Pour se faire représenter dans la société, quelle que soit l'institution, du local au national, du syndicat à l'association, le choix va reposer sur certains critères reposant sur la personne et sur le fonctionnement et l'organisation de la structure concernée. Le choix de la personne est fondamental : sincérité, honnêteté, absence de recherche de pouvoir et d'enrichissement personnel, sens du service public, implication, dévouement. L'honnêteté intègre la critique permanente, pour ce qui concerne le personnel politique, des actions et propositions du "camp" adverse. Rejeter a priori ce qui vient de ce camp, justement parce que l'idée vient de lui et uniquement pour cette raison, est inacceptable et inadmissible. C'est fondamental pour la confiance. Il faut savoir reconnaître ce qui est est bien. La confiance se déduit aussi des dérapages financiers, des affaires dans lesquelles certaines personnalités politiques se sont trouvées impliquées.
Oui
Les associations devraient être davantage sollicitées, pour les compétences particulières qu'elles ont pu développer, pour les actions de terrain qu'elles peuvent mener. Elles peuvent jouer un relais formidable d'accompagnement des politiques des administrations. Il a parmi elles nombre de bénévoles qui mènent des actions utiles, et qui scellent des énergies et des volontés. Les organisations syndicales peuvent également être utiles, mais certaines peuvent se positionner dans une opposition systématique au Gouvernement et aux ministères, par principe. Elles ne sont pas alors constructives et c'est dommage, car elles peuvent avoir des idées pertinentes, mais polluées par cette opposition permanente.
Il faut intégrer plus fortement l'élu dans la société, et donc limiter les mandats ( en cumul et en nombre de mandats successifs) afin de faire disparaître l'élu "à vie", qui passe d'un mandat à l'autre sans jamais avoir été dans la vie active (dans le public ou dans le privé).
Une bonne chose
Le non cumul pour les sénateurs et députés est une bonne chose. Leur mission est de rédiger la loi, donc fondamentale. Comment pourraient correctement l'assumer s'ils sont en même temps maire d'une grande ville, mission qui demande du temps, des connaissances et de l'énergie ? Pour ce qui concerne les petites villes, il serait envisageable d'apprécier si ce cumul reste envisageable. Mais cela poserait peut être des problèmes calcul de seuil. A voir.
Le système actuel de l'élection à l'Assemblée nationale écrête très sensiblement la représentation des minorités. A l'instar de ce qui est fait pour les élections municipales, il pourrait être introduit une dose de proportionnelle. Mais il faudrait conserver une majorité solide au groupe qui remporte les élections, afin d'assurer une stabilité dans le temps et d'éviter les accords entre groupe qui conduiraient au blocage de cette institution.
Non
Je ne connais pas assez les structures locales, mais je crois qu'il faut que les relations entre les citoyens et les élus puissent s'effectuer à partir d'un nombre suffisant d'élus, qui puissent rencontrer les citoyens dans les structures locales (département régions, communes). Il faut apprécier le nombre nécessaire.
S'il y a de la confiance, les électeurs reviendront. S'il n'y a plus d'affaires impliquant des parlementaires, des élus locaux, les électeurs participeront. Si les annonces faites avant les élection sont mises en oeuvre, les électeurs viendront voter pour donner leur avis. C'est fondamental. Les mensonges sur les propositions intenables sont dramatiques sur l'évolution du taux de participation. Ce sont ces mensonges qui écartent les électeurs des urnes. Question de confiance...
Non
Le vote blanc n'a pas à être pris en considération. Un vote exprime un choix sur un nom ou sur une liste. Une élection de doit pas être mise en cause, annulée, au motif que le vote blanc aurait reçu plus de voix que les candidats. Cela ne peut exprimer qu'une absence de choix qui l'exprime, rien de plus.
La démocratie et prioritairement représentative, au moyen de l'élection. Introduire de la démocratie participative, en faisant remonter des propositions, par des référendum, peut être utile, mais dangereux. Les textes votés ont besoin de stabilité pour être mis en oeuvre. Faire remonter des idées, notamment à l'échelon local, peut être intéressant. Nombre de maires ont instauré des réunions de quartiers, des réunions de présentation des budgets, qui peuvent donner un éclairage, faire émerger des besoins, utiles à la prise de décision des maires. Mais attention, il ne faut pas que la démocratie participative prenne le pas sur la démocratie représentative.
Je ne sais pas
Le RIP est inscrit dans la Constitution et il ne semble pas susciter un grand intérêt.
La question apparaît sans objet. Les responsables ont été élus sur un programme, et l'utilisation de l'argent public n'est que la mise en oeuvre de ce programme. Par ailleurs, les électeurs n'ont pas la compétence technique pour juger du bien-fondé des mesures prises. Enfin, la Cour des Comptes apprécie le fonctionnement des institutions. Il faudrait cependant savoir ce que devient le rapport annuel de la Cour et si des mesures correctives sont prises quand des anomalies importantes sont relevées. Cela serait un élément important pour la transparence et la confiance des citoyens dans leurs institutions.
Au Parlement les lois, au CESE les études, analyses et propositions. Le CESE est trop mal connu et rends des travaux intéressants, qu'il faudrait mieux faire connaître.
Oui
Diminuer le nombre de parlementaires Etudier le nombre de personnes nécessaires au bon fonctionnement du CESE (un coût trop élevé en organisation et en fonctionnement)
Les textes actuels sont bons. Il faudrait que les signes religieux soient moins visibles, pour les religions qui expriment leur foi par un comportement démonstratif. La religion doit rester une affaire personnelle et privée. Les signes d'appartenance n'ont pas à être montrés, ils sont provocateurs et donc inacceptables. C'est une forme de prosélytisme qui doit être proscrite. Il existe déjà des textes en ce sens, et il faut les faire appliquer.
Le fonds législatif et réglementaire est déjà important. Il suffit de le faire respecter.
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Réintroduire l'éducation civique à l'école, au collège et au lycée, en décrivant le rôle et le fonctionnement de nos institutions. Cela pourrait conduire les futurs adultes à mieux s'intéresser au système dans lequel il vit et à y participer.
Elles sont toutes inacceptables.
C'est une question de société et de respect qui relève plus de la famille que des pouvoirs publics.
L'éducation familiale est le pilier des bons comportements en société. Il ne faut pas tout demander aux pouvoirs publics. Ce n'est pas la bonne question ni la bonne réponse.
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Non
Une allocation est un droit, il n'y a pas d'engagement de récoprocité. Si elle est assujettie à un comportement, cela n'est pas acceptable.
Accepter les migrants qui relèvent du droit d'asile Renvoyer les migrants économiques vers leur pays d'origine. La situation économique de la France ne permet malheureusement pas pour eux d'être acceptés.
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Apprendre le français. Respecter les réglementations françaises. Montrer une volonté d'intégration. Il ne faut pas cependant refuser que les migrants puissent conserver des coutumes traditionnelles, qui font la richesse de leur passé et de leur personnalité.
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Trop de strates, du national au local, ce qui entrave le fonctionnement du système : des doublons, des enjeux de pouvoir, des décisions contradictoires, des lenteurs. Il faudrait simplifier. Et quand on crée de nouvelles structures, il faudrait véritablement transmettre les pouvoirs et les sujets dédiés, et ne pas conserver un petit bout du sujet, parce ce que le service qui le perd n'est pas content et qu'on ne veut pas le fâcher. C'est le meilleur moyen de rendre la réforme innefficace.
Oui
Sous réserve d'un vrai transfert, et sous la réserve que les collectivités locales soient efficaces (et neutres au regard des enjeux politiques sous-jacents : le clientélisme fait la fortune de l'immobilité et des mauvaises décisions)
Oui
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Les services de santé : désengorger les services d'urgence des hôpitaux, recréer des dispensaires regroupant différents professionnels de santé.
Oui
Non
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