Date de publication : 2019-03-01
Code postal : 31770

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Pas d'avis

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Difficile de répondre à cette question de façon aussi large. La fiscalité est là pour financer un service. Je pense qu'elle ne peut pas être régit au niveau national, mais plutôt local. Chaque territoire à ses propres contraintes et besoin en matière de services. Aussi une fiscalité qui s'appliquerait à tous est parfois injuste, ou inefficace sur le plan économique. Ainsi le législateur passe son temps à changer et inventer de nouvelles règles trop complexes et souvent inefficaces.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les charges patronales. Je ne sais pas si on peut parler d'impôt, mais en tant que patron je me demande ce qu'elles financent. Aujourd'hui je suis responsable des 25 salariés dans le secteur du nettoyage. Je cherche à avoir une démarche responsable et sociale. Pour moi l'entreprise est un outil au service du collectif où chacun joue un rôle : le salarié, le patron et l'actionnaire. Je cherche à être le plus "généreux" possible envers mes salariés afin de fidéliser mes employés. Néanmoins je dois tenir compte de notre environnement : la concurrence, la conjoncture économique et la pression fiscale. Ce secteur emploi du personnel qualifié. Mais l'entreprise peine à valoriser son savoir faire en raison de la concurrence déloyale du travail au noir (1/2 du marché du service à domicile), du non respect du droit du travail (emploi d'extras dans le secteur hôtelier sur de très longues durées, rémunération à la tâche en dessous du SMIC des salariés chez les sous-traitants, délits de marchandage, etc.) entre autre chose. Tout ceci temps à tirer les prix de nos prestations vers le bas et nous oblige à nous aligner si on veut travailler. D'autre part, les salaires étant bas, nous sommes en concurrence directe avec les allocations et les aides à l'emploi. Souvent il est plus avantageux de rester chez soit, plutôt que de venir travailler. Toutes les aides s'adressent à ceux qui n'ont pas ou peu de travail. Je suis désarmé face à des salariés qui me dise qu'ils souhaitent réduire leur temps de travail car on leur réduit leurs allocations. Aujourd'hui, un salarié qui ne souhaite plus travailler, n'a pas d'autre solution que de se faire licencier pour percevoir ces droits. C'est qui engendre une situation conflictuelle avec l'entreprise et détériore les conditions de travail des autres salariés. La rupture du contrat doit être simplifiée dans les deux sens, pour le salarié, mais aussi pour l'entreprise. La fiscalité des entreprises crée des effets de seuil. Si vous voulez être compétitif, vous devez payer les gens au SMIC. Or, dans le tertiaire, à ce tarif, nous rencontrons d'énormes difficultés. Aujourd'hui, lorsque je recrute, c'est moi qui vends tous les bienfaits et la qualité des conditions de travail aux candidats. Sur le fond je trouve ça normal, mais en contre partie, le candidat n'a pas besoin d'être bon, il suffit juste qu'il accepte notre offre d'emploi tant il est difficile de recruter. On est déjà content qu'il soit venu au rendez-vous, alors quand ils acceptent on verse un larme... Il faut que les salariés sachent que lorsque que leur employeur verse une prime d'à peine 50€, les charges patronales augmentent de façon exponentielle. Lors d'un départ d'un salarié, le versement du solde de congés payés est considérés comme une prime, donc elle fait s'envoler les charges patronales. Lorsqu'on décide de payer le salarié 1 ou 2 euros de plus de l'heure,, les charges patronales doubles. C'est pourquoi, en tant que patron, je voudrais une baisse du taux de prélèvement des charges patronales jusqu'à hauteur 11 ou 12 euros net de l'heure. Ce taux doit être le même que celui au SMIC. Ainsi, n'entendra pas dire que ce sont les patrons qui s'en mettent plein les poches, mais cette mesure bénéficiera aux salariés, car elle permettra d'augmenter les salaires dans des proportions suffisantes pour rendre le travail attractif. Les employeurs qui jouent le jeu pourront attirer les salariés motivés, et les autres seront face à une pénurie de mains d'oeuvre, ce qui devrait améliorer sensiblement les conditions de travail des salariés du tertiaire. De plus, je suis persuadé que cette mesure participerait à relancer la consommation, inciterait les gens à travailler, améliorerait l'activité économique des entreprises et serait plus populaire que d'augmenter les allocations de 100€. Car pour une fois il s'agirait de la feuille de paye et d'apporter de la décence en valorisant le fruit du travail du salarié. Je ne suis pas macro-économiste, mais je pense que cette mesure s'autofinancerait pas l'augmentation des recettes fiscales liés à la consommation, la performance des entreprises, et à la baisse des aides fiscales par la diminution du nombre de bénéficiaires.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Améliorer la fiscalité du travail : salariés, entreprises, et actionnaires.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Pas d'avis

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

la santé, la prise en charge de la vieillesse

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

L'impôt doit être géré su le plan local en grande partie car il sert à financer des services dont l'usage est local. C'est donc au cas par cas qu'il faut répondre à cette question. Les besoin à Bordeaux ne sont pas les mêmes qu'à Dunkerque je suppose, la fiscalité doit s'adapter à la conjoncture locale.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Arrêtons de solutionner les problèmes par la fiscalité. Elle est considérée comme répressive car trop souvent complexe et incomprise. Il y a beaucoup de dépenses injustifiées et mal gérées. Laissons aux territoires le soin de faire usage de leur propre fiscalité. A quoi bon voter pour des élus locaux, s'ils n'ont aucun pouvoir sur les recettes locales ?

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Que l'on cherche des "solutions" rapides à des problèmes complexes

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

regarder les initiatives qui fonctionnent et mettre en place une structure nationale chargée de faire connaître ces solutions et accompagner ces initiatives pour leur développement.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je vais utiliser les transports en commun quant c'est possible, je vais favoriser la biodiversité dans mon jardin et favoriser les produits respectueux de l'environnement.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Surement pas en augmentant le prix des énergies, ça me révolte ! En proposant des solutions alternatives. Pourquoi n'y a t il pas assez de places de parking près des gares ? Pourquoi y a t il moins de train (transport commun) en périodes de vacances scolaires ? Pourquoi les TAD (transport à la demande) ne sont ils pas davantage développés ? Pourquoi ne pas développer le transport ferroviaire (petites lignes) ? Pourquoi ne pas favoriser l'urbanisation le long des voies ferrées (pas trop près...) ? Pourquoi concentrer les zones d'activités au lieu de les répartir sur tout le territoire et ainsi désengorger les zones urbaines, etc...

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Arrêter de taxer les gens pour dire que les pouvoirs publiques agissent en faveur de telle ou telle cause nationale. Développer les transports en commun, revoir la politique d'urbanisation en favorisant les lieux de vies et en évitant la concentration des entreprises sur le territoire (on est à l'heure du numérique où des entreprises, à l'autre bout du monde, arrivent à travailler ensembles. Pourquoi pas à moins de 50 kms...), arrêter de vouloir empiler les habitations et ainsi accroître la concentration des individus ce qui augmente les temps de transport et la pollution, etc.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Arrêter d'offrir des crédits d'impôts aux seules personnes non imposables. Nous sommes en couple avec 2 enfants, propriétaires, gagnant 4500€ / mois à deux, nous n'avons le droit à rien en dehors d'une allocation sociale de 120€ / mois, ... C'est maigre pour pour faire la moindre rénovation dont les prix flambes grâce (à cause) des crédits d'impôts.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Les développer. Il faut arrêter d'opposer voiture au reste des transports. La voiture est indispensable, elle contribue au développement du tourisme dans certaines zones rurales, elle est un outil de travail pour certains un lien sociale pour d'autres. C'est une énorme arnaque que de nous vendre une voiture électrique. Je voudrais bien connaître l'impact sur l'environnement de mon 4x4 qui a plus de 15 ans, et celui qui depuis 15 ans à changer 3 fois de voiture pour suivre la réglementation et s'adapter au normes environnementales. Il appartient aux seuls pouvoirs publiques de développer les solutions alternatives sans pour autant contraindre les gens à abandonner la voiture. La demande est là, aux pouvoirs publiques d'apporter des solutions alternatives.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le transport à la demande|Le train à hydrogène est LA SOLUTION d'avenir

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'état et les collectivités territoriales.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

pas d'avis

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les politiques abordent les problème environnementaux de façon réductrice. Surement du fait d'être au pouvoir pour une durée très courte qui ne leur laisse pas le temps de mettre en place des solutions visibles à court terme. Nous sommes systématiquement taxés pour nous contraindre à changer nos comportements : hausse du prix du tabac (absence de pédagogie quant à son usage), augmentation de la répression routière (peut d'effort des pouvoirs publics pour rendre les routes plus sures), augmentation du prix des énergies (peu ou pas d'alternative à la voiture), etc. Le développement du territoire est la réponse à donner aux français. Certaines zones ont besoin d'être désenclavées, d'autres au contraire d'être "dépeuplées". Développer l'aménagement du territoire le long des voies de chemin de fer rapprocherait certaines zones rurales des services, améliorerait les conditions de vies de gens, limiterait le temps de transport, réduirait la pollution atmosphérique, redistribuerait les richesses liés à l'activité économique et permettrait un développement plus équitables des zones plus rurales. Les promoteurs immobilier dictent leur lois dans l'aménagement du territoire, ils exercent des lobbys auprès des collectivités pour permettre d'empiler toujours plus d'habitations au m2. Le développement au contraire de petits collectifs rends la vie meilleure des gens, évite la concentration et donc les problèmes inhérents à la circulation. On devrait favoriser la végétalisation des toitures, cela permet à la fois de réduire la consommation énergétique, mais également cela absorbe les polluants atmosphériques. Plus il y aura de toiture végétalisées, meilleure sera la qualité de l'air (été comme hiver).