Il est illusoire de séparer ces différents problèmes, mais à la base, il y a (1) le recours excessif aux énergies fossiles qui dérèglent le climat, polluent l'atmosphère et font monter le niveau de la mer (donc érodent le littoral), et (2) parce que ce changement climatique est 10 à 100 fois plus rapide que les causes naturelles connues, il détruit la biodiversité, ce qu'aggrave le recours excessif aux intrants chimiques.
(1) Investir massivement sur l'isolation des bâtiments, les transports en commun et les énergies renouvelables, (2) taxer, à l'entrée de l'Europe (taxe carbone), les biens fabriqués au détriment de l'environnement et des règles sociales, (3) taxer fortement les biens de luxe, gros consommateurs d'énergie (grosses cylindrées, yachts, jets privés ...), et (4) favoriser les circuits courts.
Oui
De multiples façons, entre autres : prolifération de moustiques, fonte catastrophique des glaciers (je suis ancien guide de haute montagne), canicules d'été, sans parler des conséquences catastrophiques sur les pays d'Afrique où je travaille en coopération.
Oui
Aujourd'hui, j'ai (1) acheté ma maison près de mon lieu de travail, (2) fait isoler ma maison (extérieur et intérieur), (3) fait installer des panneaux photovoltaïques, et (4) fait installer un chauffe-eau solaire. Ce que je pourrais faire : (1) prendre plus souvent mon vélo, et (2) utiliser plus le train et les services publics, si tant de gares et autres services n'avaient pas été supprimés.
Savoir que l'état partage mes préoccupations et se bat pour les faire partager à l'Europe et au monde (cf. COP 21). Sinon, la bataille semble perdue d'avance.
(1) Garder les services publics (transports) de proximité, (2) donner une prime ou une aide, même modeste, à ceux qui utilisent vélo ou transports en commun pour aller au travail, ce qui les motiverait au quotidien.
Oui
Plus écologique que le gaz (je consomme 70 kWh/m2/an, électricité et gaz), seraient la pompe à chaleur ou la géothermie de surface, chers ou difficiles à installer.
Oui
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Le vélo
A quoi servent les hommes politiques s'ils nous demandent les moyens d'arriver aux objectifs pour lesquels ils ont été élus ?
Encore faudrait-il que la France ait des choix clairs en matière écologique ! Pour le moment, et les questionnaires du grand débat le montrent, elle est surtout préoccupée d'économie (et d'économies) sensu lato.
Messieurs les décideurs, Imaginez que vous vous êtes endettés pour acheter votre maison. Votre enfant tombe gravement malade, et seule une opération très coûteuse peut la sauver. Vous endettez-vous encore plus, ou la laissez-vous mourir. Si vous optez pour la première solution, ce que je souhaite à vous et à la France, vous savez ce qui est prioritaire de la dette ou de l’urgence climatique. Imaginez qu’à l’issue d’un naufrage, vous êtes nombreux sur un radeau, avec quelques ressources et l’espoir de pêcher un peu. Vous organisez-vous avec les autres pour survivre au mieux, ou jetez-vous à l’eau les plus faibles pour préserver vos chances ? Si vous optez pour la première solution, ce que je vous souhaite, vous savez ce qui est prioritaire de la compétition ou de la gestion du bien commun. Imaginez que vous êtes « premier de cordée », et que votre cordée comporte des "marcheurs" ou grimpeurs médiocres. Répartissez-vous les charges entre les plus forts, ou coupez-vous la corde ? Si vous optez pour la première solution, ce que je vous souhaite, vous savez quoi faire avec la fiscalité. Imaginez qu’une catastrophe a détruit votre maison et votre famille. Tentez-vous de vous reconstruire ailleurs, ou restez-vous sur place à regarder ruines et tombes ? Si vous optez pour la première solution, ce que je vous souhaite, vous pourrez comprendre comment on a pu élire quelqu’un sans adhérer à son programme.
Votre message a bien été envoyé.