Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Le principe qui régissait le financement des Agences de l'Eau, "l'eau paye l'eau" est aujourd’hui mis a mal par les ponctions opérées par l’État sur le budget de ces agences. En effet, le principe était plutôt vertueux et consistait à faire payer aux consommateurs et pollueurs de l'eau des redevances qui en contrepartie servaient à financer les projets bénéfiques aux ressources et aux milieux aquatiques. Aujourd'hui, l’État ponctionne une partie (certaines sources parlent de 20% : http://www.maire-info.com/article.asp?param=22273) des budgets des Agences de l'Eau pour alléger ses déficits. Ceci constitue à mon sens un détournement de la contribution des contribuables. En effet, les personnes pensant, en payant leurs factures d'eau, payer une taxe finançant les Agences de l'Eau (et donc des opérations favorables à la transition écologique) voient une partie de leur contribution être dérivée de leur destination initiale. De plus, au budget 2019, l’État a utilisé une partie des fonds ponctionnés aux Agences de l'Eau pour alimenter l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Tout cela pour financer la réduction du permis de chasse promis par M. MACRON. On passe donc de "l'eau paye l'eau" à "une partie de l'eau paye les permis de chasse". Un des impacts de ces ponctions est donc une réduction du budget des Agences de l'Eau. Or ces organismes sont les principaux financeurs des opérations de restauration écologique des milieux aquatiques et d'adaptation des bassins-versant aux changements climatiques (inondations, sécheresses). Aujourd'hui, certains projets de restauration de cours d'eau initiés par des maîtres d'ouvrages locaux sur le territoire sont ainsi mis à mal par les restrictions budgétaires opérées par les Agences. Comme souvent, les milieux naturels et la biodiversité font donc les frais des choix budgétaires de notre gouvernement. De plus, ce détournement des contributions participe à l’incompréhension globale actuelle des contribuables à l'impôt.
Oui
Aggravation des phénomènes climatiques extrêmes sur le territoire : prolongation des sécheresses jusqu'en fin d'automne, orages de plus en plus violents et saison des orages plus longue.
Oui
Dans le cadre de mon travail, maîtrise d'ouvrage d'opérations de restauration écologique de cours d'eau. Je prend le train pour mes déplacements domicile-travail, 45km (quand pas de grèves). Je fais beaucoup de covoiturage pour mes déplacements personnels.
Développer des transports en commun fréquents, simples d'utilisation et gratuits. Mieux mailler le territoire en transports en commun et les adapter aux particularités de chaque territoire. En laisser l’organisation aux structures locales (intercommunalités, départements) mais en leur donnant les moyens (financiers et juridiques) de le faire.
Généraliser la gratuité des transports en commun pour les petits déplacements du quotidien (bus de ville, TRAM, ...). A financer par une taxe nationale du style "écotaxe" sur les transporteurs internationaux traversant le territoire, les vols commerciaux et les bénéfices des sociétés d'autoroute. Taxe à reverser intégralement aux collectivités qui proposeraient la gratuité (et non pas à alimenter encore une fois le budget de l'Etat). Améliorer le réseau de pistes cyclables (quand la topographie des villes le permet). Généraliser l'autorisation de covoiturer avec des voitures de service (en imposer la prise en charge par les assurances si besoin). Proposer des tarifs réduits sur les autoroutes pour les voitures avec au moins 3 passagers. Pour financer cela, négocier une réduction des bénéfices astronomiques des sociétés d'autoroutes plutôt qu'une augmentation pour les personnes circulant seules ou à deux.
Oui
Déductions fiscales sur les investissements pour changement de mode de chauffage (si cela n'existe pas déjà ?).
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
None
None
Voir réponses précédentes : les collectivités locales proches des territoires pour adapter les solutions aux particularités locales. Mais sous réserve qu'on leur donne les moyens de le faire.
Travailler à une position européenne (ou à minima franco-allemande + les pays constructifs sur la question environnementale) afin d'avoir plus de poids au niveau mondial. Interdire, au niveau européen, l'entrée de produits non responsables d'un point de vue environnemental afin d'obliger les autres régions du monde à s'aligner vers des productions plus responsables s'ils veulent les vendre en Europe.
Remettre au cœur du débat national la question de la biodiversité. L'écologie ne se résume en effet pas seulement à la question des centrales nucléaires et du glyphosate. La France doit montrer l'exemple et se donner les moyens de sauvegarder les espèces et les espaces menacés sur son territoire.
Votre message a bien été envoyé.