La biodiversité et la disparition de certaines espèces
- Protéger et restaurer les sols : limiter l'artificialisation des sols, y compris l'imperméabilisation systématique des surfaces aménagées (bâtiments et infrastructures) ; Modifier en profondeur les pratiques agricoles, et changer le modèle actuel basé sur les intrants chimiques, les pesticides et les produits phytosanitaires incluant des substances persistantes. Il faut généraliser les pratiques dites "alternatives" (permaculture notamment) basées sur le respect de la saisonnalité, la rotation des sols et des cultures, le recours aux variétés anciennes résistantes et aux semences non brevetées. Je pense qu'il serait judicieux de rendre obligatoire l'apprentissage de ces méthodes dans les filières d'enseignement agricole et développer les formations de ce type par les chambres d'agriculture - Prendre enfin des mesures efficaces et contraignantes pour réduire les substances néfastes d'un point de vue écotoxicologique. La baisse des populations d'insectes ou d'oiseaux est une réalité, que j'ai observé personnellement. A titre d'exemple, en l'espace d'une trentaine d'années, de très nombreuses espèces d'insectes qui étaient courants dans mon enfance ont complètement disparu du lieu d'habitation de mes parents, qui habitent en zone périurbaine. A contrario, dans la commune où je réside, et où beaucoup d'efforts sont faits notamment en matière de soutien à l'agriculture bio, ces espèces sont encore présentes.
Oui
- Evolution des conditions météorologiques : épisodes de canicule plus fréquents et plus intenses, inondations, sécheresses - Augmentation des populations de moustiques dans notre région, y compris des moustiques tigres
Oui
- Réduction des déchets générés (achat de produits en vrac ou limitant le suremballage, notamment plastique, fabrication "maison" de certains produits de consommation, notamment d'hygiène), et tri de tous les déchets générés par le foyer compte tenu des filières de collecte disponibles localement - Réduction de la consommation d'énergie du foyer (éclairage, électroménager, veille des appareils) - Consommation responsable de produits locaux, si possibles bio ou écolabellisés, produits alimentaires bruts privilégiés ; limitation des produits contenant des substances toxiques, des polluants persistants ou à fort impact environnemental - Achat de produits recyclés, d'occasion, limiter l'achat de produits électroniques où l'obsolescence programmée est monnaie courante - Covoiturage au minimum 1 fois par semaine
Je souhaite changer de véhicule (diesel de plus de 10 ans) et j'aimerais opter à la place pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Malheureusement, le coût d'un tel véhicule est simplement inabordable à l'heure actuelle, alors que nous sommes deux à travailler au sein du foyer. Les primes à la conversion doivent être augmentées pour permettre de combler l'écart de prix entre un véhicule thermique neuf et un véhicule électrique ou hybride (tout en veillant à ne pas créer un "effet d'aubaine" dont les constructeurs profiteraient pour augmenter les prix).
Réduire systématiquement le taux de TVA sur les produits bio, écolabellisés ou bénéficiant d'une "seconde vie" (produits recyclés, issus de filières de valorisation, de ressourceries, appareils reconditionnés et d'occasion, etc...)
Oui
Actuellement locataire d'un logement en chauffage collectif, c'est le propriétaire qu'il faudrait pouvoir convaincre
Oui
- Augmenter l'offre de transport en commun - Développer réellement les pistes cyclables pour pouvoir se déplacer en vélo en sécurité ; la distance entre mon domicile et mon travail est de moins de 3 km, mais il m'est aujourd'hui impossible de m'y rendre en vélo, faute de pistes adaptées et sécurisées. Il faut contraindre les élus locaux à développer massivement ces voies ; faute d'ambition et de vision de long terme, la majorité d'entre eux considère encore aujourd'hui le véhicule personnel comme la seule solution. Les aménagements routiers sont encore aujourd'hui réalisés quasiment comme il y a 30 ans, c'est-à-dire pour la voiture, et au mieux en intégrant les transports en commun. En témoignent à proximité de mon domicile la multiplication de voies "fourre-tout" où doivent cohabiter piétons, cyclistes, et autres modes doux parfois sur une largeur de moins d'un mètre, et dans les 2 sens de circulation. Par contre, les 2 voies de circulation pour les voitures sont toujours préservées. Plusieurs collectivités à proximité subventionnent l'achat de vélos (notamment électriques), mais aucune ne met de moyens financiers significatifs pour développer des pistes cyclables, c'est inadmissible.
None
Les collectivités locales, soutenues sur le plan financier et technique (ingénierie publique par exemple) par l'Etat
- Refuser de signer les accords commerciaux ne respectant pas ces choix, favoriser les échanges avec les pays partageant les mêmes exigences, et renégocier dans la mesure du possible les accords déjà établis
Il faut pouvoir trouver un juste équilibre entre la répartition des pouvoirs entre Etat et collectivités locales. Ces dernières doivent pouvoir expérimenter et soutenir fortement des initiatives locales, qu'elles en soient à l'origine ou qu'elles émanent d'acteurs privés, publics ou associatifs de leurs territoires. Elles doivent par contre être contraintes et régulées dans un certain nombre de domaines liés à l'environnement. Trop d'élus locaux raisonnent encore en termes de mandat, de court terme, et d'échéance électorale. Combien de projets structurants, d'aménagement, de transports, d'urbanisme, sont encore conçus sous le seul spectre de la communication, de l'esthétique ou de l'intérêt d'un petit groupe au détriment du plus grand nombre ? La notion de coût global pour la construction par exemple, ou de coûts environnementaux induits est aujourd'hui ignorée par la plupart des décideurs locaux. Autre exemple : la pollution lumineuse. C'est une vraie problématique aux conséquences multiples mais souvent sous-estimées par les décideurs : impacts dévastateurs sur la biodiversité (et par voie de conséquence sur l'agriculture), sur la santé, sur le ciel nocturne, et pour finir gaspillage énergétique et climatique. La réglementation en la matière s'est renforcée au cours des dernières années, mais presque aucun maire ne l'applique ; cela implique en effet de contraindre ses commerçants, ses entreprises, ses publicitaires à se rendre moins "visibles", ce qui va à l'encontre du développement économique tel qu'il nous est présenté depuis des décennies... Il en va de même pour l'éclairage public. Les élus sont aujourd'hui plus enclins à créer des points lumineux ou étendre les réseaux existants, afin de satisfaire quelques riverains, plutôt que de pratiquer l'extinction nocturne, ou à minima de rénover leur matériel et de développer un éclairage raisonné, quand bien même cela leur permettrait de réduire leur facture énergétique.
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