La biodiversité et la disparition de certaines espèces
La solution revient à limiter coûte que coûte les émissions de gaz à effet de serre, tant nationales qu'importées. Pour la biodiversité en particulier, il faut limiter au maximum l'usage des pesticides (y compris dans les produits importés); avoir un comportement coercif envers les industriels qui doivent privilégier d'une part les produits de l'agriculture raisonnée, et d'autre part les circuits courts qui sont même préférables au BIO du point de vue des émissions. Les cantines par exemple peuvent proposer des produits locaux en priorité plutôt que BIO. Créer des labels par région pour sensibiliser le consommateur. Plus généralement, il serait souhaitable qu'il y ait une réflexion sur le prix des aliments qui viennent de l'étranger : on peut ainsi s'interroger qu'il soit rentable pour les restaurateurs de décorer leurs assiettes en hiver avec des tomates venues de l'autre bout du monde. Dans le même esprit, il doit devenir obligatoire d'indiquer l'origine de tous les ingrédients des produits de supermarchés, quitte à ce que ce soit accessible en ligne sur un site officiel. Un label estimant le kilométrage parcouru par l'ensemble des ingrédients pour arriver en France serait une solution. Il faut en finir avec la "crème de Normandie" en fait au lait d'Europe de l'Est ! Ainsi les consommateurs, mieux informés, seront prêts à payer davantage en échange de qualité, ce qui à terme privilégiera les modes de production respectueux des campagnes, et donc des animaux les habitant. Au passage, c'est surtout l'empreinte carbone de notre consommation alimentaire qui baissera.
Oui
Je ne suis pas touchée directement par les catastrophes liées au changement climatique. Pourtant les nouvelles internationales, perturbent mon quotidien, et la question écologique est présente dans beaucoup de mes décisions quotidiennes.
Oui
Prendre le train plutôt que l'avion pour les trajets intra-européens. Eviter les produits emballés, l'huile de palme, les légumes qui ne viennent pas de la région même si eux sont Bio. Eteindre notre wifi la nuit, le chauffage pendant les absences prolongées, et plus généralement débrancher les appareils électriques et les chargeurs. Prendre les transports en commun dès que c'est possible Privilégier le marché d'occasion Fabriquer ses schampooings, lessive, pastille de lave-vaisselle sinon pleins de produits chimiques indésirables et de plastique
Il faudrait plus de trains notamment de nuit, et surtout moins chers pour ne pas être tenté par l'avion. De plus on pourrait imaginer des applications officiels (étatiques) de partage: auto-partage, mais aussi électroménager d'occasion,... avec une perspectique de lutte écologique. Les entreprises pourraient être incitées à aider leurs employer_ères à organiser leur trajets en commun. Et surtout, rien de tel que de voir tout le monde agir ensemble. A quand un tri rigoureux dans les lieux publics ? Des personnels politiques et administratifs exemplaires ? Par exemple avec un gouvernement qui compenserait ses déplacements en plantant des arbres. Le plus difficile pour les acteur_ices conscient_es de la crise en cours, est de se sentir si seul_es. On a l'impression de sauver des gouttes d'eau au milieu des chutes du Niagara.
Taxer les avions, les produits étrangers qui polluent beaucoup, les fruits et légumes qui viennent d'autres continents. La consigne sur les bouteilles et bocaux est une bonne façon d'inciter à recycler ses emballages; on pourrait commencer par s'inspirer du système allemand. Création d'une légion d'honneur de l'écologie pour montrer qu'il s'agit d'un effort national.
Non
None
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
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L'État peut bien sûr en subventionner certaines, mais il est aussi possible d'inciter (notamment par la loi) les entreprises à s'adapter (covoiturage, systèmes de navettes) ou bien les créateurs d'entreprises à innover : dans certaines régions il existe des applications de stop "en confiance", ou dans certaines villes des partages de vélos et autres trotinettes...
La France pourrait d'abord être exemplaire, c'est-à-dire au moins suivre la trajectoire des accords de Paris. Il me semble que c'est par l'exemple qu'on convainc le plus (exemple du softpower des pays scandinaves en terme d'éducation !) : il s'agirait donc de montrer qu'on peut développer une société très propre dans un grand pays démocratique. Si l'on y arrive collectivement, les projecteurs des autres pays viendront vers nous d'eux-mêmes. De plus, la France pourrait se montrer plus volontaire pour soutenir les initialtives à l'échelle européenne. Nous pourrions peut-être soutenir une communauté européenne écologique de type Schengen avec les pays qui le souhaitent.
Proposer un module "écologie" qui puisse être pris par tou_tes les étudiant_es, quel que soit leur parcours. Ce cours sur un semestre pourrait soulever les questions actuelles et leur apporter autant de rigueur que possible. Bien sûr l'introduire dans les programmes de collège ou lycée serait encore mieux. L'approche scientifique est il me semble très importante pour comprendre qu'il ne s'agit pas ici d'opinions, mais bien de faits.