Date de publication : 2019-02-15
Code postal : 13400

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Thomas PICKETTI, dont je n’ai malheureusement lu que des extraits ne parlait’il pas de mise à plat plus globale, de système plus lisible et plus équitable : sans doute des pistes difficiles politiquement, mais à la fin, plus facile d’expliquer un système pensé globalement qu’un millefeuille ou des impôts ou exonérations compensent par centaines ce que d’autres dispositifs prévoient.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Veiller à ce que la rémunération du travail progresse plus vite que celle du capital, et non l’inverse comme ces dernières années. Si celui qui possède est toujours sûr de gagner plus que celui qui travaille, quelle justice ? Cela revient en simplifiant à considérer qu’un travail même simple est plus digne de rémunération qu’un capital (qui faut-il le rappeler pour modérer, a pu aussi être constitué par du travail). Peut être trouver un fléchage rémunérations plus fortes de façon large -> épargne mutualisée qui rassure -> investissement fléché -> développement (si possible durable !) -> Travail -> baisse des charges !

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Quand on lit la question, on se dit que chacun va consciemment ou pas considérer que ses impôts à lui ou elle doivent baisser et ceux des autres pourraient etre reconsidérés pour compenser... sauf recette miracle.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impôts|Avant d’envisager la baisse des aides sociales, la question de l’équité de certaines niches fiscales est à poser, au risque de refaire le coup de la baisse des allocations logement. L’évasion fiscale aussi...

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Dans un monde idéal ou la finalité serait bien d’aller vers une activité satisfaisante pour tous, Le chômage pourrait être revu radicalement, remplacé par un retour à l’emploi programmé incluant une participation temporaire au service public pendant la transition professionnelle (temps aménagé de recherche / temps d’activité contributif au service public). Du coup une part de chômage financerait certains emplois publics temporairement. Évidemment il faut éviter de recréer des emplois aidés trappes à résignation... Le mieux c’est donc d’employer tout le monde pour supprimer le chomage... J’ai envie de croire que la transition écologique devrait être depuis lusieurs années une opportunité énorme de changer la donne par l’investissement qu’il y a y mettre. Je viens de lire que des fonds de plusieurs milliers de milliards de dollars étaient en suspens hors de l’économie quitte a des rémunérations négatives... fléchons tout ça pour développer VITE des énergies plus propres, une meilleure planète et des emplois. Les aides sociales sont aussi une façon trés indirecte de subventionner des salaires insuffisants et des logements trop chers. Si les coûts de logement et les salaires augmentent, les aides sociales devraient pourvoir se réduire...

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

1/ L’accès à l’indépendance, la liberté par le droit au travail et au logement d’abord des jeunes qui sont l’avenir, mais de tous les citoyens dès lors qu’ils croisent des difficultés, 2/ L’accès territorial et financier à des soins de qualité est un des fondements de notre république. Les autres compromis vont tous vers des systèmes où l’intérêt particulier passe devant l’intérêt général. 3/ Une fin de vie décente est aussi un ciment sociétal...

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

D’une façon générale ce qui consiste à investir pour améliorer l’avenir, et en ce moment c’est la transition écologique et l’efficacité des politiques d’emploi, de logement et sociales qui sont prioritaires. N’y aurait-il pas aussi une grosse erreur d’appréciation possible sur le système de retraite : tout le monde a tellement peur de ce qui va lui rester que : 1/ les plus pauvres se résignent et se crispent (no future dans l’emploi, pas de vie décente après...) 2/ les middle class thésaurisent ce qu’ils peuvent avant de consommer plus par peur de rejoindre la case précédente 3/ les plus riches protégent le capital accumulé en le faisant circuler ailleurs qu’en France... légalement ou pas... Personnellement je serais prêt à payer plus pour me dire que l’avenir est un sujet bien traité par la société, épargne mutualisée... à condition que l’usage de l’agent public soit rigoureux Tout celà grippe le développement...

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Dans le cadre très contraint au niveau fiscal, ce qu’on a appelé parfois TVA sociale mériterait d’y regarder à deux fois... à condition qu’elle participe de la simplification globale du millefeuille fisco-contributif, et qu’elle puisse créer un choc d’orientation des dépenses vers l’investissement dans le pays, tout en étant aussi sociale dans l’application des taux selon les produits... La dimension carbone devrait s’y intégrer d’une façon ou d’une autre pour constituer un tout. Néanmoins l’évasion fiscale massive, les paradis fiscaux et l’enrichissement colossal des entreprises de l’internet au détriment des politiques sociales et fiscales des pays paraît un préalable, qui pourrait s’avérer une vraie source de marges de manœuvres... Attention à des décisions du genre baisse de la protection sociale ou des richesses citoyennes, les services publics étant tant ramenés à des coûts ajustables... donc secondaires. En corollaire : si on aime les services publics, ils faut s’engager à les rendre vraiment efficaces relativement aux services supposés rendus et à le faire savoir, plutôt que laisser les réseaux sociaux s’en charger. Si on ne les aime pas... ont dit qu’ils ont la rage ! Plutôt que d’opposer ces deux visons dogmatiques, ne peut-on mettre de l’exigence et de la pédagogie sur la chose publique, incluant le système démocratique et une exemplarité des élus et décideurs et argentiers qui sont en théorie les obligés du peuple.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Plutôt dans les élus, mais certains compromis qu’ils font pour arriver au pouvoir, et le manque d’exemplarité d’autres amenuisent leur crédibilité.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Peut-être aux organisations syndicales qui sont trop marginales dans leur représentation réelle des français : il faut leur permettre une base représentative plus large, et à la fois plus fluctuante si elles ne répondent pas aux attentes. Il faut aussi une représentation significative des « non actifs » : étudiants, retraités, chômeurs, bénévoles... Je trouve aussi que la mutualité est trop peu incluse / prise en considération dans les décisions sur la protection sociale Le secteur non lucratif aussi ( ong,...). Les lobbyistes à but lucratif sont plus écoutés que ceux qui sont moins intéressés par l’argent. Sans les écarter il faut que l’etat garantisse l’ecoute des arguments différents.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

1/ Faire accepter au pays des rémunérations conséquentes dignes de grandes responsabilités, mais pas les s’exonérer d’une grande partie de leur contribution nationale, ni de leur accorder des privilèges exorbitants 2/ que les décisions qu’ils prennent pour leurs concitoyens les touchent à l’identique (transports, retraites, impôts, niches fiscales, chômage, protection sociale) 3/ Que la vie publique ne soit possible qui si probité : davantage de rapidité et de dureté que pour le citoyen lambda, en particulier en matière de trafic d’influence et délits économiques 4/ intransigeance totale au niveau fiscal : les élus votent l'impôt de leur concitoyens et doivent être exemplaires 5/ un niveau d’exigence dans la présence et la contribution aux instances de leur mandat (peut-être via un bilan public de mandat...?)

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Permet d’impliquer plus de gens dans la « vie de la cité ». Se concentrer mieux dans le mandat pour lequel on est élu...

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Même si la parole de tous devrait pouvoir apparaître, je ne suis pas convaincu des incidences d’une proportionnalité plus grande, car le résultat de certains pays ou l’amalgame de partis minoritaires dépasse des partis plus grands n’est pas un modèle de démocraties constructives.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il vaut pouvoir dire d’abord de façon claire ce que coute notre système démocratique, et prouver qu’il est efficace économiquement, c’est à dire que l’argent doit être suffisant et des comptes doivent ëtre rendus de façon pédagogique. Réduire le millefeuille territorial peut-être, sans que ce soit au détriment des territoires ruraux...

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Je trouve qu’un crédit fiscal aux électeurs serait incitatif et compatible avec l’esprit citoyen (vote ou procuration bien sûr)... A condition que le vote blanc soit pris en compte

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Au deuxième tour si plus de 50% des exprimés sont blancs c’est que les gens refusent majoritairement les propositions des candidats restant : il faut alors une nouvelle donne avec nouveaux candidats possibles, et évolution des programmes proposés possible (avec campagne sur les modifications) Si le blanc arrive premier ou deuxième score au premier tour, il faut un autre premier tour, car les gens qui se présentent ne portent pas assez d’adhésion populaire. Le vote blanc doit être activé pour sortir de l'éternel vote « contre » Idéalement entre ces étapes avoir une sorte de questionnement citoyen par sondage sur les thèmes insuffisants traités pendant la campagne précédente, afin d’engager les candidats sur les thèmes où ils n’ont pas convaincu (Je sais, c’est une usine à gaz, et il y a un coût supplémentaire, mais avec les nouvelles technologies... ?)

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Publier un bilan annuel et de fin de mandat, de l’action publique (état, région, département...) et un débat des partis et de la société autour. Les sondages inévitables seront des indicateurs médiatiques...

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

sans doute ouvrir les possibilités de saisine (grandes ong reconnues d’intérêt public, mutualité, anticor, voire pourquoi pas représentations syndicales majoritaires y compris patronales...), avec un cadre qui permet débat raisonné...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

D’abord rendre crédibles les grands rapports public (cour des comptes, ...) avec obligation de résultats voire sanctions si les éléments pointés sont liés à la façon d’appliquer des politiques et des décisions et non pas à la décision votée par les élus du peuple. Si possible (...) Permettre l’investigation jusqu’a la recherche de responsabilité, alors associée à une procédure d’empêchement si besoin.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Les assemblées qui se réunissent mais ne décident ou n’imposent rien, apportent à la réflexion mais n’obligent personne... il faut leur donner un peu plus de pouvoir ... et veiller que ce soient des accélérateurs de processus et non des étapes qui alourdissent encore les décisions

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Comment doser pour rester gouvernables... ? Les politiques doivent accepter via des instances dédiées un regard critique sur leur propre statut et sur les efforts qu’ils fonts eux-mêmes en regard de ceux qu’ils demandent à leurs concitoyens.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

La laïcité ne doit pas être relative mais absolue : ni ouverte, ni fermée, c’est le respect de l’autre pour faire société

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut entendre... Pédagogie, école, cursus universitaires, exemplarité des élites sont favorisants... et citoyenneté à tous les étages, à l’école, dans l’entreprise, les CE, les associations... Il y a aussi un gros travail sur les réseaux sociaux.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Je trouve l’idée d’un service citoyen intéressante, la difficulté étant d’en faire une expérience sociale et d’intégration collective, mais aussi de faire constater aux jeunes que la société va bien au delà de leur microcosme habituel Ne pas oublier les structures associatives et de l’ESS pour cela.... La durée doit être suffisante pour en faire une expérience de vie

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Liberté égalité fraternité, sont 3 bonnes bases, évidemment il faut démontrer quotidiennement que c’est un trépied, et que si l’on affaiblit un pied, l'édifice est en danger... Le respect aussi, dont la laïcité découle... L’esprit critique est aussi à porter au pinacle des valeurs et de la formation compte tenu des évolutions societales...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Partir du respect de soi et de l’autre, ... enseigner aussi l’usage et le respect sur les réseaux sociaux qui sont en fait un média écrit... Sans doute limiter l’anonymat qui encourage le pire, avec des comportements qui font penser aux mécanismes du lynchage d’antan, mais en principe plus virtuel... Réengager les professions et différents statuts (élus, fonctionnaires, journalistes, syndicats, bénévoles, .contrôleurs des autorités, experts,...) à avoir et faire vivre des codes de déontologie avec exigence, rigueur, et exemplarité qui doit venir d’en haut.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Un service civique vers les personnes âgées, handicapées, pauvres, c’est déjà beaucoup d’humilité et de travail sur soi pour reconnaître la détresse des autres et ce qu’on peut leur apporter. Pour valoriser l’administration et les pouvoirs publics (afin d’y développer de bonnes relations) les politiques devraient commencer par cesser de présenter toute la fonction publique comme une charge pour la nation, dont le résultat n’est que l’impôt qu’on y met... Ce discours diffusé depuis si longtemps chez les citoyens semble traverser de plus en plus facilement toutes les couches sociales... Les fonctionnaires deviennent les honteux de notre société après avoir un temps été les serviteurs de la république et de la nation.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il y en a beaucoup, souvent liées au nombre de personnes qui se côtoient et au temps à gérer. Sans doute élargir les territoires, redonner de l’espace dans la cité, et du temps pour vivre. Peut-être protéger les citoyens du temps consommé par les médias qui se concurrencent pour capter notre « temps disponible » (voir les temps de sommeil qui dégringolent) Les questions de circulation et de transport sont très fréquentes Le racisme, l’antisémitisme et les discriminations de genre ou de sexe restent des priorités

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Le respect de l’autre et l’estime de soi dans les parcours scolaires et universitaires, et dans la formation professionnelle pour rattraper aussi les adultes. Transports : espace, sans doute vidéo surveillance, sensibiliser à (bien) réagir si on est témoin Inciter les gens à être solidaires et pas indifférents dans le quotidien par des campagnes média et par des actions publiques Attention au sommeil dans la société (ex TV : Revenir à des fins d’emissions à 22:30 sans interdire d’autres programmes ensuite...) Il faut amener les « agresseurs » à réfléchir, débattre, controverser avec des gens capables de les faire grandir... et vivre des situations à côtés d’exclus victimes (comment? Peut être des stages citoyens....)

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Jamais indifférent Solidaires Se mettre à la place de celui qui est à côté, qui passe après soi Travailler l’estime de soi Ne pas penser que la vision des choses est unique (et forcément la sienne)

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les femmes, les maghrébins et beurs, les handicapés, et de plus en plus les personnes très âgées (la fracture numérique les rend dépendants pour tous les actes administratifs)... et les jeunes nombreux qui ne s’integrent pas

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Présenter la laïcité comme un outil au service du vivre ensemble et pas comme une religion alternative encore lus contraignante ou l’objet de polémiques stériles. Démonter les mécanismes des discours « décomplexés » et clivants, dans les cursus scolaires universitaires Rappeler le sens de « fraternité » dans notre adn républicain... Mettre en avant les structures non lucratives comme autre modèle de développement positif Et surtout lutter fort contre le chômage des jeunes : l’emploi est inclusif La question de l’accession à l’autonomie par le logement est aussi essentielle Celle de la protection sociale majeure : ce n’est pas un coût mais le ciment d’une société plus juste

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

Les règles doivent être bâties pour les 90% qui en ont besoin et jouent le jeu et pas en fonction de ceux qui les détournent. Pour ceux-là c’est la détection, le contrôle et la sanction qui doivent être efficaces.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La France est un pays qui est riche de La diversité des histoires et des origines de ceux qui y vivent. Le problème vient de la ghettoïsation et des communautarismes qui se sont développés par l’absence d’intégration dans le travail et dans la cité, et par un discours généralisé basé sur la peur (pas seulement les politiques et les médias : même les publicitaires utilisent ce mécanisme psychologique)

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

On devrait plus montrer ce que nous apportent les migrants plutôt que passer notre temps à démontrer ce qu’ils nous prendraient... Ensuite il faudrait peut-être travailler avec les élus locaux sur la re dynamisation des territoires ruraux et l’investissement massif à faire dans la transition écologique et dans la santé, le vieillissement de la population pour les considérer comme une opportunité...

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La politique étrangère de l’Europe est essentielle mais pas coordonnée ni suffisante. Peut-être investir pour la transformation écologique des pays du sud afin qu’il apportent énergie solaire ou éolienne chez nous et créent de l’emploi chez eux Et puis rendre la migration plus normale et positive dans les esprits, mais le chômage est encore obstacle majeur Il faut travailler travailler le lien avec la ruralite et les besoins en matière de transition écologique, dépendance, territoires délaissés, en s’appuyant sur les technologies de la transition écologique.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Mélanger les gens dans la cité et dans l’entreprise, montrer l'interêt des différences... s’interdire les ghettos Et souvent avoir des projets sur lesquels on travaille ensemble, plutôt que d’imaginer un gâteau à se répartir, ou d’agiter la peur de faire disparaître notre culture sous celle de l’autre, ce que nous acceptons parfois sans emoi (coca, Mac do...)

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L’economie sociale et solidaire n’est pas assez promue comme un système économique socialement utile, pas promue par nos élus au niveau de l’europe, et est depuis 30 ans systèmatiquement à l’amende pour être assimilée et dissoute dans l’économie capitalistique. On lui envie ses réussites, on lui dispute ses gains, on réduit ses marges de manœuvres... La protection sociale n’est pas une marchandise mais un bien commun, si la concurrence stimule parfois les esprits, la logique de marché conduit à la segmentatation à l’opposé des mécanismes solidaires C’est une grave responsabilité des dirigeants français successifs depuis des années. Pourtant c’est un marqueur de ce qu’est la France.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

1/ L’accès aux soins se dégrade rapidement depuis 10-12 ans : délais de rendez-vous pour examens ou spécialistes s’allongent, de moins en moins de médecins secteur 1 accessibles, et lorsque petites urgences orientation systématique vers le 17, ... avec des coûts hospitaliers et sociaux énormes. 2/ des circuits de décision trop lents plus adaptés aux changements de la société, aux besoins des entreprises et des gens, et de l’évolution du monde et des technologies. 3/ des fonctions publiques d’urgence débordées : urgences sanitaires, plaintes à police, assistance sociale, caf... 4/ des aides aux personnes âgées hyper complexes et compliquées par l’accès au numérique, pas assez d’automatismes (simples) pour passer à la retraite, pour les réversions, ... 5/ une sécurité sociale embolisée par des procédures complexes que tout le monde détourne pour des raisons pratiques ou économiques, ou par ignorance et illisibilité du système, à petite comme à grande échelle. Du coup tout citoyen n’y voit que ces histoires croustillantes de qui profite de quoi, aboutissant à une demande d’économie en matière de protection sociale. Le meilleur exemple est pour moi les diverses franchises de quelques euros, dont la mise en œuvre, la génèse informatique, le recouvrement, le temps passé par les employés, à expliquer quand, pourquoi et comment on ne vous rembourse pas ce que vous attendiez génère incompréhensions, coûts gestionnaires, temps d’employés que personne ne soustrait aux recettes annoncées comme de grandes victoires.... 6/ des fonctionnaires dont le statut ne fait que régresser mais qu’on fait toujours passer pour des privilégiés et des bouc émissaires. Il faut sans doute de meilleurs outils et organisations plus efficaces mais si la démotivation est un levier d’efficacité, nous sommes sur le bon chemin. 7/ Une politique du logement social défaillante, qui ne permet pas aux jeunes d’entrer dans l’activité de façon autonome avec un salaire modeste, et qui ne cherche pas de solutions gagnantes aux problèmes du mal logement (voir pays nordiques comme la Finlande, qui trouvent des solutions qui s’autofinancent...)

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

Je suis pour une certaine égalité des citoyens, qui ne dépende pas de la puissance économique de leur région...

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Mais si dans certains cas internet facilite beaucoup de choses, outre la question des urgences médicales débordées, du temps à passer dans un commissariat pour une plainte « simple » (vols sans violence, usurpation de plaque, ....), Il y a une vraie carence pour orienter rapidement les gens vers du logement social : il y a tant de situations familiales ou sociales qui se dégradent subitement et nécessitent des réponses sociales rapides...

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

La facilitation du déclenchement d’une retraite en fin de carrière, d’allocations chômage et de lien rapide et efficace entre chercheurs et offreurs d’emplois, fluidité pour les ndemnités maladie ou invalidité, ou de pensions de réversion suite à un décès devraient être beaucoup plus automatiques et simples, la continuité des ressources d’un foyer doit être une priorité sociale car les charges ne s’interrompent pas. Ce point est d’alleurs très mal géré chez les fonctionnaires eux-mêmes pour la maladie grave et passage d’un type de congé à un autre avec des instances décisionnelles débordées qui aboutissent à des carences longues d’indemnisation, ou des rétroactivités inconcevables dans le privé.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Non

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Le principe est bon, l’outil assez bien fait sur ma seule expérience de RdV pour faire des papiers. Mais les délais (sur tout le département) ont failli me faire rater mon voyage. D’autant qu’on a toujours un papier qui n’est pas le bon (parce que certains préfets acceptent ce que d’autre refusent, comme une attestation EDF au lieu d’une facture...) Ce fut un stress pendant plusieurs semaines, et deux rendez-vous au lieu d’un donc coût pour moi et pour la société doublé... (et délais pour les autres qui attendent une date)

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Le service de l’eau est repassé à la commune et les prix se sont stabilisés après des années de hausses ininterrompues de la part des mêmes multinationales qui détiennent parkings, autoroutes... et transports publics, par délégations.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

1/ L’enseignement : on en est encore à des classes, organisations de travail et matériels qui étaient les mêmes il y a 50 ans. Et nous dit chaque jour qu’on descend dans les classements internationaux. 2/ Je suis sidéré de l’évolution exponentielle des coûts de parking ( et des péages dans une moindre mesure)... On devrait indexer les salaires et pensions dessus, le pays ferait faillite !!! Les contrats des opérateurs sont bien plus solides et profitables que les engagements pris devant les citoyens lors des privatisations... Et l’on nous explique que c’est un héritage des autres, qui se pérpétue de décennie en décennie 3/ D’une façon générale la prévention en matière de santé, en matière d’alimentation, en matière d’hygiène, d’accès au sport, de comportements à risques, de vieillissement et de comportements écologiquement responsables doivent faire l’objet de politiques globales, incluant une responsabilisation du public, et des acteurs publics et économiques, avec à la clé des instances décision avec pouvoirs élargis et de contrôle justes mais efficaces, bien au delà des instances et comités consultatifs qui se multiplient mais dont les travaux (coûteux aussi) ne débouchent sur rien de concret ou des mesurettes disproportionnées des objectifs et de l’ampleur des travaux.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

Néanmoins par le passé il m’est arrivé de faire une démarche en retard, et c’est simplement de la compréhension bienveillante qui m’a été appliquée. Le droit est une chose, le bon sens et l’humanité des relations doivent subsister

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

1/ Les participations forfaitaires et franchises de la sécurité sociale, les régles de transport de malades, et même le médecin traitant dont le principe est bon, mais qui dans la pratique est réduit à néant par le manque de temps de tous les acteurs et la lourdeur des outils ou procédures 2/ Le parcours coordonné qui me parait une bonne chose sur le principe, mais si le médecin n’est pas disponible on se débrouille, si on doit voit un spécialiste, il faut mentir pour avoir la case cochée, ou sinon passer son temps à faire deux visites au lieu d’une (plus l’argent pour la sécu et la mutuelle), les résultats du spécialistes vont-ils au généralistes ? 3ème visite ? Petit espoir avec le DMP, mais lespraticiens ne sont pas encore trés chaud pour l’almenter (IRM dernièrement, l’hopital Privé n’avait pas le bon logiciel, c’etait Trop long...) Mon médecin me disait récemment que ses confrères limitaient leur patientèle en refusant d’etre Médecin traitant, croulant sous la demande suite aux départ en retraites de collègues... combien ça coute tout ça à la fin, en vrai ?

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Avec des objectifs clairs, contractualisés, qui ne changent pas constamment, et l’esprit de la fonction publique, au service des citoyens, une vraie mesure des résultats de l’action publique au niveau global, des services et des personnes, et une vraie reconnaissance, de l’engagement, y compris financière, sans pour autant considérer qu’un fonctionnaire doit être managé comme un commercial ou un cadre d’entreprise, car le résultat est ici l’intérêt général et l’égalité du citoyen devant la loi.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

La responsabilisation de chacun sur la dépense publique à son niveau doit être un leitmotiv, les économies doivent etre traduites en premier lieu en investissements pour gagner en efficacité, modernité, motivation des acteurs, et entrée en dynamique avec les citoyens et les entreprises... revenir dans des cycles positifs

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Voir la jeunesse, la mobilité, et l’immigration comme des énergies à combiner qui ne demandent qu’à être utile et à participer à la richesse du pays, faire vivre le pays avec cette ambition d’intégration forte pour accélérer la transition écologique trés fortement car c’est une chance économique, et pour travailller sur l’aide aux générations vieillissantes, et celles en difficultés

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Lors d’une reconversion professionnelle ancienne, j’ai bénéficié d’une formation à distance cofinancée par pôle emploi qui m’a permis de retrouver une nouvelle voie. La formation de professeur qui a suivi était déjà sur une trajectoire plus élitiste que la précédente, les fondements théoriques pesant de plus en plus lourd face aux acquis pédagogiques pratiques, et le décalage de l’entrée en formation rémunérée réduisant l’ascenseur social aux seuls capables de tenir comme boursiers.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les services d’orientation étaient complètement déconnectés des réalités du monde du travail, et pas vraiment en capacité d’aider l’enfant à formuler ses choix et appréhender les parcours. Le plus gros travail d’orientation est à la charge des parents, et facteur de reproduction des schémas connus par l’enfant et son milieu. Les enfants sont mis devant des choix d’orientation trés engageants trés tôt, avec peu de passerelles pour faire autre chose si le chemin choisi n’est finalement celui qu’ils avaient imaginé... Les entreprises ont aussi de grandes craintes sur l’adaptation des jeunes et cherche des candidats trés typés pur les postes.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je suis sidéré par le fait que la plupart des candidats à un poste et des entreprises recourent plus facilement à des sites en ligne qu’à ceux de pôle emploi qui est censé être là pour ça. Là encore faisons nous assez d’investissements pour avoir des services publics compétitifs au sens du service rendu et de la simplicité d’accés (Délais de rendez-vous, considération des gens, explicitation des pièces demandées, et parfois un suivi sont nécessaire car la perte d’emploi est un traumatisme souvent violent)

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Le fait d’avoir une carrière avec des régimes différents (salarié, étudiant actif intérimaire, service militaire, cadre, chômeur, simple fonctionnaire, puis détaché en entreprise d’intéret Public, ....), des caisses différentes, des statuts différents, font que ces parcours non linéaire qu’on nous décrit comme une nécessité de société, ne sont pas anticipés et qu’on ne sait plus du tout à quelle sauce on va etre mangé à la sortie ni quand elle aura lieu pour ne pas constituer un gouffre. Heureusement je ne suis pas aussi (encore) allé travailler à l’étranger ! Jeune on nous promeut la mobilité, l'importance des expériences multiples, mais la rançon est l’incertitude. Allez, disons que la centralisation de certaines données et caisses semble aller dans le bon sens, mais c’est très loin d’être acquis.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je suis couvert par l’une des dernières mutuelles de fonctionnaires qui gère le régime obligatoire, et le complémentaire si on est adhérent ce qui facilite les choses, avec des cotisations encore un peu proportionnelles aux ressources mais on sent bien que ça ne plait pas à tout le monde... Là encore la mutualisation sociale est mise à mal par l’hégémonie concurrentielle, qui en matière sociale n’a pour effet que de segmenter les risques et creuser les inégalités. Il y a des choses qui me heurtent beaucoup comme les dépassement d’honoraires toujours plus élevés dont on dirait que le seul problème est que les mutuelles ne les remboursent pas assez.... Mutuelles payées avec nos cotisations ! Enfin l’inflation des prix des chambres particulières, forfaits journaliers, et maintenant parkings d’hopitaux et cliniques qui sont manifestement les variables d’ajustement de financements ou investissements qui posent question. La question prohibitive de certains soins dentaires se pose avec l’age qui avance, notamment les implants qui semblent désormais pourtant incontournables pour bien vivre veux...

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

C’est au niveau de la dépendance de mon père que j’ai été le plus affecté ces dernières années et mois, il y a un manque de coordination des opérateurs sanitaires regrettable, des gabegies ou incohérences sur les transports, des efforts impressionnants nécessaire des aidants pour garder leur proche chez lui, des impossibilités de faire venir plusieurs intervenants simultanément pour une personne trop lourde (pas prévu) la laver tous les jours. Il y avait des séjours en hôpitaux où il revenait avec des pathologies pas eues avant (escarres, infections nosocomiales, pas levé dans la journée, pas de temps pour un Kiné en hopital qu’il avait à domicile, ....) Dès le début alors qu’encore capable d’être propre et de se lever si aidé, en séjours on lui mettait une couche ou une sonde pour éviter d’avoir à passer trop souvent (éventuellement à plusieurs pour l’aider), choses que ma mère de 78 ans arrivait encore à faire seule à la maison.... Je ne parle pas d’un établissement unique, mais de situations qui se sont multipliées. Je suppose que les familles de handicapés subissent certains de ces désagréments aussi, selon les handicaps dont on parle. Du côté financier il y a des dossiers, des aides, l’assurance maladie et la mutuelle ont bien fonctionné tant qu’on faisant attention à ne pas demander de chambre particulière ou à les refuser pour limiter les coûts, c’est un peu long mais ça suit son cours. Nous n’avons pas eu à choisir l’EHPAD, là le financement aurait sans doute été plus difficile. Chose positive mais rarissime à ma connaissance, nous avons eu la chance de trouver une dentiste qui à pu fair plusieurs interventions à domicile : bravo, j’espère que ce sera encouragé.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Étant en agence locale 40 etp, gestion RH centralisée. Mais peu de contact avec pôle emploi sauf à devoir les solliciter soi-même. Des conseillers pourraient démarcher les entreprises de temps en temps pour expliquer ce qu’ils peuvent proposer, et rassurer sur le fait que leur objectif est de satisfaire l’entreprise car il y a toujours la crainte de se voir proposer ceux que les autres ne veulent pas... Avec peut-être des process d’intégration et de retour en arrière possible quand on fait des efforts sur des candidats à profil un peu plus éloignés de l’attente.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Généralement tout se passait au niveau du siège de l’entreprise. Néanmoins j’ai eu maille à partir pour un contrat d’apprentissage, la coordination entre OCAM, siège, établissement de formation ayant connu beaucoup de complications et de retards. Les financements ont eu plusieurs mois de retard. Une entité plus petite aurait renoncé je pense, au détriment de l’employée, que nous avons fini par recruter deux ans plus tard.

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pendant une longue période de chomage dans les années 1994-95, j’avais parfois l’impression que la suscpiscion l’emportait sur l’envie d’accompagner... que l’on devait être au service de l’administration, le jour prévu au rendez-vous au risque de perdre partie de son allocation, mais si on devait attendre une heure ou deux pour etre reçu, ce n’était pas grave... quitte à rater une autre démarche. (Il y a peut-être prescription aujourd’hui, mais comme les médias et certains politiques parlent tant des abus des chômeurs, je témoigne aussi de ce qu’on peut ressentir en face)

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n’ai pas eu l’occasion de le faire mais je pense qu’il faut trouver des occasions de prendre des risques moraux qui ne deviennent pas des risques économiques ou d’organisation pour l’employeur, celà suppose des rencontres régulières avec des interlocuteurs spécialisés, capables d’entendre, de conseiller, de proposer des solutions, des appuis financiers, puis des aides organisationnelles voire juridiques dans les moments de crises : tous les employeurs qui auraient envie d’etre un peu plus sociaux n’ont pas envie d’être livrés à eux-mêmes dans les moments cruciaux, après avoir franchi le pas.

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1/ Je regrette que la médecine du travail se distende de plus en plus dans le privé (à coût égal pour les entreprises...) et qu’elle n’existe toujours quasiment pas dans la fonction publique... (d’état notamment) Lorsqu’elle est menée par des médecins sérieux et consciencieux c’est trés positif, pour les employés comme pour les employeurs. J’ai eu des expériences diverses, mais le principe en lien avec la prévention ne devrait pas être autant négligé dans une société et des entreprises qui mutent trés vite. Les agents de préventions (médecins aidés par des experts par exemple) pourraient etre intégré dans les démarches de changement des entreprises. 2/Autre point qui me tient à cœur : l’évasion fiscale massive qui nous prive de tant de possibiités de financement ou de réduction de la dette... 3/ Autre point, celui des agences de contrôle, dont l’integrité, la probité, et la force de décision voire pouvoir rogatoire et saisine de la justice doivent etre renforcées au profit de l’intérêt général

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Toutes ces questions sont inquiétantes et souvent liées , avec un risque d’impact élevé à moins de 50 ans

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

En parallèle à l’action, créer une agence mondiale de notation co dirigée par les universités du monde, parce que jeunes, sciences, y compris humaines, et diversité, font partie de la solution. Mesurer les efforts, les progrès, les points sensibles, les situations graves, les investissements, pays par pays... En tirer des plans locaux et globaux proposés au pays...

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Climat (épisode de grêle ayant détruit entièrement ma toiture, inondation proche d’emporter ma voiture sur une route...)

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je persiste dans le recyclage bien que tout le monde pense que tout part à la poubelle générale et que l’efficacité du travail des géants de l’environnement est insuffisamment mesurée / médiatisée / critiquée alors qu’ils sont censés faire du service (au) public. Il m’arrive de lever le pied ou de conduire éco juste pour polluer moins Je brûle le bois que je coupe dans mon jardin, dans les pics de consommation C’est sûrement très insuffisant...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Des limitations de vitesse adaptatives en fonction de la circulation et de la pollution, avec des radars qui s’adaptent, mais dans un système ou l’on gagne autant qu’on perd...

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Modifier les ordinateurs de bord des voitures pour établir le nombre de litres consommés chaque mois et par rapport aux kilomètres faits, avec une sorte de challenge ecoresponsable promu sur les gps ou applis type Waze... Sans sanction des assureurs une fois de plus...

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

En réalité c’est surtout l’isolation extérieure qui serait efficace pour moi. Mais le coût au m2 est prohibitif : les aides constituent aujourd’hui souvent en premier la marge des entreprises ou une compensation de leurs taxes.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Pour les transports en commun, faire en sorte que ce ne soient pas des lieux d’inconfort massif : bousculades, promiscuité, chaleur étouffante l’été avec odeurs à la clé, ainsi que violences parfois. Je vis les deux opposés avec une petite ville transports gratuits, et climatisés et grande métropole du sud avec transports chers quand ponctuels (achat à l’unité) parkings prohibitifs, métro non climatisé Des parkings gratuits et avec de la place (...) près des stations ferroviaires ou de métro / tramways, un confort réel...pas seulement aux heures creuses. Messieurs dames les politiques prenez les transports en commun régulièrement et faites les progresser pour avoir ENVIE de continuer à les préférer à vos transports adaptés... s’ils ne sont pas bien pour vous, ils ne le sont pas pour vos administrés

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Les transports en commun|Le covoiturage|La trottinette électrique mérite sans doute une réflexion mais la question de l’integration est prealable

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités territoriales doivent créer de vrais réseau pour que les nouveaux transports soient sûrs et agréables et sur la bases de vrais parcours pratiques. En exagérant à peine, certaines villes font des pistes cyclables qui sont des raccourcis vers le Cimetière...

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Voire idée proposée par ailleurs d’agence mondiale de notation portée par les universités de tous les pays.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le traitement et le recyclage des déchets doit être rentable pour la collectivité et non pas seulement pour quelques opérateurs. Enfant ma classe avait financé un voyage scolaire avec des journaux collectés toute l’annee, aujourd’hui les recycleurs encaissent des taxes et présentent le recyclage comme un coût. Quelle réalité ? Avant la polémique un point sérieux entre coûts et bénéfices est nécessaire.