Date de publication : 2019-02-16
Code postal : 14840

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Il faut rappeler aux utilisateurs des services publics, au moment où ils utilisent lesdits services publics, un rappel de tout ce que leurs impôts ont servi à payer. Il faut aussi sensibiliser les contribuables aux effets délétères de la fraude fiscale par des exemples concrets et aux conséquences pénales que cela peut avoir (à travers une grande campagne de publicité?).

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il faut multiplier les tranches fiscales pour éviter que des gens à la limite d'une catégorie soient durement pénalisés. Il faut surtout accroître le nombre de contrôleurs et inspecteurs du fisc de façon à débusquer les fraudeurs. Il faut enlever au Ministère des Finances ("Bercy") ses prérogatives en matières de poursuites lors d'un cas de fraude. Pour les plus gros contribuables, la justice doit avoir un droit de regard systématique (il ne faut pas attendre qu'elle soit saisie par Bercy, qui est notoirement complaisant en faveur des plus riches, et dont les critères de décision en ce qui concerne les poursuites ou l'absence de poursuites ne sont pas clairs). Il faut donc mettre fin à l'arbitraire du Ministère. Il faut conditionner toutes les aides aux entreprises et aux investisseurs (CICE, ISF à rétablir) à l'existence de réels investissements ou création d'emplois: actuellement on leur donne un chèque en blanc et elles ne jouent ni le jeu de l'emploi, ni celui de l'investissement. Il faut réserver l'aide accordée aux entreprises aux PME et ne plus en accorder aux FTN (firmes transnationales : celles qui ont un chiffre d'affaires supérieur à 500 milliards de dollars par an) ni même aux multinationales. Il faut aider beaucoup plus les TPE et les PME car ce sont elles qui en ont le plus besoin et qui créent le plus d'emplois. Il faut axer la fiscalité sur l'écologie et appliquer le principe pollueur / payeur. Les entreprises de transport routier, aérien et maritime doivent payer l'écotaxe (il faut la rétablir et l'étendre aux autres modes de transport polluant). Quant aux taxes existantes ou à venir sur le carburant pour les particuliers, il faut qu'elles servent à aider les personnes qui n'ont pas les moyens de s'acheter des véhicules moins polluants ou qui ne peuvent emprunter les transports en commun.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Je n'en sais rien.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impôts sur les 1% les plus riches (et pas sur les classes moyennes!).

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Je n'ai pas d'avis sur la question.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Le vieillissement et la dépendance des personnes âgées ou handicapées doivent être une priorité en matière de sécurité sociale.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il est impératif d'éliminer les paradis fiscaux dans l'Union Européenne : l'Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg, Malte et Chypre mènent une politique déloyale vis-à-vis de leurs partenaires européens et faillissent au principe de solidarité auquel tous les pays européens sont tenus. Il faut convaincre l'Allemagne et le plus de pays membres possibles de la légitimité et de l'urgence de ce combat qu'est l'harmonisation des règles de la fiscalité des entreprises en Europe. C'est une question de vie ou de mort pour l'Europe car la crédibilité de l'Union est en jeu. Il faut que la taxe sur les firmes multinationales (dite taxe GAFA) récemment créée soit appliquée non seulement à celles qui ont un chiffre d'affaires de plus de 750 millions de dollars (soit un milliard d'euros) comme c'est actuellement le cas, mais aussi à toutes celles qui font plus de 100 millions de dollars de chiffres d'affaires, car toutes les multinationales font de l'optimisation fiscale (pas seulement les GAFA!).

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus écologistes car ce sont ceux qui sont le plus à même de défendre l'intérêt général en résistant au poids des lobbies.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Toutes les organisations ou associations défendant l'intérêt général (ONG par exemple).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Limiter le nombre de mandats dans le temps (2 maximum) pour toutes les charges. Faire en sorte que les députés et les sénateurs renoncent à la plupart de leurs privilèges et notamment à leur régime spécial de retraite. Durcir les sanctions pour ceux qui sont condamnés pour corruption, avec en particulier l'interdiction à vie de se présenter aux élections.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Les élus doivent remplir leur tache sérieusement et à plein temps, ce qui n'est pas possible avec le cumul des mandats. De plus, ils deviennent des professionnels de la politique et sont totalement déconnectés des problèmes de la vie quotidienne quand ils exercent plusieurs mandats, car ils cumulent toutes sortes de privilèges.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Insérer une dose de proportionnelle aux élections législatives car il n'est pas normal que l'Assemblée nationale soit si peu représentative du peuple qui en a élu les membres.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les sénateurs sont moins légitimes que les députés puisqu'ils sont élus au suffrage indirect.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

L'abstention est une grave menace pour l'avenir de la démocratie. Rendre le vote obligatoire pourrait permettre d'y remédier.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En séparant clairement les votes blancs des votes nuls dans le décompte. La comptabilisation du vote blanc doit se faire au même titre que celle de chaque candidat ou liste de candidats.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Mettre en place des votations comme en Suisse.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Au lieu de déclencher le référendum quand un dixième du corps électoral le demande (ce qui est énorme), il vaut le faire à partir du chiffre d'un million de citoyens qui le demandent.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Organiser un référendum n'est pas suffisant et même dangereux. Il faut lancer avant chaque référendum une campagne d'information objective qui permettent aux gens intéressés de bien comprendre les enjeux de la question.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je ne sais pas.

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faut préserver l'équilibre actuel et lutter contre toutes les formes d'intégrisme religieux en formant des missionnaires laïques chargés d'expliquer et de promouvoir la laïcité à la française dans les quartiers "difficiles" et les prisons.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il faut l'enseigner à l'école dans les cours d'EMC et pour que cela soit pris au sérieux, l'évaluer au brevet et au bac.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Rétablir un service civique obligatoire pour tous les jeunes, qu'ils soient garçons ou filles.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Il faut protéger coûte que coûte les lanceurs d'alerte et abolir la loi sur le secret des affaires, car c'est indispensable pour lutter contre la corruption. Il faut valoriser le bénévolat qui est si important pour le maintien de la qualité du tissu social. Il faut mettre à l'honneur les personnes qui s'engagent de manière désintéressée au service des autres et notamment aux personnes les plus défavorisées et marginalisées de notre société.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Organiser une remise de prix annuelle aux meilleurs bénévoles de France et une remise de prix annuelle aux meilleurs lanceurs d'alerte européens. Remettre aussi un prix de la solidarité. Faire en sorte que ces prix soient médiatisés.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Créer un congé d'engagement citoyen rémunéré pour les personnes ayant présenté le meilleur projet en la matière.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les personnes qui salissent l'espace public (déchets, crottes de chien) doivent être systématiquement mises à l'amende. Les personnes qui font preuve d'irrespect envers les femmes ou les minorités doivent être systématiquement poursuivies en justice. Les personnes qui commettent des agressions verbales ou physiques aussi. Il faut pour cela encourager les victimes à porter plainte et les témoins à dénoncer ces actes. C'est aussi une affaire d'éducation : dès la maternelle et l'école primaire, il faut sensibiliser les enfants à ces problèmes et leur donner de véritables leçons de morale, leur apprendre le respect de l'espace public et des autres et les règles de la vie en société, car certains parents ne remplissent pas leur rôle d'éducateur.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

De la prévention et de la répression.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Chacun doit être un exemple pour ses enfants et pour les jeunes en général.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le racisme.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Encourager les victimes à porter plainte et les témoins à témoigner.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La droite et l'extrême-droite instrumentalisent l'immigration en faisant peur et elles attisent la xénophobie. Certains immigrés ne font pas l'effort de s'intégrer : ils n'apprennent pas la langue, ne changent pas leur attitude vestimentaire, oppriment les femmes, et, ce faisant, ils attisent eux aussi la xénophobie.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Il est possible de choisir les immigrants en fonction des besoins de notre économie.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Faire en sorte que l'UE et les pays membres accroissent l'aide au développement des pays les plus pauvres pour y fixer les habitants.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il faut conditionner le séjour en France à l'apprentissage avéré de la langue (organisation d'un examen au bout d'un certain temps de séjour) et à l'intégration des valeurs de la République (expulsion des délinquants et des intégristes de tout poil).

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La démocratie est menacée par les lois liberticides qui ont été adoptées à la suite des attentats terroristes (pérennisation de l'état d'urgence par la loi) et des manifestations des gilets jaunes (loi anti-casseurs). En cas d'arrivée au pouvoir d'un parti extrémiste, ces lois lui permettront de confisquer les libertés : c'est très grave. Il faut donc supprimer ces lois. Le droit de manifester est gravement mis à mal par les violences policières constatées par des journalistes et des observateurs indépendants : il faut renoncer aux armes susceptibles de défigurer les manifestants et cesser de lancer des attaques au gaz contre ceux-ci alors que le plus souvent ils défilent pacifiquement. C'est une atteinte grave au droit de manifester.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'organisation de l'Etat est bien trop centralisée, avec une hypertrophie parisienne. De plus, les effets de la mondialisation conjugués à la politique d'aménagement du territoire en faveur des métropoles a conduit à une nouvelle centralisation à l'échelle régionale. Les mêmes effets pervers sont ainsi dupliqués... La plupart des nouvelles régions (Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Hauts de France, Grand Est...) sont une offense permanente à l'histoire et à la géographie de la France. Leur nom a été adopté par un référendum sans qu'on ait expliqué quoi que ce soit aux habitants sur les implications et les significations de chaque nom : les habitants se sont prononcés sans connaître l'histoire de leur région, car celle-ci ne leur a jamais été enseignée. Organiser un référendum sans expliquer les tenants et les aboutissants du vote est un véritable crime contre la démocratie. Il faut permettre aux régions traditionnelles ayant une identité géographique et historique forte de bénéficier d'une forte autonomie (ex. Pays Catalan, correspondant aux Pyrénées-Orientales, dont on a effacé l'identité catalane en l'intégrant dans la région Occitanie).

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Toutes, hormis les fonctions dites régaliennes.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

La santé est un service d'intérêt général, donc à mon sens un service public. Les déserts médicaux ne concernent plus seulement les campagnes, mais aussi les agglomérations urbaines, y compris les grandes agglomérations.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Tous ceux qui concernent l'établissement des papiers d'identité (carte d'identité, passeport, permis de conduire, etc.).

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Aucun. Dans tous les domaines, les fonctionnaires doivent faire toujours plus en étant moins nombreux. Les agences tendent à restreindre leurs horaires quand elles ne ferment pas définitivement leurs portes.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Je l'ignore.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Non

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

L'ENA produit des générations de technocrates totalement déconnectés de la réalité. Ces hauts fonctionnaires sont de fait inamovibles car ils restent en permanence dans les cabinets ministériels en dépit des changement de majorité présidentielle. Ils décident de tout sans jamais avoir été sur le terrain. Dans le domaine de l'éducation, les dégâts que ces gens ont provoqué depuis des décennies de réforme en réforme sont incommensurables. Il faut supprimer l'ENA purement et simplement.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

En recevant plus de moyens humains et matériels. Prétendre le contraire (qu'on peut faire mieux avec moins de moyens) relève de la mauvaise foi ou de l'idiotie.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les dépassements d'honoraires sont de plus en plus fréquents et vu la raréfaction de l'offre médicale, on a de moins en moins le choix, si bien qu'on est contraints de les accepter. Ces dépassements sont injustifiables et injustes.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En ce qui concerne l’Éducation nationale, les classes sont de plus en plus fréquemment surchargées, les horaires disciplinaires sont de plus en plus réduits de réforme en réforme, les enseignants sont mal considérés et mal payés. Les tâches qu'ils doivent accomplir sont de plus en plus nombreuses et éloignées de leur métier de base, alors que leur pouvoir d'achat est bloqué. Ils subissent les réformes sans y être jamais réellement associés car les consultations ne sont que de façade. Ces réformes sont vouées à l'échec car elles ne visent qu'à faire des économies. En ce qui concerne la santé, il faut contraindre les jeunes médecins à s'installer dans les zones qui manquent de médecins ou leur interdire de s'installer dans les zones qui bénéficient déjà de la présence de nombreux médecins. Il faut interdire purement et simplement les dépassements d'honoraires. Il faut mettre fin à la toute-puissance du Conseil de l'Ordre des médecins qui est un lobby privé des plus néfastes à l'intérêt général : il est d'ailleurs de plus en plus critiqué au sein même de la communauté des médecins.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut lutter de manière draconienne contre l'urbanisation qui entraîne la disparition des terres arables et des zones naturelles en faisant en sorte de sanctuariser ces espaces dans les PLU; cela implique de privilégier systématiquement la reconversion de friches résidentielles, industrielles ou commerciales plutôt que le bétonnage de nouveaux espaces. Il faut surtout mettre fin à l'utilisation des pesticides chimiques (glyphosate, néocotinoïdes...) et, pour cela, aider massivement les agriculteurs à se convertir à l'agriculture biologique, en commençant par ceux qui polluent le plus les nappes phréatiques et les cours d'eau. Ces politiques doivent être menées à la fois à l'échelle européenne, à l'échelle nationale et à l'échelle locale, notamment celle des intercommunalités.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La neige en hiver est devenue très exceptionnelle, les épisodes climatiques (tempêtes, inondations...) sont devenus plus fréquents et plus violents. Nous avons même eu une tornade, ce qui n'arrivait jamais auparavant. "Il n'y a plus de saison"!

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J'ai fait faire des travaux d'isolation des combles dans ma maison. Je mange de moins en moins de viande et de poisson, je recycle systématiquement mes déchets, j'ai un composteur dans mon jardin, je prends le train plutôt que la voiture quand je pars en week-end. Je prends le vélo pour faire de petites courses autour de chez moi (dans un rayon de 5 km). J'envisage de me rendre au travail en vélo (et donc de ne plus utiliser la voiture pour cela, mais cela fait 20 km aller-retour et je ne sais pas si j'aurai le courage de le faire). Il faudrait aussi que je prenne moins l'avion quand je pars en vacances dans ma région natale, mais les prix du train sont souvent exorbitants et le temps de trajet beaucoup plus long... Je dois changer mes vieux radiateurs, isoler le plancher du rez-de-chaussée de la maison (par le sous-sol), peut-être aussi isoler les murs par l'extérieur à la faveur d'un ravalement de la façade, faire installer une VMC, mais je ne peux pas tout faire en même temps.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Recevoir des aides pour financer les travaux de rénovation énergétique.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Je ne sais pas.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Ma maison est chauffée grâce au gaz de ville, ce qui ne me paraît pas plus polluant que le chauffage au bois. Elle n'est pas assez bien exposée pour recevoir des panneaux solaires. Peut-être la géothermie serait-elle une solution, mais elle est encore peu développée en France : favoriser cette filière par une politique nationale cohérente?

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Aménager partout des pistes cyclables car, sur bien des trajets, on est encore obligé d'emprunter la voie où circulent les voitures et cela peut être dangereux. Rendre les transports en commun gratuits ou très bon marché et améliorer leur fréquence. Miser massivement sur le transport ferroviaire à la fois par des investissements permettant d'améliorer la qualité du service et par une politique tarifaire digne de ce nom, en faisant un moyen de transport très bon marché.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités territoriales.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La France devrait demander aux instances européennes (Conseil européen, Conseil de l'UE, Commission européenne et Parlement européen) de mettre en place une taxation des produits importés sur le principe du développement durable pour que ceux ayant été produits dans des conditions sociales ou environnementales déplorables soient lourdement taxés, ce qui permettrait de mettre fin par la même occasion à une concurrence déloyale. Elle devrait exiger une vraie réorientation de la PAC, de façon à ce que les aides aillent en priorité aux producteurs respectueux de leur terre et de leurs animaux (agriculture biologique) et à ceux désirant se reconvertir dans des pratiques durables car la phase de reconversion est délicate; les petits producteurs et les exploitations familiales doivent bénéficier de plus d'aides que les forcenés du productivisme et leurs exploitations géantes. La France devrait exiger que les experts et décideurs de agences européennes chargées de veiller à la préservation de la santé, de la sécurité et de l'environnement (exemple : Agence Européenne de Sécurité des Aliments, Agence Européenne du Médicament, Agence Européenne pour l'Environnement...) soient exempts de tout conflit d'intérêt (qu'on puisse s'assurer par la plus grande transparence de leur réel engagement au service de l'intérêt général) car la perméabilité de ces agences à l'influence des lobbies est un scandale permanent. Il en est de même pour les commissaires et les députés européens : ils doivent publier toutes leurs rencontres avec des lobbyistes sans exception, publier leur patrimoine de façon à ce que l'on puisse s'assurer qu'ils ne sont pas actionnaires dans telle ou telle entreprise, montrer eux aussi qu'ils ne sont pas empêtrés dans des conflits d'intérêt... La France devrait demander à ce que le carburant très polluant des avions et des navires soit taxé à l'échelle européenne, que les transactions financières soient taxées pour financer la lutte contre le réchauffement climatique et la transition écologique. La France devrait s'opposer à tous les traités bilatéraux de libre-échange conclus ou à conclure entre l'UE et d'autres pays (type : CETA) car ces traités affaiblissent les normes environnementales et sociales européennes et dépouillent les Etats de leurs compétences en cas de conflit, au profit de tribunaux d'arbitrage qui seront saisis par les firmes multinationales pour arriver à leurs fins au mépris de l'intérêt général. Elle doit s'opposer à leur signature, et, s'ils sont déjà signés, ne pas les ratifier. Ces traités ont été établis au mépris de l'opinion publique européenne qui y est très hostile, à juste titre.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La transition écologique devrait être une priorité nationale, ce qui signifie concrètement qu'elle devrait être sanctuarisée de façon à ne pas pouvoir être amoindrie par les manoeuvres des lobbies. La fiscalité des entreprises devrait être conditionnée au caractère réellement durable de leurs investissements, de leur production et de leurs mode de transport, distribution et vente. La fiscalité des particuliers doit conserver les niches fiscales liées au développement durable (dons aux ONG compris) et supprimer les autres.