Date de publication : 2019-02-03
Code postal : 25000

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Faire payer tout le monde de manière progressive, sans paliers : point d'effet de seuil. Redistribuer clairement l'argent des impôts : nous devons savoir à quoi est employé notre argent, de manière précise.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les impôts injustes de la consommation courantes : TVA, taxes à la consommation.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Développer l'accès au soin préventif, cesser de soigner à tout prix, ne pas vouloir vivre le plus longtemps possible dans un état de dépendance insupportable, développer le choix de mourir dans la dignité, contrôler les dépenses de santé, s'attaquer à la souffrance dans le travail, informer sur des alternatives de soin plus doux et naturels, s'inspirer des médecines holistiques, rembourser les psychothérapies, offrir des lieux de repos au travail, rendre le travail plus cohérent, développer l'aide à la réorientation professionnelle, soutenir les familles quand les enfants sont malades et que les parents travaillent, crèches dans les entreprises, partage des tâches entre hommes et femmes en ce qui concerne la garde des enfants, temps de travail compatible avec l'école, souplesse dans les horaires... Bref, s'occuper du bien être des gens dans la vie quotidienne et les soutenir : les actifs souffrent ! Les vieux n'en peuvent plus de mourir en EPAD... Rendre la retraite attrayante : valoriser le bénévolat, soutenir les associations , développer le travail des jeunes.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Accompagnement des enfants en difficultés sociales, des jeunes gens en carences psychologiques et sociales, des adultes handicapés.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Toutes si elles sont justes, étayées, pérennes et visibles. Soutien aux réfugiés, aux pauvres, aux exclus. Accompagnement à l'intégration des personnes en situation de précarité. Soutiens éducatifs.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

En des personnes qui représentent mes opinions... enfin.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Assemblées de citoyens qui débattent et choisissent leurs représentants pour défendre leurs propositions.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que les élus n'appartiennent pas essentiellement à la partie de la population qui a fait l'ENA ou sciences Po. Le hiatus existe quand les citoyens sont dirigés par des personnes qui ne savent pas ou plus ce que c'est que la vie quotidienne des personnes qui vivent modestement une vie de labeur et de responsabilités familiales. Le parisianisme cessera, le mépris des classes dirigeante cessera quand la responsabilité de la nation sera portée et représentée par tout un chacun. Que chaque citoyen concerné par la politique puisse avoir un espace d'action et de débat. La coopération et la reconnaissance sont essentielles dans notre monde divisé, vertical et violent.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

Député et maire est peut-être une bonne chose afin d'élaborer de la continuité entre le terrain et la politique.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Vote blanc et proportionnelle.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Nous voterons en masse quand nous sentirons que nos votes nous ressemblent et ont une réalité. Le déni de nos votes nous ont considérablement marqués. Et voter contre.... est particulièrement frustrant.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il s'agit de comptabiliser les votes blancs, comme les autres. Une voix, un vote. Le vote blanc indique la non-adhésion aux représentants qui se font candidats : à partir d'un certain seuil, il faudrait recommencer la votation car elle montrerait un décalage entre les attentes de la population et la qualité de la représentation.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

En permettant aux citoyens d'influencer les débats. Inventer un maillage territorial de lieux de débats où il serait possible de voter pour que des sujets sociétaux soient pris en compte par nos représentants.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Des questionnaires comme celui-ci permettraient d'entendre les points de vue des citoyens.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Annuler le Conseil Economique et social. Réduire le nombre de sénateurs.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

En rester à la loi de 1905 qui sépare la cité de la religion. Arrêter d'avoir peur de l'autre et accepter les cultures que chaque français porte en lui : distinguer la culture de la religion. Manger du porc est insupportable à bon nombres de musulmans ? L'accepter car c'est une culture qui imprègne en profondeur. Des femmes portent le voile ? L'accepter car cette habitude va bien au-delà de la religion et chacun s'habille comme il le désire. N'interdire que ce qui entre en conflit profond avec les valeurs de notre démocratie : le nikap empêche de reconnaitre l'identité de la personne, impossible donc de l'accepter. L'excision ampute l'intégrité physique de la personne : impossible à accepter. Etc. Permettre la construction des mosquées, des temples, des synagogues et laisser la cité vivre ses choix politiques à un autre niveau. Nos hommes et femmes politiques ne doivent pas faire allusion à la religion dans leurs propos. la démocratie est fragile : tous propos qui utilise la religion pour asseoir un point de vue est à éviter.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Les valeurs intangibles de la République ? Rien est intangible dans ce monde. Il s'agit plutôt de se mettre d'accord sur l'essentiel et quand une république ne nous convient plus, on en change. Pourquoi pas une 6ème république ? Pour avoir envie de respecter, il faut se sentir respecter : ce n'est pas le cas quand nos actionnaires empochent la mise tandis que d'autres galèrent au sic...

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

L'engagement des citoyens ne se fera que lorsque les idées de chacun auront des chances d'être écoutées, reconnues et débattues. La verticalité du pouvoir est bien trop arrogante, figée, implacable et violente. Que fait-on des savoirs de nos infirmières, professeurs et autres professionnels très engagés ? Que fait-on de leurs capacités de responsabilités ? Comment traite-t-on les subordonnés ? Tant que l'infantilisation des personnes continuera à s'imposer par la hiérarchie, les gens se révolteront, comme des adolescents. Normal ! Tant qu'il y aura du mépris pour des savoirs autres qu'universitaires (ou grandes écoles), le hiatus empêchera la confiance. Le maître mot est la confiance, et cela s'acquiert dans les familles et l'école...

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La responsabilité. La responsabilité de sa vie et de ses actes permet de se sentir utile et reconnu. Les humiliations tuent l'être dans son estime.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Apprentissage de la démocratie (donc de la responsabilité partagée) dès l'école primaire : conseils d'élèves, votes pour gérer l'école, les règlements intérieurs, tâches communautaires, apprentissages de la solidarité... Sens de la coopération, découverte que "l'on a sa part" dans le monde et non pas que nous n'avons qu'à nous adapter à des lois pérennes et indéboulonnables : tout est discutable et modifiable. Faire découvrir ce grand pouvoir à tout un chacun.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Continuer à organiser la société comme les enfants l'auront expérimenté à l'école : responsabilités civiques de quartiers, d'environnement. Prises en charge partagées de la bonne marche de notre environnement immédiat... et plus large.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Ce ne sont pas les incivilités qui sont insupportables, c'est ce qui les générent. En posant la question ainsi, il y a les bons civiques et les pas bons. Ce regard disqualifie les uns, ce regard est violent et participe de l'exclusion.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Comprendre la violence institutionnelle et le souffrance de ceux qui la subissent. Ensuite seulement, inventer un monde et des instances qui regarde chaque individu comme un potentiel de savoir et de créativité hors pair. Utiliser les savoirs de chacun plutôt que de dénoncer des comportements qui une sont que des provocations à un monde qui ne les comprend pas.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Changer son regard.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les phrases de nos parisiens trop sûrs d'eux sont très souvent des projectiles dangereux et discriminatoires.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Changer d'hommes et de femmes politiques, changer l'organisation de notre démocratie. Découvrir que trop de verticalité abîme le lien social et exclut.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Chercher ensemble ces solutions : je n'ai pas de réponses toutes faites.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Oser dire que le monde (et ceux qui le peuplent) n'est pas dangereux en soi. Oser penser qu'ouvrir nos frontières européennes n'est pas un risque. Oser réfléchir, au niveau européen, à un accueil digne, personnalisé et accompagnateur d'intégration. Oser !

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Mais oui : réfléchissons à la manière d'accueillir toutes ces personnes dans la souffrance. Débattons sur nos "obligations".

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Je ne vois pas autre chose que l'ouverture d'esprit et le partage solidaire des responsabilité en matière d'immigration. Je ne vois pas autre chose qu'une collaboration avec les pays qui souffrent et une aide non hypocrite (envoyer des armes à des pays en guerre et mal en supporter les conséquences me semblent le summum le l'hypocrisie).

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Ouvrir des centres d'accueil et des protocoles d'intégration. Former à l'accueil et aider les associations. Aider les institutions qui accompagnent. Trouver des logements, permettre à la population d'aider à l'accueil. Soutenir et entretenir le maillage civique de la solidarité. Rendre possible, digne et pérenne l'accueil d'urgence.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tout est important : questionner nos comportements consuméristes et nos types de productions industrielles. Choix de société à débattre.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Débattre en profondeur de nos valeurs : que voulons-nous vivre et comment ?

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

pics de chaleur, pollution, maladies, pluies diluviennes, sécheresses. Fatigue.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

tris des déchets, compostage, sobriété dans la consommation, choix de consommer des produits bio, diversifiés et locaux, réparer les objets plutôt que d'en acheter de nouveaux, me soigner de manière la plus naturelle possible, isolation de la maison, vélo et transports en commun quand c'est possible, co-voiturage, voiture propre ETC.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Une volonté claire et des engagements pérennes de nos politiques et des aides pour accompagner nos choix citoyens.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

soutiens financiers à longs termes , allègements d'impôts sur les options écologiques

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Informer et inciter fortement les syndics de co-propriétés !

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Les pistes cyclables et les parkings vélo doivent être sérieusement revus et corrigés : pour l'instant, utiliser son vélo dans ma ville est un grand bonheur pour les adeptes de la débrouille, du parcours du combattante et des prises de risques.

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Ma ville et ses habitants.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Oser faire et exprimer des choix radicaux : inventer des politiques de transitions écologiques à long terme. Rien ne se fera sans une vision pertinente à long terme. Oser déplaire aux constructeurs automobiles et aux laboratoires, oser contrecarrer les intérêts des lobbies. Oser interdire les pesticides, oser aider fortement à la transition des paysans en bio, soutenir toute initiative de consommation de proximité : taxer les produits qui ont traversé le monde pour se retrouver sur nos étales : pourquoi nos bananes sont-ils les fruits les moins chers ?

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None