographie de la France. A défaut, la personne devra suivre des cours pour acquérir ces éléments qui faciliteront son intégration.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faudrait élire les Présidents de Département, de Région et d'EPCI au suffrage universel direct.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Se conformer aux seuils fixés par l'OMS ; suspendre les activités émettrices de pollution (exemple les chantiers) dès que les seuils sont atteints ; accélérer le calendrier de bannissement du diesel ; gratuité des transports en commun les jours de pollution de l'air ; agir au niveau européen pour fermer toutes les centrales à Charbon (Allemagne, Pologne...) ; imposer à toutes les assurances de proposer des contrats d'assurance automobile encore plus intéressants qu'aujourd'hui pour ceux qui roulent très peu ; autoriser les péages urbains ; consacrer les recettes des PV de stationnement au développement des transports en commun et des actions contre la pollution de l'air ; lancer un plan dans chaque ville de plus de 10 000 habitants sur les arbres et les espaces verts en ville ; multiplier les points de contrôle de la qualité de l'air ; augmenter les malus des véhicules qui polluent beaucoup.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Je fréquente beaucoup la montagne, et je constate que les glaciers fondent de plus en plus (c'est dramatique), que la neige fond de plus en plus vite en altitude (certains classiques d'alpinisme qui se pratiquaient tout l'été deviennent trop dangereuses dès la mi-juillet, chaque année, réellement à cause du réchauffement climatique), que les cours d'eau sont plus rapidement à sec (et plus longtemps) qu'avant. Certaines espèces s'installent en altitude là où on ne les croisait jamais avant. Ou encore, je constate dans mon jardin que ma vigne est de plus en plus précoce.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je m'organise pour laisser ma voiture au garage le plus possible et je vais à la place au boulot en vélo. Je fais le tri sélectif, j'essaye de privilégier le train sur les grands trajets, je coupe mon chauffage en hiver pendant la journée, j'essaye de couper les appareils ayant des veilleuses (télé, box, hifi) quand je ne les utilise pas. Je songe à ce que ma prochaine voiture soit une hybride essence/électrique. J'achète presque 100% de mes fruits, légumes et viandes au marché, et si possible en bio.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Il faut baisser le prix du TER. Et avoir les mêmes prix toute la journée plutôt que d'avoir des écarts de prix injustifiés entre heures de pointe ou non (alors que même vide le TER fera le trajet). Il faut développer massivement le vélo en ville. Il faut aussi contraindre les propriétaires à faire des travaux d'isolation et d'économies d'énergies dans les biens qu'ils mettent en location. Cela fait 4 ans que j'occupe un appartement peu isolé et qui consomme beaucoup pour l'éclairage. Absolument aucune amélioration n'a été faite en matière d'économies d'énergies, alors qu'il suffirait que mon propriétaire remplace les éclairages halogènes par des leds pour alléger ma facture. Tant que rien ne l'y contraindra, il ne le fera pas.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Baisse du prix des TER. Indemnité kilométriques vélo systématiques pour les trajets domicile-travail.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Développer massivement les pistes cyclables en ville et dans les zones périurbaines, et prévoir des parkings vélo sécurisés en ville.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Tous les acteurs publics.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Agir au niveau européen pour bannir le glyphosate et tous les produits phytosanitaires.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

J'ai grandi proche de la ville, avec la chance d'avoir toujours eu un potager dans lequel mes parents n'ont jamais mis un seul produit chimique, exactement comme faisaient leurs ancêtres auparavant. Les légumes sont nombreux, excellents, frais, bons pour la santé : pommes, poires, courgettes, radis, framboises, raisin, figues, olives, cerises, prunes, plantes aromatiques et bien d'autres encore. C'est un bonheur de pouvoir manger la pomme sur l'arbre ou les framboises directement. Souvent on en avait même trop, alors on en donnait aux connaissances. Faire croire que nous sommes dépendants de produits chimiques pour notre agriculture est une HÉRÉSIE. Nous polluons nos sols, nos cours d'eau, nos nappes phréatiques à coups de produits chimiques qui viennent polluer nos sources, nos captages, nos rivières avec lesquelles nous arrosons nos cultures. NOUS NOUS EMPOISONNONS avec des produits dont se sont passés nos ancêtres pendant des millénaires. Nous sommes devenus obnubilés et hypnotisés par la rentabilité économique, le gain, les dividendes. Nous sommes menés par le bout du nez par des lobbys qui se contrefichent de notre santé et de celle de la biodiversité. Quand il n'y aura plus d'abeilles, plus de poissons, plus d'oiseaux, plus de vers de terre il ne faudra pas se lamenter... Autre point crucial : la pollution aux plastiques est une catastrophe absolue. Il faut aller beaucoup plus loin que l'interdiction des pailles ou des vaisselles jetables. Il faut désormais organiser des collectes nationales des déchets dans l'environnement, organiser un tri sélectif et une filière du recyclage réellement EFFICACE, mettre fin à toute forme de dépôts sauvages et traduire en justice les atteintes à l'environnement. Et n'oublions surtout pas les fumeurs qui jettent leur mégot dans la nature, y déversant au passage des centaines de substances toxiques qui vont immédiatement polluer les cours d'eau.