Date de publication : 2019-02-11
Code postal : 13200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Publication d'une synthèse sur une brochure ou une base de données avec les principaux postes de recettes et dépenses, dans une présentation accessible au plus grand nombre, sans galimatias technocratique, montrant l'état de réalisation de l'exercice écoulé et les prévisions pour l'année en cours. Dans le corps de la synthèse, des liens pour affiner la recherche sur tel grand poste.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Rétablir l'ISF pour les fortunes non investies en France dans des TPE ou ¨PME. Établir une taxe Tobin. IRPP: faire contribuer davantage les hauts revenus à la solidarité nationale, en tenant compte du "reste à vivre": Qui ne préfèrerait pas payer 50% d'un million d'euros de revenus plutôt que rien du tout sur un smic?

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Supprimer la TVA sur les produits de 1ère nécessité, ce qui permettrait d'introduire une participation universelle à l'IRPP même minime. Moduler la CSG, la diminuer sur les petits revenus en la rendant progressive, comme l'IRPP. Augmenter la TVA sur les VRAIS produits de luxe, pas sur les funérailles ou autres services auxquels on ne peux pas échapper. Augmenter la TVA sur les produits alimentaires hors saison, donc avec une empreinte carbone importante, qu'ils soient intégralement produits sous serre ou importés souvent de loin et par avion. S'obliger à affecter le produit de cette TVA sur les produits alimentaires à la transition écologique, sans tenir compte de la sacro-sainte "non affectation des recettes". S'assurer que les baisses ou suppression de TVA soient effectivement répercutées.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Arreter les incitations aux entreprises par les baisses de charges, qui tirent les salaires vers le bas et ne créent que des emplois qui l'auraient été de toutes façons. Pour tout plan social non économique (redéploiement, délocalisation, licenciements boursier...) obligation à l'entreprise de payer un an de charges sociales aux organismes sociaux pour chaque licenciement. Restitution des subventions versées et des aides accordées pour l'installation ou la sauvegarde de l'entreprise et celà jusqu'à 5 ans en arrière.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Regrouper toutes les aides sociales, mettre en place un revenu universel. Réindexer les retraites sur l'inflation, baisser autoritairement les loyers, que jamais personne vivant raisonnablement n'ait à choisir chaque mois entre payer son loyer, se chauffer, ou manger. Donner du sens et du contenu au "droit au logement" Limiter l'assistanat envers les entreprises.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La santé, le grand âge, le chômage, la protection de l’enfance, la sécurité énergétique, et les handicapés...

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je suis prête à payer un supplément pour financer une lutte impitoyable contre l'évasion fiscale, le travail au noir, les fraudes alimentaires et autres. Pour le reste, je paie suffisamment.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les crédits d'impôts pour le mécénat ne sont qu'un moyen pour les grosses fortunes d'échapper à l'impôt en soignant leur image et en s'ingérant dans la gestion des finances publiques: est-il normal qu'elles fassent financer leur hobbies ou leur publicités à 66% par le budget de l’État, et ceci sans que le dit État n'ait rien à dire? Idem pour les investissements somptuaires outre-mer, qui n'apportent pas grand chose aux territoires, sinon une pression foncière insoutenable. Révision des niches fiscales, pour ne garder que celles qui sont utiles. Je suis aussi pour supprimer les différents comités, offices, instituts etc... qui ne servent qu'à assurer l'avenir des vaincus du système, en attendant un changement de majorité. Qu'il soit impossible de faire de la politique si on n'a pas un métier pour vivre quand on est viré.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Plus ou moins confiance n'a aucun sens: la confiance est la base de toute vie sociale. Elle doit être confortée par un ensemble de contre pouvoirs, règles, incitations et sanctions afin d'éviter les diverses dérives possibles. A priori j'ai confiance en ceux que j'ai choisis pour me représenter jusqu'à preuve de leur déloyauté, de leur malhonnêteté ou de leur incompétence. En ce cas, je tiens essentiellement à pouvoir les congédier et à défaut corriger leurs erreurs. D'où ma revendication de l'inscription du RIC dans la constitution

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Donner un plus grande place au moment des prises de décision aux associations et organisations quand elles concernent leur compétence ou leur ressort. Au niveau national, assurer leur représentation à la future structure regroupant le Sénat et le CESE. Écouter les syndicats, établir de vraies négociations sans préalable ni objectif intangible préétabli. S'interdire toute manœuvre destinée à favoriser un syndicat ou à nuire à son concurrent

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

En tous cas pas réduire le nombre de députés. Le député doit privilégier sa participation à l'Assemblée législative, c’est son premier devoir de représentant de la NATION, et non de sa circonscription. - Associer plus étroitement le député et son suppléant en: 1) autorisant le suppléant à siéger à la place du député pour des interventions bien définies (les questions au gouvernement, les débats sans vote, les votes de textes déjà largement débattus en commission etc..) 2) partageant l'indemnité parlementaire au prorata des interventions de chacun. - aucune dépense supplémentaire, seulement une juste répartition des frais et indemnités

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

C'est un 1er pas vers l'abandon du système néfaste des "carrières politiques", qui est à l'origine de la non moins néfaste notion de "société civile". Alors que nous participons tous de la société civile, y compris ceux "qui ne sont rien" seuls en émergent ceux qui ont bien réussi. D'autre part, toujours pour lutter contre le carriérisme, je suis pour un non cumul dans le temps: comment retourner à son premier métier après plusieurs mandats? cette difficulté est résolue par le pantouflage, la nomination dans de gros fromages ou - dans le pire des cas - par la corruption. SOLUTIONS MALSAINES.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

La proportionnelle partout, et notamment aux législatives: 51% des députés pour la liste arrivée en tête, le reste partagé au prorata des voix entre les autres partis.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

oui et non: en fusionnant le Sénat et le CESE, le personnel des 2 assemblées serait automatiquement réduit.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

En ne leur donnant pas d'impression, justifiée, que leur vote ne sert à rien, qu'il est au mieux négligé, au pire détourné au moyen de seconds tours viciés. En leur montrant assez de respect pour leur permettre de vivre décemment: augmenter et préserver leur pouvoir d'achat, concrétiser le droit au logement décent, les protéger contre la précarité , hypocritement baptisée "mobilité".

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le vote blanc, c'est seulement une enveloppe vide ou un bulletin blanc. Autrement, le vote est nul et non comptabilisé avec les votants, comme l'abstention. Scrutin proportionnel à 1 tour. Si le vote blanc est majoritaire ou s'il obtient 25% des inscrits , on revote.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

- Ne pas jouer sur l'opposition des Français entre eux et encore moins l’exacerber. - Ne pas favoriser l'individualisme en glorifiant l'Entrepreneur majuscule, qui devient milliardaire par son seul travail: ces réussites sont toujours collectives. Et les milliards sont souvent hérités ou acquis par l'exploitation des hommes, ou les deux. - Soutenir les syndicats, les associations, valoriser le collectif, le désintéressement des bénévoles, la gratuité de l'engagement de la grande majorité des citoyens. - Lutter énergiquement contre le dégagisme et l'idée du "tous pourris", ne pas s’en servir à des fins électorales. Le corollaire du "tous pourris", c'est le "tous tout seuls" et son inefficacité. - Si pédagogie il doit y avoir, que ce soit pour élever le niveau politique des citoyens et non l'infantiliser, ne pas en prendre prétexte pour ne pas tenir compte de son opposition. Les citoyens ne sont pas des idiots, ils sont contre certaines décisions parce qu'ils ne comprennent que trop bien ce qu'elles signifient.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Que l’exécutif ait l'obligation de faire ratifier par référendum toute modification constitutionnelle et tout traité international et que le résultat soit contraignant. Que le Parlement ait de son coté un droit d'initiative du référendum. Que les citoyens aussi aient le droit de déclencher un referendum selon des conditions à définir (1 million de pétitionnaires, p.e.), le Parlement intervenant sur mandat impératif du peuple pour la rédaction définitive des mesures décidées. En remplaçant le mot "partagé" par "populaire" on garde même le sigle...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Que déjà les représentants des citoyens, et non l’exécutif aient toute autorité sur le budget, vote, amendements, etc. Qu'ils contrôlent souverainement son exécution . Interdiction du vote bloqué et du 49/3. Mettre à la disposition des citoyens les moyens de contrôler par eux mêmes l'établissement du budget et son exécution, par une base de données interactive simple et dégagée du verbiage technocratique. Après quoi, c'est aux citoyens de décider de ce qu’ils veulent faire, jusqu'au referendum

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Qu'on oublie cette notion de société civile, qui n'est qu'un enfumage. Le CESE n'est qu'un fromage où on case les victimes du système des dépouilles, les amis, ceux qu'on veut récompenser. Qu'on le supprime.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Remplacer le Sénat et le CESE par une assemblée de citoyens volontaires, en binômes hommes/femmes, tirés au sort pour une durée limitée, rétribués au niveau de leur dernier revenu imposable augmenté de leurs frais (logement pendant les sessions, secrétariat, voyages, et autres frais) bien sûr sur justificatifs. L'assemblée résultant de la fusion du Sénat et du CESE devrait voir accru son rôle de représentation des territoires, car constitutionnellement ce n'est pas celui des députés, qui sont les représentants de la Nation. Elle devrait conserver son rôle de contre pouvoir dans le vote des lois.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Strict respect de la loi de 1905: aucune participation es qualité à des cérémonies religieuses à tous les niveaux de la sphère publique, pas de subventions détournées à telle ou telle organisation religieuse sous prétexte "culturel". L'argent public à l'École publique

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Être exemplaire sur la pratique de la laïcité, ne tolérer ou n'encourager aucune entorse, qu'il s'agisse d'allégeance à une religion ou une église ou de discrimination. S'interdire toute immixtion dans le fonctionnement d'un culte, mais intervenir dans le respect de l'état de droit en cas de menace sur l'ordre public. Organiser et assurer la transparence financière de tout organisme associatif, y compris cultuel. S'interdire l'usage du mot "communauté" s'agissant, des catholiques, des juifs, des musulmans, des surfeurs, des sourds-muets ou des homosexuels. il n'y a en France qu'un seule communauté, elle s'appelle la République.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Que les citoyens sachent que leur voix compte, qu'on les considère comme des adultes capables de comprendre et non des demis débiles, s'interdire de parler de pédagogie quand ils manifestent leur désaccord. C'est justement parce qu'ils ont trop bien compris qu'ils ne sont pas d'accord. Le frein à l'engagement est souvent la crainte de ne pas savoir s"exprimer et faire valoir ses idées: l'aide accrue aux associations d'éducation populaire pourrait débloquer la parole et l'engagement de certains.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le "libéralisme" forcené de nos dirigeants a pour corollaire l'individualisme féroce des individus. Dans ce contexte il ne peut y avoir de comportement civique; seul un retour à des valeurs collectives, telles la solidarité, la tolérance et la justice sociale, peut améliorer une situation où règne la loi de la jungle.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Au niveau individuel, ne pas avoir peur d'intervenir quand on est témoin d'une incivilité, qu'elle soit le fait d'un simple citoyen, d'un groupe, d'un organisme, d'un policier etc. Est-ce toujours possible? Enseigner par l'exemple le civisme a ses enfants, ne pas tolérer d'incivilités de leur part, soutenir les enseignants même quand ce sont nos enfants qui sont en cause, bref, respecter les enseignants et les faire respecter.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Valoriser? une médaille, un kinder surprise, un week-end dans un spa? Que les pouvoirs publics et l'administration m'écoutent et me respectent, ce sera déjà bien. S'engager, c'est le choix de chacun.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les plus pénibles sont celles sur lesquelles on fait une fixation. Les plus graves ne sont pas celles qu'on ressent le plus fortement. Quand on passe devant moi à la caisse en me bousculant, ça me gène. La fuite de l'argent de Total dans les paradis fiscaux, c'est plus grave, ça m'indigne.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Respecter les citoyens. S'attaquer aux grosses incivilités, donner l'exemple, ne pas donner à croire qu'il y a 2 poids 2 mesures. Rétablir l'éducation citoyenne à l’école en l'associant à toutes les matières car toutes peuvent apporter une illustration, mais soutenir sans faiblir les enseignants contre tous les fondamentalismes qui voudraient interdire le libre examen et la libre circulation des idées.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

La réponse individuelle est illusoire. Faut-il culpabiliser le simple citoyen qui se sent totalement démuni? Il peut avoir une action en cas de simple impolitesse, mais devant l’évasion fiscale, les contrôles au facies, l'impunité de certains, que peut-il?

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Au logement, par l'argent. A l'emploi, par l'adresse, la couleur de peau ou le nom. La grossophobie est elle-mème une source de discrimination.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Que de vraies sanctions soient prises avec tolérance zéro contre les auteurs de discriminations. Que l'engagement de tous ceux qui ont la parole soit moins timide, plus agressif (dans le bon sens) pour promouvoir les idées de solidarité et de tolérance. Stigmatiser ceux qui prônent subrepticement le chacun pour soi.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Au XIXe siècle, on appelait ça "les ateliers de charité". Ou on propose aux allocataires un vrai travail selon leurs compétences, et on le paie au tarif normal. Ou on ne les paie pas, c'est une forme d'esclavage et une concurrence "déloyale et faussée" à l'égard des autres travailleurs. Ou c'est pas un vrai travail et on se moque de qui?

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Affirmer que immigration est une chance est la première des réponses. Comment répondre à une question aussi globale, qui donne à croire que la question migratoire est une? La politique migratoire en France est instrumentalisée par un parti et tous les autres s'y laissent entrainer pour des raisons électorales. La timidité avec laquelle les contre-vérités de ce parti sont combattues est une honte et interdit tout débat dépassionné sur les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Nos obligations d'asile sont loin d’être remplies. S'agit-il des objectifs des employeurs français (Je prends, je jette. .) ou des objectifs humanitaires: la guerre dans tel ou tel pays a mis des milliers de réfugiés sur les routes, nous allons en accueillir Ncentaines ou Nmilliers?Pour fixer des objectifs annuels, il faudrait prévoir des procédures d'ajustement à des fluctuations imprévisibles.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La réponse ultime est dans les pays d'origine des migrants. Interdisons nous des interventions militaires qui tournent au désastre, aidons ces pays à se reconstruire, à reconstituer une agriculture orientée vers la satisfactions de leurs besoins et non des profits des multinationales. Aidons les à surmonter les effets du bouleversement climatique. En attendant, il faut les accueillir dignement, nous pouvons le faire.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Lutter contre l'illettrisme, apprendre le français aux nouveaux arrivants en faisant appel au bénévolat, donner du travail, un logement décent, favoriser la mixité sociale dans le logement au lieu de créer des communautés ethniques par le biais des ghettos, dans l’éducation, la culture. Où est-il écrit que les jeunes des banlieues ont pour culture le rap et ceux de Neuilly tout le reste, y compris le rap, d'ailleurs? peut-être revitaliser les villages en y installant quelques migrants. Il faut pour cela défaire le nœud de peurs et de préjuges tissé par certains partis: c'est un vrai travail mais c'est possible.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La mode est à l'utilisation des éléments de langage. Je voudrais que certains de ces éléments soient proscrits du langage politique. Ainsi: "faire de la pédagogie" (pourquoi pas un dessin) quand les citoyens rejettent une réforme. Mais aussi "coût du travail": le travail n'est pas un coût, mais une composante de la valeur. Inclure les retraites parmi les aides sociales: c'est une escroquerie. "Il faut que le travail paie": non, il faut que celui à qui je vends mon travail le paie à son juste prix. "Restaurer la valeur travail" dans la bouche de celui qui parle du "coût du travail" c'est cocasse. Et pour également faire des économies, supprimer les parasites que sont les services de communication auprès de pratiquement toutes les structures politiques: la communication ne se conçoit qu'à double sens et ces services ne font que transmettre les éléments de langage utiles à leur employeur: ce ne sont donc que des bureaux de propagande.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Démocratie locale, participative, forme diverses de consultations, toutes ces réponses sont bonnes: il faut seulement que les pouvoirs publics tiennent compte de ce qui en émane, même si ça ne va pas dans le même sens. Inutile de demander leur avis aux gens si on est décidé à "garder le cap".

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Donner les moyens constitutionnels à chaque collectivité, et à son niveau de compétences, pour organiser les consultations les plus vastes, à l'initiative de l'exécutif, du Parlement ou des seuls citoyens (sur demande d'un nombre de pétitionnaires au prorata de la population concernée - à définir)

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

J'ai la chance d'habiter dans une ville moyenne.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

mon souhait est que chacun ait accès à Internet et que chacun puisse bénéficier d'une aide humaine pour le démarches s'il ne sait pas faire.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Aucun

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

La santé et l'éducation.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Je n'en n'ai jamais fait usage car je déclare tous mes revenus, je ne recours pas à l’optimisation fiscale. Combien de fois est-on autorisé à recourir à ce droit à l'erreur? et jusqu'à quel montant?

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Cette question s'adresse visiblement aux PME et TPE.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En améliorant leur formation et leur rémunération et en développant l'encadrement intermédiaire, qui tend à s'étioler au fil du temps.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Fonctionnement et formation sont 2 questions distinctes. - S'interdire le recours abusif aux contractuels. conserver le statut des fonctionnaires, qui nous protège du système néfaste des dépouilles. Chaque changement de majorité génère de coûteux points de chute pour les contractuels "orphelins". Même si cela se voit moins, c'est plus coûteux que le recasage des statutaires. - Mettre l'accent sur la formation continue, évaluer constamment l'apport des formations, contrôler et mettre en concurrence systématiquement les organismes formateurs.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Plus de démocratie à tous les niveaux, tout le temps et pas seulement aux élections. donc RIC.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'organisation de l'Etat repose sur le principe de la REPUBLIQUE, non celui de la monarchie: il faut rétablir la prééminence du Parlement sur l'exécutif, diminuer les pouvoirs du Président. La IVe république, tant décriée a reconstruit la France après le désastre de la guerre, la Vème nous a menés là où nous sommes. Est-ce si glorieux? La constitution de 1959 est obsolète, il faut convoquer une Constituante pour établir la VIème.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Quatre questions distinctes, vraiment? Le problème de l'environnement est un et indivisible.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

puisqu'il ne semble pas que les gouvernements de la planète ne soient prêts à faire ce qui est nécessaire pour stopper le dérèglement climatique, il faut dès aujourd'hui prévoir et créer les infrastructures pour en rendre les effets moins catastrophiques, et cela à un prix supportable pour les moins nantis. Il faut préserver les patrimoines génétiques de la faune et de la flore, au lieu de les appauvrir en les conformant aux besoins des multinationales.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Je vis dans une angoisse permanente: comment vivront mes petits enfants, quel sera leur monde? Et mon impuissance accroit l'anxiété.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Oui mais à mon niveau de fourmi. Qu'on arrête de culpabiliser les citoyens lambda, quand ils voient bien que les gouvernements ne font que parler, et accroitre l'agression anthropique contre la planète.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Je fais dejà tout cela. Je pourrai ne plus me chauffer, ne me déplacer que dans un périmètre piétonnier, ne prendre qu'une douche par semaine...

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Mes comportements sont plus responsables que ceux de nos gouvernants.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Que l'isolation de mon logement et l'installation de panneaux photovoltaïques soient prises en charge à 100%.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Commencer par ne pas signer de traités commerciaux qui lui lient les mains dans ce domaine, puis sortir de ceux qui existent déjà. Taxer les importations des produits de pays qui ne respectent pas nos normes. Taxer les produits frais vendus hors saison et acheminés en avion.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La transition écologique n'est pas une affaire individuelle, qui ne concernerait que les seuls particuliers. régler MON problème n'est pas une solution collective. Messieurs les gouvernants, tirez les premiers.