Date de publication : 2019-01-26
Code postal : 34170

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Arrêter/suspendre la fabrication/production/consommation de tout produit qui a une incidence négative sur la qualité de l'air et le réchauffement climatique, qui nous menacent pleinement.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Pollutions atmosphériques plus fréquentes, invasion de moustiques-tigres (encore "sains" pour le moment !), sécheresse récurrentes...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

je limite mes déplacements motorisés et utilise un vélo pour moins de 10 kms, je trie sélectivement, je coupe/réduit toutes sources de consommation d’énergie inutile (chez moi évidemment, mais aussi sur mon lieu de travail (éclairages en plein jour, chauffage à 23-24°C, portes/fenêtres ouvertes avec chauffage ou climatisation en fonction… Et souvent au grand dam d’une grande majorité de mes collègues, apparemment beaucoup moins concernés sur leur lieu de travail que chez eux !).

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Développement massif de pistes cyclables continues et sécurisées, arborées et ombragées (65% de déplacements quotidien à Copenhague se font en vélo !), de parkings deux-roues sécurisés et surveillées dans les gares ferroviaires et routières, sur des parkings autour des villes (système « Park and Cycle » : permettant le stationnement aux habitants des périphéries urbaines. Mise en place de transports collectifs en sites propres, avec des lignes omnibus, soit, mais aussi plus directes vers les centres d’activité et centre-villes, afin que des temps de trajets soient aussi rapides qu’en voiture pour être pleinement incitatifs.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Offrir/proposer le maximum d’alternatives selon les configurations locales aux déplacements automobiles (déplacements doux, collectifs, plateforme internet unique de co-voiturages quotidiens) et appliquer des restrictions de circulation ou une taxation pour les véhicules avec une seule personnes à bord.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Oui. Mais investissement lourd (chauffage solaire en remplacement d’une chaudière à condensation certes récente)

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Oui, j e suis convaincu de mon bien-être à faire du vélo : 25 minutes de trajet (certes parfois au péril de ma vie, même en étant hyper attentif et prudent!) contre 15 min en moto, 20 min en voiture, et 50 min en transport collectif ! Tout bénéfice.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités locales pour les aménagements du territoire, avec le soutien financier de l’Etat (taxe carbone à instaurer et à distribuer avec un affichage citoyen (« Cet équipement de transport alternatif est financé par la taxe carbone nationale »).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Montrer l'exemple absolu et surtout faire savoir que si les autres ne suivent pas… ce sera vain ! Et être particulièrement sévère et intolérant avec les industriels qui souhaiteraient produire à moindre coût leurs marchandises dans des pays aux normes environnementales bien plus laxistes !

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Une augmentation progressive (sur 2-3 ans) du prix de l’essence de 0,20 euro par litre (taxe carbone) représenterait à terme pour une voiture « moyenne » (20000 kms/an) une augmentation annuelle de budget carburant de 1250 litres x 0,20, soit 250,00 euros. Moins de 21 euro par mois par véhicule… La distribution en France de 50 milliards de litres d’essence par an (source https://fr.statista.com/statistiques/487186/consommation-routiere-carburant-france) rapporterait ainsi à terme quelques 10 milliards d’euros de taxe carbone. Si cette taxe carbone était exclusivement destinée à la transition écologique et solidaire des transports, elle permettrait de grands changements et des aménagements adaptés au bénéfice de tous ! En parallèle, cette somme permettrait sans souci de « soulager » de 300 euros par an (soit légèrement plus que le seul surcoût moyen lié aux différentes augmentations de la taxe carbone sur le carburant) jusqu’à 3 million de foyers modestes, (coût de la mesure : « seulement » 900 millions d’euros). Une opération ainsi totalement blanche pour les moins bien lotis d’entre nous. Resteraient toujours 9,1 milliards d’euros par an pour engager un véritable plan Marschal écologique pour financer transports collectifs (tramway, bus en site propre), pistes cyclables, lignes ferroviaires subventionnées/remises en service, aires de co-voiturage en périphéries des grandes agglomérations et dans les campagnes… etc…