Date de publication : 2019-02-13
Code postal : 44470

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

L'avenir de l'homme et de ses activités dépend aussi de la bonne santé des écosystèmes qui nous entourent. Il est urgent de réagir, cela fait déjà des décennies que ce problème est connu, l'accélération du problème est bien visible. L’État français doit être leader et pionnier en la matière, il nous faut une vision d'avenir, ne nous laissons pas endormir par les autres pays qui prennent des directions différentes, l'avenir leur donnera tord. Il ne faut pas un ministère de l'écologie mais plutôt que l'écologie soit au cœur de toutes les actions de l’État. Il ne suffit pas de dire que l'écologie mérite un ministère d’État pour faire de l'écologie, quand dans les faits les marges de manœuvre du ministre de l'écologie sont faibles (coincé entre le ministère de l'agriculture, de la pêche, etc. qui ont des objectifs bien différents). Il faut le plus rapidement possible permettre aux agriculteurs de passer à des modes de production sans pesticides ni autres produits nocifs aux sols et animaux (et à eux mêmes en premier lieu). Nous pourrions utiliser l'argent de la PAC pour cela ou augmenter le budget alloué pour cela. Nous pourrions appuyer les recherches sur les solutions alternatives aux pesticides (plantes résistantes, modes de production, outils de production, anti-nuisibles). Il y a des solutions, même si la marche semble haute pour les agriculteurs aujourd'hui et que cela modifie des décennies d'habitudes et de pratiques. Il faut redonner leur fertilité aux sols, épuisés par toutes ces années de mauvaises pratiques agricoles ("industrielles") et non respectueuses de leur environnement. Un sol n'est pas juste un substrat sur lequel se fixent des racines, c'est normalement un monde très vivant quand il est traité naturellement (ce qui est bon pour la plante - et donc la productivité - et le consommateur). Ne peut-on pas taxer les produits dont on sait que la production détruit fortement certains écosystèmes (ex: déforestation massive, pollution grave) quand des alternatives existent?

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je vais au travail à vélo, je vais chercher mes enfants à l'école à vélo, j'utilise mon vélo dès que possible. Avec des porte bagages et des sacoches on peut faire beaucoup de choses de la vie quotidienne à vélo. Je pourrais éviter davantage les produits avec des emballages difficilement recyclables et éviter les produits non bio et manger moins de viande.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

None

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Pour le vélo par exemple: faire un plan vélo! Cela doit être une volonté nationale comme ce qui a été fait il y a quelques décennies aux Pays Bas ou au Danemark. Les politiques l'ont voulu et ont obtenu des résultats majeurs. Il faut que la France ait cette culture vélo. Il faut mettre de l'argent pour sécuriser les cyclistes sur les routes (pistes cyclables, itinéraires dédiés), écouter les associations de cyclistes pour mettre en place les aménagements nécessaires (certains aménagements ont clairement été pensés par des personnes non cyclistes), mettre en place des mesures incitatives (non punitives) pour que les gens abandonnent leur voiture (fiscales, financières, infrastructures - parkings, garages, ateliers -), sensibiliser les automobilistes qui "bousculent" trop souvent les cyclistes sur le danger qu'ils peuvent représenter, apprendre aux jeunes à faire du vélo et à se déplacer à vélo (respect du code de la route, règles pour voir et être vu, trop de gens ne savent pas faire du vélo sur la route, ce qui exaspèrent aussi les automobilistes). Il y a de nombreuses initiatives autour du vélo, même des artisans ou des professions libérales (plombiers, ostéopathes) qui se rendent chez leurs clients à vélo. Il est possible de faire quelque chose, nous pouvons avoir de l'inventivité sur ce sujet (voir le magasine 200 et leur projet de lampe arrière de jour). Pour ne rien gâcher, c'est bon pour la santé.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

None

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Cela doit être le sujet numéro un du gouvernement. Les conséquences à long terme sur la société seront importants et les problème sociétaux actuels seront décuplés. La France peut être leader sur ce sujet (recherche, innovation, géopolitique)