Date de publication : 2019-02-19
Code postal : 70200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Diffusion d'un petit aide mémoire qui résume les conditions dans lesquelles l'impôt est prélevé

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Aujourd'hui 44 % des français paient des impôts sur le revenu. Dans cette population certains sont imposés au maximum car il n'y a pas de réduction possible. Il s'agit principalement de revenus compris entre le minimum pour être imposé et des revenus de l'ordre de 4000 euros par mois et par personne. Cette catégorie est à chaque fois exclue d'un dispositif de suppression ou de diminution d'impôts ou de taxe. Ma première proposition ne vise pas à demander à ce que tout le monde sans discrimination paie des impôts, mais à élargir le périmètre des "imposables" par une diminution du nombre de chômeurs. En effet, aujourd'hui de nombreux postes vacants ne trouvent pas preneurs à un tel point que certains responsables d'entreprise embauchent de la main d'oeuvre étrangère ou demandent à pourvoir embaucher des migrants. C'est une situation pour le moins paradoxale. Cette amélioration passe tout d'abord par une valorisation, dès le plus jeune âge, du travail manuel par la voie de l'apprentissage :Le baccalauréat et les études supérieures ne sont pas les seules solutions. Il faut également encourager la mobilité fonctionnelle par le biais de la formation et la mobilité professionnelle. Le travail clandestin est très répandu dans notre pays. Certains perçoivent donc des allocations chômage et de l'argent non imposable, fruit du travail au noir. Il faut donc lutter de manière très ferme contre cette pratique .Le deuxième point pour rendre la fiscalité plus juste consiste en une diminution très sensible des "niches fiscales". D'un nombre supérieur à 470 actuellement, elles représentent environ 100 milliards d'euros donc le quart des recettes fiscales. D'ailleurs plus de 200 sont jugées inefficaces ou peu efficaces. A titre d'exemple les réductions d'impôts dont bénéficient les journalistes et assimilés (et le mot assimilé est pris au sens très large) se montent à 7650 euros sur la rémunération nette. Même si cette année ce dispositif est quelque peu durci, on peut s'interroger sur son bien fondé. Beaucoup d'autres niches fiscales interrogent. La diminution des niches fiscales doit cependant être abordée avec prudence, il ne s'agit pas en voulant "laver plus blanc que le blanc" de mettre en péril des pans de notre économie. Il faut travailler de manière progressive sur certaines de ces niches. A ces niches fiscales s'ajoutent des comités dits Théodule dont l'utilité est discutable. En effet plus de 400 comités existent actuellement pour un budget de 25 millions d'euros annuel sans compter les rémunérations des agents publics qui y travaillent.Qu'il s'agissent des niches fiscales ou des comités il est grand temps de remettre de l'ordre dans ces dispositifs qui coûtent de l'argent au contribuable. Je pense qu'il faut également s'interroger sur certaines subventions dont bénéficient certains organismes (les organes de presse, les organisations syndicales par exemple), il y a certainement des économies à faire? S'agissant de l'impôt sur la fortune, je ne suis pas en mesure de prendre position. En effet, si les gains financiers de sa suppression bénéficient intégralement à notre économie, il ne faut pas le recréer. Mais je doute fort que ce soit le cas. La dernière mesure pour rendre une fiscalité plus juste et efficace consiste à faire payer des impôts en France aux responsables de grands groupes au même titre que les Gafa. De nombreuses idées circulent actuellement pour redresser nos finances. IL faut cependant être prudent car notre système forme un tout et la modification d'un des paramètres peut déséquilibrer la totalité du dispositif. C'est le cas, par exemple, de la demande de TVA à taux zéro pour les produits de première nécessité. Cette idée n'est pas inintéressante, mais si elle est retenue, il faudra, dans un souci d'équilibre, augmenter, dans la limite de la réglementation, d'autres taux de cette TVA. Enfin pour redresser nos finances, il faut également agir sur deux leviers : le premier concerne le train de vie de l'Etat qui doit être revu à la baisse. Une comparaison avec ce qui se passe dans les états voisins nous le prouve aisément. Dans le même temps, un toilettage du mille feuilles administratif doit être entrepris. Ce point est traité dans l'organisation des services publics. Le deuxième levier concerne les aides sociales. Leur nombre est supérieur à 30 au niveau national sans compter les échelons déconcentrés. Il faut, certes, aider les plus nécessiteux, mais ces aides doivent fait l'objet d'un contrôle strict. Est-il normal, par exemple, que les magasins d'audio visuel fassent les meilleurs chiffres d'affaire en septembre à l'époque ou les allocations d'aides scolaires sont distribuées ? Ce long développement ne vise pas stigmatiser telle ou telle catégorie de population, mais tout simplement de donner mon ressenti sur le domaine fiscal en France. IL est clair, qu'aujourd'hui, il faut réduire les dépenses, car une augmentation des impôts, compte-tenu du niveau qu'ils atteignent actuellement , est inenvisageable.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

None

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Voir ci-dessus

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Comme je l'ai dit, je suis tout à fait défavorable à toute augmentation d'impôt.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Sauf à rebâtir totalement le système fiscal (ce qui me paraît inenvisageable), il faut agir par petites touches sur des leviers bien précis. La somme des gains ainsi enregistrée par les mesures exposées ci-dessus contribueront, sans doute, à améliorer la situation.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les élus de contact (maires, ...) nous représentent le mieux car ils sont bien informés de nos soucis et de nos difficultés. Certains parlementaires sont également dignes de confiance, mais ce n'est pas toujours le cas. Enfin, les responsables d'associations dignes de ce nom nous représentent certainement le mieux

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Non pour les organisations syndicales. En effet, le nombre de personnes syndiquées parle de lui-même. Les organisations syndicales nationales sont, comme certains élus, totalement déconnectées des réalités du terrain. Le mouvement de grève à la SNCF au premier semestre 2018 a traduit une mauvaise volonté persistante et un souci de causer des désagréments aux usagers. Cette image est, en plus, ternie par les affaires qui ont secoué récemment certaines centrales et qui concernaient leurs plus hauts dirigeants. Un autre responsable fermement engagé dans la lutte pour le maintien de la sidérurgie en Lorraine a préféré s'orienter vers la politique en se présentant aux élections européennes sous le parti qu'il avait combattu. Enfin, ces organisations touchent des subventions (ou aides) de la part de l'Etat très conséquentes qui servent à organiser des luttes pour affaiblir notre économie. Tout ceci désabuse les Français. Le modèle syndical serait totalement à revoir car il est d'une inefficacité remarquable. Ceci étant, et fort heureusement, dans les entreprises, le dialogue social existe et fonctionne dans l'ensemble bien. Il y a dans ce domaine également une déconnexion entre le niveau central et le niveau local.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faudrait, je pense, tout d'abord diminuer la charge de travail parisienne de nos parlementaires qui pourraient actuellement, être assimilés à des fonctionnaires élus. Ils quittent leur circonscription le lundi pour y revenir le vendredi. Mises à part les municipalités, le constat est le même pour les autres élus. Nous les voyons lors des campagnes électorales et à l'approche d'élections et c'est à peu près tout..

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Au départ, ce non-cumul devait permettre d'avoir des parlementaires tout à leur tâche nationale, mais en réalité ils ne sont plus au contact ds citoyens dans leur commune ou dans leur ville.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faut instaurer une dose convenable de représentation proportionnelle dans les élections notamment les élections nationales.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

On ne peut pas passer sous silence la situation des parlementaires, le nombre de députés doit être revu sérieusement à la baisse en partant sur la base minimale de 2 députés par département. Ce nombre pourrait être revu quelque peu à la hausse pour les départements les plus importants. Je suis convaincu qu'il y a moyen de trouver une solution qui permette de remplir ces critères tout en instillant une dose de proportionnelle (20 à 30 députés). S'agissant des sénateurs, on peut aujourd'hui s'interroger sur leur utilité (hormis l'argument qui consiste à dire qu'ils permettent d'améliorer les projets de l'assemblée). Pourquoi ne pas envisager une fusion avec le conseil économique, social et environnemental qui est lui-même décliné au niveau des régions. Il y a là certainement une source de simplification et d'économies à réaliser. Les effectifs de la nouvelle structure pourraient être revus très sensiblement à la baisse. Les élus locaux : le nombre de conseillers régionaux est trop important et doit être revu à la basse. Quant aux conseillers départementaux, la dernière réforme visant à réduire le nombre de circonscriptions s'est révélé d'une inefficacité remarquable en imposant, au tire de la parité deux élus par circonscription. Le nombre de ces conseillers a, en fait, augmenté. Il serait intéressant de travailler sur le sujet.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Le vote est un droit, mais il devrait également être un devoir. Je trouve lamentable le taux de participation à certains scrutins, mais ce constat est la conséquence du désintérêt de certains d'entre nous pour la vie politique. Le vote devrait être obligatoire ne serait-ce que par respect vis à vis de nos grands anciens qui se sont battus pour l'obtenir.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

La prise en compte du vote blanc est susceptible de bloquer le fonctionnement de nos institutions. Mais ceux qui ne votent pas ou qui votent blanc ne peuvent pas se plaindre ensuite du fait que certains ne sont élus qu'avec une majorité relative.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Dans notre démocratie, les citoyens participent aux grandes orientations et à la décision publique principalement par le biais des élus. Certes le système n'est peut-être pas parfait, mais il fonctionne. Je reproche simplement à nos élus (quelque soit le niveau) de savoir nous "faire la cour" en période de campagne électorale, mais il n'y a jamais de réunion publique pour faire le point de l'avancée de certains travaux.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Si cette question fait allusion au référendum d'initiative citoyenne (RIC) réclamé par les "Gilets jaunes", j'y suis défavorable pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il est souvent fait allusion au modèle suisse, mais la Suisse est un pays fédéral et les suisses répondent à la question posée. En revanche, en France, un référendum sur une question précise est toujours traduite en termes politiques : êtes vous pour ou contre le gouvernement ? ce qui fait que l'objet initial du référendum n'est pas atteint. Comme je l'ai déjà dit, le système démocratique tel qu'il est aujourd'hui appliqué est satisfaisant sous réserve que nos élus communiquent plus avec les citoyens. Si toutefois le RIC était retenu, il faudrait pallier aux inconvénients énoncés ci-dessus, les français devraient répondre à la question posée. Par ailleurs, le domaine d'application du RIC devrait être clairement délimité, certains sujets devant (quelque soit le gouvernement en place) rester du domaine régalien (sécurité, défense,...). Si ces deux principes n'étaient pas respectés, je crains que l'on ne se retrouve dans une situation comparable à celle qu'ont connu nos anciens sous la quatrième république avec des changements de gouvernement tous les six mois maximum, ce qui serait catastrophique pour notre pays.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Voir ci-dessous

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faudrait revoir totalement le rôle du sénat et pourquoi pas le fusionner avec le conseil économique social et environnemental (CESE). Le CESE dont les effectifs sont à diminuer fortement garderait ses compétences actuelles. Dans le prolongement de cette proposition, il convient de s'interroger sur la pertinence des structures régionales des CESE.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faut qu'il y ait égalité de traitement entre les différentes religions qui existent dans notre pays

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Ce respect commence à l'école où les jeunes doivent être sensibilisés sur le sujet. J'ai confiance en la jeunesse et j'ai l'occasion de le constater lors de commémorations patriotiques ou autres.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Encourager et promouvoir les associations qui oeuvrent dans ce domaine.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Je n'en citerai que deux : le respect de l'autre et le goût de l'effort.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

J'évoquais précédemment la nécessite de sensibiliser les jeunes, mais aujourd'hui, il manque trop souvent un maillon important : ce sont les parents qui dans certains cas ne jouent plus leur rôle. L'éducation nationale, à elle seule, ne peut pas tout faire, elle assure l'instruction mais le rôle prédominent pour l'éducation, c'est celui des parents.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

On évoque souvent la délinquance et son évolution. C'est certes important, mais les incivilités marquent autant la population. Ce sont principalement des actes qui traduisent un manque de respect pour l'autre (bruits, non respect des règles de voisinage, ...).

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

IL convient de multiplier les actions de partenariat entre les pouvoirs publics (jusqu'au niveau Maire et commune) avec les institutions (gendarmerie, police et justice) ainsi que les contacts de ces institutions avec la population.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Il suffit de se comporter en "bon" citoyen

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Je pense que viennent en première position les discriminations hommes - femmes, puis les discriminations raciales.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Nous avons perdu quelques dizaines d'années au cours desquelles certaines valeurs ont été perdues de vue. Il faut relancer (ou poursuivre ce qui est déjà entrepris) pour faire prendre conscience à tout le monde que si nous avons des droits, nous avons également des devoirs qui s'imposent à tous dans une société comme la nôtre.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Une réponse par oui ou par non à cette question ne peut pas être satisfaisante. Il convient tout d'abord de définir précisément la liste des allocations de solidarité. Par ailleurs, on ne peut pas demander de contrepartie à une personne qui travaille à temps plein et qui perçoit une allocation. En revanche, celles qui ne travaillent pas ou qui sont à temps partiel (jusqu'à 25% par exemple) devraient se voir demander une compensation en fonction du temps travaillé. Le système actuel pousse parfois à l'assistanat et pour certains, n'encourage pas la recherche d'un emploi.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Dans ce domaine, je trouve que la Loi est bien faite et il suffit de l'appliquer sans trop se préoccuper des associations qui demandent à la France et à d'autres pays d'intégrer à tout va. Etudions bien les demandes d'asile pour raisons politiques. Pour les autres acceptons ceux dont nous avons besoin pour faire fonctionner notre économie.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Voir ci-dessus

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Voir ci-dessus

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Voir ci-dessus.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Aujourd'hui, on parle de mille feuilles administratif et je crois cette expression parfaitement justifiée. Il faut absolument simplifier cette organisation car le citoyen ne se retrouve plus dans toutes les structures. La première chose à faire consisterait à supprimer des échelons territoriaux, qu'il s'agisse de structures étatiques (Préfet de zone, préfet de région) ou de structures décentralisées. Ainsi par exemple, la suppression de l'échelon région entraînerait de facto la suppression du poste de préfet de région.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

La décentralisation doit être plus poussée mais avec une diminution d'échelons (voir supra). Aujourd'hui, nous avons l'impression de voir des doublons entre les services de l'Etat et les services déconcentrés. Je pense que la décentralisation est une bonne chose car les directives nationales doivent être adaptées à l'échelon décentralisé. On ne peut pas tout "régenter" depuis Paris. Mais cette décentralisation doit s'accompagner d'un pouvoir de contrôle renforcé de l'autorité administrative, pouvoir qui semble s'être fortement délité au fil des années. Une augmentation de la décentralisation est cependant un exercice périlleux car il ne s'agit pas de transformer notre pays en état fédéral. Un examen au cas par cas de ce qui peut être transféré doit être entrepris. Je ne suis pas en mesure d'apporter plus de précisions car je ne dispose pas de tous les éléments.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Je pense qu'actuellement le niveau des démarches réalisables sur internet est satisfaisant.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Toutes les évolutions qui sont liées au développement de l'internet sont positives quel que soit le service public concerné. Nous sommes cependant dans une phase transitoire et il faut veiller à ce que ceux qui ne maîtrisent pas internet ne deviennent pas des laisser pour compte.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Non

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Je n'aime pas le terme autonomie qui signifie le droit de se gouverner par ses propres lois à l'intérieur d'un Etat. Mais je pense qu'il faut laisser plus de marge d'initiative aux fonctionnaires de terrain qu'il s'agisse de fonctionnaires d'Etat ou territoriaux. Mais cette augmentation de la marge de manoeuvre doit être accompagnée d'un contrôle bienveillant de la part des supérieurs hiérarchiques.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Le fonctionnement et la formation de l'administration doivent être simplifiés, ce n'est qu'à ce prix que l'on réconciliera les français avec elle.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

L'Etat doit veiller à ne pas vouloir tout régenter depuis Paris (voir ci-dessus), il faut s'appuyer sur les relais que sont les autorités administratives déconcentrées et les structures territoriales. Chaque mesure prise doit pouvoir être adaptée en fonction des contraintes locales.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Lorsque j'ai préparé ma retraité, j'ai été bien accompagné par mon organisme de rémunération et j'ai quitté mes fonctions en toute connaissance de cause.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je ne rencontre pas de souci dans ce domaine.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None