Date de publication : 2019-01-27
Code postal : 77920

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Distinguer clairement les impôts des dépenses sociales ( sachant que les retraites ne sont pas a proprement parler une dépense sociale, mais le résultat d'un système spécifique à la France: la répartition). Arrêter de parler du déficit de l'Etat en % du PIB mais en pourcentage du budget de l'Etat ( ce qui a du sens) et là on s'apercevrait que l'Etat ne couvre pas plus de 25% de ses charges….ce qui est colossal et beaucoup plus parlant. Faire chaque année une comparaison poste par poste des dépenses de l'Etat par rapport aux autres pays d'Europe, ce qui donnerait une idée plus précise de là où il faut faire des économies. Faire de la pédagogie sur l'effet de l'impôt sur l'activité économique et se rappeler que trop d'impôt tue l'impôt et appauvrit tout le monde ! L'objectif est simple : sauf pour les retraites qui ne sont pas comparables entre tous les états, se fixer l'objectif d'être au niveau de la moyenne européenne sur TOUS LES POSTES DE DEPENSES en commençant par faire baisser la dépense publique là où elle est supérieur à cette moyenne. C'est quelque chose qui est simple et qui peut faire consensus.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il faut en finir avec la "dictature des bonnes intentions" ( dont l'enfer est pavé) et chaque mesure fiscale doit être appréciée par rapport à son effet sur l'activité économique. la fiscalité française est déjà l'une des plus redistributive du monde, et donc on peut considérer qu'elle remplit déjà à très haut niveau sa fonction de justice sociale, sachant que l'assistanat n'est pas acceptable ( dénoncé par les gilets jaunes) . L'injustice n'est sans doute pas où l'on pense: le fait que 2% des ménages payent 40% de l'impôt sur le revenu, lui-même non payé par 57% de français est un déséquilibre manifeste qui rompt de fait le pacte républicain et qui ruine le consentement à l'impôt. Par ailleurs, l'impôt est dans certains cas clairement confiscatoire, ce qui est inconstitutionnel et nuisible pour l'Economie. Le Conseil Constitutionnel devrait fixer des limites de ce point de vue et devrait mieux faire son travail sur cette question. En effet par exemple, un ménage de la classe moyenne (légèrement +) qui est imposé au taux marginal de 30% sur son revenu et qui achète un appartement pour le louer ( avec l'effet économique de développer le logement) est taxé ( sans tenir compte de la taxe foncière) de 47,3% si on tient compte de la CSG. En d'autres termes, l'Etat qui ne prend aucun risque se sert quasiment à hauteur de ce qu'il reste au ménage en question. Sachant que ce qui reste est aujourd'hui quasiment inférieur à l'inflation, on peut s'attendre à ce que l'immobilier locatif ( et donc l'accès au logement) chute. Il faut appliquer le taux maximum de 30% à tous les revenus de placement ( l'immobilier et donc le bâtiment est une activité économique utile comme les autres).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Tous les impôts en France sont au taquet haut. Il y a donc le choix. On a beaucoup défavorisé les familles ces denrières années, via l'IR: il faut: maintenir l'impôt par ménage, relever le quotient familial relever le seuil de crédit d'impôt pour les employeurs de personnes à la maison jusqu'au niveau d'un SMIC annuel avec charges ( accepter que la garde d'enfants va jusqu'à 12 ans par exemple).

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Lutter à la fois contre l'assistanat et "dans le même temps" faire l'inventaire des privilèges et des fromages de la République et les supprimer.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il faut que les gens à qui on propose un emploi ne puisse plus bénéficier du chômage à leur gré en alternance pour leur confort comme cela existe. Les allocations chômage ne doivent pas être une sorte de martingale pour certains. Le chômage des intermittents du spectacle ne doit pas être financé par les cotisations des autres salariés, en tout cas pas au niveau actuel.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les nouvelles maladies comme l'AUTISME où la situation de la France est dramatique.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

STRICTEMENT AUCUN. Je suis saturé du bricolage fiscal qui est le seul sujet d'une part de la technostructure : ASSEZ ! L'Etat et les collectivités locales doivent faire mieux ou aussi bien avec moins en mettant de l'ordre dans leurs affaires.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le gros sujet en France est la dépense de l'Etat et des collectivités territoriales . il faut faire un audit ( du type privé) de détail service par service, voire poste par poste pour identifier les zones d'économies faisables. Il faut aussi s'assurer de la pertinence de dépenses: les gaspillages visibles ne sont que la partie émergée de l'Iceberg, Mais il faut aller à Paris et traverser le boulevard Saint Marcel à la limite du 5ème et du 13ème arrondissement puis remonter vers Montparnasse et observer le système de circulation mis en place au début des années 2000 pour mesurer l'irresponsabilité coupable de certains décideurs publics: les couloirs de bus sont à gauche, à droite, au milieu...traverser est une vraie prise de risque, regarder à droite, puis à gauche, puis à droite, puis quand les bus sont au milieu, on risque de se faire écraser pour les attraper, et en voiture parfois on ne sait plus où est la bonne voie de circulation…..et tout cela a coûté une fortune ! C'est inadmissible. J'ai été témoin impuissant d'autres choses bien plus coûteuses comme les centaines de millions d'euros gaspillés du Grand Emprunt ( Investissement d'avenir) dénoncés après coup par la Cour des Comptes ( voir son rapport sur la valorisation de la recherche de mars 2018) Tout engagement de dépense devait faire l'objet d'un dossier public accessible aux citoyens, des lanceurs d'alerte doivent pouvoir dénoncer des insuffisances et la Cour des Comptes devrait pouvoir A PRIORI stopper certains projets mal ficelés ou absurdes AVANT leur réalisation ….et non après coup comme c'est le cas actuellement. L'argent public doit désormais être considéré comme un bien très très précieux et un système de responsabilisation , voire de sanctions, doit impérativement être mis en place. Cela doit être un engagement national prioritaire et les citoyens doivent pouvoir exercer un contrôle plus opérationnel: les politiques et la haute fonction publique sont en faillite totale sur ce sujet.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

1) La haute fonction publique n'a souvent pas la compétence des domaines qu'elle gère. Il faut réévaluer le critère de la COMPETENCE METIER dans la haute fonction publique en intégrant des personnes expérimentées issues de la société civile. L'Etat intervient trop pour que seuls des Enarques en ait la charge ( les hôpitaux doivent par exemple être cogérés par des personnels de soin....et pas seulement des cols blancs). 2) Il y a une insuffisance dans le contrôle et le suivi de l'EXECUTION des décisions en matière de dépense publique : j'ai vu par exemple la façon dont les Investissements d'Avenir ( bonne intention au départ) ont été pour une grande part un véritable gaspillage, dénoncé après coup par la Cour des Comptes ( rapport de mars 2018 sur la valorisation de la recherche) ….parce que les choix en matière d ' EXECUTION pratique ont été confiés à des acteurs sans compétence du domaine et sans aucune écoute . 3) Le diable est dans les détails et l'enfer est pavé de bonnes intentions: tout ce qui génère de la dépense publique doit être correctement motivé et documenté, et de façon accessible à tous les citoyens. 4) On doit prévoir la possibilité de LANCEURS D'ALERTE ( avec les protections requises) , non pas seulement pour la dénonciation de délits, mais aussi en cas de perspective d'un gaspillage des fonds publics ( l'alerte doit être motivée et relever uniquement de la défense de l'intérêt général). 5) Dans ce cadre, La COUR DES COMPTES doit pouvoir être saisie au PREALABLE ( en non se contenter de constater les dégats après coup) et avoir le pouvoir de STOPPER l'EXECUTION D'UNE DECISION préalablement à sa mise en œuvre, si elle juge les conditions d'une bonne EXECUTION non réunies. 6) la réduction des dépenses internes de l'ETAT est un travail de détail et de longue haleine qui passe par un audit ( organisation, RH, Processus) systématique de TOUS les services de l'ETAT, des Agences de l'Etat et des collectivités territoriales en vue d'en améliorer les performances et d’en limiter le coût.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

décentraliser l'Education nationale

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

médecine de ville et de proximité.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Le système des impôts par Internet est de bonne qualité et les agents du fisc sont diligents.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La justice qui doit disposer de plus de moyens et être recadrée sur les fondamentaux de notre République ( les juges ne sont pas là uniquement pour préserver la liberté comme on l'entend souvent….mais pour appliquer la loi avec raison et ainsi préserver notre démocratie). L'Education nationale qui doit être décentralisée.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Il faut arrêter de faire des normes en France plus dures que les normes Européennes. C'est un autre sujet, mais l'Europe doit cesser d'être naïve dans la compétition économique mondiale; elle doit remettre sérieusement en œuvre sa compétence douanière et refaire jouer la préférence communautaire…..Bref défendre les intérêts des européens…...sans cela il sera difficile de construire l'avenir.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Donner de l'autonomie aux Etablissements d'Enseignement, en particulier dans le recrutement. La RH de plus de I million de personnes dans l'Education Nationale n'est plus possible. Cela pose toutefois la question de l'aptitude et de la formation au management des personnels publics qui n'ont pas cette culture du fait de leur mise en situation passée et actuelle.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Les hauts fonctionnaires doivent être nommément responsables des décisions qu'ils prennent quand ils en prennent dans le cadre de l'exécution de leur mission. L'Etat n'est pas une abstraction mais est animé par des gens en chair et en os, avec des postes et des responsabilités qu'ils doivent assumer. Les hauts fonctionnaires doivent être formés à la gestion et à la RH.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

En mettant en œuvre, au cas par cas, ce qui est indiqué dans le questionnaire : - Le regroupement dans un même lieu de plusieurs services publics (Maisons de services au public) ; - Les services publics itinérants (bus de services publics) ; - Le service public sur prise de rendez-vous ; - Les agents publics polyvalents susceptibles d' accompagner dans l'accomplissement de plusieurs démarches quelle que soit l'administration concernée.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai fait valoir mes droits à la retraite en 2015 et cela s'est bien passé, sans difficulté. De ce point de vue les services ont bien fonctionné.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pas de problème particulier avec les services de la sécurité sociale. Cela fonctionne bien.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Dans le cas du soutien à une personne âgée dépendante, à Paris, les service de la ville ont été diligents et efficaces.

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1) Il faut créer un service public nouveau, éventuellement ouvert à des bénévoles et des retraités , pour remettre dans une perspective de travail et de formation les près 3 millions de jeunes de 18-35 ans qui sont sans emploi ni formation aujourd'hui et qui sont livrés à eux mêmes. C'est un sujet d'urgence absolue pour l'avenir de notre pays. 2) J'ai le sentiment que, sans généraliser, les cadres supérieurs des services de l'Etat ont peu a peu perdu de vue le sens premier de leur mission et que trop de considérations de second ordre interfèrent ( on tend à défendre son institution, son service contre un autre……. et l'intérêt général au cœur de la mission parait s'estomper). Une sorte de dérive progressive liée au temps qui passe, à une forme de professionnalisation bureaucratique qui s'est installée……. et les questions de boutiques ou les raisonnement au troisième degré prennent le dessus. Il faudrait une grande campagne de sensibilisation des hauts cadres publics sur le sens premier de leur mission. 3) La situation de la JUSTICE, visiblement anormalement politisée et très faible en moyens, est inquiétante. C'est un risque pour la démocratie. L'affaire du "mur des cons" est une atteinte monstrueuse au respect de la République et des citoyens. C'est la preuve d'un dévoiement inadmissible qui doit être durement sanctionné et utilisé pour tout remettre d'aplomb. Sommes nous surs que l'Idéologie ne s'est pas insinuée, contrevenant ainsi par essence à la notion même de justice ? C'est un vrai sujet politique et citoyen qui pose la question du contrôle démocratique de la Justice en France. 4) Le statut de la fonction publique n'a plus de sens dans la quasi totalité des postes et devrait être supprimé pour les nouveaux entrants.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air en ville ; la chimie dans l'alimentation et la vie quotidienne.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

pour la pollution de l'air en ville : faire progresser l'offre technologique et avoir des transports en commun propres et plus développés. pour la chimie dans l'alimentation et la vie quotidienne : disposer d'analyses toxicologiques , agir au niveau européen et se protéger des importations éventuellement non conformes.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Par différents actes simples de la vie quotidienne : tri selectif, compostage, marche à pied et utilisation raisonnable de ma voiture, gestion attentive du chauffage, changement de ma chaudière, etc.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je m'estime responsable et je n'ai pas besoin que l'Etat se préoccupe de ma façon de vivre et m'infantilise. Certains veulent encore créer un "homme nouveau" et comme par le passé ils sont dangereux; cela ne mènera à rien si ce n'est l'effet inverse. Au nom de quoi et qui leur a donné un mandat, d'autant que les solutions techniques proposées ( voiture électrique par exemple) n'ont absolument pas prouvé qu'elles étainet LA solution ? Je suis pour les économies d'énergie et la protection de l'environnement , mais ce nouveau délire politique obsessionnel écologique devient insupportable.....quand ( en même temps ) les Chinois et les Indiens construisent des centrales au charbon et que nous ne représentons que 1% de la population mondiale. Il faut juste avoir un prix de l'Energie raisonnablement élevé ( d'un niveau à déterminer et si possible stable par la variation éventuelle des taxes) et surtout des solutions techniques viables , utiles, dont la pertinence environnementale est vraiment démontrée ( par analyse du cycle de vie) et dans le prix du marché.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Cette question est significative d'un état d'esprit inacceptable car elle présuppose que mon comportement doit changer : que veut dire "changer de comportement": s'éclairer à la bougie, voyager en char à boeufs ? Veut-on m'envoyer dans un camp de rééducation écologique ? La forme de cette question en dit long sur la dérive actuelle de nos dirigeants ( et de leurs conseils) à qui je n'ai donné aucun mandat pour qu'ils m'aident à changer mon comportement. Mon comportement relève de ma liberté et de ma responsabilité et l'Etat n'a constitutionnellement aucun droit, titre ou mandat pour m'inciter à en changer ! Cela relève de la liberté et de la responsabilité des citoyens qui sont des adultes et à qui personne n'a de leçon à donner. Faut-il faire un cours de démocratie à nos élites qui demeurent arrogantes et j'ajouterai immatures. D'autant que chacun est bien conscient de la nécessité de protéger l'environnement. C'est désormais un acquis sociétal qui va aller croissant avec le renouvellement des générations. Encore une fois, c'est l'offre technologique qui génèrera des évolutions. Les voitures consomment la moitié de ce qu'elles consommaient il y a 25 ans. C'est cela le changement de comportement. Il faut bien sûr poursuivre sur la durée dans un processus continue, car toute rupture est illusoire.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je suis chauffé au gaz qui me semble un bon compromis actuel: le bois envoie des particules et pollue aussi, la pompe à chaleur consomme de l'électricité nucléaire....qui est capable de dire quel mode de chauffage utiliser?....l'électricité est loin d'être la panacée. La panacée c'est l'isolation, la régulation, la responsabilité et le sens de l'économie. Je n'ai jamais vu aucune démonstration par analyse du cycle de vie de la bonne solution technique.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Cette question n'a pas de sens: si je dois faire 500 km, je ne vais pas les faire à pied et inversement si je dois faire 500m, je ne prends pas ma voiture. Bien sûr le covoiturage est a encourager, mais encore restons lucide sur la tentation des atteintes à la liberté. Je veux rester LIBRE dans ma façon de me déplacer ......et d'ailleurs pourquoi on ne pose pas de questions sur les voyages en avion qui est le moyen de transport le plus polluant....et les porte containers, sachant que tout ou presque est fabriqué en Asie ? je ne vois pas sur ces secteurs des reflexions publiques sur le "changement de comportement". Comme disait un ministre Il y a les beaufs en diesel .....et je me permets d'ajouter qu'il y a aussi les bobos en avion.... qui sont les plus polluants.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Au préalable, la FRANCE doit devenir crédible sur le plan de sa propre gestion en réduisant structurellement les dépenses publiques et en retrouvant l'équilibre budgétaire. Emmanuel Macron ne pèsera rien tant que cette condition nécessaire ne sera pas remplie. Ensuite la France doit arrêter de donner des leçons à tout le monde....elle se ridiculise, c'est de l'arrogance grotesque dont elle n'a plus les moyens si elle les a jamais eus un jour. Elle doit aussi défendre ses intérêts et ceux des français avant de s'engager dans ses rêves de monde parfait. Et, si elle veut convaincre, elle devra faire des propositions ambitieuses mais réalistes et pragmatiques sans cela elle ne sera pas suivie. Le bilan actuel de la volontaire politique extérieure de notre président ces 18 derniers mois devrait inciter à une plus grande modestie: les yeux avec lesquels nos élites (se) la voit n'ont rien à voir avec la façon dont elle est vue! Retour sur terre nécessaire.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut à mon sens: Arrêter de tout mélanger en permanence ( CO2 et pollution locale de l'air par exemple qui n'ont quasiment rien à voir). En finir avec les injonctions punitives, la dictature des bonnes intentions et la soumission à l'idéologie dans ce domaine complexe . Se désobséder du problème exclusif de la voiture dont on va finir par tuer l'Industrie, cassée comme un jouet par des bobos irresponsables ( l'utilisation rationnelle de l'énergie dans les logements est aussi sinon plus importante, quid de l'avion et des transports maritimes) Segmenter les sujets et baser les recommandations sur des travaux scientifiques ciblés et précis, objet par objet: en particulier les analyses toxicologiques d'une part (OGM, phytosanitaires....) et l'analyse de cycle de vie d'autre part ( propulsion thermique versus électrique). Mesurer les conséquences économiques des choix ( l'ultralibéralisme a contribué à tuer l'Industrie en France, l'ultra écologisme risque de tuer l'industrie automobile en Europe ). Quant au réchauffement climatique, avec 1% de la population, un monde en pleine croissance à la fois démographique et urbaine, plutôt que de "lutter" contre lui ( ce qui parait en fait hors de portée) la France devrait plutôt travailler à la façon de s'y adapter, tout en continuant, bien sûr, à travailler à la limitation de nos consommations énergétiques. Un mot clef oublié est l'adaptation qui est au coeur de toutes les évolutions. Imposons le pragmatisme comme nouvelle idéologie.