Date de publication : 2019-02-19
Code postal : 86000

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

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2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

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3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

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4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

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5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

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6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

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7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

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8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

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9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

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10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

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11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

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12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

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13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

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14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

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15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

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16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je suis étudiant en apprentissage et je dois donc me déplacer régulièrement entre Paris (lieu de mes études) et Poitiers (lieu de mon apprentissage). Pour des raisons principalement économiques, je me déplace surtout à vélo. Cela me permet également de gagner énormément de temps sur mes déplacements (20 minutes aller pour mon trajet domicile-école au lieu de 42 minutes à Paris ; 15 minutes au lieu de 30 minutes pour mon trajet domicile-travail à Poitiers si je prenais les transports en commun). Malheureusement, si je parviens à relever le courageux défi de me déplacer exclusivement à vélo, les conditions d'une pratique sereine de ce moyen de transport sont très loin d'être réunies : - Je dois emmener mon vélo dans le tgv Paris - Poitiers à chaque période d'alternance, sauf qu'aucun espace vélo n'existe dans le tgv. La seule possibilité d'emmener mon vélo avec moi est de prendre une grande pochette de vélo et de démonter mon vélo pour qu'il soit considéré comme un bagage à main. Si j'accepte de passer par ce processus long et fatiguant toutes les 2 semaines, je comprends que les personnes prenant le tgv chaque jour pour du commuting ne fassent pas cet effort. Il serait donc fortement appréciable qu'un décret oblige les lignes tgv à aménager un espace vélo. Une autre possibilité aurait été d'avoir deux vélos et d'en laisser un dans chacune des gares. Cependant, aucun parking à vélo sécurisé n'existe, ni à Poitiers (parking existant mais ouvert sur l’extérieur et donc pas sécurisé), ni à Paris Montparnasse. - Mon trajet domicile - travail à Poitiers n'est absolument pas aménagé et je dois cohabiter avec les voitures qui me dépassent parfois à forte allure (zone limitée à 50km/h lorsque je suis à 15km/h sur la rue du faubourg du pont neuf et la route de Nouaillé). On se trouve en milieu urbain et aucune mesure n'a été mise en place pour créer un environnement sécurisé pour le vélo. Ce constat est évidement valable dans la majorité des villes françaises qui ne sont pas des métropoles. On entend souvent dans la bouche d'élus qu'ils n'investiront pas dans des mesures pour les vélos car il n'y a pratiquement pas de cyclistes dans leurs villes. La réalité est que peu de personnes censées sont prêtes à mettre leurs vies en danger en se déplaçant à vélo sur des routes conçues exclusivement pour les voitures. S'il n'y a pas d'infrastructures sécurisées pour les cyclistes, il n'y aura pas de cyclistes. Vous n'imagineriez pas un enfant de 10 ans rouler côte à côte avec des voitures roulant à 50km/h (et parfois plus). Pourtant, comme la présentation de ma situation le montre, le vélo est une vraie solution à la transition sociale écologique : c'est à la fois un gain de temps et d'argent pour l'individu et c'est un gain d'argent pour la société (moins de dépenses publiques dans la santé). Certes, il y a eu un plan vélo de 350 millions d'euros sur 7 ans de la part du gouvernement. C'est bien mais ce n'est pas assez : le cadre règlementaire pourrait être beaucoup plus contraignant, en particulier auprès des collectivités et des services de l'Etat, qui n'intègrent que très peu souvent la pratique du vélo lorsqu'ils pensent aux politiques de mobilité. Si je prends l'exemple de la ville où j'ai grandis (Evreux dans le département de l'Eure), absolument aucun aménagement cyclable n’existe, alors que les abords de la ville ont été refaits récemment (côté ZAC Garennes et côté hopital). Les entreprises pourraient également encourager la pratique du vélo en systématisant les indemnités kilométriques vélos (des études hollandaises et danoises ont d'ailleurs montré qu'un travailleur, cycliste régulier, pouvait être jusqu'à 15% plus productif, la raison à un absentéisme plus faible du fait d'une meilleure santé). Cela serait donc clairement dans leurs intérêts, mais pour cela, il faudrait une loi contraignante. Enfin, le combo train + vélo doit être repensé : il ouvre en effet des opportunités très intéressantes pour les usagers, à la fois en gain de temps et d'argent. Pour cela, tous les trains doivent pouvoir accueillir facilement des vélos. Je pourrais ajouter d'autres propositions pour mettre en œuvre la transition écologique, seulement c'est sur ce point précis que je me sens le plus légitime. C'est aussi ce point précis qui impacte le plus ma vie au quotidien. J'espère donc que les politiques iront dans le bon sens et que dans 10 ans, je pourrais toujours me déplacer à vélo. En effet, depuis que je me déplace régulièrement à vélo (depuis 4 ans maintenant, j'ai 23 ans), j'ai déjà eu 5 accidents (chutes, mais heureusement jamais de blessures vraiment graves) à cause de fautes commises par des automobilistes. J'attends donc un environnement un peu plus sécurisé et facilité dans les années à venir, en particulier dans les villes plus petites.