Date de publication : 2019-02-03
Code postal : 67310

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Partant du principe que chaque citoyen est redevable au moins d'un peu d'impôt, même symbolique, chacun aurait son espace particulier sur le site impots.gouv.fr. Chaque contribuable devrait alors avoir accès à une ou plusieurs rubriques où il pourrait suivre l'affectation de l'argent collecté par l'Etat ou les collectivités territoriales. C'est à mettre en place. Naturellement les médias doivent aussi faire leur métier et informer avec un maximum de pédagogie.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Tout le monde doit se sentir concerné par le bon fonctionnement de l'Etat. Chacun doit donc payer de l'impôt, au moins un peu si le revenu est modeste quitte à ce que ce revenu soit revu à la hausse dans la mesure où la durée de travail soit elle aussi relevée. Le principe de l'impôt progressif est bon. Les très hauts revenus doivent être spécialement mis à contribution car ceux qui les perçoivent sont normalement habitués à porter de hautes responsabilités et être davantage sensibles à la prospérité du pays. C'est sur leur revenu qu'ils doivent être fortement imposés et non sur leur patrimoine qu'ils acquièrent avec ce qui reste et qui n'est pas à confisquer. Une meilleure harmonisation de la fiscalité avec les autres pays doit être réalisée pour aller vers la fin des jeux d'optimisation néfastes à notre pays.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les charges sur le travail mettent à mal notre compétitivité, donc à diminuer.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|* Repris en fin de questionnaire, manque de place ici. Pour distribuer, il faut des fonds et la France est notoirement en manque. Notre dette est astronomique. Pour avoir de l'argent, il faut travailler. En 1981 fut introduite la 5ème semaine de congés payés et semaine de 39 h dans la perspective de continuer à nous rendre la vie plus heureuse. Deux ans après, changement de cap, voyant que continuer ainsi pouvait être préjudiciable. Les dévaluations compensaient pertes. On continuait ainsi jusqu'au début des années 2000. Les problèmes ont été largement aggravés en 2002 avec les 35 heures: 4 heures de moins par semaine pour 47 semaines travaillées correspondent à un manque de 1,16 mois de travail par an, soit l'équivalent de 5 semaines de congé en plus. Comment a-t-on pu imaginer que notre pays puisse supporter un tel choc? En réalité, il ne l'a pas supporté et nous ne pouvons plus dévaluer car nous sommes dans la Zone Euro. De temps en temps nous vendons nos biens comme les autoroutes nous privant de revenus réguliers. Nous devons prendre des dispositions pour produire davantage et produire de la richesse. Le partage du travail? Une illusion. En Suisse, la durée de travail est supérieure, le taux de chômage est proche de 2,5 %.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Le principe des aides sociales n'est pas à remettre en question. En revanche, leur attribution doit rester sous contrôle pour éviter les abus. Le chômage coûte cher au pays, alors que beaucoup d'emplois restent sans preneurs par manque de formation. Ce problème est enfin à prendre au sérieux en faisant travailler ensemble les instances éducatives et les entreprises.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les personnes qui ont travaillé toute une vie soit professionnellement soit familialement ne doivent pas finir dans la pauvreté. Les personnes seules qui élèvent des enfants doivent être l'objet d'une attention particulière. D'une manière générale, les personnes démunies par suite de circonstances qui ne leur sont pas imputables sont à secourir en priorité.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Le contrôle de l'affectation des allocations est à renforcer. Pour venir au secours des plus nécessiteux, d'accord pour plus de contribution. Par ailleurs, beaucoup de personnes bénéficient d'aides de la part d'organismes humanitaires avec soutien de l'Etat par la possibilité de déduction des dons du revenu imposable. Cette générosité assistée a certainement des effets positifs, mais les donateurs seraient peut-être encore plus généreux si ces organismes étaient soumis à une transparence intégrale et révélée publiquement.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La réorganisation du travail est à repenser. Il faut travailler utile et suffisamment pour que ce pays recommence à s'enrichir. Les jeunes doivent bénéficier d'une formation qui leur offre des débouchés. La réussite dans un métier pratique est plus valorisante qu'un parcours universitaire sans issue. L'université doit former en priorité à des professions dont la société a besoin comme par exemple des médecins et moins à des carrières imaginées par des gens peu familières du terrain. Alors le contribuable sera motivé à payer des impôts. Je reprends ma réponse sous la rubrique "Afin de financer les dépenses sociales" *Pour distribuer, il faut des fonds et la France est notoirement en manque. Notre dette est astronomique. Pour avoir de l'argent, il faut travailler. En 1981 fut introduite la 5ème semaine de congés payés et semaine de 39 h dans la perspective de continuer à nous rendre la vie plus heureuse. Deux ans après, changement de cap, voyant que continuer ainsi pouvait être préjudiciable. Les dévaluations compensaient pertes. On continuait ainsi jusqu'au début des années 2000. Les problèmes ont été largement aggravés en 2002 avec les 35 heures: 4 heures de moins par semaine pour 47 semaines travaillées correspondent à un manque de 1,16 mois de travail par an, soit l'équivalent de 5 semaines de congé en plus. Comment a-t-on pu imaginer que notre pays puisse supporter un tel choc? En réalité, il ne l'a pas supporté et nous ne pouvons plus dévaluer car nous sommes dans la Zone Euro. De temps en temps nous vendons nos biens comme les autoroutes nous privant de revenus réguliers. Nous devons prendre des dispositions pour produire davantage et produire de la richesse. Le partage du travail? Une illusion. En Suisse, la durée de travail est supérieure, le taux de chômage est proche de 2,5 %.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Tous les élus compétents.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les syndicats aux idées progressistes prêts à discuter et négocier avec les directions sans inciter systématiquement à l'affrontement et aux grèves qui pénalisent les concitoyens. Les associations aussi peuvent être très utiles, mais elles doivent le démontrer.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Cela pourrait être le rôle des maires, mais tous ne sont pas formés à cet exercice. Il faut de la pédagogie. Une personne qualifiée par arrondissement pourrait présider 2 réunions annuelles. La presse non orientée et la télévision devraient être des relais utiles.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Si l'élu est efficace, il peut mieux agir localement.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Une proportionnelle raisonnable.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Commissions diverses dont certaines ne sont même pas connues.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Beaucoup de pédagogie et meilleur comportement des chefs ou membres des partis qui ont pour priorité de dézinguer les propositions des autres formations sans faire des propositions plus valables.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le jour où les candidats seront reconnus pour leur sincérité, les électeurs seront moins tentés d'y avoir recours. Après et une fois le principe adopté, il faut compter le bulletin blanc comme un vote exprimé.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Question déjà posée. Des réunions locales présidées par des intervenants neutres et avec des aptitudes pédagogiques seraient bienvenues. Le présent débat est aussi un bon exemple à suivre.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Ce oui est toutefois très réservé car l'expérience montre qu'en général les électeurs ne répondent pas à la question posée et votent pour ou contre la personne ou à la formation politique qui la pose. Après, il faut dresser des garde-fous pour éviter des référendums mettent en danger la stabilité du pays.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Question déjà posée sous une autre rubrique. Ma réponse était: partant du principe que chaque citoyen est redevable au moins d'un peu d'impôt, même symbolique, chacun aurait son espace particulier sur le site impots.gouv.fr. Chaque contribuable devrait alors avoir accès à une ou plusieurs rubriques où il pourrait suivre l'affectation de l'argent collecté par l'Etat ou les collectivités territoriales. C'est à mettre en place. Naturellement les médias doivent aussi faire leur métier et informer avec un maximum de pédagogie.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Une réflexion circonstanciée sur les territoires qu'ils représentent et qu'ils doivent connaître à fond.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Fusionner et réduire le nombre. Aux Etats-Unis il y a 100 sénateurs pour un territoire bien plus grand que la France.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

C'est pour une bonne part culturel. L'information est très importante, elle permet de mieux comprendre son concitoyen, à le respecter et à accepter son orientation spirituelle.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

L'Education Nationale doit enseigner ces valeurs.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

De la pédagogie, l'exclusion de la haine.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La tolérance, l'acceptation que le voisin pense autrement, se souvenir que nous sommes tous dans le même bateau et que l'effort doit être solidaire.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Une bonne pédagogie scolaire relayée par des parents qui cessent de croire systématiquement que leur enfant est un génie.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Les fonctionnaires doivent se souvenir que les administrés qui viennent les consulter font partie de ceux qui les paient, sourire compris. A l'inverse, les usagers leur doivent le respect et ne pas croire que tout leur est dû. Exemple entre beaucoup d'autres: les écoles ne sont pas des garderies.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les insultes, les vols, les dégradations de biens publics et privés, les mégots et autres déchets dans l'espace public.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Appliquer la loi et pénaliser certains leaders politiques de mauvaise foi qui soutiennent ces comportements.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Donner l'exemple.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La jalousie. C'est maladif en France.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Encore et toujours la pédagogie.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Les citoyens en bonne condition physique bénéficiant de ces allocations devraient aider par leur travail au développement d'une association d'intérêt général ou une collectivité publique.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Personne n'a trouvé de solution idéale. C'est un problème humain. Il devrait être traité sur le plan européen. Mais les pays de l'Europe ne sont actuellement pas aptes à s'accorder. La France doit continuer à accueillir avec prudence, renvoyer les éléments indésirables et examiner avec bienveillance les candidats prêts à s'intégrer sincèrement.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, sinon nous pourrons pas accueillir ces personnes dans de bonnes conditions.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

L'aide aux pays dont sont issus les migrants est un principe de base. Cela encouragerait ces personnes à rester dans leur pays à condition que les ressortissants de base en bénéficient. Mais les régimes de beaucoup de pays sont corrompus. Alors cela devient politique.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

La volonté des migrants de s'intégrer doit apparaître clairement. Ils doivent apprendre notre langue et travailler. A nous de leur en donner la possibilité.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Même si on doit toujours mieux faire, il est bon de rappeler que nous vivons dans un pays démocratique, il suffit de faire quelques comparaisons avec ce qui se passe ailleurs. Ce débat est un bon signe. Bon courage aux chargés de synthèse!

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Dans des périodes de troubles politiques, nous sommes bien contents que l'Administration fasse de son mieux pour encadrer le pays. Naturellement les administrations sont des institutions humaines donc imparfaites et doivent de temps en temps être réformées. Le problème en France, ce sont les lourdeurs. A chaque annonce de simplification, c'est généralement le contraire qui se produit. Difficile alors de supprimer des postes!

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Celles qui sont de nature à être traitées dans les territoires concernés sans l'éternelle surveillance centrale.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Proximité ou bonne accessibilité. Trouver plus facilement un interlocuteur au téléphone.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les hôpitaux, selon mon expérience. On parle trop des urgences. Si elles ne suivent pas, c'est souvent à cause du comportement des usagers qui s'y rendent inopportunément.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Tous les services publics doivent évoluer vers plus de simplification. L'expérience montre qu'en France, chaque fois qu'une simplification est annoncée, il y a lieu de se méfier. L'Administration est trop tatillonne, cela peut être exaspérant. Exemple: les cartes d'identité où maintenant chaque cas est soumis à examen. Il y a quelques années, je l'obtenais en 10 jours. Je sais maintenant que pour la prochaine, il faudra 2 mois car après 10 ans l'Administration estime qu'en France sa validité est automatiquement prorogée de 5 ans. Sauf que dans plusieurs pays, ce n'est pas le cas, alors il faut justifier, expliquer, démontrer et c'est soumis à un contrôle. Ce serait si simple de faire comme avant! Pour des économies de bout de chandelle, on complique et on crée un frein à la liberté d'aller et de venir. Pourquoi dois-je me justifier si je vais dans un autre pays? C'est un exemple parmi d'autres.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Je reprends l'exemple de la carte d'identité. Si elle est valable 10 ans, alors c'est 10 ans, point. Mais on pourrait citer d'autres cas: enseignants obligés à faire de l'administratif au détriment de leur vraie profession, idem pour la Police où les fonctionnaires font des rapports au détriment des actions sur le terrain, pareil pour le secteur le médical, etc… Autre exemple: les baux. Il y a encore un bail tenait sur pages. Il en faut six fois plus maintenant.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Il faut périodiquement les recycler par une formation efficace inspirée des meilleures expériences observées en France et dans tous d'autres pays. Nous ne sommes pas les meilleurs en tout, alors il faut voir comment font les meilleurs. Une fois que les personnels sont bien formés et expérimentés, il faut leur faire confiance. Si nos méthodes échouent, il faut voir pourquoi ailleurs d'autres procédés réussissent.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il ne faut pas soumettre les fonctionnaires à de chicanes les obligeant à compliquer la vie des citoyens. On cherche à supprimer des postes en alourdissant inutilement leur tâche. C'est insensé.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Arrêter les doublons qui non seulement coûtent cher mais en plus agissent psychologiquement mal sur des services ayant traité des affaires et s'en voient dépossédés par d'autres instance qui croient détenir une vérité supérieure. Les millefeuilles sont une calamité.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

La question n'est pas claire car on ne sait pas vraiment à qui elle s'adresse. A un employé en poste? A un chômeur? Personnellement, je suis retraité depuis longtemps. J'avais bénéficié de formations intéressantes, elles étaient toujours professionnellement utiles.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

C'était il y a longtemps. J'ai le témoignage de mes proches, enseignants. Témoignage unanime: classes trop chargées compte tenu surtout de l'indiscipline grandissante des élèves qui sont des génies aux yeux de leurs parents.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Il y a 60 ans, les demandeurs d'emploi avaient un choix plus large d'employeurs! Les formalités étaient infiniment plus faciles. Entre-temps beaucoup de simplifications sont intervenues...

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Cela s'est bien passé.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Ce qui est nouveau, c'est que maintenant il faut négocier les dépassements de tarifs. Toutes proportions gardées, les anesthésistes sont plus gourmands que les chirurgiens. Pour la branche dentaire, le système est complètement dépassé. Les nouvelles technologies évoluent et il n'en est pas tenu compte. Les dentistes appliquent des tarifs prescrits par la Sécu et qui sont ridicules; résultat: pour un implant c'est le coup de massue et bien sûr c'est classé hors nomenclature. Là aussi, un bon recyclage serait utile.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n'ai pas encore été dans cette situation.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n'ai personnellement pas été concerné, mais pour les cas que je connais, c'était chaque fois le parcours du combattant. Encore la simplification!

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il ne faut surtout pas créer das administrations inadaptées. Les nouvelles régions,par exemple, c'est du délire. Elles ont été créées sans concertation avec les citoyens et sans tenir compte des spécificités des régions. C'est une utilisation abusive de la démocratie. Les économies qui en résulteraient? Notre dette publique ne s'est pas ralentie! Idem pour les nouveaux cantons. Et la parité! ce qui compte, c'est la compétence.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Peu de possibilités à l'échelle individuelle. Les activités industrielles génèrent d'importantes perturbations, elles doivent être encadrées, c'est le rôle des autorités. Le trafic maritime à outrance et fonctionnant au fuel lourd doit être beaucoup plus optimisé: moins d'allers-retour pour transformer des matières premières, moins de croisières culturellement peu enrichissantes, taxation du fuel lourd. Diminution de la pollution par un trafic aérien basé sur du kérosène détaxé.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Inquiétude dès l'apparition d'un épisode de chaleur par rapport à des risques de tornades ou d'inondations de plus en plus fréquentes.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je ne gaspille pas. Je reste modéré par exemple dans l'achat de textiles, me souvenant qu'il faut 2500 litres d'eau pour faite un t-shirt, 8000 pour un jean. J'essaie d'être raisonnable dans la consommation de viande dont les protéines nécessitent cinq fois plus de ressources que les protéines végétales. Les végétaux vont au compost et non à la poubelle. Il est nécessaire d'être sensibilisé à tout cela par une bonne information éducative.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

J'ai remplacé ma chaudière gaz par une chaudière à condensation, il faut un temps d'amortissement avant de passer à une nouvelle action. Mes panneaux solaires ont plus de 10 ans, les nouveaux sont plus performants. On ne peut pas suivre chaque fois!

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

La bonne information est très importante. Chaque geste doit être soumis à la réflexion: est-ce bon pour l'environnement? Les médias ont une grande responsabilité pour cela.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Être sûr que ce mode soit plus écologique que celui utilisé. Je viens d'apprendre que certaines usines fabriquent des pellets avec du bois d'oeuvre qui passe par des gros broyeurs, je suis sceptique.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Passé un certain âge, il devient plus pénible de se rendre à un arrêt de bus, en plus les horaires ne sont pas toujours adaptés. J'y repenserai au printemps.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Pour le moment, habitant à la campagne, la voiture est la solution la plus pratique.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Il n'y en a aucune de vraiment valable. Alors je limite mes déplacements en les optimisant.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Prendre le meilleur de chaque pays d'Europe.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La sensibilité à la nature doit commencer dès l'enfance, à la maison et à l'école. Les adultes doivent donner l'exemple: pas de mégots dans les rues, pas de feux ouverts avec combustibles toxiques, pas de déchets dans la nature, pas d'utilisation de plastique à outrance, etc...