Date de publication : 2019-02-09
Code postal : 94240

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

L'enseigner dès l'école.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Imposer tous les citoyens français, qu'ils résident en France ou à l'étranger. Réformer les taxes locales, qui sont les plus inégalitaires.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La taxe d'habitation, et la taxe foncière. Ce sont les impôts les plus inégalitaires.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Remettre à plat les niches fiscales, les aides sociales et les aides à l'emploi. Les reformater, le disque dur est plein.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Limiter l'accès à l'APL à ceux qui en ont vraiment besoin.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Le logement, la formation, l'éducation. Les personnes en détresses sont celles qui n'ont à la fois ni qualification, ni logement, et qui ont été exclues du système scolaire.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'écologie, la transition énergétique.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les classes moyennes sont trop sollicités par l'impôt, il existe un réel ressenti de déséquilibre. En outre, il serait judicieux d'utiliser le levier de la TVA pour à la fois augmenter les ressources de l'état efficacement, en utilisant ce levier pour augmentant le pouvoir d'achat en intégrant certains biens de consommation dans la catégorie de la TVA réduite.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Personne

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les citoyens s'investissent en politique en s'engageant dans les partis

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Une bonne chose pour les députés, qui sont des représentants nationaux. Une mauvaise chose pour les sénateurs, qui représentent leurs territoires.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Un scrutin proportionnel par département, comme en 1986.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Reconstruire le lien entre le peuple et ses représentants. Les partis doivent ouvrir leurs portes aux citoyens, démystifier l'élu et permettre un renouvellement.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Clarifier le rôle du Sénat, censé représenter les territoires. Les sénateurs sont désignés par les élus locaux, c'est donc par eux que doit passer le lien avec les citoyens. Un rôle qui n'est pas assumé, et qui réclame de donner plus de pouvoir au Sénat, tout en réformant son fonctionnement et en permettant une meilleure représentation des tendances politiques en sons sein.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Convaincre les citoyens de s'engager dans les partis politiques, renouveler le corps des élus pour rendre leur représentation plus valorisante afin d'attirer les talents.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

L'AN doit représenter la nation, pas les territoires ni les lobbies. Le Sénat doit être réformé en gardant sa prérogative de représentation des territoires. Les CESE doit être intégré aux institutions représentatives transversalement.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Clarifier les rôles de l'AN et du Sénat, rééquilibrer leurs pouvoirs entre eux, et vis-à-vis du gouvernement. Des députés élus au scrutin de liste par département. Des sénateurs plus nombreux pour mieux représenter les tendances politiques et les territoires moins peuplés. Déconnecter le député du territoire qui l'a élu - c'est un représentant national, pas local - en obligeant le changement de circonscription ou de département pour sa réélection. Ancrer le sénateur dans son territoire en élisant des binômes pour se partager la présence sur le territoire et au Sénat.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Simplement appliquer la loi. Que les élus ne s'interdisent de participer à des événements religieux. Changer l'enseignement scolaire public pour qu'il devienne un sanctuaire pour les élèves, plutôt qu'un lieu où ils sont infantilisés, et où seuls ceux qui sont adaptés au système en profitent, tandis que ceux qui sont en bas de l'échelle sont stigmatisés. Que l'école devienne le domaine des élèves, plutôt que des enseignants, comme c'est le cas actuellement. Supprimer les grilles, permettre aux élèves de bénéficier de la présomption d'innocence et d'avoir les moyens de se défendre, comme tout citoyen (même remarque pour les détenus en prison). La laïcité est un état d'esprit, une identité que l'école doit représenter dignement.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Cela doit commencer par les élus qui doivent sortir de la boîte, s'extraire du carcan dans lequel ils s'enferment au milieu de conseillers déconnectés de la réalité.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Donner une prime au citoyen qui s'engage en politique, et introduire la notion de nombre d'adhérents pour le financement des partis. Moins de 1% du corps électoral est adhérent d'un parti politique. Le nombre d'adhérent est inférieur au nombre d'élus. C'est anormal, et manifestement à l'origine de la pauvreté du débat d'idées, de l'offre politique et du renouvellement des élus.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Promouvoir la responsabilité de chacun, la fraternité, la liberté. Nous vivons dans un état policier. Exemple : plutôt que d'inciter le citoyen à fuir en laissant faire la police en cas d'attentat, expliquer comment réagir, protéger les autres, se protéger soi-même, devenir un acteur de la lutte contre le terrorisme, plutôt que comme un pion docile et soumis à l'ordre policier. Cela vaut pour d'autres situations, que ce soit la route, le travail, l'école.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Mais avons-nous vraiment besoin de développer nos comportements civiques ? C'est un jugement de valeur qui est contredit par les faits. Cependant, il faut libérer le citoyen de l'opium que constituent les écrans de toutes sortes, dont sont victimes surtout les jeunes, mais pas seulement. C'est compliqué, pas de réponse.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

C'est à l'administration et aux pouvoir publics de se tourner vers les citoyens, pas l'inverse.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Simplement permettre à chacun d'accéder à un niveau de qualification qui confère une forme d'accomplissement. La plupart des sans-emplois sont sans formation. C'est le système scolaire qui en est à l'origine, en excluant, infantilisant, en érigeant des murs. Voir plus ma réponse plus haut : faire de l'école un domaine pour les élèves. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, loin s'en faut.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

C'est aux citoyens d'y répondre. Laissez-nous faire, pourquoi tout confier à la police ? Rendre le citoyen plus responsable, l'inciter à intervenir, bien sûr de manière respectueuse, non violente, voire conviviale. Mais s'il faut en arriver aux pouvoirs publics : rétablir la police de proximité, la désarmer, lui donner un rôle de transmission des règles et des droits.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Simplement inciter les citoyens à se manifester lorsqu'ils en constatent une auprès de celui qui la commet, en lui donnant les clefs pour le faire respectueusement et sans contrainte.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La discrimination contre les femmes et criante. C'est contre ce fléau qu'il faut lutter, les autres discriminations s'éteindront d'elles-mêmes quand les femmes seront respectées.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Encore une fois : l'enseignement. En outre, cela doit passer par de l'incitation, pas par la loi ni des pénalités. Et puis bien clarifier, jusque dans la constitution : une seule race humaine, et une seule ethnie française !

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Ouvrir les frontières. Ce qui retient les personnes immigrées, c'est la difficulté à revenir en France. L'immigration n'existe que parce que nous avons définis des frontières de façon arbitraire. Et le meilleur moyen de limiter l'immigration est de faciliter la naturalisation, l'accès à la nationalité française. Un étranger qui est naturalisé n'est plus immigré. C'est très simple, en fait. Les seuls critères qui devrait permettre d'y accéder sont : - en faire la demande (pour tous, y compris les enfants de français nés en France), - parler français, - s'engager à respecter les valeurs républicaines, - payer un impôt minimal obligatoire, y compris pour les expatriés qui devraient être obligés de s'en acquitter au moment où ils rentrent sur le territoire.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Certainement pas.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Le meilleur moyen de limiter l'immigration est de faciliter la naturalisation, l'accès à la nationalité française. Un étranger qui est naturalisé n'est plus immigré. C'est très simple, en fait. Les seuls critères qui devrait permettre d'y accéder sont : - en faire la demande (pour tous, y compris les enfants de français nés en France), - parler français, - s'engager à respecter les valeurs républicaines, - payer un impôt minimal obligatoire, y compris pour les expatriés qui devraient être obligés de s'en acquitter au moment où ils rentrent sur le territoire.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Clarifier ce que représente d'être français. Un peuple qui a en 1789 réalisé son humanité, écrit la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen. Nous sommes loin d'être tous descendants de ceux qui ce sont soulevés à ce moment-là, ainsi qu'en 1830, 1848, 1870. Mais nous sommes tous gardiens du Temple.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Nope.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tout est lié, inutile de hiérarchiser.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Se tourner vers le secteur maritime en en tirant des ressources tout en valorisant ce domaine et en le respectant.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Simplement en réfléchissant à chaque action ce qui permet de diviser mon empreinte par deux. Plus concrètement : recyclage, chauffage alternatif et mixte, veiller à éteindre les lumières dans les pièces inoccupées, utiliser des équipements électro-ménagers économes, conserver les équipements le plus longtemps possible en les entretenant, être végétarien.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Que l'Etat soit lui-même acteur en investissant dans les énergies marines, en revenant sur l'annulation de la taxe écologique (des véhicules de transport routier), en favorisant le transport ferroviaire des marchandises et des personnes. Bref, si j'ai la démonstration que l'Etat investit dans ce sens, je le soutiendrait par ma propre participation personnelle.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Pas clair comme question. Pas de réponse.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Que l'Etat fasse sa part dans la transition énergétique. Alors je ferai la mienne.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Rien

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

L'auto partage

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Des acteurs privés.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Simplement faire quelque chose, donner l'exemple.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le domaine maritime de la France est gigantesque. Un fort potentiel existe pour développer des solutions alternatives et la transition écologique et énergétique, pour la Métropole, les DOM, les COM. Il faut investir ce domaine, en en respectant l'écosystème, le préservant, le sanctuarisant. C'est notre responsabilité.