Date de publication : 2019-01-23
Code postal : 35450

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il faut apporter une solution internationale. Créer une instance du climat, exempte de toute pression de lobbies et d'intérêts économiques ou nationaux. Créer un équilibre entre les pays qui subissent sans pouvoir agir, les dérèglements du climat, qui seront amener à migrer, et les pays pollueurs.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Dans ma vie quotidienne, très peu, il ne s'agit pas d'inconvénients, pas encore, mais les saisons qui changent, les insectes inconnus de nos régions qui apparaissent, les oiseaux et les abeilles qu se font plus rares sont des indices qui m'inquiètent. Et l'on voit partout les inondations, les grands incendies, les sécheresses...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Aujourd'hui, j'essaye d'améliorer notre alimentation, mais c'est extrémement difficile car on est quasiment obligé de consommer de l'huile de palme, qui devrait être interdite, par exemple. Nous trions nos déchets, biensûr. Nous venons d'installer une pompe à chaleur à la place de notre chaudière à fioul. Nous avons changé de voiture récemment (notre vieux diesel de 2001 était en bout de course) mais nous n'avons pas pu acheter de véhicule électrique (notre trajet mensuel de 350 km pour emmener mes enfants à leur père serait impossible, étant donné l'autonomie), ni un hybride, hors de notre portée économiquement. Alors on a acheté une essence, plus petite que nos besoins, avec 3 enfants, à cause du prix, mais la prime nous à bien aider. Sans cela, nous ne savons pas comment nous aurions fait.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

On apprend à nos enfants les bons comportements. Eteindre les lumières, faire attention à l'eau, trier les déchêts. Depuis peu on a un jardin alors on a pû mettre en place un compost, et bientôt, un potager bio. Par contre pour tout ce qui est de manger bio, et consommer mieux, on a des petits moyens et tout ce qui est bio, ou en dehors du circuit de la grande distribution nous est inaccessible.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

- Pourquoi pas une prime pour les foyers qui consomment peu d'eau ou d'énergie. bonus-malus. ou un tarif qui évolue selon la consommation moyenne par personne du foyer. (qui prendrait en compte le mode de chauffage par exemple car il serait encore injuste de pénaliser les gens qui ne peuvent pas investir dans un mode de chauffage économique) - relancer l'aide pour le vélo électrique - Aider la recherche technologique pour créer des véhicules peu ou non-polluants, plus autonomes et moins chers

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Nous avons changé de mode de chauffage après avoir acheté notre maison qui était chauffée au fuel. Depuis septembre, il y a une pompe à chaleur. Nous n'avons pas encore de retour sur l'économie d'energie Par contre, sur une facture de 12000€, 8000€ ont été pris en charge par les primes énergie. Sans cela, cela n'aurait pas été possible.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je travaille à la maison en tant qu'auto-entrepreneur, mais si je devais faire des trajets pour travailler, ça serait forcément en voiture, car il n'y a qu'un bus le matin et un le soir. peut-être du covoiturage.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le covoiturage

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

l'état et la ville + entreprises privées

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Je suis une européenne convaincue. Mais l'Europe, ça reste vraiment abstrait, et cela ne va pas assez loin dans beaucoup de domaines: la gestion des migrants, qui devrait être financer par un fond européen qui redistribue aux pays selon le nombre accueillis et les conditions d'accueil. En matière d'environnement, les normes doivent être harmonisées, la recherche mise en commun, pour bannir les pratiques et produits dangereux partout. Il faudrait également que les produits importés soient soumis aux mêmes normes que nos produits locaux, car ces normes existent pour nous protéger, alors comment c'est possible que des produits qui ne remplissent pas ces normes soient disponibles en France et en Europe.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Que l'on généralise le bio à grande échelle pour que se soit plus abordable. Que la norme soit le bio, l'équitable. En développant les bonnes pratiques, qui au final, coûtent moins chères, sont plus pérenes, plus respectueuses de l'environnement, qui produisent des aliments plus nourrissants, qui se gardent plus longtemps. si on généralise le bio, qu'on abandonne les produits phyto-sanitaires pour faire du paillage par exemple, ou utiliser le biopesticide à base d'algue, on aura moins besoin d'eau, les sols seront plus fertiles, et si les produits sont plus sains, plus nourrissants et se gardent plus longtemps, il n'y a pas besoin d'en produire autant. En bref: développer la recherche, aider les agriculteurs, non seulement financièrement mais par un accompagnement et des formations, et se débarrasser des lobbies.