Date de publication : 2019-02-13
Code postal : 78400

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Expliquer pourquoi les individus payent plus de charges (impôts et taxes) que les grandes entreprises (en pourcentage de revenus).

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Lutter contre la fraude et l'évasion fiscale.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Demander à Thomas Piketty, aux Economistes atterrés, ATTAC et Nouvelle Donne qui ont pleins d'idées intelligentes.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Résoudre : lieu de travail de plus en plus loin à cause des coûts d'habitation. Dépenses seront moindre.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

None

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

None

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucune. Il s'agit de mieux gérer ce que l'on donne déjà et qui est déjà beaucoup au niveau individuel.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Relire les rapports annuels de la Cour des Comptes et les rapports des corps de Contrôleurs de l'Etat. Tout y est.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Le Président de la République car il dispose des plus grands pouvoirs de décision et moyens d'action. Puis les associations d'envergure internationale telles WWF, Greenpeace, ATTAC, Amnesty international, etc.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Associations qui défendent des domaines particuliers car elles y investissent un savoir spécifique, développent une expérience certaine et acquièrent une compétence reconnue (environnement, vie animale, économie, droits des gens).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que la politique ne soit plus au service des intérêts des groupes financiers et des entreprises qui n'ont comme objectif que leur profit, la dérégulation des sociétés, la disparition des Etats, des services publics et des communs.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Un parlementaire ne parvient déjà pas à faire tout ce que sa charge impliquerait (études, présence aux débats, participation aux commissions, propositions de lois, contrôle des administrations, contrôle du budget, visites d'information, entretien avec les électeurs, etc.). Cumuler avec une autre charge n'est pas crédible.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

De véritables travaux en commun qui rassemblent les sensibilités élues dans les assemblées, d'où puisse émerger des réflexions argumentées sur des faits établis et reconnus par tous et pas des postures politiques.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Rationaliser mieux et diminuer les échelons des collectivités territoriales. Question technique à régler entre les experts de l'administration et les élus concernés.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens voteraient davantage si les politiques avaient plus de pouvoir sur l'organisation de la société. Ce pouvoir est entre les mains de groupes industriels et financiers non élus.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En prenant en compte le poids des votes blancs lors d'une élection pour que l'élu adapte son projet à la réalité du soutien qu'il a obtenu (relativiser ses marges d'action et tenir compte des oppositions existantes).

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Voir comment fonctionne le Conseil supérieur de la fonction militaire et s'en inspirer. C'est une organisation qui prend en compte les spécificités de groupes nombreux, différents dans leurs cultures et métiers, et établit un équilibre qui a fait ses preuves entre l'élection et le tirage au sort pour la représentation des populations. C'est un organe consultatif qui travaille en mode collaboratif et qui débat directement au niveau du ministre et de son administration.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Modifier les conditions qui réduisent trop son usage actuellement.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Ce n'est pas du niveau technique des citoyens. Les citoyens confient cette responsabilité aux administrations et aux élus. Quand les citoyens ne sont pas satisfaits, ils changent leurs élus et se manifestent auprès du Gouvernement.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Nos assemblées doivent s'informer mieux auprès des populations de leurs conditions de vie, de leurs besoins, de ce qui les soucient et du monde dans lequel ils souhaitent vivre.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Intégrer une part de citoyens tirés au sort parmi des volontaires qui acceptent, pour une durée de deux ans ou trois ans, de donner leur avis sur les projets de textes des assemblées (via internet) et de participer à des débats préparatoires sur ces sujets.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Une instruction scolaire de la philosophie dès le collège, au cours de laquelle seraient abordées les religions : diversité, origines, historiques, textes, dogmes, comparaisons, afin d'en montrer les fondements, le cadre et les limites.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Les valeurs de la République sont traduites par les lois. Les lois sont garantes des libertés des citoyens. La "compréhension réciproque" ne peut plus être une liberté individuelle qui défie les lois de la République et prive d'autres citoyens de la liberté de vivre dans le cadre du respect des valeurs de la République. La tolérance de la laïcité ne doit pas autoriser l'intolérance des religieux.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Combattre les dérives communautaristes qui divisent les populations en groupes antagonistes qui ne considèrent plus les individus dans leurs qualités propres, mais les associent aux croyances qu'ils manifestent pour se singulariser.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Promouvoir les comportements républicains : laïcité, égalité des droits, égalité des sexes, primauté de la raison et des sciences sur les croyances. Ces principes doivent être enseignés et défendus à l'école comme à l'université et respectés dans tout l'espace public.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Lutter contre le communautarisme. Renforcer l'enseignement de l'instruction civique et de la philosophie. N'attribuer la nationalité française qu'à ceux qui s'engagent à vivre selon les principes et valeurs de la République.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il est pénible de voir autant de femmes voilées dans nos villes car cela encourage beaucoup d'hommes à se comporter grossièrement envers les femmes non voilées. L'implication politique et philosophique du port du voile est une contestation explicite forte des valeurs de la République. C'est la marque visible de l'acceptation de l'Etat républicain à la remise en cause de ses idéaux et des droits des citoyens (surtout citoyennes) qu'il est supposé défendre.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Appliquer les lois prévues à cet effet.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Les individus n'ont pas de pouvoir légitime à intervenir pour sanctionner les incivilités. Cela finirait en pugilat. La police sait exactement où sont pratiquées les incivilités et en quoi elles consistent. Donnez-lui les moyens d'agir.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Discriminations entre jeunes filles et jeunes garçons qui façonnent les stéréotypes les plus éculés dès le plus jeune âge.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il est indispensable de lutter contre le communautarisme et l'influence grandissante des religions (évangélistes et islam surtout) dans la vie quotidienne des citoyens car ces idéologies brisent la solidarité et véhiculent l'intolérance.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Situation de l'immigration : défaut d'intégration satisfaisante. La politique migratoire doit dépendre des moyens consacrés à l'intégration des arrivants : logements disponibles, emplois possibles, respect par les migrants des valeurs et usages de la République, apprentissage de la langue française, césarisme (la religion relève du domaine privé, c'est chez soi et pour soi seul).

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Pas d'objectif quantitatif. C'est en fonction des moyens mis en oeuvre pour intégrer les arrivants et en fonction de la volonté des arrivants de conclure le pacte social républicain.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

1) Afficher clairement les conditions de l'acceptation de l'immigré en France : respect des valeurs de la République, laïcité, égalité des sexes, primauté de la raison et des sciences sur les croyances, interdiction des usages religieux ou coutumiers contraires au respect de l'intégrité des personnes, acceptation de la liberté de conscience. 2) Traiter les causes économiques et politiques des migrations dans les pays d'origine.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Apprentissage de la langue française, respect des valeurs de notre société, conformité aux usages dans la vie quotidienne. Pour ceux qui ne souhaitent pas y adhérer, offrir des possibilités de rejoindre d'autres sociétés humaines mieux adaptées à leurs convictions et pratiques de vie. Il existe 324 pays dans le monde, presque tous communautaristes. Il existe aussi plus de 50 pays qui se réclament ouvertement de la religion musulmane comme fondement politique de leur société. Le choix est donc suffisant pour ne pas vouloir rester en France, le seul pays qui fonde constitutionnellement la laïcité et les valeurs de la raison.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le Président Macron a dit qu'il fallait "mettre la nation en accord avec son identité profonde". Pourrait-il préciser ce qu'est l'identité profonde de la nation ? Ce qu'il écrit dans son livre 'Révolution' est intéressant mais reste ambivalent.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Sortir de manière intelligente de l'automobile (urbanistes, constructeurs auto et les pétroliers)

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

disparition des insectes et oiseaux

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Abandon d'un véhicule diesel. Tri sélectif sérieux et utilisation des déchetteries locales. Protection insectes et oiseaux. Plantation de plantes variées adaptées aux abeilles et oiseaux. Achat nourriture produite au niveau local et France.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Rien, je pratique déjà toutes ces mesures : visite chaudière annuelle, température maison à 18°C, conduite auto souple et mesurée, marche à pieds pour tout trajet aller-retour inférieur ou égal à une heure de marche.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Que les pollueurs soient les payeurs : transport routier, transport maritime, commerce, plaisance, transport aérien qui sont exonérés de taxes sur les carburants.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Qu'une alternative soit proposée au niveau de la commune. Hors le gaz de ville que j'utilise, l'électricité n'est pas une bonne alternative et il n'en est pas proposé d'autre au niveau de la commune.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

De meilleurs transports en commun (fréquence, régularité, prix)

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le transport à la demande

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La commune.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Ne plus donner la priorité aux intérêts des lobbys pollueurs. Les choix de la France n'étant pas les meilleurs, elle ne doit pas les faire partager mais plutôt s'inspirer de ceux qui font mieux qu'elle et de comprendre comment ils y parviennent.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La grande distribution ne doit plus importer de produits à bas prix venus de pays où n'existent pas de normes sociales et environnementales équivalentes aux nôtres. Ne pas poursuivre la voie du libre-échange qui aggrave le chaos environnemental et la disparition de nos industries, artisans et paysans. Dénoncer les Forum de Coopération pour l'élaboration de normes qui ne font qu'abaisser les niveaux d'exigence qualité et renforcer le poids des lobbys industriels dans les prises de décisions politiques.