Date de publication : 2019-03-02
Code postal : 22300

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

de façon régulière, deux fois par an, pour les dépenses (exécutées, en cours et à prévoir) pour les niveaux nationaux, régionaux et locaux publier des tableaux de dépenses par utilisation.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

D’abord, combattre activement et efficacement la fraude fiscale (manque à gagner pour l’état de 100 Milliards d’Euros, c’est équivalent au déficit du budget !!!) ; et promouvoir cette action au niveau Européen ; il faut en particulier que l’impôt soit payé par les grandes multinationales (les GAFAM par exemple (gain de 5 milliards) ou plus largement les sociétés issues de « l’Ubérisation » (Uber, AirB&B, etc...)) moyennant une action énergique de l’Europe ; faire une mise à plat et supprimer les niches fiscales injustifiées (sauf celles des services à la personne); recadrer la TVA en distinguant mieux les produits de première nécessité et de grande consommation (par exemple les produits d’hygiène sont à 20%, il faut les mettre à 5% comme l’alimentation), de consommation courante, et les produits de luxe, pour baisser la pression sur les plus pauvres. Globalement baisser en % total, significativement la TVA, et augmenter en % les impôts progressifs sur les revenus, sur les Bénéfices et sur l’habitation et l’Immobilier. Sur l’impôt sur le revenu, rééquilibrer en % la fiscalité au profit des particuliers et au détriment des grandes entreprises (l’impôt sur le revenu des particuliers est passé en 10 ans de un mois de salaire à deux mois de salaire).Laisser les impôts locaux entre les mains des collectivités locales (sans quoi il s’agit d’une re-centralisation) et les juger sur leurs performances (en finir avec les dépenses d’investissements inutiles, ronds-points, jardins et fleurissements exagérés, équipements de prestige par exemple). Diminuer la pression fiscale sur les PME. Mettre une TVA plus forte sur les produits d’importation.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il faut que globalement la pression fiscale baisse de façon significative, pour ramener la France dans les ratios des meilleurs pays, en matière de taux de prélèvements obligatoires (en comparant des choses comparables, comme l’assiette, et le niveau de service public, comprenant ou non les retraites par exemple, mais on est quand même le deuxième plus mauvais élève de l’OCDE après le Danemark !!!). Pour information, le niveau des prélèvements est actuellement à 45% du PIB (EM vise seulement 43,6%PIB, alors qu’il faudrait viser symboliquement 33% pour recréer de la dynamique économique). Baisser la Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE). Baisser où rendre stable les impôts locaux.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|les impôts et les charges sociales doivent globalement baisser, les dépenses publiques aussi et les services offerts s’améliorer, c’est possible de moderniser efficacement l’administration ; la modernisation par la numérisation et robotisation de l’économie peut permettre à la fois le plein emploi, la diminution du temps de travail et l’abaissement de l’âge de la retraite ; il suffit juste de s’en occuper !!!

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les conditions d’attribution des allocations chômage doivent être plus contrôlées ; elle ne doivent pas excéder un an et doivent être dégressives les 6 derniers mois ; en échange, un effort des pouvoirs publics doit être fait pour assurer les formations des reconversions nécessaires. Les APL (Aides Logement) doivent être maintenues à un niveau suffisant, particulièrement pour les étudiants. Une remise à plat du RSA doit être faite quant aux conditions d’attributions.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La couverture santé doit être assurée pour tous les soins de première nécessité (par exemple les soins dentaires, soins ophtalmo, soins auditifs, etc…).

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

l’aide aux personnes âgées, aux personnes handicapées, aux migrants, les investissements pour l’Environnement. Plus généralement, il faut réfléchir à un développement dynamique des Services à la Personne. La recherche et l’enseignement (et non l’éducation affaire des parents) national mérite que la nation y consacre un effort tout particulier ; en s’attachant à assurer la formation tout au long de la vie (de 1mois à 99ans). Une part peut être prise sur le budget de la défense compte tenu des progrès de la technologie ; mais ce ministère de l’enseignement national doit être plus performant (un meilleur service pour un coût plus bas) ; les enseignants doivent être rémunérés à la performance comme dans bon nombre d’entreprises. Par contre je ne suis pas prêt à payer par mes impôts des investissements énormes localement et pas strictement indispensables (exemples à Lannion : l’achèvement de la rocade, le n-ième pont sur le Léguer, et l’auditorium) qui ne sont pas indispensables de mon point de vue (et qui extrapolés au niveau national représentent 35 milliards d’Euros !!).

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le dispositif de progressivité de l’impôt sur les revenus (particuliers et entreprises) doit être revu en profondeur pour plus de justice ; il faut que symboliquement tout citoyen de la république paye des impôts, que dans les tranches les plus élevées, la pression fiscale soit augmentée nettement, et que les classes moyennes soient plus épargnées qu’elles ne le sont aujourd’hui. De même, les biens de luxe (genre yacht, tableaux d’arts, et..) doivent être correctement taxés ainsi que l’immobilier, et les frais de succession. De même, il faut contraster d’avantage la pression fiscale sur les entreprises ; maintenir la non imposition des associations pour dynamiser ce secteur utile à l’économie. Pour les grandes firmes multi-nationales, créer un nouvel impôt significatif au niveau de l’Europe. Les administrations publiques doivent être optimisées et modernisées (plus de service et baisse des coûts) notamment par l’automatisation fournie par le numérique et par une simplification des processus. Un potentiel de gain financier est considérable dans les diverses fonctions publiques. Il ne faut pas toucher à la fonction hospitalière (1,2 Millions d’agents) ;la réorganisation et l’optimisation des Services de terrain, doit amener un gain de 80% des effectifs dans les collectivités locales (-1,5 sur 1,9 M) ; l’état central, après décentralisation des responsabilités vers le terrain doit apporter un gain de 30% des effectif (0,7 sur 2,4M) soit au total un « matelas » de plus de 2Millions de postes qu’il est nécessaire de supprimer sur les deux quinquennats qui viennent. Cela peut se réaliser en jouant sur les départs en retraites et sur les transferts d’emplois vers le privé. De telles mesures seraient de nature à avoir un budget général en équilibre (comme tout bon père de famille) avec un remboursement significatif de la dette qui est devenue exorbitante et s’est prodigieusement détériorée ces dernières années (elle s’élève à près de 2500 milliards d'euros soit quasi 100 % du PIB, contre 55,8 % à la fin de 1995 ) ; la charge de la dette, s’élève tout de même à près de 50 Milliards d’Euro , et le gouvernement fait les pieds au mur pour essayer de tenir les fameux 3% édictés par Bruxelles. Le déficit du Budget 2019 de la France tourne autour de 100milliards. Enfin l’état et les collectivités locales doivent absolument réduire leur train de vie, en montrant l’exemple par le haut ; le budget de fonctionnement de l’Élysée devrait être drastiquement réduit ; celui des parlementaires aussi . Il faut également diviser quasi par un facteur 10 le nombre de ministres et de secrétaires d’État ; Il faut par exemple un ministère de la transition écologique, un ministère de la diplomatie et de la défense, un ministère d’économie et des entreprises, un ministère des affaires sociales et des services à la personne, un ministère de l’enseignement et de la recherche, et un ministère de la santé….Et c’est à peu près tout ! On y gagnerait en cohérence des politiques. Les dépenses du ministère de la défense (en dehors des services de renseignement) peuvent être baissées significativement compte tenu de l’évolution des technologies. Faire un bilan de l’utilité économique du CICE (coût de 40milliards cette année pour peu d’emplois créés) et le faire aussi pour la suppression de l’ISF. Il faut renationaliser certaines activités juteuses (autoroutes, aéroports, barrages électriques, etc..). Il faut modifier la redistribution des profits dans les entreprises (la part qui revient aux actionnaires est beaucoup trop élevée). Faire des tranches d’impositions élevées (la tranche la plus élevée est à 45% il faut passer à au moins 65% comme c’était avant). NB : la tranche la plus forte aux USA est restée longtemps à 80%. Les salaires des dirigeants d’entreprise ne doivent pas dépasser N fois le salaire des salariés les moins payés. Il faut tenir compte de l’inflation et réajuster les curseurs pour que le pouvoir d’achat soit au moins stabilisé. Il faut faire la chasse aux « chômeurs professionnels ». Faire un état des lieux sur la répartition de la richesse en France (L'année dernière 82% de la richesse mondiale créée s'est retrouvée dans les poches des plus riches de la planète qui représentent 1% de la population, alors que la moitié la plus pauvre de l'humanité, (3,7 milliards de personnes) n'a rien reçu, affirme l'organisme OXFAM !!!). En France, 5% des plus riches détiennent 40% des richesses !! Valoriser la richesse crée par le travail. Généraliser l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise. Revaloriser le SMIC. La CSG/CRDS devrait être progressive. (elle est a peu près équivalente à l’impôt sur le revenu soit 80 milliards d’euros). Simplifier le système de taxes en France (il y en aurait près de 400 !!!). Simplifier aussi tous les systèmes d’aides et renforcer les contrôles. Faire une meilleure communication sur les aides financières apportées par l’Europe (FEDER par exemple). Les privilèges accordés aux anciens élus et aux hauts fonctionnaires doivent être supprimés. Continuer d’exonérer d’impôts les heures supplémentaires.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Aujourd’hui et demain, je pense que le niveau local, les maires actuels et « les nouveaux maires », est le plus à même d’être à l’écoute du terrain pour régler les problèmes. Pour vérifier la bonne application de la loi et pour la faire évoluer, « les nouveaux députés », basés au niveau régional sont bien placés pour assurer l’interface entre le terrain et le pouvoir exécutif ( voir ma proposition sur l’organisation à trois niveaux pour les services publics). L’assemblée nationale élabore de nouvelles lois, en veillant à rechercher les simplifications qui s’imposent. Il est profondément anormal qu’on voit souvent si peu de députés siéger dans l’hémicycle. Au niveau national, le Sénat ne sert pas à grand-chose ; il faut le remplacer par une assemblée citoyenne (personnes représentant la société de façon proportionnelle et par tirage au sort). Des assemblées citoyennes devraient exister aux trois niveaux de l’organisation que je propose.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il faut stimuler la création d’Associations et d’ONG sectorielles aux différents niveaux (local, régional et national) ; c’est une condition nécessaire à l’épanouissement social de nos organisations ; les organisations syndicales et professionnels seulement lorsqu’elles sont représentatives et constructives, sont utiles à la qualité du dialogue dans l’Entreprise.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Bâtir des démarches de contrats passés entre les élus et leurs électeurs (en cas de réussite sanction financière positive pour l’élu, en cas d’échec sanction négative) et cela aux trois niveaux de l’organisation (locale, régionale, nationale) ; les élus doivent passer du temps à écouter leur administrés et à communiquer sur leurs actions. Annuler un vote si le taux de vote Blanc est trop élevé. Le patrimoine des candidats à élire devrait être publié avant l’élection ; un examen de probité devrait être assuré par une Haute Autorité ad hoc. Dans toute assemblée, des élus de bords différents doivent œuvrer pour l’intérêt général, dans une démarche non partisane et non mercantile. Dans les gouvernements aux différents niveaux, une volonté de s’accorder et d’obtenir le consensus devrait primer (sorte de gouvernements de salut public).

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

A tous les niveaux (local, régional, national) le cumul de mandats dans le temps doit être de deux au maximum ; les « nouveaux députés » ont bien deux missions : une Régionale et une Nationale ; toute autre forme de cumul de fonction doit être interdite, en particulier maire et député ou élus de terrain et ministre.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il n’est pas normal que des tendances représentent un % important au plan national et qu’elles ne soient pas représentées à l’assemblée nationale ; il faut une « dose » de proportionnelle dans les scrutins aux trois niveaux (local, régional, national).

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il ya une folle redondance de responsabilités, avec le mille feuille français ; voir ma proposition dans le thème sur l’organisation des services publics qui réduit d’entrée de jeu les élus. Les « nouveaux maires » devraient être salariés à plein temps.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

C’est devenu une catastrophe de la République ; les français se désintéressent de la Politique ; il y a une fracture entre le monde politique et le peuple ; le taux d’abstention est désespérément très haut ! Les candidats doivent avoir plus d’enthousiasme et de pêche pour communiquer vers l’opinion et la mobiliser ; ils doivent tenir leurs promesses de campagne, et être totalement intègres…Le vote devrait être OBLIGATOIRE ; des formations obligatoires à la compréhension des enjeux politiques devraient être instituées (avec une démarche de formation continue). Les modalités du vote devraient être simplifiées (recours à internet, ou vote physique en semaine, à des horaires convenables).

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Si le taux de vote blanc dépasse un seuil (disons 20% des inscrits) le vote est annulé et une nouvelle série de candidats doit être proposée aux électeurs.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faut contractualiser les relations élus-électeurs, et assurer une communication simple, efficace et sincère vers les électeurs. Il faut surtout instituer des assemblées de citoyens représentatifs (en%) et tirés aux sort, et ce aux trois niveaux de l’organisation ; au niveau du national, le collectif prendrait la place du Sénat, organisation trop « poussiéreuse » et inutile qu’il faut arrêter rapidement.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

L’initiative devrait être lancée à partir d’opinion des élus, mais aussi et surtout des assemblées de citoyens représentatifs ; l’état pourrait utilement donner la parole au peuple en organisant des « grands débats nationaux récurrents » (tous les 6 mois ) sur des thèmes importants pour les français (comme par exemple, l’enseignement, la recherche, la santé, l’alimentation, les transports, l’énergie, la défense, la bioéthique, le terrorisme, la sécurité, etc…) ; il faut que les pouvoirs publics accordent de l’importance et écoutent les pétitions qui remontent par internet.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

les « pré budgets à venir » et les exécutions de budget en cours devrait systématiquement être validés par les assemblées citoyennes aux différents niveaux. Une information synthétique devrait être assurée par les élus vers les citoyens.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

L’assemblée nationale des nouveaux députés, et l’assemblée citoyenne nationale représentent parfaitement le territoire ; le Sénat doit être supprimé. Je ne connais pas le rôle et l’utilité du conseil économique, social et environnemental ? Il faudrait qu’il assure une communication sur son rôle vers l’opinion.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Sujet déjà vu plus haut; les nouveaux maires auraient un rôle clé dans le contact avec le terrain ; ils assureraient une liaison permanente avec les nouveaux députés, qui siégeraient à la fois à la région, et à l’assemblée nationale.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La pratique de la laïcités par les élus aujourd’hui, a tendance à s’opposer aux religions ; il faudrait au contraire que les pouvoir publics facilitent le fait religieux et organisent aussi des rencontres inter-religieuses, et œcuméniques (rôle des maires). Les interventions financières des pouvoirs publics devraient être proportionnées à l’ampleur de chaque religion sur le terrain. L’état doit traiter de la même façon deux citoyens de religions différentes (des mosquées sont financées par l’Arabie Saoudite !!). Surveiller les discours publics faits par les religieux pour s’assurer qu’ils ne portent pas atteinte à l’intégrité de la République.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

La devise de la France « Liberté-Égalité-Fraternité » devrait être mise en pratique par tous les acteurs économiques ; là encore, cela passe par de la sensibilisation et de la formation des gens ; la valeur respect de l’autre en est un pilier, tout comme l’esprit de solidarité.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faudrait instituer une véritable Instruction Civique (comportant notamment la sensibilisation au Développement Durable) qui serait enseignée de 1mois à 99 ans, pour traiter des DROITS mais aussi des DEVOIRS » du Citoyen ; ce serait une sorte de service civique obligatoire donnant une éducation citoyenne. Éduquer les jeunes à la différence, à la tolérance et à l’ouverture d’esprit. Les français attendent tout du collectif, mais ne font rien pour le collectif. Il faudrait développer par ce biais, l’engagement et le bénévolat pour permettre l’essor d’associations d’utilité publique.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect de l’Autre, de l’Environnement, de la Démocratie Citoyenne et des règles de la République (la 6em bien sûr !!!).

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Former, inciter, sanctionner en cas de manquement. L’engagement de chacun est essentiel et visible pour le Développement Durable.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Rendre obligatoire, au moins deux mandats de chaque citoyen dans l’Associatif tourné vers le Service à la Personne ou l’Humanitaire.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les insultes faites aux femmes, le manque de politesse (par exemple au volant avec les excès de vitesse), les jets de détritus (mégots, papiers, cannettes vides, etc…), le non-tri des déchets, le non achat local, les crottes des chiens posées n’importe où, le fait que les médias et les réseaux sociaux se nourrissent en permanence de « Fake News » , des appels téléphoniques incessants et inappropriés (il faudrait créer des Hautes Autorité pour réguler tout cela) , la publicité intempestive dans les boites aux lettres, les vols, les « casses » (par des gilets jaunes ou autres casseurs professionnels). Voter une loi, pour limiter le rapport des revenus du plus haut au plus petit dans les entreprises. Les salaires des dirigeants d’entreprise ne doivent pas dépasser N fois le salaire des salariés les moins payés sinon c’est une incivilité.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Sanctionner financièrement les contrevenants

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

C’est surtout un problème d’éducation par les parents

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

La discrimination par rapport aux femmes, aux personnes âgées, et aux personnes handicapées.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Déjà dit plus haut (former, inciter, sanctionner) ; mettre en place des systèmes de surveillance locaux (mettre cela dans les rôles des polices municipales)

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Pour le chômage notamment, s’assurer que les bénéficiaires, mettent tout en œuvre pour retrouver un emploi (formation, recours à l’intérim, non refus de propositions, etc…)

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La situation ne doit pas s’apprécier seulement par les chiffres ; la France, à l’image de ce que fait l’Allemagne, est capable d’intégrer beaucoup plus de migrants ; des critères objectifs devraient être définis par le parlement pour juger objectivement d’une bonne intégration dans la République ; en cas de non –intégration, il faudrait opérer les reconduites nécessaires à la frontière ; l’intégration c’est d’abord apprendre le français, avoir un emploi et respecter les règles de la République. La problématique de l’immigration doit être traitée sur un plan Européen ; il est anormal que l’Italie soit seule face à ce problème et que la France serve de frontière à la Grande-Bretagne.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, il faut définir des quotas minimum par pays Européen, et des quotas par territoire ; il faut surtout veiller à la bonne répartition des efforts d’intégration des territoires ; en particulier, l’EUROPE se doit de bâtir une vraie politique d’intégration des migrants ; le droit d’asile fait partie des valeurs de la République; une forte priorité devrait être donnée aux migrants pour des raisons politiques ou environnementales. La France terre traditionnelle d’asile est capable d’accueillir beaucoup plus de migrants qu’aujourd’hui.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Faire ce qui a été dit plus haut, et avoir au niveau de l’Europe une réelle capacité de négociation avec les États générateurs de migrations. Si nécessaire et si la diplomatie échoue, mener des actions militaires vers ces pays.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Les pouvoirs publics devraient faire appel au volontariat pour assurer la formation au Français pour les migrants. Passé ce cap, les migrants doivent trouver un emploi stable.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Etre Citoyen Français cela se mérite ; il ne suffirait plus de naître en France ; tout au long de la vie (en commençant dès l’école, le collège et le lycée) faire passer des tests d’aptitudes pour sacraliser le statut de citoyen, qui peut bénéficier des services de la Nation. Avoir recours (comme en Suisse) beaucoup plus fréquemment à la méthode du Référendum (des RIP notamment), par exemple à la suite d’un grand débat national, ou avec des systèmes d’initiatives populaires (dont les critères doivent être définis par le Parlement).

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L’organisation de la France est désuète ; on est le seul pays à avoir et à pouvoir se payer près de 36000 communes !!! Les plus petites (seuil à définir par le Parlement) ne tiennent pas la route et ne doivent pas d’être maintenues ; il faut aller vers de l’intercommunalité systématique pour les « nouvelles communes » qui constitueront l’échelon local. Le périmètre devrait être optimisé autour du bassin économique local. Analyser pourquoi, un % élevé de maires vient de démissionner. Les communautés d’agglomérations actuelles ne sont pas toujours opérantes et font double emploi avec les conseils municipaux des villes sièges (il y a dans les communautés d’agglo beaucoup trop de vice-présidents pour ceci ou pour cela…) ; les nouvelles circonscriptions législatives couvriront un ensemble de « nouvelles communes » (seuil à définir par le parlement) ; les « nouveaux députés » seront proches de leur circonscription, mais siégeront au deuxième niveau de l’organisation, les Régions . Les régions actuelles sont très déséquilibrées et n’ont pas d’unité économique et culturelle. Les 20 régions précédentes étaient presque mieux dessinées. Le nombre de régions, et leurs découpages seront élaborés par le parlement. Les départements n’ont plus lieu d’être ; les cantons non plus n’ont pas d’utilité ; il faut en finir en 2019 avec une organisation « Napoléonienne ». Il faudrait une grande loi sur la (vraie) décentralisation, de l’État vers les Régions, et le Local qui devrait faire l’objet d’un débat, voire d’un référendum avant d’être votée par le parlement. Chaque compétence serait ventilée sur les trois niveaux de l’organisation et le citoyen verrait clairement où sont les responsabilités publiques. Une « copie » des organisations qui fonctionnement bien et mieux à l’étranger devrait être faite (l’exemple des länder Allemands, des États des États-Unis Américains, ou des pays nordiques sont à méditer) ; Bien entendu, il faut enfin en finir en 2019 avec le Jacobinisme, en supprimant les Préfectures de régions et de départements ainsi que les sous-préfectures ; leurs missions seraient transférées vers les élus des citoyens. Dans le même esprit et symboliquement, il faudrait supprimer l’ENA. Cette réorganisation des territoires, ne devra pas s’accompagner d’une rupture entre l’urbain (déjà beaucoup trop privilégié par LREM aujourd’hui) et le rural. (voir plus loin). Il faut désenclaver les milieux ruraux défavorisés (transports, couverture télécom, emplois). Les nouveaux élus locaux (les maires) et les nouveaux élus régionaux (les députés) doivent venir surtout de la société civile, ce ne sont pas des professionnels de la politique ; mais lors de leur mandat, ils y sont détachés à 100%. Les entités territoriales seront jugées sur leurs résultats économiques et de service, comme des entreprises.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

C’est au Parlement de redéfinir les responsabilités à chaque niveau ; mais de grands pôle de compétences et de compétitivité sont à consolider sur les régions ou les villes ( à l’image de ce qui se fait en Allemagne). En finir avec la super domination de Paris, et de sa région.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Les services à la Personne, particulièrement aux personnes âgées ou handicapées est à développer ; l’enseignement et la formation continus dans la vie, la santé (manque de médecins en rural, sachant que la télémédecine ne règlera pas le besoin du contact humain), les plages d’ouvertures des Services Publics (ex La Poste de Lannion fermée le samedi après-midi). Il faut adapter les horaires des services pour les personnes qui travaillent. Les services du logement méritent une attention particulière, car il est inadmissible qu’en 2019 des citoyens soient à la rue (y compris des gens qui travaillent).

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

La totalité des actes administratifs, et plus largement des processus répétitifs aux trois niveaux de l’organisation doivent être NUMÉRISÉS ; mais il est vital pour éviter la fracture numérique, de placer dans les « nouvelles mairies », des postes de saisie sur l’internet en libre service, ET des guichets physiques « généralistes »

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Une automatisation plus poussée des processus vers le numérique, tout en maintenant des « guichets par téléphone ou physiques » selon les cas pour aider les administrés.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Des progrès ont été incontestablement accomplis par l’administration globalement, mais il reste des améliorations à apporter.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Pôle Emploi (pour moi il y a de l’emploi en France, il faut le faire connaître, et ajuster les formations des demandeurs d’emploi), nous pourrions être au plein emploi ! Les impôts (moins de complexité), la Justice (plus de réactivité), l’Enseignement (voir mes différentes propositions relatives au besoin de formation continue ; il faudrait créer une Haute Autorité indépendante ayant du recul et de l’objectivité sur la qualité du service rendu), la gestion des retraites, et plus généralement les services sociaux. Pour la santé, sachant que la carte mémoire est une invention française de 1974, il serait temps que ce secteur bénéficie enfin d’un système de Dossier Médical Partagé (dans lequel figurerait toute l’histoire médicale du patient, ce qui gagnerait en efficacité, tout en garantissant bien entendu la confidentialité) ; il faut augmenter le numérus clausus des médecins et recruter du personnel soignant. L’état devrait intervenir, (sous une forme à définir) sur les entreprises tertiaires sur la qualité du service offert aux clients (exemple : aujourd’hui , il n’y a plus de services offerts par les banques). Les hot line des services publics doivent être gratuites.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Pour mon épouse, le traitement de son dossier de retraite a été un vrai parcours du combattant. Personnellement je trouve la procédure de carte nationale d’identité et de passeport trop complexe et trop tatillonne. Il n’est pas normal d’avoir à payer une carte grise.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En leur donnant une formation plus efficace pour gérer des relations clients.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Une formation à l’écoute et au contact humain serait dans bien des cas utile.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Pour l’urbain, on peut spécialiser les services ; pour le rural il faut sans doute mutualiser vers des services regroupés.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

La formation continue pour les adultes n’existe pas vraiment ; sur les enjeux du moment, comme les nouvelles technologies (NBIC), l’intelligence artificielle, par exemple, il faudrait former et informer les français. Sur le Développement Durable, sur l’Instruction Civique et Politique, voire Économique des mises à niveaux sont également nécessaires.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Le niveau de l’enseignement public est en France en chute libre !!! c’est grave pour l’avenir ; l’enseignement privé (ce qui a été le cas pour mes trois enfants) s’efforce le plus possible à relever le niveau ; et ce n’est pas normal, car c’est créer une inégalité entre les français.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Mon fils a du avoir recours à Pôle Emploi ; il a eu un entretien (plutôt bon) mais n’a pas eu de propositions d’emploi.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pour mon épouse, la liquidation de sa retraite a été un long fleuve pas tranquille ; si la retraite « sécu » s’est plutôt bien passée, la retraite complémentaire a été compliquée (besoin d’envoyer N fois les mêmes documents)

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Des soins de base ne sont pas encore bien pris en charge : le dentaire, l’ophtalmo, et l’auditif par exemple.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je vois encore beaucoup d’endroits qui ne sont pas accessibles à des personnes en fauteuil roulant.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Ma nièce a créé avec une associée son entreprise, et elle se bat tous les jours avec de la paperasserie inutile ; la pression fiscale est telle qu’elle ne peut à peine se dégager un salaire décent, tout en assurant un travail très lourd.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

je n’ai pas été directement concerné

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

je n’ai pas été directement concerné

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les charges payées par l’entreprise sont très fortes en France ; il faut encourager le travail en les allégeant significativement particulièrement pour les PME et TPME.

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

je n’ai pas été directement concerné

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

je n’ai pas été directement concerné

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L’État (central) doit se concentrer sur les grandes missions régaliennes, et sur l’essentiel : l’enseignement, la santé, la défense et la politique internationale, la justice et la police, la politique économique et industrielle, le développement durable, et il doit faire confiance au secteur privé et aux échelons territoriaux en ne faisant qu’un contrôle à postériori.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les quatre domaines (pollution de l’air (parvenir à zéro émissions nettes de CO2 en 2050, cette pollution est responsable de 7 millions de décès par ans dans le monde !!), dérèglements climatiques, érosion du littoral, biodiversité) sont tous très importants ; il faut y ajouter : les diverses pollutions, l’érosion des sols, l’urbanisation et la bétonisation (limiter l’étalement urbain dans les SCOT(Schéma de cohérence territoriale), la domination des pays du sud par les pays du nord, le commerce équitable et l’économie circulaire. Tout cela est essentiel et prioritaire !!!

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

C’est à la fois l’affaire du Politique et l’affaire de TOUS Pour le Politique (national, régional et local) ce doit être LA première priorité ; pour cela, au niveau gouvernemental, il faut placer ces prérogatives au niveau du PREMIER MINISTRE pour que les arbitrages soient systématiquement favorables au DD. Il doit s’appuyer sur un super ministère d’état, à l’environnement et à la transition écologique Il faut que le président de la république bataille pour que cette question soit traitée au niveau Européen, puis mondial en faisant créer une Haute Autorité mondiale pour le Développement Durable qui serait un Organisme Mondial pour l’Environnement (OME). Les élus doivent être jugés sur leur performance en matière de Développement Durable. Il faut introduire une formation CONTINUE de tous les citoyens (de 1 mois à 99 ans) sur le Développement Durable ; il faut introduire des incitations et sanctions financières proportionnées au revenu, tout en maintenant le dialogue et l’information. C’est le PREMIER devoir (parmi d’autres, voir le thème citoyenneté) des citoyens et des Politiques mais aussi des Entreprises qui devraient être incitées et sanctionnées selon l’efficacité de leur démarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Les saisons ne sont plus marquées ; les étés sont de plus en plus pourris, la Biodiversité se détériore ; le réchauffement climatique est une évidence ; de nombreuses inondations ou sécheresses apparaissent et pénalisent l’agriculture, donc nôtre alimentation. Ma fille part en Humanitaire avec son mari au Bénin. Les pays d’Afrique et les pays chauds souffrent de la sécheresse, et l’eau manque. L’Europe est de plus en plus envahie par les migrants climatiques (ce qui n’est pas leur faute mais en grande partie celle des pays du nord). Ma fille et son mari habitaient à Paris 18em et le taux de migrants est-tel que c’est critique à la fois pour les migrants et pour les habitants de l’arrondissement.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

J’achète local et Bio, je privilégie les produits éco-conçus au détriment du tout jetable, j’achète en vrac, sans emballage ; je réduis, trie et recycle mes déchets, je pratique le compostage. Je privilégie, la marche à pied ou le vélo par rapport à la voiture et le train par rapport à l’avion. J’habite une maison ancienne « modernisée » plutôt qu’une nouvelle maison. Je pourrais aller beaucoup plus loin dans ces domaines si les pouvoirs publics aidaient par exemple : si la Ville privilégiait les petits commerces et la redynamisation en centre ville au détriment des grandes surfaces (Lannion a en France le plus fort taux de grandes surfaces par habitant !!) ; si on taxait les produits non-éco-conçus, si on pratiquait un système incitatif financièrement sur la gestion des déchets par le grand public et par les entreprises. Pour les déchets, il faut pratiquer les 5R (refuse, reduce, recycle, reuse, rot) (refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter).

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Rétablir le système « ancien » des consignes en verre. Une priorité absolue doit être donnée à la construction de pistes cyclables (obligatoires le long des nouvelles routes et favorables au tourisme).Il faut y consacrer un budget qui serait un % des crédits dédiés aux routes (création et entretien) et aux travaux de génie civil (prendre exemple sur l’Allemagne ou la Hollande). Il faut beaucoup plus de bornes à recharges rapides (20mn) pour les véhicules électriques (pour faire de plus grands trajets) et en harmonisant les systèmes des différentes zones. L’État doit réguler les tarifs des opérateurs pour privilégier le ferroviaire à l’aérien. La concurrence à la SNCF doit gagner rapidement la France puis l’Europe. La Communauté d’Agglomération de Lannion doit instaurer du transport local et urbain gratuit (et des cars de ramassages de travailleurs), voir l’exemple de Saint-Brieuc ; cela serait aussi utile pour le tourisme. Les produits non éco-conçus doivent être taxés (par exemple, les lingettes, les produits High Tech comme les Smartphones s’ils ne sont pas réparables). La « dégénérescence programmée » doit-elle aussi être taxéevoire interdite. Pour le chauffage voir plus loin.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Si un encouragement plus fort financier était instauré pour le renouvellement des véhicules diesel/essence au profit de véhicules électriques (rendre le coût d’acquisition d’un véhicule électrique raisonnable, autour de 10000€) et plus généralement pour toute conversion d’équipements vers le DD.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Si un encouragement financier significatif était instauré pour le chauffage (pour moi migration du fuel vers le gaz) ; il faut inciter au déploiement des chauffe-eau solaires. Et inciter à faire de l’isolation. Le chauffage bois est loin d’être écologique. Attention aussi à la diffusion méthane dans l’atmosphère..

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le covoiturage|L'auto partage|Le transport à la demande|Le vélo|Toutes ces solutions alternatives sont pertinentes. Il faudrait augmenter le prix des parkings en ville (gratuits à la périphérie urbaine), en entreprise (pour favoriser le co-voiturage). Les entreprises doivent préférer la visio-conférence (dont le tarif doit être revu à la baisse) aux déplacements physiques. La SNCF doit rouvrir des lignes locales de préférence au bus.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

l’État, la SNCF (en baissant ses prix), les collectivités locales. Les citoyens DOIVENT payer une taxe carbone (proportionnelle à l’emprunte carbone générée et au revenu) dissuasive qui doit directement financer les actions de DD.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Il faut d’abord que le Président arrive à convaincre l’Europe, puis la Chine et les Etats-Unis. C’est une question de persuasion sur l’urgence et l’importance du DD. Faire de la France un territoire exemplaire en matière de DD !!! Il a des arguments à faire valoir.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Interdire strictement les enseignes lumineuses et l’éclairage de boutiques la nuit et pratiquer de lourdes sanctions financières aux récalcitrants. Interdire les écrans de publicité énergivores. Il faut instaurer au plan national (puis Européen et mondial), une lourde taxe sur l’industrie pétrolière, sur les compagnies aériennes et maritimes (20 cargos polluent plus que les 1milliards de voiture sur la planète !!!), tout en encadrant leurs prix pour ne pas répercuter la hausse intégralement sur l’usager ; cela permettrait de baisser la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) pour les particuliers. Il faut instaurer des taxes pour les produits issus de pays ne respectant pas les consignes de l’OME. Il faut que sous l’égide de l’OME se tiennent des conférences pour le DD (extensions des COP). De nouveaux indicateurs, autres qu’économiques (CA et Bénéfice) devraient être introduits pour mesurer la performance du DD, et le Bonheur par le ministère de l’économie. Il faut développer à tous les niveaux, le concept de sobriété (heureuse) pour éviter la société de consommation à outrance, génératrice de surconsommations d’énergie et de surproductions de CO2. Il faut faire l’éducation à la consommation de sobriété. Il faut mettre l’accent très fortement sur la recherche pour les énergies alternatives (éolien, solaire, hydrolien, éolien en mer, énergie marée motrice, etc…), la fusion nucléaire civile et militaire (sans déchet), sur le stockage de l’énergie, sur la distribution (smartgrid) et sur les économies d’énergie. La Politique de la transition énergétique doit être revue pour viser en 2025 une énergie propre (scénarios Négawatt et ADEME par exemple). Aujourd’hui 80% de la recherche sur l’énergie est orientée sur le nucléaire, c’est beaucoup trop. Les projets d’hydroliennes seraient partis au Canada !!. Diminuer et fermer les centrales thermiques (charbons et gaz) ce qui réduira avec bénéfice notre dépendance de l’extérieur. Promouvoir les énergies propres en France, au sein de l’Europe puis du monde : NB Les banques françaises ont réduit les financements des énergies renouvelables et augmenter ceux des énergies fossiles. Les bâtiments publics, les écoles, collèges, lycées, les bâtiments de la grande distribution, les bâtiments de plate-formes logistiques doivent être équipés de batteries solaires (comme en Allemagne). Imposer aux acteurs en cas de départ d’une zone, la déconstruction des hangars pour éviter de faire proliférer des friches et en assurer la dépollution. Toute nouvelle « bétonisation » ne peut être autorisée s’il reste des friches industrielles. Les SAFER devraient avoir plus de pouvoir, pour maintenir un bon niveau de terres agricoles. Des pavés dans l’herbes seront préférés à de l’asphalte. Il faut réellement soutenir financièrement par l’état et l’Europe les agricultures responsables, raisonnées, durables et Biologiques, permaculture, etc… ( récompenser les agriculteurs les plus vertueux). Il faut que l’agriculteur vive de son travail sans la béquille des subventions (revoir la PAC). Les prix doivent être équitables (l’exemple du lait). Il faut développer l’agriculture péri-urbaine dans les grandes villes (jardins partagés à l’image de ce qu’a fait Chicago). Il faut interdire immédiatement toute utilisation individuelle ou collective des pesticides de synthèse et des produits phytosanitaires (le glyphosate par exemple doit être interdit immédiatement et ce avant le premier janvier 2021 !!) ; les solutions alternatives existent. Il faut reboiser lorsque des déboisements sont effectués (et retravailler la politique forestière). Les agriculteurs sont les premiers « dessinateurs » de notre environnement. Les élus devraient systématiquement associer la profession agricole aux questions d’environnement. Les pêcheurs sont également des acteurs importants pour l’environnement. Favoriser (avec des incitations financières) les bâtiments HQE. Modifier nos relations commerciales avec les pays du sud (réguler les effets du libre-échange). Faire savoir aux Européens que nos comportements appauvrissement les pays du sud. Les impôts et taxes pour l’écologie doivent être proportionnels aux revus et reversés intégralement vers les investissements pour le développement durable. Interdire l’immatriculation de nouveaux véhicules polluants (consommant plus de 5l au cent). Le catalogue des solutions relatives au développement durable ont été mises en évidence déjà depuis longtemps (depuis 50 ans) ; « on appelle vérités premières celles qu’on découvre après toutes les autres, voilà tout » (Albert Camus) ; en 2019, il est temps et urgent de passer à l’action. Le temps des petits pas et des demies-mesures est révolu. Faire une véritable police de l’environnement (rétablir les ex gardes-champêtres). Rétablir les emplois aidés sur l’environnement (notamment pour les associations qui œuvrent pour l’environnement). Il est inadmissible que les émissions de CO2 de la France aient augmentées depuis la COP21 qui s’est tenue à Paris. Privilégier les circuits courts. Arrêter de consommer des produits hors saison (Interdire les fruits et légumes hors saison). Faire reprendre à zéro par les gestionnaires des routes pour optimiser la signalisation routière (limitations de vitesse différenciées et balisages des lignes centrales et latérales selon le profil et la dangerosité de la route). Obligation de système de récupération d’eau de pluie pour les sanitaires. Favoriser l’implantation d’éoliennes. Ne pas couper des arbres centenaires pour le projet auditorium dans le jardin de l’ancien tribunal de Lannion. Toutes les cantines scolaires et publiques doivent être Bio. Création d’une banque Européenne pour la transition énergétique. Agir au plan mondial pour réduire la croissance démographique (donner en France des allocations dégressives selon le nombre d’enfants au-delà de deux). Stopper les diffusions publicitaires massives dans les boites aux lettres. Arrêter la vente de lingettes jetables au profit de recyclables. Imposer aux producteurs de baisser le volume d’emballage des produits. Les « nouvelles communes » pourraient servir de tiers financeur pour prêter de l’argent aux citoyens pour qu’ils migrent vers des équipements favorables à l’environnement. Pour aider à la densification en ville, et arrêter la « bétonisation des terres agricoles » mettre une taxe locale sur les logements vacants. S’assurer que les acteurs de l’isolation sont bien compétents (vérifier la garantie que l’on a derrière…). S’assurer de la non pollution électromagnétique (téléphones mobiles aux normes par exemple) ; traiter les cas de personnes électro-hypersensibles (35% de la population serait électro-hypersensible…) Diminuer le nombre d’aéroports. Développer le gaz naturel par méthanisation. « Le jour où la terre mourra, on ne saura pas où l’enterrer » !!! L’OMC est nuisible à l’agriculture et à l’alimentation. Sanctionner les multinationales polluantes. Passer les SCOT (Schéma de cohérence territoriale) au bilan carbone. Création d’un campus pour l’environnement à Lannion. Manger moins de viande. Acheter plus d’occasion et pas du neuf systématiquement. Les politiques doivent apprendre à privilégier le long terme.