La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Il convient de renforcer la place de la biodiversité dans la transition écologique. Aujourd'hui, en matière d'environnement, l'accent est généralement mis sur la transition énergétique car génératrice d'une économie verte (et donc de revenu financier et d'emploi). Sur ce sujet, il convient cependant de mettre davantage l'accent sur les économies d'énergie et de ne pas trop subventionner les installations industrielles d'énergies renouvelables. Ces dernières se font en effet au détriment d'espaces au sol, le plus souvent agricoles ou naturels, ce qui réduit considérablement leur portée positive sur l'environnement. Ainsi un ensemble d'aérogénérateurs implantés dans une forêt aura probablement un bilan carbone négatif entre toute la production liée à son cycle de vie cumulée à la perte de carbone stockée dans les arbres et le sol, sans compter des impacts négatifs sur la biodiversité avec la fragmentation des milieux pour les routes d'accès et des impacts directs sur des groupes sensibles comme des chauves-souris et des oiseaux, ainsi que sur des groupes d'espèces nocturnes attirés par cette source de pollution lumineuse. La biodiversité, qui ne génère pas de façon visible autant de revenus financiers et d'emplois, est dès lors moins soutenue par les politiques publiques, et est souvent réduite à une image de contraintes au développement économique. Il convient de renforcer la pédagogie sur le caractère indispensable de la biodiversité dans le fonctionnement de la planète et sur les nombreux services écosystémiques auxquels elle contribue. Il peut même être envisagé dans une certaine mesure une rémunération des acteurs qui contribuent à cette biodiversité. Il faut plus généralement renforcer l'accompagnement financier pour la prise en compte de la biodiversité dans les crédits de l'Etat, ainsi qu'au niveau des collectivités, avec un engagement d'un pourcentage minimum du budget dédié à la biodiversité. Il est en effet regrettable que certaines collectivités publiques aient pu réduire considérablement les aides aux associations de protection de la nature et à des espaces naturels protégés pour des considérations bassement électoralistes et que le plan biodiversité 2020 se soit vu amputer de ses crédits.
Oui
Episodes plus nombreux d'événements climatiques extrêmes, et notamment des épisodes de chaleur estivale
Oui
Mon métier porte sur la protection de l'environnement. Au quotidien, ce sont des éco-gestes citoyens sur les économies d'eau et d'énergie, la réduction et le tri des déchets, et un jardinage sans produits phytosanitaires.
None
Les solutions bonus / malus ont une bonne portée pédagogique.
Oui
Baisse des coûts des technologies alternatives, type pompe à chaleur.
Non
None
Intermodalités- entre transport en commun et mode de transports doux (vélo, marche)
Ce genre de solutions est du niveau des collectivités territoriales, et pourquoi d'entreprises privées sur les secteurs les plus denses (et donc rentables).
Déjà montrer davantage l'exemple, la France payant régulièrement des amendes sur l'environnement pour ne pas respecter les directives européennes. Ensuite, être davantage force de proposition au sein de ladite union européenne, avec des directives contraignantes, et dans les instances internationales. Il faut également encourager la recherche (travaux en lien avec le GIEC et l'IPBES notamment).
None
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