Date de publication : 2019-02-01
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Pour se faire représenter dans la société, quelle que soit l'institution, du local au national, du syndicat à l'association, le choix va reposer sur certains critères reposant sur la personne et sur le fonctionnement et l'organisation de la structure concernée. Le choix de la personne est fondamental : sincérité, honnêteté, absence de recherche de pouvoir et d'enrichissement personnel, sens du service public, implication, dévouement. L'honnêteté intègre la critique permanente, pour ce qui concerne le personnel politique, des actions et propositions du "camp" adverse. Rejeter a priori ce qui vient de ce camp, justement parce que l'idée vient de lui et uniquement pour cette raison, est inacceptable et inadmissible. C'est fondamental pour la confiance. Il faut savoir reconnaître ce qui est est bien. La confiance se déduit aussi des dérapages financiers, des affaires dans lesquelles certaines personnalités politiques se sont trouvées impliquées.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations devraient être davantage sollicitées, pour les compétences particulières qu'elles ont pu développer, pour les actions de terrain qu'elles peuvent mener. Elles peuvent jouer un relais formidable d'accompagnement des politiques des administrations. Il a parmi elles nombre de bénévoles qui mènent des actions utiles, et qui scellent des énergies et des volontés. Les organisations syndicales peuvent également être utiles, mais certaines peuvent se positionner dans une opposition systématique au Gouvernement et aux ministères, par principe. Elles ne sont pas alors constructives et c'est dommage, car elles peuvent avoir des idées pertinentes, mais polluées par cette opposition permanente.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faut intégrer plus fortement l'élu dans la société, et donc limiter les mandats ( en cumul et en nombre de mandats successifs) afin de faire disparaître l'élu "à vie", qui passe d'un mandat à l'autre sans jamais avoir été dans la vie active (dans le public ou dans le privé).

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Le non cumul pour les sénateurs et députés est une bonne chose. Leur mission est de rédiger la loi, donc fondamentale. Comment pourraient correctement l'assumer s'ils sont en même temps maire d'une grande ville, mission qui demande du temps, des connaissances et de l'énergie ? Pour ce qui concerne les petites villes, il serait envisageable d'apprécier si ce cumul reste envisageable. Mais cela poserait peut être des problèmes calcul de seuil. A voir.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Le système actuel de l'élection à l'Assemblée nationale écrête très sensiblement la représentation des minorités. A l'instar de ce qui est fait pour les élections municipales, il pourrait être introduit une dose de proportionnelle. Mais il faudrait conserver une majorité solide au groupe qui remporte les élections, afin d'assurer une stabilité dans le temps et d'éviter les accords entre groupe qui conduiraient au blocage de cette institution.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

Je ne connais pas assez les structures locales, mais je crois qu'il faut que les relations entre les citoyens et les élus puissent s'effectuer à partir d'un nombre suffisant d'élus, qui puissent rencontrer les citoyens dans les structures locales (département régions, communes). Il faut apprécier le nombre nécessaire.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

S'il y a de la confiance, les électeurs reviendront. S'il n'y a plus d'affaires impliquant des parlementaires, des élus locaux, les électeurs participeront. Si les annonces faites avant les élection sont mises en oeuvre, les électeurs viendront voter pour donner leur avis. C'est fondamental. Les mensonges sur les propositions intenables sont dramatiques sur l'évolution du taux de participation. Ce sont ces mensonges qui écartent les électeurs des urnes. Question de confiance...

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc n'a pas à être pris en considération. Un vote exprime un choix sur un nom ou sur une liste. Une élection de doit pas être mise en cause, annulée, au motif que le vote blanc aurait reçu plus de voix que les candidats. Cela ne peut exprimer qu'une absence de choix qui l'exprime, rien de plus.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

La démocratie et prioritairement représentative, au moyen de l'élection. Introduire de la démocratie participative, en faisant remonter des propositions, par des référendum, peut être utile, mais dangereux. Les textes votés ont besoin de stabilité pour être mis en oeuvre. Faire remonter des idées, notamment à l'échelon local, peut être intéressant. Nombre de maires ont instauré des réunions de quartiers, des réunions de présentation des budgets, qui peuvent donner un éclairage, faire émerger des besoins, utiles à la prise de décision des maires. Mais attention, il ne faut pas que la démocratie participative prenne le pas sur la démocratie représentative.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

Le RIP est inscrit dans la Constitution et il ne semble pas susciter un grand intérêt.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

La question apparaît sans objet. Les responsables ont été élus sur un programme, et l'utilisation de l'argent public n'est que la mise en oeuvre de ce programme. Par ailleurs, les électeurs n'ont pas la compétence technique pour juger du bien-fondé des mesures prises. Enfin, la Cour des Comptes apprécie le fonctionnement des institutions. Il faudrait cependant savoir ce que devient le rapport annuel de la Cour et si des mesures correctives sont prises quand des anomalies importantes sont relevées. Cela serait un élément important pour la transparence et la confiance des citoyens dans leurs institutions.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Au Parlement les lois, au CESE les études, analyses et propositions. Le CESE est trop mal connu et rends des travaux intéressants, qu'il faudrait mieux faire connaître.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Diminuer le nombre de parlementaires Etudier le nombre de personnes nécessaires au bon fonctionnement du CESE (un coût trop élevé en organisation et en fonctionnement)

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Les textes actuels sont bons. Il faudrait que les signes religieux soient moins visibles, pour les religions qui expriment leur foi par un comportement démonstratif. La religion doit rester une affaire personnelle et privée. Les signes d'appartenance n'ont pas à être montrés, ils sont provocateurs et donc inacceptables. C'est une forme de prosélytisme qui doit être proscrite. Il existe déjà des textes en ce sens, et il faut les faire appliquer.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Le fonds législatif et réglementaire est déjà important. Il suffit de le faire respecter.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Réintroduire l'éducation civique à l'école, au collège et au lycée, en décrivant le rôle et le fonctionnement de nos institutions. Cela pourrait conduire les futurs adultes à mieux s'intéresser au système dans lequel il vit et à y participer.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Elles sont toutes inacceptables.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

C'est une question de société et de respect qui relève plus de la famille que des pouvoirs publics.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

L'éducation familiale est le pilier des bons comportements en société. Il ne faut pas tout demander aux pouvoirs publics. Ce n'est pas la bonne question ni la bonne réponse.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Une allocation est un droit, il n'y a pas d'engagement de récoprocité. Si elle est assujettie à un comportement, cela n'est pas acceptable.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Accepter les migrants qui relèvent du droit d'asile Renvoyer les migrants économiques vers leur pays d'origine. La situation économique de la France ne permet malheureusement pas pour eux d'être acceptés.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

None

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Apprendre le français. Respecter les réglementations françaises. Montrer une volonté d'intégration. Il ne faut pas cependant refuser que les migrants puissent conserver des coutumes traditionnelles, qui font la richesse de leur passé et de leur personnalité.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Trop de strates, du national au local, ce qui entrave le fonctionnement du système : des doublons, des enjeux de pouvoir, des décisions contradictoires, des lenteurs. Il faudrait simplifier. Et quand on crée de nouvelles structures, il faudrait véritablement transmettre les pouvoirs et les sujets dédiés, et ne pas conserver un petit bout du sujet, parce ce que le service qui le perd n'est pas content et qu'on ne veut pas le fâcher. C'est le meilleur moyen de rendre la réforme innefficace.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Sous réserve d'un vrai transfert, et sous la réserve que les collectivités locales soient efficaces (et neutres au regard des enjeux politiques sous-jacents : le clientélisme fait la fortune de l'immobilité et des mauvaises décisions)

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Les services de santé : désengorger les services d'urgence des hôpitaux, recréer des dispensaires regroupant différents professionnels de santé.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Non

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None